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 la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice)

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Joyss Sullivan

Joyss Sullivan


∴ Pseudo : oddities
∴ Pronom irl : elle
∴ Posts : 82
∴ Faceclaim : ana de armas
∴ Merci à : ethereal (ava)
∴ Âge : 32 ans
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∴ Pronom inrp : elle
∴ Occupation : officiellement, acmé des vices, fille de bordel, barmaid, belle indolente innacessible. des cocktails sous des sourires en note émaillée d’un mensonge éhonté. officieusement, agent de la DEA infiltrés chez les irlandais. vieille rengaine d'une affaire new -yorkaise.
∴ A Exeter depuis : septembre 2020. flic, limier suivant les traces de la mafia irlandaise. native de chicago.
∴ Statut : anneau délétère cinglant son doigt. spectre d’un mariage omis qu'elle a fui.
∴ Free land : la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice) Bann-joyss
on ne se rencontre qu'en se heurtant et chacun, portant dans ses mains ses entrailles déchirées, accuse l'autre qui ramasse les siennes.

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MessageSujet: la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice)   la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice) EmptyLun 1 Fév - 15:56

A la fraîcheur salvatrice de cette nuit, pensées chaotiques en prismes bordéliques d’un passé omis, son regard tangue le long des immeubles. De leurs lueurs crues, lampadaires alignés dans le schéma stérile des pré requis, éblouissant la nuit, refusant aux âmes égarées, tourmentées, d’assouvir cette faim des ombres. Et de son toucher léger, arabesques s’étirant contre la vitre en une bouée humide, jeux enfantins, épanchant en lettres tremblantes quelques mots décousus d’écrits voraces et excessifs… des interprétations confuses et brèves en ce cœur abimé par les cahotements du véhicule, l’esprit ravagé d’égarements, Joyss cherche son chemin dans l’oasis d’antan. Noyée d’aujourd’hui, vague à l’âme, sentiment changeant, son corps, vétuste armure, jonché d’amours, d’amitiés en maux cruels, réels fêlures abrutissant les espoirs qu’elle a conçue.

Les pieds douloureux, de ses talons cuisants en cette mini -jupe vulgarisée, dans l’habitacle surchauffé, c’est à peine si elle reconnait la rue dans laquelle elle vit depuis quelques mois. Incertaine à ce regard désespéré jeté sur la devanture de l’immeuble, bien loin des building impersonnels, ici tout semble petit. Tout le monde se connait. Tout le monde parle, on mire et observe les allées et venues. On la connait pour être l’étrangère arrivée en plein milieu d’une nuit de septembre. La nana aux sourires navrants à cette excuse polie de toujours cette impression de déranger. Des tenues criardes dans des jeans affutés. Des groles en talons étriqués. Double je. Et alors que le véhicule ralentit et stop son avancée, Joyss tourne le regard vers le chauffeur au sourire poli. Des billets à cette main qui se tend, doigts noueux sur la poignée, c’est à peine si elle prend conscience de la silhouette avachie sur les marches de l’immeuble.

Frissonnant dans le soir hivernal, la crachin typiquement anglais qui tombe à verse, son attention se tend sur l’homme silencieux alors que la porte du taxi claque dans son dos, s’ébranlant et s’élançant le long de l’asphalte. Inconnu méconnu, pour ne l’avoir rencontré qu’une seule fois avant de débarquer valises en main sur le pallier de son appartement, sans lui laisser autre le choix que de l’héberger, si autrefois le ton bourru de sa voix ne faisait qu’hérisser son derme de frissons incontrôlables, à ce jour, les instants incertains, a guetter l’homme perdu dans les miasmes de ses sombres pensée bordées d’ivresse, ne lui font pratiquement plus d’effets. Pourtant, Brice reste mystère sur fond de dangerosité quand les déboires deviennent impossibles à endiguer. A contrôler. Ses chagrins monstres sont à lui, nul au monde ou à Joyss. Désespoirs qu’il a conçu, être qui souffre, mystère solitaire parfois avachit au porte du trépas. Des relents fermentés d’alcools distillés à son corps meurtris… sentinelle, cousin désunis de son mari, il est ses nuits libres de l’enfer. Un abri oxydant. Le soleil de l’est se levant sur le lagon silencieux, chatoiement incommensurable où se reflète leur immoralité.

« Brice ? » sa voix semble claquer, inhabituelle et aigre, brisant l’étrange quiétude du quartier. Ne recevant ni réponse ni signe de sa part, son pas s’allongeant pour le rejoindre, de cette capuche rabattue sur son visage en ce sweet détrempé, son corps s’arrête face au sien, en bas des marches de l’escalier, à ses pieds. S’attardant sur les mains suspendues au vide entre ses cuisses ouvertes, le jean souillée de tâches sombres en ondine purpurine aux meurtrissures de ses phalanges abîmées, nait cette envie de les caresser à en cajoler l’aspect rugueux et délétères. Et venant déposer en un toucher éthérée le genou immobile, vaine tentative d’attirer l’attention et d’éveiller l’homme somnolent aux prises de ses démons maudits. « Hey… Brice, tu m’entends ? »

D’un simple toucher à son corps venant s’agenouiller devant le siens, ses mains prennent captives les engelures froides de ses doigts. Evoluant lentement contre les paumes aux callosités rugueuses à ses poignets, Joyss tourne lentement ses dextres à ses mires silencieuses sur l’étendue des dégâts aux carmins de sa carme coagulée. Retraçant l’artère furieuse sous la pulpe de son pouce, Joyss délaisse ces dernières pour continuer son investigation silencieuse. Le long de ses bras à ses épaules sur le linge trempé. Et se redressant, dans le silence inusité et perturbant, ce sont avec des gestes lents qu’elle rabat la capuche. Gibier en sursis ou acteur insensé d’une fureur vive ? Une question en cauchemars inassouvi qui, sans cesse, la taraude et traque ses chairs.

Loques et outrages, ici se contorsionnent à ses regards impies l’ecchymose de ses battues. Loup en gésine dans le clair de nuit, hostile, Joyss ressent sombre tristesse de cette démarche décadente incompréhensible. Torpeur, turpitude, esprit enfoui et englouti dans l’impasse de la vie, l’américaine se sent coincée dans le malaise du silence. Et de sa posture suprême indigne, ses doigts dévalent, aériens, les mèches douces et folles, caressant le front puis les joues à ce menton rugueux, obligeant Brice à relever visage, dévoiler les affres de sa soirée. Si émouvant, ce bleu où baigne son regard. Cet ourlet troublant au contour de ses lèvres. « Qu’est ce que tu fais… » murmure éventé dans l’écrin sombre de cette fin de nuit, de peur d’être entendue reconnue, Joyss, sans espérance à le faire bouger, garde son visage incliné vers le siens, naviguant sur cette autodestruction à l’état pur dont porte les stigmates de sa carme meurtrie.

« Viens. Ne reste pas là comme ça, je vais t’aider à rentrer… » états d’âme qu’elle partage, des tourments qui tourbillonnent dans son esprit. Brice inquiète. Parfois. Souvent. Même s’il ne lui doit rien, elle lui doit cette abdiction à la laisser vivoter dans son appartement là ou le sien se désole de sa présence. Trop grand. Trop silencieux. Trop trop trop trop. Des peurs en chagrins de ne pouvoir évoluer correctement dans ces lieux qu’elle a, entrevue vivre, avec sa fille. Brice sait. Connait. Gardien de ses secrets en peurs inavouées. Et si, parfois, l’humeur changeante, il tait ses présences répétées à ses côtés, rien n’est comparable aux aiguillons incandescents de ses remontrances à la voir trop tendre. Pourtant, Joyss continue à s’abandonner à ses touchers impies. Lui, le gouffre vorace de ses axiomes imprégnant ce corps, entre ses cuisses, de cette nouvelle démence apportant avec elle un flot d’exhalaisons aux parfums chagrins et à la violence en tout point libérée des liens de la raison.
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Brice Standford

Brice Standford


∴ Pseudo : banania.
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MessageSujet: Re: la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice)   la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice) EmptyLun 15 Fév - 13:23

la nuit, cernée, de blanc et d’acide. ☾


que ton nom prononcé comme une brise lointaine, que le sang tambourine dans ton cerveau, que les yeux imbibés d’alcool ne se lèvent que lorsqu’une silhouette prend forme. cette voix que t’aurais aimer ne pas entendre ce soir. cette voix pleine d’espoir qui te déchire tant, qui te montre et qui te prouve une fois de plus le déchet que t’es, la vie que t’as choisi. cette vie où seule la violence t’apaise, le goût du sang, l’odeur, regardant l’âme de ta victime s’envoler, de voir par ses yeux qu’il ne tiendra pas plus longtemps alors que toi, tu l’regarde, un air satisfait, une envie ravagée de l’faire oublier ce pourquoi il en est arrivé là. toi qui lui assène le coup final alors que son sang est partout sur toi, au plus profond de toi. de ces images qui reviennent en flash, d’un regard mal placé, d’une remarque que cet homme aurait dit de travers. d’un premier poing qui trouve repos sur ton œil. de ce trou noir lorsqu’il te regarde, dos au sol, yeux injectés de sang, scène fascinante. excitante. retour à la réalité lorsque tu finis par voir passer une bouteille, la voir filer au fil des gorgées, se vider, dénudée. un grognement, c’est tout c’que tu lui offre à cette âme charitable, a celle qui est venue te sauver. à ce fantôme pourtant si réelle. alors non, tu n’veux pas l’entendre, tu n’veux pas la voir. tu n’veux pas lui faire de mal, celle qui a tant souffert. que ta famille est maudite, que tu l’es tout autant. qu’elle n’est sûrement pas plus en sécurité avec toi. un rien, tu n’vaux rien.

exténué par cette soirée, par ces remords, ces regrets que t’aimes taire, que t’aimes oublier les autres jours, mais qui ce soir, ne veulent se taire. bien trop faible pour protester, bien trop lâche pour le faire. décapuchonné, tu la r’garde. et tu vois dans ces yeux c’que t’as toujours tenté d’effacer, de n’jamais faire face. ce regard qui en disait long. ce regard que tu n’pouvais supporter. alors que tes sourcils se froncent, tes bras gigotent lorsqu’elle veut t’aider à te lever, lorsqu’elle te veut en sécurité. « lâches-moi. j’ai pas besoin de toi. » épave, grognon alors que tu te sens comme un gosse. détestant l’idée d’être aidé, détestant voir les autres faire preuve de charité en ton égard. elle ne te doit rien. elle n’a pas à être la. tu n’veux pas qu’elle soit là. « pourquoi t’es habillée comme une pute? » paroles froides, gelée comme ton corps tout entier. paroles claquées dans un silence de mort, dans un moyen de la faire lâcher prise. tu n’peux pas être sauvé. tu n’veux pas. n’veux pas qu’elle te voit comme ça alors qu’au fond, elle commence à en avoir l’habitude.

cœur et corps meurtri alors que tu veux lui prouver que tu n’as besoin de rien d’autre que de toi-même. toi qui glisse sur le côté, qui tente de te rattraper aux marches froides et humides alors que, à genoux, t’essaie de te mettre sur tes deux pieds. et t’as pris un temps monstre pour faire cet effort bien trop facile lorsque la lucidité et la sobriété sont présentes. mais ce soir, cette nuit, tu t’es oublié. toi qui te croyais tout permis, qui te pensais invincible. regarde ton état. regarde toi. personne ne t’écoute, personne ne te prend en considération. et de cet élan que tu pensais bénéfique pour te retrouver sur tes deux pieds ne fus que l’effet inverse. tombant en arrière, te recroquevillant comme une fœtus alors que tu semblais minable. « vas t’coucher. j’suis bien là. » paroles hésitantes, tu n’veux pas lui faire de mal. pas à elle. pas à toi, ma belle. yeux clos, t’espère qu’elle te laissera là, comme un moins que rien. t’espère si fort que lorsqu’elle marche, lorsque tu entend ses talons claquer, tu pense simplement qu’elle s’est résigner, qu’elle a accepté le fait que tu n’peux être sauvé. pas ce soir.
@Joyss Sullivan la nuit, cernée, de blanc et d’acide. (brice) 1260760441
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