AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 

 adèle et azel ▬ bella's lullaby.

Aller en bas 
AuteurMessage
Big Brother

Big Brother


∴ Posts : 160
∴ Merci à : jenesaispas.

adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyMer 18 Nov - 15:20

warning - mutilation, si vous trouvez ça trop raide pour un rp de la loterie, je comprendrai, et je trouverai autre chose les filles. I love you


" bella's lullaby. "

cf Adèle et Azel. ☾
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Et les notes de piano résonnent dans le casino, c'en est trop. Adèle ne résiste pas. Les larmes qui commencent à fondre, les doigts qui se mettent à trembler, et que fait-elle seulement là ? Elle court presque jusqu'aux toilettes, où elle pourra sans mot dire apaiser ce besoin de se mutiler, cette nécessité immédiate et absolue d'apaiser la douleur en la projetant ailleurs. Les larmes coulent, coulent, sans s'arrêter, sans jamais discontinuer, la noirceur s'empare de l'âme, bouffe ses beaux yeux. Rien d'autre n'existe plus, rien, rien que le couteau saisi en entrant, abandonné sur un bar comme un appel exprès pour elle. Et il y a Azel, au travail, qui distribue les cartes, sans savoir que non loin, un autre destin est en train de se sceller. Il y a Azel qui - bientôt, ne tardera pas, elle aussi, à prendre sa pause, à rejoindre l'âme damnée, à plonger ses yeux dans la mare de sang.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] + [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyMer 18 Nov - 22:08

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
bella's lullaby.
-- (adel 1).


Le palpitant s’emballait, tambourinait dans la poitrine de la sublime. Ses doigts, nerveux, se resserraient sur le tissu léger du pantalon. Moiteur. Température étouffante. Les yeux scrutaient les environs, l’enveloppe se tournait, par moments, réagissant au moindre bruit, parce que le traumatisme rôdait, là, dans chaque recoin, dans chaque faille, il s’y faufilait. Aucun répit pour les essences amochées, jamais. Il ne se passait pas un jour, depuis cinq longues années, sans qu’elle ne revive cet événement, marqué de cruor, tapissé de hurlements et de cadavres perforés de part en part, empiler. Et Adèle, elle ne comprenait pas pourquoi sa croupe s’était aplatie sur un des fauteuils, à regarder un de ces tours autour de l’argent. Les bruits rendus assourdissants par l’angoisse montante, elle se crispait, se levait précipitamment pour trouver refuge au coin du bar. Boire un verre gorgé de vodka. L’avaler, d’un coup. Respiration coupée, entremêlée à une subtile senteur alcoolisée et la voilà, Adèle, à saisir le couteau traînant là. Il s’agissait presque d’un appel, d’une œillade divine, lui permettant de s’évader, de s’échapper. Le corps mouvait, mimant la fuite, à se rapprocher d’un mur, à scruter la foule, d’un air serein d’apparence, quand bien même les perles humides ruisselaient le long des tempes, les veines en relief sur sa nuque, serrée, si sèche. Son rythme cardiaque accélérait et les mélodies du piano furent le coup de grâce. Le signal du début d’une course, l’ouverture d’une surprise, l’inauguration d’un lieu, signalée par un coup de ciseau sur un ruban. Adèle accélérait, les talons claquaient lourdement le marbre du sol. Trajet court jusqu’aux toilettes, dans lesquelles elle s’enfermait, Adèle. Un coup d’eau sur le visage, histoire de rafraîchir sa peau brûlante et ses mirettes fébriles se posaient sur le reflet disgracieux offert par la glace. Le dégoût à l’état brut. Le corps hait. La lumière reflétait sur l’arme blanche, dépassant de peu de sa poche et elle poussait un cri, Adèle, posant ses paumes tremblantes sur ses tempes, jusqu’à ses oreilles, pour étouffer les quelques mélodies de piano parvenant à ses oreilles. Reculant jusqu’à une des portes en bois, son dos s’effondrait lourdement contre, jusqu’à ce que ses hanches finissent à même le sol, les talons fracassant le marbre dans un rythme irritant, désagréable. Paniquée, secouée, Adèle, à fermer les paupières si fermement, qu’elle voyait des couleurs, tentant de faire disparaître la vision infernale défilant dans son esprit. Et les phalanges finissaient par glisser sur l’arme tranchante, remontant une manche. Appel. Tentation. Peu de temps passait, très peu : la lame taillait, vivement, les veines, déjà marquées de nombreux stigmates. Aucune douleur, juste ce sentiment de plénitude, ce ressenti de bien-être immédiat, au fur et à mesure que la lame s’enfonçait, trifouillait les veines. Le sang ne tardait pas à couler et elle eut l’impression, tellement plaisante, de planer, Adèle, fermant les paupières en laissant aller un long soupir d’aise. Putain. Quel délice. Elle continuait de fouiller là-dedans, dans la chair du poignet, glissant peu à peu jusqu’à une cuisse, sur laquelle la lame se plantait plus intensément. Et le sang coulait et coulait… Alors qu’Adèle, elle était plongée, la tête dans le ciel, à profiter de cette extase, la seule chose lui permettant de s’aérer l’esprit. Putain de came.
(c) TORTIPOUSS.




Dernière édition par Adèle Blanchard le Mer 9 Déc - 11:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Azel Dawson
All the good girls go to Hell

Azel Dawson


∴ Pseudo : nina
∴ Posts : 58
∴ Faceclaim : astrid berges-frisbey
∴ Merci à : corvidae ♡
∴ Âge : vingt-sept années qui s'étiolent dans la nuit
adèle et azel ▬ bella's lullaby. Tumblr_niy8xyAgwT1s103i9o5_r2_250
∴ Pronom inrp : elle. juste Azel.
∴ Occupation : croupière au casino d'exeter
∴ Statut : célibataire, libre comme l'air
∴ Vice : peu crédule, elle calcule vite, elle manipule ; sous ses airs de fausse sainte, se dissimule le vice, l'appréhension du vide, le désir de vivre. elle brûle.
∴ Free land : She was a mystery, personal in her journey but social in her seek ; you wouldn't believe the depth in her heart until the day you felt her essence, for the very first time
∴ Triggers, refuse de jouer : la zoophilie, pédophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : la sexualité sous ses formes les plus débridées, la violence exutoire, la manipulation et sa partenaire obligée la domination


adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyJeu 3 Déc - 22:07




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Adèle & Azel
Bella's Lullaby




I didn't want to wake up. I was having a much better time asleep. And that's really sad. It was almost like a reverse nightmare, like when you wake up from a nightmare you're so relieved. I woke up into a nightmare.

Doucement, Azel abdique, méthodique. Au souffle qui glisse dans sa nuque, à la goutte de sueur entre ses seins, aux rires qui parsèment le Black Bird et envahissent chacun de ses sens. La brillante jeune femme se déplace dans la marée avec difficulté. La fatigue rehausse ses traits, Azel est éreintée. Pourtant ce soir là, encore une fois, elle avait extorqué son courage de son cœur à mains nues. Elle s’était forcée à enfiler son uniforme de croupière qui moulait sa silhouette avantageuse, et à se fondre dans cette foule d’inconnus saoules et enjoués. Un homme lui faisait face, le dernier avant la pause. La divine inspira longuement et tira quatre cartes, deux pour son adversaire, une pour elle, qu'elle étala simultanément face visible. L'homme détenait dans sa main une reine et un deux, il décida de tirer, et un trois vint rejoindre son jeu. Son regard anxieux se déposa sur Azel qui l'observait d'un œil ennuyé. Elle le connaissait, c'était un client régulier, il comptait beaucoup sur sa chance, et elle savait pertinemment qu'il allait tirer à nouveau.

- Carte.

Azel tira. Un sept tomba.

- Burst. Main perdante.

Lasse de perdre, l'homme quitta brutalement la table en repoussant sa geste avec agacement. Azel ne tint pas gare à ce geste déplacé car l'heure de la pause avait enfin sonné, et une de ses collègues venait juste de se placer derrière elle pour la remplacer.

- 20 minutes Azel.

La jeune femme acquiesça, et se leva doucement, étirant tous les muscles de son corps endolori avant de se diriger prestement vers les toilettes des employés.  
A z e l. Provocatrice, provocante et provoquée. À l’époque déjà elle dérangeait par ses postures coupantes et ses courbes ébréchées. Bords rudes, fond souple. Langue bien pendue. Les femmes, les hommes n’avaient à peu près rien en commun, sauf une attirance substantielle, et la volonté de se rejoindre coûte que coûte pour mieux s'entre-déchirer. Ceci expliquait son exil. Azel, douce flamme à l’écorce épaisse, n’était plus en guerre. Elle avait rendu les armes. Elle s’excoriait contre les murs de sa vie toute seule, elle n’avait plus besoin de personne pour l’aider à se pourfendre l’âme. Elle fuyait désormais ces liens indésirables et toxiques comme la peste. Peur de la mort, - mais peur de la vie. Peur de s’attacher, peur d’en souffrir.
C'est avec brusquerie qu'elle bouscula la porte des toilettes, elle avait envie de rentrer chez elle et de se perdre dans ses draps pleins de rêves ; de ne plus se réveiller - à la Juliette, manquait juste le Roméo, encore et toujours aux abonnés absents.
Les toilettes des dames semblaient désertes, mais alors qu'Azel s'approchait des lavabos en marbre blanc afin de se passer un peu d'eau sur le visage, un sorte d'halètement la fit se retourner ; la dernière des portes était entrouverte et l'ombre d'une jambe décorait le carrelage immaculé.

- Il y a quelqu'un ?

La voix de la croupière s'était élevé dans le silence sépulcral de la pièce, mais personne ne lui répondit, pourtant elle percevait intimement la présence au fond des toilettes. Sans hésiter plus longtemps, elle se dirigea doucement vers la dernière cabine, et elle passa sa tête à travers l'entrebâillement de la porte.
La vision qui la saisit fut stupéfiante, imprévisible, un tantinet terrifiante. Une jeune femme dont elle ne connaissait ni le nom, ni le visage, épousait le sol à la perfection, le regard vide et les manches remontées sur des bras tailladés. Le sang, lucide, s'écoulait doucement de ses menus poignets. Azel, n'hésita pas longtemps. En moins de  10 seconde, elle avait retiré sa chemise et s'apprêtait aux côtés de l'inconnue, enveloppant du vêtement son bras meurtri.
D'une caresse, elle effleura de ses doigts le front humide de sueur de l'ingénue.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?, murmura t-elle à son oreille.
Je peux concevoir le désir de se faire du mal, mais s'il vous plaît, pas dans les toilettes de mon lieu de travail.

Fiche codée par Koschtiel
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyMer 9 Déc - 18:11

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
bella's lullaby.
-- (adel 1).


À cet instant précis, elle se haïssait, Adèle, s’en voulait de s’être aventurée dans une telle soirée. Le cœur tambourinait dans la poitrine, des perles de sueur ruisselaient le long de ses tempes et l’on voyait bien à sa gueule tendue, qu’elle n’était pas à son aise. Ses mains, moites, tremblaient, de plus en plus, au fil du temps et ce n’était pas dans ses habitudes, de se donner en spectacle, de la sorte. Adèle, elle se faisait violence pour avoir l’air impassible, ne rien laisser apparaître quant au mal-être ressenti, celui qui la bousillait un peu plus chaque jour. Néanmoins, l’on pouvait constater qu’elle faisait des efforts, Adèle, d’une innocence minime, à sortir de son trou afin de se changer les idées. Soulager son esprit des missiles envoyés contre elle-même. Un but dans son camp. Et des mains exaspérées frappant des visages dépités face à tant d’absurdité. Adèle, elle regrettait immédiatement, lorsque ses prunelles se perdaient dans la foule et qu’aucun visage ne lui permettait de s’apaiser. Une présence requise jamais trouvée. Alors, dans ces moments, Adèle, elle ne pensait qu’à une chose, ne voyait qu’une chose à accomplir. Glisser la lame sur ses veines et jouer de la plus belle des mélodies, jusqu’à ce que des perles cramoisi ruissellent de ses poignets. Et pourquoi pas s’attarder sur les cuisses, se tailler si profondément qu’il ne resterait plus des os. Se foutre en l’air, ne jamais revenir, priant que le drame ne soit découvert que lorsque son corps serait froid, trop glacé pour espérer en tirer une étincelle de vie. Adèle : superbe charogne, dont la vie se serait arrêtée trop tôt pour les médias, mais trop tard pour l’univers. Pour elle. Tant d’années passées à s’isoler, à s’exiler, en ne prononçant que quelques mots, elle avait tout perdu, la jolie. Plus personne ne comptait suffisamment à ses yeux pour appuyer sur le bouton et restaurer la machine, le robot : agir sans émotions, se taire et recommencer, chaque jour. À quoi bon, vivre cette vie de débauche ? Aucune lumière ne s’offrait à elle, et même si cela viendrait un jour, Adèle, elle ne saisirait pas l’occasion de briller. De s’ouvrir. Enfoncée dans son malheur jusqu’à ce que la vue se brouille. Que le cœur cesse de battre, une bonne fois pour toutes. Ainsi, l’esprit embrumé par ses songes sanguinolents, elle s’aventurait, en frôlant les murs, dans les toilettes et repoussait la porte. Le corps semblait profiter de cet isolement pour se mettre à trembler de tout son être, ne tardant pas à s’effondrer à même le sol. Un peu plus de déchéance, pour l’ancienne Reine, confortablement installée sur son trône. Un royaume à ses pieds et des regards admiratifs posés sur elle. La gamine blindée et impériale semblait si loin, désormais, que plus rien ne parvenait à l’atteindre. Et la mélodie résonnait : la lame frottait, à la manière d’un violon, ses veines, ne tardant pas à tailler vivement les tracés bleutées. Un long moment, à triturer les plaies, à s’enfoncer, sans revenir. Suffisamment pour que les yeux convulsent et assez pour commencer à avoir les oreilles sifflantes, le palpitant en folie dans la poitrine. À peine une plainte s’échappait d’entre ses lèvres. Tombant, la tête sur le sol et la vision troublée, le corps inerte. Paralysé. Anéanti : pour de bon ? Non, jamais. Elle ne réalisait pas encore qu’une âme l’avait trouvé bien trop tôt, pas le temps de finir congeler, qu’un tissu s’en venait, serrer le bras mutilé. Couper l’hémorragie. Amortir le choc. Le corps difficilement basculé sur le dos, ses mirettes céruléennes rivées sur le toit immaculé et des larmes, ruisselant le long des pommettes, consciente que la fin ne viendrait pas. Que plus les minutes s’égrainaient, mieux elle se portait, mais les forces lui manquaient (cruellement). « Laisse-moi… » Que sa voix brisée glissait, d’une requête presque implorée. « Ne me sauve pas… » Et elle s’éteignait peu à peu cette étincelle d’envie, Adèle : pourquoi n’y avait-il que dans la fiction que l’on arrivait trop tard ? Putain. Adèle, dans une gestuelle désespérée, hautement dramatique, se relevait, ne tardant pas à chavirer. L’esprit totalement perturbé et les doigts, tremblants, s’attardaient sur le tissu, qu’elle tentait de retirer, en vain, parce qu’elle retombait immédiatement. D’un geste : le chaos.
(c) TORTIPOUSS.


Revenir en haut Aller en bas
Azel Dawson
All the good girls go to Hell

Azel Dawson


∴ Pseudo : nina
∴ Posts : 58
∴ Faceclaim : astrid berges-frisbey
∴ Merci à : corvidae ♡
∴ Âge : vingt-sept années qui s'étiolent dans la nuit
adèle et azel ▬ bella's lullaby. Tumblr_niy8xyAgwT1s103i9o5_r2_250
∴ Pronom inrp : elle. juste Azel.
∴ Occupation : croupière au casino d'exeter
∴ Statut : célibataire, libre comme l'air
∴ Vice : peu crédule, elle calcule vite, elle manipule ; sous ses airs de fausse sainte, se dissimule le vice, l'appréhension du vide, le désir de vivre. elle brûle.
∴ Free land : She was a mystery, personal in her journey but social in her seek ; you wouldn't believe the depth in her heart until the day you felt her essence, for the very first time
∴ Triggers, refuse de jouer : la zoophilie, pédophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : la sexualité sous ses formes les plus débridées, la violence exutoire, la manipulation et sa partenaire obligée la domination


adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyDim 13 Déc - 0:29




Adèle & Azel




I didn't want to wake up. I was having a much better time asleep. And that's really sad. It was almost like a reverse nightmare, like when you wake up from a nightmare you're so relieved. I woke up into a nightmare.

Non... Non, j'ai froid parce qu'il y a quelque chose d'immonde en moi, quelque chose d'insupportable, et cette chose me glace le corps, me glace le cœur, et elle me gèlera ainsi tant que je ne l'aurai pas expulsée de moi. Azel Dawson ; sur son divin visage, se dressaient intransigeantes, les marques amères de cette vie qui n’avait jamais voulu d’elle. Ces marques, cruelles témoins d’une existence houleuse, n’étaient pour elle rien de plus qu’un vaillant rappel des obstacles qu’elle avait surmonté à la sueur de son front. Une ride soucieuse au coin des yeux, un éclat froid dans le regard, un tremblement ininterrompu de son index droit. Chez Azel, l’extrémité du crime à des délires de joie. La vision de cette femme qui se vide à quelque chose de poétique, la mort qui s’annonce, désespérément tragique. Elle regarde la vie qui court, et qui, sans préavis, s’enfuit.

- Laisse-moi... Ne me sauve pas.
- Te laisser ? Certainement pas. Écoute, tu as deux choix, soit tu me dis comment arrêter ce saignement, et je t’emmène chez moi, tu passeras une nuit à l’abri de tes ennuis, soit j’appelle les secours.

Sans foi, ni loi.
Azel n'a pas peur, jamais. Elle avance dans la vie avec férocité, chaque jour avec elle est un putain de coup d’état. Elle révolutionnait chaque mot, chaque idée, chaque choix, immergée dans l’océan furieux de son lourd passé.
Tic-tac, tic-tac, dehors, il fait déjà nuit noire et, une épaisse couche brumeuse recouvre la ville endormie. Exeter, ville mystère, raconte moi tous tes secret, murmure t-elle au silence, tandis qu’elle presse le corps engourdi contre sa poitrine pour qu’il ne chute pas. Azel est irrémédiablement attirée pour les destins funestes. C'est un désir enfantin que d’avoir peur du loup et de l’obscurité. Plus jeune, elle préférait la petite fille aux allumettes et ses dernières munitions que le petit chaperon rouge. C'est par la connaissance du gouffre et du néant que l’on pouvait prétendre à la vérité, et par l’exploration des marges de ces nuits sans avenir. Adèle, petite princesse aux yeux de ciel. Petite princesse et peau de miel. Un goût d’éternité au creux du ventre, la douce jeune femme avance dans cette absurde existence à l’aveuglette, comme Azel, perdue dans le brouillard nébuleux de ses psychoses éternelles.
Mais Azel, femme énergique, femme guerrière, avait elle même recousu ses plaies béantes, et se délectait de chaque seconde que la vie lui offrait, insouciante de l’horreur qui s’offrait aux yeux valides de ses compatriotes.

- J’ai plein de force en réserve pour ce soir. Je peux t’en prêter si tu veux. Vient chez moi, tu seras en sécurité. Je te le promet.

Adèle. Petite poupée brisée, jolie demoiselle au cœur amputé, femme battue et de coups roués, entend ma voix, regarde moi, je te tiens, je suis là, tes jambes ne tremblent pas.

Fiche codée par Koschtiel
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyDim 13 Déc - 14:54

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
bella's lullaby.
-- (adel 1).


Qu’on arrête, bordel, de lui venir en aide. De tomber, par putain de hasard, sur son cadavre en décomposition. Que l’on cesse de lui porter de l’intérêt, qu’on la laisse dans sa merde teinte cramoisie et qu’elle parvienne, enfin, à quitter cet univers trop complexe. Adèle, elle ne toucherait plus jamais le bonheur de ses doigts feutrés : l’avait-elle déjà connu, ce drôle de ressentiment ? Peut-être pas. Fourrée dans le business des parents depuis que les racines du monde des affaires lui avaient été enseignées, la poupée ne se rappelait pas de moments de joie. Constamment plongée au creux des magouilles, à tenir un dossier d’une main et le sceptre d’une autre, la couronne étincelante d’or et fleurs de lys sur la caboche. Les prunelles froides rivées sur les papiers, sur chaque mot, l’esprit analysant tout, sans rien laisser au hasard. Ce génie, elle l’avait laissé aux oubliettes, balancé aux ordures, lors de son éternel isolement, à sillonner de ses économies, les terres méconnues. S’attardant chez quelques familles pour trouver un peu d’amour et de chaleur, épargner sa carcasse de douleurs. En vain. Elle y revenait, constamment, à ce jour d’horreur, où toute sa vie s’était arrêtée brutalement sous ses prunelles larmoyantes. Depuis, les tueries envers son être s’enchaînait, mais elle n’arrivait jamais à s’en aller, à s’écarter de ce monde. Les veines taillées, soignées et la boisson ne l’aidait guère à se massacrer, pas même la drogue. Rien ne parvenait à la prendre, comme si quelque chose la retenait ici. Une vengeance pas encore accomplie et le besoin de tuer, rendu nécessaire pour sa propre survie. Fallait-elle qu’elle soit ermite, enfermée dès que possible chez elle, à pointer l’extrémité de son nez lorsqu’un job lui était offert. Jamais garder longtemps, Adèle : loin d’être la meilleure employée, celle qui n’en faisait qu’à sa tête, envoyant balader le monde, lorsque, autrefois, aucun mot grossier ne quittait ses lèvres. Les mitrailles des palabres massacrantes. Aux antipodes de l’être désemparé incarné, à s’allonger dans son propre sang, sur le carrelage collant des chiottes. Putain de chute aux enfers, ayant tout fracasser chez elle, en elle. L’être ravagé par le désespoir. Et des émanations s’acharnaient, un je-ne-sais-quoi mêlant continuellement des âmes salvatrices à son chemin, qu’elle espérait solitaire. Ainsi, l’étreinte du tissu se resserrait autour de son bras, s’imprégnant des perles carmin, suffisamment pour couper peu à peu l’hémorragie, celle colorant l’épiderme laiteux de la ronce abîmée. Et le corps engourdi, tentait de se défaire, de se remettre, en vain. Peine perdue, la gueule au sol, puis son visage qui se tournait vers celui de la belle. Mirage. Les prunelles céruléennes se voilaient de larmes, gamine apeurée, recherchant pudiquement de l’attention, qu’on prenne soin d’elle, lorsque les masques étaient laissés aux vestiaires. « Promis ? » Que sa voix peinait à articuler, désormais qu’elle était recroquevillée sur elle-même, la plaie séchant au fil des minutes s’égrainant. « D’accord. » Adèle capitulait face à la douceur, la gueule s’approchant pour se déposer sur les cuisses de l’inconnue. Juste… Un peu. De caresses, de tendresses, se mêlant à la cascade ensanglantée incarnée par la tignasse. Paupières closes sur ce monde morose.
(c) TORTIPOUSS.


Revenir en haut Aller en bas
Azel Dawson
All the good girls go to Hell

Azel Dawson


∴ Pseudo : nina
∴ Posts : 58
∴ Faceclaim : astrid berges-frisbey
∴ Merci à : corvidae ♡
∴ Âge : vingt-sept années qui s'étiolent dans la nuit
adèle et azel ▬ bella's lullaby. Tumblr_niy8xyAgwT1s103i9o5_r2_250
∴ Pronom inrp : elle. juste Azel.
∴ Occupation : croupière au casino d'exeter
∴ Statut : célibataire, libre comme l'air
∴ Vice : peu crédule, elle calcule vite, elle manipule ; sous ses airs de fausse sainte, se dissimule le vice, l'appréhension du vide, le désir de vivre. elle brûle.
∴ Free land : She was a mystery, personal in her journey but social in her seek ; you wouldn't believe the depth in her heart until the day you felt her essence, for the very first time
∴ Triggers, refuse de jouer : la zoophilie, pédophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : la sexualité sous ses formes les plus débridées, la violence exutoire, la manipulation et sa partenaire obligée la domination


adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyMar 15 Déc - 0:12




Adèle & Azel




I didn't want to wake up. I was having a much better time asleep. And that's really sad. It was almost like a reverse nightmare, like when you wake up from a nightmare you're so relieved. I woke up into a nightmare.

- Pourquoi tu pleures Azel ?
- J’sais pas.
- Tu ne sais pas pourquoi tu pleures ?
- Non, j’sais pas et c’est pour ça que je pleure.
- Tu ne sais pas quoi ?
- Tout ou rien plus tôt, je ne sais rien. La mia libertà papà. Vorresti togliermi questa libertà ? Cadenassée dans ma tête, cadenassée dans ce monde, j’ère sans but, si ce n’est celui de trouver un mari qui convienne à tes improbables critères.
- Azel, on en a déjà parlé, c’est important pour notre lign…
- Arrête ! Sta ‘Zitto. J’en ai plus que marre de me soumettre à tes conditions et à tes volontés. Tu sais quoi si ça ne tenait qu’à moi, je ne me marierai jamais.

Et à cet instant précis, la gracile main d’Azel Dawson avait tranché l’air à la manière d’un katana pour se saisir du vase le plus proche, qu’elle projeta au sol avec fracas. Elle ne s’était jamais énervée contre son père auparavant. Lucide, douce, manipulatrice, souple, elle s’adaptait, en constante métamorphose, avec sa famille elle s’accordait. Mais à cet instant, la colère jaillissait d’entre ses lèvres telle de la lave en fusion, expulsée du Volcan. Elle était le cratère, le magma, bouillonnant et furieux.
Éclats de verre, éclats de peau. Éclats d’enfer, éclats de trop.

- Ça ne te ressemble pas de t’énerver comme ça Azel, je sens beaucoup d’émotions contraires qui se battent en toi. Il faut que tu les laisses sortir sinon tu vas mourir.

Sinon, tu vas mourir.
Surprise, surprise ! Elle n’était pas morte. Elle était là, bien accrochée et ses jambes ne tremblaient pas. Elle se tenait droite et fière dans son irascible insolence, dans sa doucereuse prestance.
Elle était là, présente et vivante, à observer sa vie se décomposer devant ses yeux, crachant vulgairement sur la certitude inepte de sa destinée.
Elle était là, dans ces toilettes maudites, à tenir ce petit bout de femme inconnue qui se pressait contre ses jambes, elle aussi détruite par l’intraitable vie. Promis ? Promis.
Et c'est une heure plus tard qu'on avait retrouvé nos deux protagonistes dont les cœurs avaient été passé à l’acide. Bras dessus, bras dessous, juste pour aider Adele vous savez ? À marcher,  à tenir, à ne plus jamais tomber. La porte de l’appartement avait été claqué, et la princesse dans le canapé déposé.
Azel inspira longuement, et se dirigea à pas menus vers la cuisine afin de récupéré sans tarder une petite trousse de soins, bien cachée dans le placard sous l’évier.  
Une fois revenue près de sa sirène inconnue, sa Belle au bois dormant éperdue, Azel se glissa à côté d’elle, et sans la brusquer, prit soin de désinfecter ses coupures et de nettoyer les traces de sang séché qui parsemaient ses bras tailladés.

- Tu veux boire quelque chose ? J’ai de l’eau, ou une liqueur japonaise qui te feras oublier tous tes mauvais rêves.

L'humanité n'était plus, le nature s'était tue. Témoins silencieux de cette déliquescence Adèle et Azel avançaient les yeux fermés. Entre l'ombre et le soleil, le murmure du vent continuait à les tenir éveillées. Elles avaient macérés dans la solitude, fuyant les ombres de leurs fantasmes morcelés : leurs existences ne tenaient qu'à un fil dans une trame qui se déchire, et même si elles auraient du mal à l'avouer, cette petite scénette hors du temps apaisait leurs cœurs saignés par la morsure de leur ermitage, éternel, sans pitié.


Fiche codée par Koschtiel
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Anonymous



adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. EmptyVen 18 Déc - 21:20

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
bella's lullaby.
-- (adel 1).


Adèle, l’on voyait à ses prunelles voilées, qu’une énième fêlure venait de la scinder, séparant en deux le restant d’émanation. Plus rien à sauver chez la brune sulfureuse, aux poignets zébrés de stigmates incurables. Pas même la plus infinie des tendresses ne pouvait soigner les meurtrissures massives, bien trop importantes. À ce stade, le retour n’était guère possible et envisageable. Comme tenter de réanimer une fleur morte depuis des années ou péter dans le vent. Des choses vaines, à son image. Adèle, elle ne valait aucune lutte. Aucun effort. Juste, abandonnée sur le bord de la route, délaissée pour mieux oublier qu’elle était un échec ambulant, quand autrefois, la poupée brillait de succès, scintillait sous la voûte étoilée. Elle tentait de rester digne, de mépriser l’univers, de mitrailler de palabres acerbes, pour mieux régner, faire semblant que tout allait bien. Que le pouvoir résidait encore entre ses phalanges sanguinolentes, mais rien à faire. Chaque pas ressemblait à une chute. Sans fin. Tomber et ne pas voir d’induit. Et cela lui faisait un mal de chien, de frôler le terminus de sa vie, en ne l’atteignant jamais. Une frustration de plus au sein du cabinet des horreurs. Pourtant, l’Adèle, allongée sur le carrelage sanguin, elle perdait une dizaine d’années. La femme redevenait enfant au passage des phalanges dans sa longue et épaisse chevelure brune. Une promesse, probablement dans le vent, lancée et elle osait y croire, Adèle, s’accrochant à cette maigre, si maigre, étincelle de clarté. Se laissant soutenir tout au long du trajet, faiblissant sur ses guiboles fébriles, les paupières rendues lourdes par la fatigue ressentie. Les mutilations lui menaient la vie harassante, constamment happée par un épuisement intempestif. Ainsi, elle peinait à évoluer, glissant des bras d’Azel, rattrapée de justesse, jusqu’à ce que sa croupe s’aplatisse sur le divan. S’abandonnant, le dos aplati et les yeux fermés, s’ouvrant peu de secondes ensuite, sur le toit immaculé. Les plaies étaient désinfectées, soignées, se mêlant aux autres, couleur chair, peinant à disparaître tant elle y était allée fort, Adèle. C’était qu’elle ne plaisantait pas, triturant sa chair jusqu’à trembler de douleur, se vider de son sang. Loin des petites taillades, Adèle, elle pourrait s’amputer un jour, sans le vouloir. Elle déconnait, un peu plus chaque fois, ne maîtrisant nullement ses pulsions cramoisies, cette envie de se faire mal à n’en plus pouvoir. S’endurcissant, fatalement, à chaque fois que les lames aiguisées choyaient les traits bleutés de vie. Ses mirettes océaniques, elles, semblaient s’éteindre, dans le vide qu’elle admirait. Revenant chez les vivants aux mots glissés par Azel, le regard se teintait d’une couleur plus claire, signe qu’elle était bel et bien de retour, en dépit de l’état pitoyable de son corps. Laissé pour mort sur le canapé, à attendre qu’une lueur l’atteigne, la sorte de cette torpeur, de cet aspect zombie qu’elle incarnait. « Je veux bien de l’alcool… » Épuisée, la voix portait à peine, s’élevait et se noyait immédiatement, alors qu’elle se laissait aller sur le flanc droit, les mains allongées sous la caboche. Et elle semblait repartir dans ses songes, Adèle, sauf qu’en réalité, il ne se passait rien. Juste… Déconnectée, du monde et de ses tourments : cela lui faisait tant de bien, qu’elle semblait amorphe, la délicieuse. Allongée si délicatement, avec ses gambettes étalées, la tignasse balayée semblait infini et les traits, d’une harmonie folle, apaisés. Une muse sur toile immaculée. Lovée dans des méditations lointaines.
(c) TORTIPOUSS.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty
MessageSujet: Re: adèle et azel ▬ bella's lullaby.   adèle et azel ▬ bella's lullaby. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
adèle et azel ▬ bella's lullaby.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Azel - Circé
» SMS ∴ edwin & adèle.
» (azel) livin' in a ghost town
» azel ∴ purpose fuels passion.
» p.a.i.n ~ adèle

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: archive des rps.-
Sauter vers: