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 young hearts run free (love)

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Oswald Dyer

Oswald Dyer


∴ Pseudo : men in blague
∴ Pronom irl : elle
∴ Posts : 19
∴ Faceclaim : jkeery
∴ Merci à : blodreina (avatar)
∴ Âge : vingt cinq ans
young hearts run free (love) 5842973ed826c777ab196e40305ba300
∴ Pronom inrp : il
∴ Occupation : si tu l'écoutes, il est le prochain Tarantino. en réalité, il est juste caissier dans une station-service à la sortie de la ville
∴ A Exeter depuis : depuis ta naissance
∴ Statut : amoureux papillonant, la flamme ne brule jamais plus de deux semaines.
∴ Place : chez sa reum
∴ Vice : le mensonge, les femmes, les désirs

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MessageSujet: young hearts run free (love)   young hearts run free (love) EmptySam 6 Fév - 12:48


                  un dimanche de plus. Un dimanche qui succède à un samedi plus que banal. une soirée passée dans les rayons poussiéreux de la station. qui peut bien venir faire ses courses dans un pareil endroit ? personne. et c’est bien là le souci. c’est que toi, et toi seul, trainant seul dans ce lieu vide, ça donne pas l’occasion d’avoir beaucoup de communication. et tu t’es ennuyé comme un rat mort. d’autant plus qu’après avoir feuilleté les nouveaux magasinent, écrasé les cartons en sautant dessus, et empiler les boîtes de conserves en pyramides, il ne restait pas grand-chose à faire. T’as dévoré ton hot dog, mis la radio à fond, danser un petit moment, avant de te fatiguer, de te laisser tomber derrière le comptoir comptant les heures. quatre heures. cinq heures. T’as piqué un coca que t’as bu en quelques gorgées, écrasé la canette pour la jeter dans la grande benne à ordure. six heures. ton patron devrait être arrivé, et toi t’aurait dû prendre la route du retour depuis déjà quinze bonnes minutes. t’attend là, derrière la porte, ton manteau sur le dos, comme un gosse à la sortie de l’école qui attendrait que son père daigne venir le chercher.
“pourquoi t’à d'ja mis ton manteau ?”, il peste déjà, la porte à peine franchie, râle dans ses moustaches. “parce que je devrais déjà être rentré”, tu lève les yeux au ciel tandis qu’il hausse les épaules. il s’en fout pas mal que tu dormes pas ton quota d’heures, d’un geste de la main il fait signe de ta libération.

il fait noir. et froid. t'aime pas l’hiver. Le matin gelé où tu dois faire la route sur ton vieux Vespa pour rentrée chez toi avant que les braves gens ne se lèvent pour déguster un super petit déjeuner et aller à la messe. tu rentres complètement gelée, les mains ankylosée par l’humidité et le froid, à peine capable de bouger le petit doigt. non, t’aime pas l’hiver décidément, tu préfères les jolis matins ou le soleil se lève, ou la lumière est belle, agréable. clac, tuas gardé ce souvenir, cette image. elle te réchauffe un moment, assez pour parvenir jusqu’à ton lit, t’enrouler dans ta couette, bien au chaud.

un dimanche de plus. un de plus à se réveiller au beau milieu de la journée, réveillé par les beuglements de ta mère devant le juste prix. bien sur qu’il vaut bien plus que 50 livres cet aspirateur. tu soupires en sortant de ton lit, trouvant le courage de quitter ta chambre pour la trouver là, affalé sur le fauteuil devant la télé, un cendrier plein à craquer sur l’accoudoir. elle est là, comme toujours depuis toujours. du plus loin que tu te souviennes tu à le souvenir bien ancré de ta mère dans son fauteuil regardant la télé. ne faisant rien de plus. pourtant habitué, ce spectacle te désole toujours autant, le souvenir de ta mère pleine de vie, s’effaçant peu à peu....

tu traines pas longtemps dans l’appartement familial, douche prise, tu choisis avec soin les vêtements que tu porteras ce soir, pour les enfiler rapidement et quitter maman, toujours sur son fauteuil. il fait déjà nuit dehors, l’après-midi tend vers la soirée, calme, froide, presque triste. une vraie soirée d’hiver. tu t’arrêtes un moment devant les néons jaunes clignotants, déformant le nom du propriétaire, affichant à demi-mot son identité. un signe de la tête, tu poses la bouteille de vin devant lui. il te toise un moment et t’imagine sans grandes difficultés le genre de question qui lui traverse la tête. il se demande probablement ce que tu fous là, toi, jeune, bien fringué, cheveux bien coiffé dans son échoppe miteuse. Ce n'est pourtant pas la première fois qu’il te voit, pourtant par la première fois qu’il se pose les mêmes questions. tu fais sauter la petite étiquette jaune à peine sortie de l’épicerie, efface toutes les traces de son prix dérisoire. elle rend bien, elle fera l’affaire.

encore quelques pas, te voilà devant chez elle. tu connais bien l’endroit, sonne sans hésiter. sans la moindre gêne tu t’installes, pose la bouteille sur la table basse, après l’avoir embrassé sur la joue. “Je t’ai ramené ça”, un banal présent si l’on en croix ton rang, “je sais pas ce que ça vaut, c’est Français”, tu prends ce drôle d’accent qu’ont les mangeurs de grenouilles, “du vin rouge madame”, tu pouffes un peu, avant de laisser tomber ta veste sur le canapé. “je l’ai prise dans la cave de mon père”, ce même père qui n’existe pas. “Ça va toi ?”, enfin, tu te poses, ose la regarder, t’intéresser à elle. tu l’aime bien Love, c’est bien pour ça que tu t’es décidé à squatter chez elle un soir de plus.

@Love Williams
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