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 god is a woman. -- ofelia

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Rex Eden

Rex Eden


∴ Pseudo : nostalgie.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 242
∴ Faceclaim : matthias schoenaerts.
∴ Merci à : minuss, vocivus.
∴ Âge : quarante-deux ans ; gueule cassée et âme fatiguée.
god is a woman. -- ofelia 0004bbfea4369442214276d14d7dd39c18d8d1bf
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : à la sécurité d'un bordel irlandais devenu son refuge. combattant de rue lorsque les factures ne lui laissent plus le choix ou à l'approche de noël. incapable de ne pas illuminer le regard de son enfant de tendres cadeaux l'attendant au pied du sapin.
∴ A Exeter depuis : toujours.
∴ Statut : célibataire ; souvenir amer d'un amour assassin aux multiples victimes : sa fille et lui. entièrement dévoué aux quelques week-ends où il la voit.
∴ Place : probablement planté devant le devil's den.
∴ Vice : addiction à l'adrénaline des violences physiques. les poings toujours serrés, une main cassée, une épaule qui flanche, la bête ne se laisse aucun répit.
∴ Free land :
(rocky, moira, joyss, delilah, marlowe, louve, seth, love, nox&paddo, pilar, nox(fb), max.)

god is a woman. -- ofelia Wzfs
sometimes things happen in life that turn everybody silent. so silent that nobody dares to talk about it any more. to no one. not even themselves.
(moodboard)

∴ Triggers, refuse de jouer : //
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence.


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MessageSujet: god is a woman. -- ofelia   god is a woman. -- ofelia EmptyDim 20 Déc - 18:08

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-- a woman is more dangerous than a loaded pistol. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Son regard embrasse la nuit tandis que dans son dos ronronnent le Devil's Den et ses vices trop nombreux. Comme à chaque fois qu'il enfile ses gants au creux de la nuit tout en posant sur lui sa veste sombre, Rex se défait d'une facilité déconcertante des méfaits qui lui collent à la peau. Ces âmes enfermées dans quelques mètres carrées d'horreur ne lui font plus le moindre effet une fois que disparaît de ses tripes son rôle de gardien. S'il ressent parfois douleur et culpabilité, l'animal enfouit tout au plus profond de lui. Petit déjà, Reagan lui apprenait à se taire et l'art de la dissimulation. Toutes ces leçons mal écrites d'un homme étaient devenues au fil du temps un instinct de survie. Refermé au plus noir de lui-même, Rex peut ressentir par moment des échos de son âme, des flash incessants et défaits de celui qu'il serait devenu s'il ne s'était pas laissé briser par plus grand et vicieux que lui. Cet être là, encore capable de s'ouvrir et d'aimer sans se sentir coupable. Cette lueur de vie, enterrée si loin dans son esprit qu'elle n'est plus capable de réchauffer quoi que ce soit.
Une étoile, enfermée quelque part dans une prison où il n'aura probablement jamais le courage de lui accorder le moindre pardon.
Un amoncellement de déceptions, de trahisons et de désillusions, ayant fait de lui un bloc de marbre.

Les nuits sales d'Exeter sont un royaume où il ne règnera jamais. Etre de lumière noyé dans l'immense obscurité après avoir été trop de fois brûlé par l'astre solaire ; Eden porte son nom avec une telle ironie. Sa large silhouette, perdue sous quelques vêtements épais s'avance le long des rues. Impossible pour lui de rentrer et dormir directement. Il lui faut toujours quelques heures pour que redescende la tension et que ses instincts les plus primaires le relâchent. Au coin d'une ruelle, quelques gémissements l'interpellent. L'animal s'en approche, le pas légèrement paresseux. Ses mains dans les poches, le regard perdu sur les traits de quelques types amochés. Rex n'a qu'à poser un regard sur l'une des coupables pour la reconnaître immédiatement. Son âme se rebelle dés l'instant où se croisent leurs pupilles. Si les deux idiots détalent, Rex reste là, planté, sans un mot, assistant mollement au procès que les filles du coin viennent de leur infliger. Son organisme se souvient des nuits difficiles devant le Devil's Den mais une part de la bête ne se sent pas capable de leur en vouloir. Son cœur, cet organe trop lucide, ne se le pardonnerait pas. -- Les flics sont pas loin, vous f'riez mieux de détaler. Ton froid qui percute l'air d'une tranquillité anormale. Eden ne les sous estime pas mais possède suffisamment de confiance en ses forces pour ne pas fuir.

La bête face à la guerrière.
Des deux, il ne fait aucun doute de qui a le dessus sur l'autre : Rex ne possède aucune hargne. Pas la moindre raison de se battre, aucune guerre à gagner.
Il est seul et a fait l'erreur de s'accommoder de l'injustice.
Elle, brûle d'un désir de conquête qui pourrait la rendre indestructible.
icons doom days
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MessageSujet: Re: god is a woman. -- ofelia   god is a woman. -- ofelia EmptyDim 20 Déc - 20:33

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❝ god is a woman. ❞
-- (rexlia 1).


Les pieds croisés sur le comptoir du bar, Ofelia, elle agitait lentement son verre, envoyant valser le liquide ambré sur les parois. À droite, à gauche et l’air inexpressif, rivé sur les ondulations lascives de l’étendue blondie. Alentour, la foule s’animait, comme chaque soirée au sein de ce foutu bar, servant de couverture aux filles. Les serveuses, toutes membres et une Ofelia, à l’affût, constamment installée à la même place, veillant à ce que tout se passe bien. Le poignard jamais trop loin, glissé dans son dos, de manière à ce que l’on ne le devine pas, sous ses courbes élancées et les tissus noircis. Ofelia, imprévisible : un regard de travers et le verre s’enfoncerait dans les prunelles, quand d’autres soirs, elle se contenterait d’un passage à tabac. À bas l’idée que les femmes s’inclinaient devant les hommes, elle foutait des grands coups dans ce préjugé et tous les autres, lorsque sa carcasse sortait impériale d’une lutte. Ofelia, l’âme indomptable, la caboche résistante, le tempérament surprenant, abritant des convictions si fortes, que rien ni personne ne pouvait la faire dévier de son chemin. C’était au milieu de ses Filles qu’elle évoluait, pas à pas, vers cette quête de pouvoir la rendant tant menaçante que prééminente. Difficile à vivre, encore plus à cerner, lorsque les ordres n’étaient pas donnés, Ofelia. Réunissant tout le monde d’un geste de main, au sous-sol de ce bar, une fois l’endroit fermé aux yeux des citoyens, passant devant. Couverture idyllique. Projection nocturne, une soirée d’ivresse sanguinolente, de phalanges éclatées et de gémissements rauques, s’échouant aux oreilles des déesses. Les lignes connues, précises, les quelques femmes de tous horizons se mettaient en route, se faufilant dans les ruelles inanimées. L’heure des ombres, à peine des chats errants, juste des enveloppes couvertes de tissus sombres, évoluant, sans un mot. Silence morbide les enrobant, ces gamines ambitieuses. À surveiller les rues, de leurs prunelles vives. À veiller au grain, que personne ne souille la descendance de Vénus. Des rondes usuelles, se terminaient parfois, par des coups et blessures, sous le regard fier de la leader. Ofelia, elle ouvrait le bal et le concluait. Représentation ouverte sur scène de déferlement. Sans jamais dépasser les limites. Juste assez pour qu’ils courbent l’échine, plient le genou face à la suprématie d’Exeter. Un rictus narquois aux lippes, identique ce soir. Elle l’affichait en adressant un mouvement aux filles, qu’elles se cachent, en attendant que la brune s’approche. Des yeux. De ces deux hommes. Qu’elles surveillaient depuis la veille, mais voilà qu’Ofelia était impatiente. Les mains dans le dos, la tignasse tirée en arrière, d’une queue-de-cheval parfaite, elle les fixait, de ses prunelles ténébreuses. Le danger rôdait, le lien mortuaire se resserrait et bientôt, ils ne seraient plus que des tas d’os, suppliant le paradis, qu’il leur ouvre ses portes. L’arrogance éternelle et les injures faciles, face à une Ofelia impassible, immobile, patiente. Les prunelles placides rivées sur ces visages, sans que rien ne passe sur la gueule. La rendant déstabilisante. Le silence fâcheux. De ces êtres qu’il ne fallait pas déranger. Une brise et tout le chaos du monde se déversait : violence inouïe d’une scène à laquelle peu de saints voudraient participer. Que les anges se cachent les yeux, le plasma ne giclerait guère sur les faces immaculées. Camouflées sous leurs capuches. Loin des caméras. L’ascendance prise et une voix s’élevait dans les cieux, détournant Ofelia des coulisses d’un trauma naissant. Elle s’approchait, d’une enjambée, du vigile. Rivait ses mirettes des siennes. L’ombre d’un rictus en coin. Et les mains, toujours croisées dans le dos. Capuche chutant sur le perfecto en cuir. Pas un silence alentour. Juste, un signe de main pour que les filles s’en aillent, laissant cette ruelle aussi silencieuse qu’une nuit de campagne. Les regards figés, dans le reflet de l’autre. Une tension pesante, saisissant les tripes, les macérant d’une poigne ferme, sous les yeux horrifiés des astres. À celui qui dégainerait les crocs mortifères en premier. La riposte infâme.
(c) TORTIPOUSS.


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Rex Eden

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∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : à la sécurité d'un bordel irlandais devenu son refuge. combattant de rue lorsque les factures ne lui laissent plus le choix ou à l'approche de noël. incapable de ne pas illuminer le regard de son enfant de tendres cadeaux l'attendant au pied du sapin.
∴ A Exeter depuis : toujours.
∴ Statut : célibataire ; souvenir amer d'un amour assassin aux multiples victimes : sa fille et lui. entièrement dévoué aux quelques week-ends où il la voit.
∴ Place : probablement planté devant le devil's den.
∴ Vice : addiction à l'adrénaline des violences physiques. les poings toujours serrés, une main cassée, une épaule qui flanche, la bête ne se laisse aucun répit.
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MessageSujet: Re: god is a woman. -- ofelia   god is a woman. -- ofelia EmptyDim 27 Déc - 23:47

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Les filles disparaissent dans le froid nocturne d'Exeter. Le chaos se dissout et en l'espace de quelques secondes seulement retombe le silence. Les épaules de Rex se voutent légèrement sous son poids mais le reste de son corps ne faiblit pas. S'il ne lui saute pas à la gueule comme lorsqu'il est de service, c'est aussi parce qu'il pense à sa fille.
Etre père, ce n'est pas seulement aider une môme à grandir.
C'est aussi penser au futur, travailler sur soi pour ne pas laisser ses propres émotions empiéter sur un cœur qui n'a rien demandé.
Dans dix ans, probablement qu'il crèvera de trouille lorsque Pearl rentrera seule de soirée ou qu'un type qu'il trouvera louche tentera de prendre l'ascendant sur elle. Il flippera, comme il flippe déjà de ne pas pouvoir la protéger comme il se doit.
Ce n'est que quand il pense à son enfant que Rex donne un sens au combat d'Ofelia. Sans cela, son ego d'homme prend le dessus, nie, se rebiffe, altère la réalité afin de se donner bonne conscience.

Les bruits de la ville perdent de leur intensité. Son corps ne synthétise plus son environnement comme il se doit, se focalise sur les traits de son visage, tirés, sévères, d'une assurance qu'il a rarement croisé par le passé. Ses mains fracassées plongées dans les fonds de poche de sa veste, sa respiration est calme, imperturbable. Les années l'ont forcé à ne plus se laisser submerger par les sentiments. La vie l'a modelé comme s'il n'était qu'un vulgaire morceau de pâte à sel. Friable, Rex a perdu quelques particules dans le processus de transformation mais à présent le voilà. Lui, là, le prototype parfait de la soumission et de la résilience. Toute la hargne dont il faisait preuve, perdue dans les injures de son père et le jugement d'inconnus persuadés d'être mieux que lui.
Le regard des autres ne fait pas qu'écorcher. Il vous dépossède de tout. Les yeux sont des voleurs, voilà pourquoi sont-ils si expressifs après cela. Ne reste face à la brune plus qu'un tas de chair fatigué à la gueule aussi laide que son âme.

Primitif, Eden retient l'agacement qui lui brûle le corps et la fixe dans ce silence qu'elle leur impose. Habitué à la solitude, avare de mots, l'animal ne souffre pas de cette bataille qui les affronte et dessine sur elle un regard plus insistant. Elle ne le laissera pas, il le sait, l'a déjà vu à l'œuvre. Les lumières des voitures de flics se rapprochent, éclairent légèrement leur visage et personne ne s'arrête à leur niveau. Le véhicule passe sans un regard en leur direction. La reine de ce royaume désolé n'aurait qu'à claquer des doigts pour que ses filles reviennent et s'occupent de lui. -- Te fatigue pas. Il ne tentera rien contre elle ce soir car il est de ces guerres qu'il ne vaut mieux pas déclencher, de ces combats qu'il vaut parfois mieux tuer avant même de les laisser naître pour ne pas s'infliger des brûlures inutiles. Si sa raison lui martèle de fuir, que ses mots entrent en osmose avec celle-ci, le reste de son être, quant à lui, reste planté devant elle. Les muscles tendus comme s'il était sur le point d'entrer dans l'arène, le minotaure éclot sous sa peau, incapable de détourner le regard envoûtant et déstabilisant de la guerrière.
La tension monte, tire les cordes sensibles, le rapproche plus de la bête que de l'homme. Malgré l'oubli, la brune reste l'une de ces plaies qui ne se referment jamais vraiment, imbibés de souvenir à la saveur des poings, de la rage et du sang.
Un goût qui reste sur la langue, attachée à sa gueule de clébard écervelé.
Tu n'as qu'à faire demi-tour Rex, fermer les yeux, l'oublier.
Mais peut-être sa force te hante-t-elle plus que tu ne voudrais l'admettre ?
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