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 l'as de trèfle (hera & gali).

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Hera Venable
les oiseaux se cachent
pour ⠀m o u r i r⠀⠀❞

Hera Venable


∴ Pseudo : .delirium
∴ Pronom irl : elle
∴ Posts : 233
∴ Faceclaim : natalia vodianova
∴ Merci à : .delirium
∴ Âge : jouvence immortelle s’abreuve à la source du chaos ; trente-cinq fléaux, chiffre maudit que l’on appose.
∴ Occupation : prélude l’hérésie entre les parois du pandémonium sibyllin, où l’avide de fantasmagorie s’éperd sur les courbes pécheresses du malin.
∴ Triggers, refuse de jouer : nulle barrière, mes limites seront les tiennent.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence psychologique / verbale, consommation de substances psychoactives, contenu à caractère sexuel explicite, trouble alimentaire.

∴ Présentation : le goût des cendres.
∴ Liens : danse avec les loups.

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MessageSujet: l'as de trèfle (hera & gali).   l'as de trèfle (hera & gali). EmptyVen 5 Fév - 4:47

.001
l’as de trèfle
c’était nous
envers et contre tous
ce nous sacralisé
nous comme toujours.
puis nous calomnie
advient on
toi et moi
geôlière lice
on s’est menti
par pur caprice.




⠀⠀⠀⠀⠀⠀ j’ai la mort dans l’âme, la faim m’tiraille et l’cœur qui déraille. pépie ténu, hirondelle forçat du rachitique ergastule ; trop à l’étroite dans l’étau de sa cage ridicule. écho désarroi, effluve d’obscur ; les percussions tendent retordes vers l’(in)connu. déchirée la chair excédée des ventricules, méninges en vrac et le corps malade, forcément là-dedans ça se bouscule. le triste écrin se joue maladroit de partitions vermoulues ; notes de noires percluses, les blanches par intraveineuses circulent —aient à l’imparfait, myocarde aux piètres bienfaits essoufflé avant même d’avoir vécu. instrument de torture ; appréhende les virages rudes prêt à affronter l’œil rustre. le carambolage s’assure et il n’y a ni airbag, ni ceinture pour atténuer le contre-coup de l’imprévu. fléau des mésaventures, crissés les pneus et râclé le gosier du galeux, pointe du doigt charnu sur le tableau de bord un écriteau minuscule. et c’est à peine si elle pivote hera. minois melliflu, hera un peu déçue ; quand l’allumette craque scindée sous l’amabilité âpre d’un rictus. en de fines échardes, artifice purpuracé ; s’éparpillent les combustibles particules.

« madame, il est formellement interdit de fumer dans ce véhicule. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ lascif est le soupir dégringolant la pulpe des fruits défendus. estrade impérieuse où se balancent volontiers les nuques crochues, extirpé aux bronches crasses l’ultime idiolecte des pendus ; crèvent d’extase, perchés à la bordure des vermeils croissants de lune. ô princesse déchue délestée d’ostentations superflues, diadème revendu pour de la quincaille soyez en sûr ; fouille phalanges confondues la cuirasse bouffissure. ça suinte le luxe, les dettes irrésolues ; du pognon à foison, pullule à chaque coin de rue. partout, hormis sa réticule —pas un foutu pécule. trench-coat à l’affut et la mine interdite, difficile d’en savoir plus, elle s’efforce à la perfection absolue et extirpe cinquante livre sterling du tissu ; et vous excuserez l’offense, le prix des hominidiennes valeurs croît exorbitant. comprenez que ça n’a rien de méprisant, c’est juste sidérant ; la facilité du fric jeté par les fenêtres, valse emporté par les salves effrénées du vent. méli-mélo de papier froissé échoue contre la cluse velours du gant. tant d’ingénuité dont se méprend l’arrogance à travers l’iris éclatée de cyan.

« à l’évidence, c’est ici que je descends.
— avec vos bagages sous l’effervescence du torrent ? »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ mille grelots battent les carreaux, l’auster porte chacun de ces joyaux comme des prières que la nature parfois n’exauce. petits mots enveloppés de bulles macrocosmes. un ciel qui pleure vous savez, c’est beau. ondes marivaudes, elles émanent le doux parfum des roses, hameaux limpides dévalant la peau ; et traversent le jardin des émois où les jolies fleurs éclosent.

« j’aime la pluie, c’est l’âme qui fuit ; les flots abscons d’une tendre nostalgie.
— vous êtes étrange.
— certes et vous, étonnement franc. mais rassurer votre conscience, on me l’octroie souvent.
— est-ce une insulte toute droit sortie de cette bouche pimpante ?
— permettez-moi de vous reprendre, il s’agit d’un compliment. et sur cette apostille : je m’en vais, maintenant.
— vraiment ? »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ bombe à retardement. tocante agglutinée à ce malingre sourire qui se fait entendre, danse contradictoire sur la mélodie du silence. paradoxe ambulant, hurle au cataclysme la diluvienne véhémente ; presque épouvante nippée du requiem sanglant. peur au ventre, les nib la bouffe littéralement. la tierce distancielle pèse sa démence gourmande. rappelle t’en, ça n’était pas il y a si longtemps : gangrène haridelle à deux phalanges immergées au creux de la gargue, harcelée d’hymnes à la déchéance selon le bon aloi de l’affectionnée omnipotence. ne possède-t-elle en ce sein peu éloquent, l’once d’un vestige arraché aux ternes pigments ? cette toile vallonnée de tapis persans, criards, rouges piquant ; dardés d’aiguilles par la force seule des mortes-vivantes. l’absurdité cadavérique porteuse de dernier cri, jusqu’à attiser l’envie des sots aliénés du style déshumanisant. hera dégueule sur l’horreur des jadis écœurant, saturée d’émotions emmerdantes et noyée sous les flux de l’autan. je t’aime pourtant —devrai te haïr inconditionnellement. ça n’est pas si simple de jongler avec ces sentiments ; gonflent mon poitrail de l’éternel mordant, celui-là même ayant frôlé la fin des temps. azraël dans sa robe noirâtre attend de l’autre côté du miroir certainement, et peut-être commence-t-il à se faire impatient je n’ai de cesse de feindre le régal, l’expression distinguée du met appétent ; ne reste que des os à rafler et des frêles ligaments. pas de quoi se remplir la panse, à morceler les cariées dents.

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ dédale interminable et la sensation de glisser étourdie sur une pente ; fouettée la crinière colle le derme cireux, pupilles étrécies de rayons dolents. épilogue du voyage, claque le bagage ; c’est le moment. de revenir comme elle est partie, à travers la nébulée des regrets en suspens. le désir brut de fuite noué aux entrailles, la pureté d’une dilection imméritée par crainte du lui imposant. lui derrière un unique battant, tremplin des astres divergents. et ça n’est pas qu’elle écume les tumeurs hera, du moins pas vraiment ; mais au bout des doigts pend le bâton nicotinique d’une fausse contenance. elle choisit soigneusement l’instant pour consommer les expériences, s’en griller une qui se consume et crame lancinante l’écorce iconique dont la santé cacochyme ne comptait pas tant.
⠀⠀⠀⠀⠀⠀ puis, parce qu’il y en a toujours un pour le soudain et la chute des histoires désolantes ; la porte s’est ouverte. sans préavis, sans crier gare ; arrêté le cadran, déglinguées les aiguilles défilantes des horloges brinquebalantes. boum. bam. crac. le mégot au sol s’écrase et le coucou barjot prêt à disjoncter entre les côtes saillantes se ramasse. l’on pourrait espérer plus que du néant échappé des lèvres tremblantes ; des explications, ce pardon qui ne vient pas, se refuse à davantage que du vide, de la béance. c’est trop con, je t’avais préparé tout un speech sur le pourquoi du comment. belle illusion nothing ; si ce n’est la beauté rare des opalines, perles translucides au bord du précipice. lui saura ; hera ne pleure pas. jamais. le jure, dévastée de larmes traitresses ; passeraient inaperçues entremêlées à celles du ciel. mais pour cette fois, rien qu’une fois, l’exception transgresse la règle. et ce sont trois années d’abstinences qui craquèlent le désordre arbitraire du faciès.

« gali, je. »

…des remords à vous foutre à terre.


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Gali Velcoro

Gali Velcoro


∴ Pseudo : nostalgie.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 203
∴ Faceclaim : david gandy.
∴ Merci à : boleyn (ava), dea tacita (gif)
∴ Âge : quarante-et-un ans.
l'as de trèfle (hera & gali). 8e27d7e85724f573f5586b691a2467b6
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : propriétaire d'un strip club luxueux, le pandemonium, construit de règles impénétrables. empire de vices dirigé par son égale au cœur de glace. maître d'une maison de haute couture reconnue à l'international.
∴ A Exeter depuis : enfant même s'il navigue trop souvent de pays en pays.
∴ Statut : seul, pas même divorcé, pas même un jour fiancé ; roi d'un univers superficiel, ses conquêtes sont des fantômes, des illusions parfaites dont il s'amourache le temps d'une nuit avant de les voir disparaître une fois l'ivresse passée.
∴ Place : oscille entre son atelier et le bureau de son club. sans cesse relié par son smartphone au pandemonium, son terrain de jeux.
∴ Vice : manipulation, perversion, sexe.
∴ Free land : l'as de trèfle (hera & gali). 2aa3d440eccb346285d18827ddf7a8d5d91264e6
you’re my scariest hell
you’re my perfect paradise
my guardian angel
my devil in disguise
my singing bluebird at 7:00 in the morning
my howling wolf at the middle of the night
and you my dear will forever be my favorite wrong;
the favorite wrong amongst all the rights …
circé

l'as de trèfle (hera & gali). 1bd7e967102d0c2f9324f982a12ddec8
we build castles
with our fears
and sleep in them
like kings and queens.

— dolores&gali


cáel, nael, dolores.
(fb) dolores.
(ua) galess, galircé, galbrose.
∴ Triggers, refuse de jouer : //
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : traite des êtres humains, sexe, manipulation, rabaissement de l'autre.


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MessageSujet: Re: l'as de trèfle (hera & gali).   l'as de trèfle (hera & gali). EmptyMar 9 Fév - 20:53

Il est aussi méticuleux qu'un chirurgien en enfilant ses affaires. Devant le miroir, Gali dénoue sa cravate et la change, appliqué par le moindre détail. Son regard perçant et vide s'attache à son reflet parfaitement parfait, si lisse qu'il en devient suspect. Toute cette assurance et cette allure si maîtrisée ne peuvent cacher que de vieux démons froids et agressifs.
Ces démons-là, chargés d'histoire. Aussi féroces que les bêtes que l'on enferme sans jamais les nourrir. Gali épaissit l'armure à chaque coups de griffes bien placés, les fait taire pour mieux les évaluer, les entendre et cohabiter avec leurs exigences.
Son appartement, d'un blanc éclatant, d'une propreté stérile, entretenue des  mains de quelques femmes dont il connaît tout juste le nom. Un lieu impersonnel, sans la moindre saveur, qu'il fuit parfois pour la chaleur du Pandemonium et l'inconfort du canapé de son bureau. Ce nid infranchissable des conquêtes qu'il laisse sur le pas de la porte ou conduit dans des hôtels luxueux afin de ne pas trop leur offrir.
Une forteresse, sans une once de chaleur humaine, dénuée du moindre souvenir, pas même autorisée à soutenir de ses murs le portrait d'une Rose juste avant qu'elle ne fane.

Peut-être le savait-il, en son fort intérieur, une brèche ouverte sur le mal qu'il lui causait, connectée à celle qu'il avait perdue dans l'immensité de sa cruauté. Il semble à peine surpris de la voir là, sur le palier de sa porte, déconfite et aussi pâle que dans ses rêves. Il cligne à peine des yeux, par crainte de la voir redevenir chimère. Droit et fier dans sa douleur, menton redressé, le regard aiguisé. Il analyse sa peau livide, ses longs cils parsemés de tristesse.
Hera.
Dégueulée du passé sans même un bouclier pour se défendre. La même beauté, froide et brûlante, sauvage et soumise, paradoxale, multifacette, enivrante et dégoûtante. Le tout, teinté par son absence nauséeuse.
Il énumère dès l'instant où ses yeux se posent sur ses traits les heures passées à l'attendre mais aussi à la chercher. Celles à ne plus savoir s'il la préférait morte ou vive. Et le reste, embrumé d'une tristesse haineuse et d'une douleur sourde. Maintenant que la fuyarde est là, Velcoro redresse le menton, s'adresse à elle comme aux autres.
Elle, joyaux de ses tripes, façonnée à même son inspiration et sa dévotion.
- Galileo.Il ajuste les mots, la réalité. Froid, cassant. Galileo, comme pour ces inconnus, hommes d'affaires ou connaissances sans intérêt. Elle l'est devenue à son tour, Hera, l'inconnue ; en partant, en le laissant, assumer leur mère et ensuite son deuil.
A-t-elle seulement été là pour eux ?
Ingrate au corps fiévreux de remords. Gali se protège, pose sur ses sentiments une chape de plomb.
C'est tout ? Il regarde sa montre, plus préoccupé par ses affaires que par sa sœur. Muse construite et déconstruite par la même voracité dont il souffrait lorsqu'elle était dans sa vie. A présent, seul le mépris transparaît, écrasant le reste de ses émotions pour ne les laisser souffrir d'aucune détresse. Tu semblais bien plus inspirée pour te faire la malle. Elle avait disparu comme si elle n'avait jamais existé. Hera s'était volatilisée, éprise d'une liberté qui lui avait fait de fausses promesses. Trahison confirmée par son retour soudain à la réalité. Gali reste alors planté devant elle, imperturbable, masquant à la perfection la vibration que sa présence fait naître en lui.
Hera Venable.
Déesse de toutes ses croyances. Vénérable sœur qu'il avait porté tel un poupon précieux dans ses bras d'enfant possessif. Ce baiser contre son front, cette marque apposée tel un rite antique. Promesse dissolue dans sa fuite et le sang que Gali avait fait couler pour elle.
En partant, il fallait se souvenir que les chagrins de Velcoro n'ont rien de commun et sont forgés dans la colère et le mépris. S'il lui en voulait, il se contenterait de lui fermer la porte au nez mais Hera l'a blessé et pour cette raison, le frère se transforme en dragon.
Il faudra qu'elle se surpasse afin de nourrir l'espoir de le retrouver comme il lui a toujours imposé d'aller au-delà de toutes les limites. A grignoter, il avait atteint sa moelle, dévorant ses muscles afin de voir à travers son épiderme cette cage osseuse. Rachitique muse tout juste capable de contenir ses organes vitaux.
- Tu m'as habitué à bien plus sensationnel.
Elle l'avait quitté avec une telle légèreté.
Son retour, quant à lui, semble si lourd et épais.
Il le refuse. Son regard attaché à ses pupilles, son cœur se crispe.
Elle est de retour, sa sœur, bien aimée et maudite.
Et lui ne trouve rien d'autre que la rabaisser, la rendre si petite qu'elle contiendrait entre ses serres afin de lui voler son souffle et l'envelopper de son aura maléfique.
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∴ Occupation : prélude l’hérésie entre les parois du pandémonium sibyllin, où l’avide de fantasmagorie s’éperd sur les courbes pécheresses du malin.
∴ Triggers, refuse de jouer : nulle barrière, mes limites seront les tiennent.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence psychologique / verbale, consommation de substances psychoactives, contenu à caractère sexuel explicite, trouble alimentaire.

∴ Présentation : le goût des cendres.
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MessageSujet: Re: l'as de trèfle (hera & gali).   l'as de trèfle (hera & gali). EmptyDim 14 Fév - 1:57

.001
l’as de trèfle
les sentiments,
ça s’use avec le temps.




⠀⠀⠀⠀⠀⠀ il y a la volonté de blesser au travers des échanges fatalités. dissoudre l’adversité par crainte d’être dépassé ; et hera fracturée, morcelée, mutilée avec vulgarité comme l’on écraserait un insecte sous l’effervescence d’un élan de supériorité, peine inéluctable à respirer. éther amianté où s’échouent les souffles lamentés, l’expression décomposée à deux doigts de suffoquer. ô cadavérique poupée, violacée, longiligne sur le palier, tout juste frigorifiée ; rossée à coup d’injures, à coup d’poignards.  l’abominable sensation d’crever, l’cœur à découvert, de perdre pied, l’inertie en chute libre vous savez ; et le poids des maux lâchés, babines retroussées mordent véhémentes le squelette harassé. c’est qu’il s’en donne à cœur joie l’idolâtré, lacère blasphématoire la maigre dignité. éprouve l’infinitésimal contrôle : monstre d’insanité, foutue calamité. galilelo s’enjoint-il aussitôt à le rayer ; pardon l’étranger, ma langue a fourché ; loin d’moi l’idée de t’embarrasser. hera cesse de pleurer, lacrymales en suspens —foudroyée. hera est colère, culpabilité, affection démesurée ; ça se heurte à cent kilomètre par heure dans un virage serré ; à l’interstice des persanes effarouchées. perles opalées prisonnières de la taule froissée, court-circuitée, combustibles prêts à imploser. et lui poursuit millimétré, parfait dans le rôle suzerain que l’âge s’acharne à forger entre les vallons brumeux des traits tirés. l’air atrabilaire pour mieux intimider ; du grand velcoro à n’en point douter. broie ma corporéité de tes griffes acérées, assassine les putains d’masques de tes verbes non-édulcorés, courre après l’insaisissable honey ; ça nous va si bien de brûler nos âmes estropiées, écorcher la chair lasse de lames affûtées. ces appendices rêches claquant contre le dôme des palais viciés. mais l’aîné réclame satiété, il veut de la théâtralité ; du magistral pour s’extasier. t’es pas si spécial en finalité, ogre affamé ; t’es comme tous les hommes qui ont un jour souhaité me posséder. et tu sais que je n’peux rien te refuser.

« soixante-treize secondes ; c’est l’intervalle durant laquelle ta prière a été exaucé. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ point. oblitérez le retour à la ligne, hera ne s’épanche pas en banalités. l’ésotérisme pilier de sa sainte majesté. misérable princesse, (con)damnée —à l’vénérer. s’avance dans la foulée, fascinée ; l’envie presque lubie d’effacer le tableau brut des fautes impardonnées, le frapper jusqu’à l’os limé, taillader à gicler d’veines ce que tu m’as enlevé. a-t-on déjà aimé plus profondément que l’égarée ? quand dextre levée, sa caresse contre cette pommette mal rasée dégueule de dilection illimitée. vous n’observerez pas haine plus pure que l’attention prodiguée ; et amour absolu, capitonnés en une unique entité. nichés dans le creux d’une paume lovée, épouse la mâchoire ciselée, dessine des arabesques du pouce manucuré. et ce susurre carnassier —de sanglots asphyxiés, dissimulant souffrance insupportée. la mort au bout des lèvres, belle toujours de paradoxalité. l’hirondelle enclavée au maître de contrariété baise le gemme, émaciée. bouche apposée au derme matifié, hera ne fait que l’effleurer, la joue d’épines parsemées ; spectre funambulesque revenu des ombres pour le hanter.

« nous sommes quittes, tu m’as tué. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ t’as exigé du sensationnel, missive accordée. s’écarte, jamais pour s’envoler. erre dépourvue de futur quiet, affligée. cramée, bousillée, fantôme du passé extirpé au présent, immunisé de temporalité ; aussi pâle et jolie qu’à l’instant t où sur un sillage brouillé, mon parfum s’est évaporé.

« gali. »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ pas question de flancher, reine de fermeté et l'horreur des insultes jetées rembobinant le fil altéré des songes désenchantés —stigmatisés.

« es-tu disposé à me laisser entrer ou dois-je disparaître dans la nuée ? »

⠀⠀⠀⠀⠀⠀ car, il est l’heure de se pardonner.


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