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 Leurs désirs font désordre.

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MessageSujet: Leurs désirs font désordre.   Leurs désirs font désordre. EmptyDim 13 Déc - 20:16




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Leurs désirs font désordre  

She’s has craters you didn’t create and darkness you don’t deserve. She’s as stunning as the moon on a cloudless night, but it may take millennia for her to find and manifest her own internal sunlight.

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Six heures trente du matin, dans la forêt d'Exeter.

Il avait plu toute la nuit, et il ne faisait guère meilleur au matin. L’aurore fût momentanément orageuse mais elle laissa vite sa place à un soleil humide qui crachotait consciencieusement une bruine froide sur la forêt, étendant ses ramifications jusqu’à la ville d’Exeter plus au sud ; mais ici, il faisait un froid de glace.
Emmitouflée jusqu’au nez, et confortablement assise sur un promontoire rocheux, Yüna attendait sa proie. Dans les reflets cristallins du gel matinal, le gué d'Exeter arborait une parure presque divine : le ciel était limpide et d’une clarté lactée, l’eau de la rivière, elle, scintillait comme de l’or, et les arbres, comme les roches alentours, étaient illuminés par les rayons verglacés du soleil de l’aube.

Yüna supposa que c’était un bel endroit pour mourir.

L’homme qu’elle avait prévu d’intercepter était à l’heure, suivant parfaitement le plan qu’elle avait revu maintes et maintes fois. A l’image de tous les êtres vivants de ce monde illusoire, il filait à vive allure vers le lieu où l’attendait son destin, sans se douter une seule seconde que celui-ci prendrait l’apparence dévastatrice d’une jeune femme aux yeux de glace. Et il avait beau être rapide, puissant et sûr de lui, son arrogance à peine dissimulée derrière un froid sourire, le poussa à commettre dès le début une grave erreur de jugement : il avait esquivé facilement les balles qu’un complice de Yüna avait tiré sur lui par l’arrière, et il était donc convaincu que le danger provenait de cette direction. Cela ne semblait pas l’inquiéter outre-mesure : il savait ses assaillants peu nombreux et les estimait mal entraînés. Et puis, il était à cheval, et eux à pied.
Il se trompait.
Yüna avait choisi, pour cette mission particulière, les meilleurs parmi les meilleurs, les plus astucieux et les plus intelligents des criminels d’Exeter  ; ses années à rôder dans les quartiers mal famés de la ville l'avaient passablement aidé se forger un carnet d'adresses, un peu particulier.

Le cavalier traversa le gué au triple galop, et Yüna pu aisément discerner les traits altiers de son visage. La tchétchène avait choisi comme point d’observation un petit promontoire naturel qui se trouvait à quatre ou cinq mètres au-dessus de l’endroit précis où le cavalier tomberait dans son piège, et où deux autres complices dûment payés, l’attendaient en contrebas. Ils se tenaient prêts à relever la corde dissimulée dans la poussière du chemin, et solidement nouée au vieux chêne qui leur faisait face.
Alors que le cavalier se retournait pour jeter un coup d’œil derrière lui, la corde du piège se tendit brusquement, et sa monture la heurta avec rudesse. Le choc fut si lourd que les deux voyous embauchés par Yüna valdinguèrent à cinq ou six pas, arrachés du sol par la violence de la rencontre entre la monture et son obstacle.
Le cavalier, lui, se retrouva éjecté de sa selle, et alla percuter un rocher de grès blanc qui parsemait de sa blancheur opaline la flore du bas-côté. La pierre se teinta de sang, et une tâche rouge carmin s’étira paresseusement jusqu'à la terre humide.
Mais le combat n’était pas terminé, Yüna n’avait pas à faire à n’importe qui, et elle ne souhaitait pas prendre de risques inutiles. Alors que les belligérants se retrouvaient culbutés à droite et à gauche de la scène, la jeune femme s’était laissée glisser le long des roches qui la séparaient du chemin, et elle se dirigea droit vers le cavalier, encore à moitié assommé. Sans patienter plus que de raison, la terrible fit glisser la lame nouée à l’intérieur de sa manche dans la paume de sa main, et la planta sous la jugulaire palpitante de l’inconnu.

- Tu as deux choix. Me donner l’adresse que Zhan veut et que tu protèges, et vivre, peut-être. Ou refuser et mourir. Sachant que quoi qu’il arrive je l’extirperai de tes cris, ne compte pas t'en sortir sans souffrir.

La voix de Yüna n’était qu’un murmure qui s’essoufflait au creux du vent. Particularité physique atypique, elle ne criait jamais, haussait rarement la voix, et ne s’essoufflait que peu à tirer sur ses fragiles cordes vocales. Ce petit chuchotis, néanmoins parfaitement articulé, l’avait partiellement aidé lors de ses années emprisonnée, il était plus difficile de la provoquer, lorsqu’elle parlait à voix basse, entrecoupée qu'elle était, de silences et de vide. Elle esquissa un sourire amusé lorsque l’homme, car c’est ce qu’il était, sortit précipitamment de son sac en cuir un morceau de papier plié en quatre sur lequel il griffonna maladroitement quelques mots. On ne lui refusait jamais rien à Yüna, c'était aussi simple que ça.

- Merci. Et fait attention la prochaine fois que tu décideras d’aller te balader, seul, à cheval, la forêt n'est pas sereine pour les gens comme toi.

Quatre heure du matin, St-Sidwells.

La ville était déserte à cette heure tardive, et la nuit s’annonçait divine. Yüna, le cœur engourdi mais l’âme sereine était assise sur le rebord d’un trottoir au macadam défoncé. Désespérément patience, elle attendait.

- Tu es vivante.
- Toujours.
- Et lui ?
- Oui.
- Tu devais le tuer.
- J'ai ta putain d'adresse, alors si tu veux que je termine le travail, donne moi ce que je veux.
- Nej Droski... C'est ça ?
- Dit moi, ou c'est toi que je tue Zhan.
- Aucune trace en Angleterre, rien. Même sous les faux-noms que tu nous a transmis. S'il est exilé quelque part, ce n'est pas dans ce foutu pays.
- Très bien. Je t'enverrai un message demain matin quand j'aurai terminé ce que tu m'as demandé. Et n'oublie pas Zhan, on ne se connait pas, on ne s'est jamais vu, et surtout, surtout, tu ne parles jamais de ce que je t'ai demandé.
- Tu me menaces Droski ?

Mais Yüna était déjà loin, et les mots de son interlocuteur se perdirent dans l'obscurité ambiante qui, en maîtresse absolue, régnait sur la ville endormie et apaisée, abandonnée aux doux bras de Morphée. Le coeur de Yüna battait plus lentement, comme pour suivre la rythmique chirurgicale, de sa respiration qui souffre, qui s'essouffle. Elle a mal. Tellement mal. L'image de son frère disparu résonne dans son esprit battu à l'acide, elle se rappelle son parlé archétype, sa foutue diatribe géométrique, son amour du tragique.
De sa terrible enfance ne lui restait que des ruines fumantes d'une existence misérable, et par vagues décharnée, elle se souvenait, de la guerre, de la peur, de la poussière qui s'envole dans l'air sous le poids des bombes mortifères. Des rêves, elle en avait tellement eu... Des cascades fantasmagoriques qui venaient bouleverser ses certitudes et réveiller son âme déjà noircie par le destin cruel, intransigeant, indéfini. Elle avait rêvé une femme, intrinsèquement noble, sur laquelle ses cinq frères se retourneraient, une lueur de fierté dans leurs regards enivrés. Elle avait rêvé, et ses espoirs suffocants lui avait causé plus de souffrance que tout l'Enfer réuni, que la guerre, là-bas, en Tchétchénie. Elle se rappelait encore les regards méprisants des hommes et des femmes teintés d'amertume, les coups et les mots-poisons, aussi violents qu'un uppercut, elle se rappelait encore de sa courte ascension vers la liberté, et de sa chute, immuable, vers ce gouffre abyssal greffé de vide, greffé de vice, qui l'engloutissait à pas mesurés. Son péché était là, devant ses yeux asséchés d'avoir trop pleuré : elle avait trop rêvé. Trop grand, trop disproportionné, elle en avait presque oublié qu'elle n'était qu'une petite marionnette suggestionnée. Alors, elle avait fui, d'abord la prison, puis la Russie. Elle avait pris la mer, et de son monde était devenue reine. Elle avait souhaité l'inaccessible, désiré l'impossible, et aujourd'hui encore, elle payait l'amer tribut de ses songes corrosifs. Elle avait voulu la liberté, elle avait eu l'échec, elle avait voulu le monde, elle avait eu l'Enfer.  

- Putain.

Et son poing énervé, un tantinet frustré, alla violemment s'écraser contre le mur en briques sur lequel elle se reposait.
Une autre journée de gâchée. Bâclée.
Une autre vie de volée. Condamnée.
Et son cœur toujours vide, sensiblement écorché.

Perdue dans les limbes irascibles de sa peine, plus grande que l'univers, la jeune femme n'entendit pas le bruit de pas résonner de l'autre côté de la ruelle. La tête vissée contre le mur, plongée dans l'ombre d'une petite maison de pierre, la divine suffoquait. Dans son esprit las et usé s'émiettaient les terrifiantes secondes exécutant leur bien-trop-parfaite chorégraphie, et soudain, alors que le silence s'insérait en elle jusqu'à la racine, épongeant ses peurs et ses doutes, une ombre se découpa lentement derrière elle.  

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Scorpius Crimson

Scorpius Crimson


∴ Pseudo : wolfy/lou
∴ Pronom irl : elle
∴ Posts : 130
∴ Faceclaim : chace crawford
∴ Merci à : BALACLAVA (ava)
∴ Âge : trente-deux grains de sable dans vos yeux.
Leurs désirs font désordre. 5604
∴ Pronom inrp : il
∴ Occupation : embrumeur d'esprits, escroc illusionniste, marionnettiste désarticulé. scorpius a changé les règles, s'amuse avec de nouveaux pions. quand il ne se fond pas infiniment d'ombrures et de chantages, il vient en aide aux agents de la nca. une main offerte à l'ocre transparent, généreuse et honnête... qui pourrait la refuser ?
∴ Statut : seul, toujours en excellente compagnie. ils vivent de passion insipide et de destuction artificielle, lui et ses sirupeuses folies ténébreuses.
∴ Place : partout et nulle part à la fois, il n'a plus tellement de chez lui fixe et se contente d'hiberner dans les hôtels. ses moindres faits et gestes sont surveillés et maitrisés de façon à ce qu'il ne quitte pas l'enfer d'exeter. du moins le croient-ils. qui pourrait seulement être assez naïf pour imaginer qu'il est encore possible de contrôler ne serait-ce qu'une action du maitre de son propre jeu ?
∴ Vice : l'amour indécent, malsain et inquiétant pour l'illusion humaine. roi animal de l'intoxication des vivants, il s'adonne à toutes les bassesses que le monde lui tend, embrasse tous les péchés pour une partie rondement menée.
∴ Free land : Leurs désirs font désordre. Wsb1

you think i am scared of death ?
i have done it a million times.
i am great at it.
how many times have you died ?

bella x yüna x love x bella x you ?


Leurs désirs font désordre. Ec9cff415d203b313177c986f30a22ec

m o o d b o a r d

∴ Triggers, refuse de jouer : viol, racisme, maltraitance animale, pédophilie.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : assassiner des coeurs par irruption spontannée, violence psychologique et physique, sexe, consommation de substances illicites.

∴ Présentation : a new kind of animal.
∴ Liens : of monsters and men.

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MessageSujet: Re: Leurs désirs font désordre.   Leurs désirs font désordre. EmptyMer 6 Jan - 22:38

Obscure damnation.
Vorace religion.
Ancestrale vanité.
Impétueuse déité.

On dit qu'un scorpion viendra, un jour. Qu'il aura au bout des pinces les noms de ceux qui peuvent vivre et ceux qui doivent mourir. On dit qu'il ne sera pas équitable et qu'il emmènera avec lui ceux que la Faucheuse aura désigné comme dignes héritiers de ses desseins. On dit qu'à son arrivée, les anges chanteront puis tomberont, et que l'Enfer le suivra de près sans ne jamais pouvoir l'attraper.

On dit qu'un jour il viendra, mais il a toujours été là.


La tête pleine de cadavres, l'assassin félin se réveilla d'une nuit rouge. Fiévreux d'amour sang, la bouche pâteuse à la soif vampirique. Il sentait, au plus profond de ses entrailles, bouillir l'abjection de son propre venin qu'il buvait comme un ivrogne, et offrait tout autour de lui depuis sa divine prophétie, proverbiale libération. L'erreur humaine leur serait fatale. Enfin, il affutât son sourire poignard à la meule d'un cauchemar; et partit en chasse, loin des murs semi-discrets de ce vieil hôtel qu'il squattait depuis quelques jours à peine.

Pleine nuit. Trois heures. Minuit ? Qu'importait comment tournait le temps, il serait toujours là, derrière, pour le pourrir en dedans.

L'impression d'avoir vécu plusieurs millions d'années à torturer, se balafrer d'ombres, dans les bas-fonds, à brûler d'insomnies tapageuses pour enfin trouver la terre ferme et s'y laisser savourer l'instant présent, le délicieux nectar du mortel naïf trompé. Le Seigneur de la dissimulation foulait le monde depuis si peu de temps, en réalité, en quête pour le roi des enfers... ou plutôt lui même, sans doute les deux.

Un nom à se faire à Exeter. Des têtes à rencontrer, des pactes à proposer, des pions à positionner sur l'échiquier du chaos. Joli museau vulpin et rétines séductrices panthère. Tous les masques étaient parfaits. Voilà bien des heures que l'animal pourchassait de vieilles âmes endettées, sans y prendre de réel goût. Quelque chose avait changé. Il aurait préféré que le jeu soit plus compliqué. Tandis qu'il planchait depuis la veille sur des malversations vermeilles sans intérêts réel, l'amusement s'estompait. L'ennui de l'arachnide en manque de sadisme. Il décida de sauter de lui même au cœur du cyclone des ruelles répugnante de la ville lugubre. Puisque l'adrénaline ne venait pas à lui, il viendrait à elle.

L'heure n'était pas aux craintes et aux regrets, ne l'avait jamais été foncièrement. Il n'était plus possible de se retourner et de renier ce pourquoi l'on avait décidé d'éteindre l'humanité repoussante. Ils s'étaient tous rendus sur les lieux du rite, terriblement silencieux. Démarches félines, simultanées, funèbres. Aucun signe de vie, aucun de mort... pour l'instant. Le Silence jouait très justement sa pièce et le public ne pouvait qu'admirer ses talents. Scorpius, dans un faible soupir, put entendre de nouveau les tambours du Mal, léonnards, résonner sourdement dans sa tête, s'éprendre de ses croyances et de tout ce pourquoi il s'efforçait d'oublier. Le frère. Et comme si cette évidence suffisait à excuser tous ses maux. Sa vision se troublait déjà de cruor, et son regard, son regard ébène n'émanait de plus aucun espoir de renaissance. Surpuissance supernova d'une rancœur infinie, éternelle. Le courroux détenu en ses poings fermés. Il suffisait de fermer les yeux; de retrouver foi en ce futur glorieux. Inéluctable. Ils paieraient tous, pour sa mort. Abel. Ils paieraient tous, pour oser exister à sa place. Ils paieraient tous, pour n'être rien que des humains.

La rage indomptable, carnassière, l'épaulait depuis si longtemps qu'il en avait fait une amie. Il n'y avait qu'elle, après lui. Il ne pensait que violence, que vengeance, que douleur et satisfaction débectante. La fin devait avoir un goût particulièrement acidulé, mais il ne saurait dire, il n'avait encore jamais réussi à la toucher..

Peut-être une nuit, à la fin d'une vie.

À travers le dédale des ténèbres, Scorpius s'arrêta enfin de survoler sa démence. Un cri retentit à l'autre bout de la rue, le forçant à retrouver les pieds sur terre. Prédateur à l'affut. Il demeura là, non loin, les opalines furieuses plongées sur une inconnue qu'il percevait à peine, de dos. Il resta là, non loin, encore un petit instant, à charmer le silence de sa présence inquiétante. En noir et blanc, il avait l'allure d'un assassin. Un poing contre le mur, une rage naturellement émotive. La curiosité morbide de déranger l'abimée fut plus forte que tout. Déjà, un sourire gris se dessina en coin de ses lèvres. Il s'aventura à pas de loups, déterminé qu'était l'animal, sous les veloutés de la petite pluie nocturne, laissant traîner derrière lui son long trench ébène. Une capuche lui recouvrait les cheveux, qu'il avait en bataille et dans les yeux. Les soucoupes perçaient la nuit, d'un jeu d'éclats pure folie. Seule source de vie. Regard annonciateur de fin du monde.

— Je ne sais pas c'qu'il t'a fait, ce mur, mais ouais, putain, quel gâchis... ricana le scorpion de sa voix suave, comme une ombre derrière l'épaule de l'inconnue en pleine crise existentielle, dont il ignorait tous les maux et s'ils valaient tant la peine qui s'y épanchent.

Le jeu incandescent, provocateur, il vint déposer son index là où la main avait tracé la rage éplorée de la jeune femme, sur le mur, pour y récolter une goutte savoureuse. Il la fixa un instant, comme fasciné avant d'y déposer ses lèvres. Moment malin, moment malsain.

— Un nectar si pur et une colère qui servirait tellement mieux entre les côtes d'un ennemi... que je ne suis pas... cette nuit. termina-t-il en levant légèrement les bras, petit air tout à fait innocent (hmm) dessiné au bord des moustaches, habituées à souffler mille et uns mensonges à la minute.

— Scorpius, pour te desservir. minauda le voleur, en faisant une petite révérence chevaleresque orchestrée d'une élégance détonante de tous ses conflits rouges et virulents, sagement endormis, pour le moment.

Le regard fixe, faucon, sur la belle. Car oui, belle, elle l'était, aux yeux du commun des mortels. Il put détailler avec minutie et intérêt son visage d'âme en peine maintenant qu'elle lui faisait face. Et ce malgré les ombres de la nuit. Elle était dotée d'une beauté sauvage, venimeuse, dangereuse. Intéressant, ce regard. Elle irradiait d'une colère bercée par des meurtrissures de détresse, de tristesse profonde et épaisse. Certaines de ses blessures lui firent immédiatement échos, mais il balaya bien vite les pensées de son esprit malade. Elle serait cette nuit la comédienne grandiose de sa pièce de théâtre macabre.

Scorpius voulut lui voler toutes ses furies carabinées dans un soupir, dans un sourire. Il aimait les belles choses. Le bel ocre de ses mains, le carmin dans sa tête, dans ses son putain.

— Qu'est-ce qu'une aussi douce créature peut bien avoir à chasser une nuit de pleine lune ?

Le scorpion testait la louve. Jouerait-elle à son jeu favoris ? Avait-elle faim de larcins ?

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