AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -36%
WD_BLACK Disque SSD Interne 2 To – SN770 NVMe ...
Voir le deal
109.99 €

 

 nos maux égratignés (rex)

Aller en bas 
AuteurMessage
Joyss Sullivan

Joyss Sullivan


∴ Pseudo : oddities
∴ Pronom irl : elle
∴ Posts : 82
∴ Faceclaim : ana de armas
∴ Merci à : ethereal (ava)
∴ Âge : 32 ans
nos maux égratignés (rex) Tumblr-33749c19a7f9441dfff7734a243c41b2-f6f13fc5-400
∴ Pronom inrp : elle
∴ Occupation : officiellement, acmé des vices, fille de bordel, barmaid, belle indolente innacessible. des cocktails sous des sourires en note émaillée d’un mensonge éhonté. officieusement, agent de la DEA infiltrés chez les irlandais. vieille rengaine d'une affaire new -yorkaise.
∴ A Exeter depuis : septembre 2020. flic, limier suivant les traces de la mafia irlandaise. native de chicago.
∴ Statut : anneau délétère cinglant son doigt. spectre d’un mariage omis qu'elle a fui.
∴ Free land : nos maux égratignés (rex) Bann-joyss
on ne se rencontre qu'en se heurtant et chacun, portant dans ses mains ses entrailles déchirées, accuse l'autre qui ramasse les siennes.

(moodboard)

cáel <3 ∴ cináed ∴ roxanne
brice rex ∴ pilar

∴ Présentation : (...) nos vides
∴ Liens :


nos maux égratignés (rex) Empty
MessageSujet: nos maux égratignés (rex)   nos maux égratignés (rex) EmptyDim 7 Fév - 23:43

Les doigts crispées sur le volant en ses phalanges blanchies au regard qui mire un instant la poubelle renversée sur le bas coté, Joyss relâche le soupire tremblant. Montée sur le trottoir, le moteur qui ronronne dans la chaleur étouffante de l’habitacle, une grimace étire ses lèvres. A se targuer de détenir son permis de conduire sans jamais avoir mis un cul autre que derrière le volant d’une automatique, cette dernière se félicite d’avoir réussi à mener l’engin jusque devant chez elle. Et le regard qui se détourne, à cette attention qui se loge sur les banquettes sombres de l’arrière du véhicule, silhouette engloutie dans les ombres chaudes à cette chevelure éparse, teintes folles en demi -tons dans la lumière crue des lampadaires. Recroquevillée sous une couverture, Pearl ne semble avoir réagi à l’embardée. Belle heureuse aux pays des songes. Paisible et sereine sa respiration douce et légère. Nymphe adorée, et belle entre les belles de cette innocence séraphique.

Coupant le contact, laissant tel quel l’engin, en prière silencieuse pour ne recevoir rien d’autre qu’une remontrance de la part de Rex pour avoir pris sans permission puis froissée l’aile avant de sa voiture, c’est dans le silence précaire de la nuit, de cette vulgarité affichée dans l’écrin sordide du bordel irlandais, qu’elle s’extirpe de l’habitacle. Clés en main, frissonnant dans le froid environnant, de son manteau qu’elle ressert étroitement contre elle, Joyss se dirige vers l’enfant paisible, chargeant ce doux fardeaux contre elle. Serrées engoncées, d’un coup de hanche pour fermer la portière tout en s’acharnant sur le bidule pour verrouiller la centralisation, s’est d’un bougonnement rageur, n’arrivant à rien, qu’elle délaisse le chantier sur place, se tournant vers la porte d’entrée de sa mini maison parquée ceinturée entre une rangée d’autre, semblables identiques sans identités.

En pénétrant dans l’entrée, maison étrangère pour n’y être venue que trop peu, ne supportant le silence oppressant de l’endroit. Ses culpabilités dévorant un peu plus les rebords racornies de sa bonhomie, les remords comme seul refuge, Joyss tâtonne à la recherche de l’interrupteur. Quelques cartons dans l’entrée, il fait froid. Sent l’humidité et le rance. Grimpant lentement les marches menant aux chambres desservit par le pallier encombré d’autres cartons entrouverts sur son passée en photos oubliées dans un coin. Des affaires de Rory pas encore déballées, vague à l’âme à cette ancre tristesse âpre. Et alors qu’elle pousse la porte satinée de la chambre attitrée à son ado rebelle, le regard se posant sur le lit tiré jamais utilisé, des draps propres ne sentant que la soupline bien loin des senteurs du trésor le plus précieux de sa vie, c’est maladroitement qu’elle dépose Pearl contre le matelas. Gémissement en murmures éventés inaudibles, la déchaussant tout en la couvrant doucement, les doigts qui glissent le long de mèches folles. Splendeur implacable aux traits fins de cette beauté qui fait mal pour ne pas être l’être aimé. De cette essence incommunicable et qui, au lieu d’assouvir, l’accable.

Se laissant aller à une dernière caresse le long de la rondeur juvénile d’une joue porcelaine, entr’apercevant le bleu au regard d’améthyste, bleuet au yeux de ciel, semblable au paternel… simple églantine rose, payse aux lèvres de carmin la carme en fin velouté de cette blancheur d’aurore et de neige à cette diaphane blondeur. Pas totalement le portrait de son père, mais pas très loin non plus. Cette moue en ce nez aquilin. Pourtant méconnu, Joyss connait peu, pas Rex. Rex corps meurtrie fait de beauté défigurée. Sortit de cette hémorragie de pétrole sous les néons abrupts du bordel. Loin du prince charmant, l’enfer semblant border son quotidien en maître absolu. Des océans de deuil au fond de son regard à cette sombre latence létal. Et si l’alcool lui a déliée la langue, poussée à avancer, regarder l’enfant en miroir de ce père solitaire pour lui proposer son aide, incertaine si elle l’aurait réellement fait sobre, Joyss se perd dans la contemplation de l’enfant.

Délicat écrin enfantin, laissant la lampe de chevet allumée, le regard naviguant chagrin sur une décoration précaire, c’est silencieuse qu’elle quitte la chambre. Augmentant le thermostat, refroidit par l’inhospitalité des lieux, alors qu’elle pousse la porte, cloisonnant la chambre du silence abrupt de celui tortueux de la maison, un bruit de portière raisonne dans le lotissement endormi. Et immobile sur les premières marches de l’escalier, son regard dévale jusqu’au rez -de -chaussée. D’abord le silence, puis le premier coup suivant de son ami plus virulent le long du manteau de bois de la porte d’entrée. Et sur les souvenirs d’un temps révolu, la peur, sentiment humain qui du fond du cœur s'éveille, vicieuse et invalidante, s'enroulant jusqu'aux fond de ses tripes, elle est cette sonnette d'alarme. Prévient la sentence des déviances d’un mari délétère omnipotent, l’empêche d’avancer, de respirer. Cloisonnant encore maintenant son esprit dans l’étroitesse de ses peurs sirupeuses poisseuses.

« Oui ? » délicat et chevrotant dans le silence, l’assurance qui renait quand le regard rencontre son arme de service à son pas qui s’allonge dans les escaliers. Et de ses doigts gourent, caressant la crosse, enchaînement de pensées pensées pensées qui résonnent dans sa tête. Valse effrénée et haletante d’un palpitant qui s’embrase. D’un esprit qui vibre et éclate quand une voix étouffée s’élève, inhospitalière matinée d’une peur sous -adjacente. « Rex ? » incompréhension à ce soulagement qui nait, déverrouillant la porte d'une volée un peu trop précipitée, sourire incertain qui choie sous les prunelles sombres. S’arrimant au chambranle, rougissant d’une honte sans en connaître les raisons, les prismes des ses spectres qui renaissent, la langue lourde et l’esprit vide. De  cette impression de redevenir gamine. Aux battements effrénées de son cœur résonnant en bourdonnement désagréable, sa mire survole sa silhouette avant de chuter sur les dégâts causés à sa voiture.

« Ho. Je suis désolée pour ta voiture… je, je pensais m’en sortir, mais ton embrayage est dur à passer. » bref silence, glissant machinalement une mèche derrière le pavillon de son oreille, à la bretelle de son débardeur glissant le long d’une épaule nue, Joyss sent ses orteils se recroqueviller, coupable de son accoutumant au visage maquillage défait. Et se parant de ses défaites et troubles plaintifs, bras qu’elle croise contre sa poitrine, sourire vaillant, de ses pupilles dilatées ouverts à l’abysse, gît un miroir, au fond de l’iris : terreur est le reflet. « Je paierai pour les réparations… t’inquiète. » le vertige de sa présence trop présente, prégnante, la laisse perdue dans ses mots du silence, le regard de Rex distillant les mots qui abîment, ceux qui occises, bien loin des regards qu’ont les pères envers les trésors les plus rares de leur vie. Délivrant alors des mots caresses, des mots baisers à la surface de leurs lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Rex Eden

Rex Eden


∴ Pseudo : nostalgie.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 242
∴ Faceclaim : matthias schoenaerts.
∴ Merci à : minuss, vocivus.
∴ Âge : quarante-deux ans ; gueule cassée et âme fatiguée.
nos maux égratignés (rex) 0004bbfea4369442214276d14d7dd39c18d8d1bf
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : à la sécurité d'un bordel irlandais devenu son refuge. combattant de rue lorsque les factures ne lui laissent plus le choix ou à l'approche de noël. incapable de ne pas illuminer le regard de son enfant de tendres cadeaux l'attendant au pied du sapin.
∴ A Exeter depuis : toujours.
∴ Statut : célibataire ; souvenir amer d'un amour assassin aux multiples victimes : sa fille et lui. entièrement dévoué aux quelques week-ends où il la voit.
∴ Place : probablement planté devant le devil's den.
∴ Vice : addiction à l'adrénaline des violences physiques. les poings toujours serrés, une main cassée, une épaule qui flanche, la bête ne se laisse aucun répit.
∴ Free land :
(rocky, moira, joyss, delilah, marlowe, louve, seth, love, nox&paddo, pilar, nox(fb), max.)

nos maux égratignés (rex) Wzfs
sometimes things happen in life that turn everybody silent. so silent that nobody dares to talk about it any more. to no one. not even themselves.
(moodboard)

∴ Triggers, refuse de jouer : //
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence.


nos maux égratignés (rex) Empty
MessageSujet: Re: nos maux égratignés (rex)   nos maux égratignés (rex) EmptyDim 14 Fév - 20:41

Il la ressent jusqu'au plus profond de ses tripes.
La peur.
Pas celle qui le picote quand il se réveille d'un cauchemar, ni celle qui lui saute dessus quand il pense au passé, à la marque de son père sur son âme, ni même celle de ne pas voir rentrer Rocky après l'heure et qu'il se fait un sang d'encre.
Une peur plus intense, à peine acceptable. Elle fait surgir en lui des sentiments de colère. Un mélange de violence et d'hystérie maladroite alors qu'il remue dans les bureaux une pauvre nana qui n'y est pour rien. Elle sent dans son regard fou qu'il ne vaut mieux pas le faire attendre et note d'une main tremblante l'adresse de Joyss.
La bête se précipite chez lui, grimpe sur sa bécane sans même un casque et dévale les rues d'Exeter à vive allure pour se donner l'illusion d'avoir à nouveau le contrôle alors qu'il est une énième fois à côté de la plaque.
Quel connard de père laisse sa môme entre les mains d'une inconnue sous prétexte qu'elle a de jolis seins et un sourire vaguement maternel ? Quel abruti fait ça au milieu d'un bordel transpirant le sexe et la déchéance. Il connaît le quartier,  glisse ses pupilles sur les numéros avant de donner un dernier coup d'accélérateur qui réveille probablement toute la rue. Un grondement de moteur que personne ne se hasarde à faire remarquer comme si la colère du Minautore s'était échouée sur la ville d'un voile noir et suffoquant.
Ses mains à lui aussi tremblent et la vue de sa voiture calme les battements de son cœur. Ses troubles de la colère le brûlent et une part de lui tente alors de le raisonner, en vain. Eden frappe à la porte, si fort qu'on pourrait croire qu'il s'attaque à l'un de ses adversaires. Sa main fragilisée l'implore de freiner la cadence mais Rex n'écoute plus son cœur. Sa douleur mise sous silencieux par son instinct paternel piqué au vif.

La voix de Joyss le ramène à la réalité. La douceur de son timbre et la délicatesse de son regard se heurtent à la violence du sien. Il a tout de la bête, si peu de l'homme qu'on pourrait le croire venu pour les enlever toutes les deux. Ogre blessé, Eden se retourne en direction de sa voiture sous les paroles de la fautive. Sa peur gronde encore. S'il était dans un état stable, Rex prendrait soin de ne pas la brusquer mais l'absence de sa fille forge son agressivité.
Qu'est-ce que t'as foutu p'tain ? Pour qui tu t'prends, t'pouvais pas m'attendre ? Il a payé cette bagnole une misère à un gamin qui en vend hors de la ville dans une casse qui ressemble à rien du tout. Eden l'avait acheté pour que les assistantes sociales lui foutent la paix afin d'y intégrer un siège pour Pearl.
Difficile de se concentrer sur la voiture tant que son regard ne s'est pas posé sur son enfant. Lui qui n'avait jusqu'ici jamais dit à qui que ce soit qui il était et surtout sa paternité, ressent au plus profond de ses tripes un sentiment d'échec.
Son amour pour cette enfant est ce qu'il a de plus pur. Un amour si fort, d'un père pour l'être né de ses chairs. Un amour que personne ne pourra jamais altérer, élevé au-dessus de tout, puissant, dont les racines prennent naissance à même son âme. Son rôle de père n'est pas seulement une réaction de son cœur mais de son corps tout entier.
On ne peut qu'avoir à son tour un enfant pour comprendre la complexité de ce lien mais aussi son immortalité.
Ne pas être foutu de protéger sa petite alors qu'il n'a pas su tenir la promesse de la ramener un jour chez elle affecte sa conscience. Pearl est une enfant au cœur creusé par le vide et l'absence. La seule chose qu'elle connaisse de sa mère se résume à quelques photos et mots de Rex, trop nauséeux afin de pouvoir rendre honneur à Estrela.
J'veux voir ma fille.
Il sait qu'il ferait mieux de se calmer avant de grimper à l'étage et la prendre dans ses bras. Il a conscience qu'il pourrait lui faire peur comme il l'a déjà trop fait au cours des dernières années. Quand elle n'était qu'un petit bout de poupon à peine capable de marcher et qu'il entrait dans des colères noires, ses pleurs l'aidaient à se ressaisir. Plus elle grandit et moins Pearl trouve en elle la capacité et le courage de lui montrer que la colère maladive de son père l'effraie parfois. S' il ne s'est jamais retourné contre elle, le voir traverser la maison en furie, capable d'exploser à tout moment la terrifie.
L'impatience le brûle alors que sa main glacée par le vent nocturne se pose sur l'épaule dénudée de Joyss afin de lui forcer le passage.
Rex approche d'un pas, plus grand, son ombre la gobe, menaçante. Son souffle bestial, quant à lui, fend l'air d'une tension chaude et colérique. Au contact de sa peau, Eden ressent les étincelles que fait naître leur proximité.
Une simple friction pourrait embraser le feu qui le dévore ou bien l'éteindre, aussi sauvagement qu'il est venu ici et qu'il la fixe.
Revenir en haut Aller en bas
 
nos maux égratignés (rex)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» mille maux (raine)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: habitations-
Sauter vers: