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 Reprenons du début

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Manus O'Reilly

Manus O'Reilly


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∴ Posts : 37
∴ Faceclaim : James McAvoy
∴ Merci à : Wild Avatar
∴ Âge : 35 ans
∴ Occupation : Trésorier de l’Irish Mob
∴ Statut : Célibataire
∴ Vice : Alcoolique, grignoteur, producteur de sa bière
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Elle met du vieux pains sur son balcon,
Pour attirer les moineaux, les pigeons.


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MessageSujet: Reprenons du début   Reprenons du début EmptyMer 23 Déc - 8:46

Manus ne savait pas quoi penser de ce nouvel établissement. Il n’avait jamais apprécié le commerce du plaisir – ou alors, en usant qu’à de très rares occasions – et encore moins un commerce de ce type sur un sol britannique. L’Irlande et la Grande Bretagne ne s’étaient jamais réellement appréciés – quels voisins n’étaient pas en conflit ? – et il était avant tout un enfant de la Trèfle et de la Bière. Qu’importe ses sentiments, il ne comptait pas les révéler à son cousin de sitôt. Cette fuite des Etats-Unis avait des allures de défaite, et ce dernier n’aimait pas perdre. A croire que ce départ n’était pas assez humiliant, il se retrouvait avec un bordel qui périclitait.

- Y’en a du travail, fut le seul commentaire de Manus à son cousin, assis non loin.

Tous deux avaient profité que le bordel soit fermé pour en inspecter chaque recoin, faire un inventaire précis des besoins et jauger le personnel actuel. Les tâches allaient naturellement se répartir : son cousin qui choisit les hommes et les femmes à embaucher – et dans quels rôles – et Manus qui doit trimer dur pour trouver le blé nécessaire – légalement, ou illégalement. Si chacun avait des économies, ce n’était pas pour les investir stupidement et à perte dans un tel établissement. Il y avait d’autres moyens et leviers financiers à profiter, même à l’échelle d’un tel « petit » commerce – et surtout dans une ville aussi corrompue que celle où ils étaient.

- Tu comptes faire quoi ? Un truc style Pandémonium ? Ou alors jouer sur la classe irlandaise ? demanda insouciamment l’Irlandais.

Son cousin connaissait toutes les dérives que la Pomme Pourrie avait à offrir. Lui, il était un agneau à côté. Dès lors, ses seules références étaient un ou deux établissements new-yorkais et les vieux films. Ce n’était pas extrêmement glorieux pour un Bras droit – et un Trésorier. Ce point le gênait par ailleurs : autant il aimait les chiffres, autant il avait des doutes à occuper le poste de bras-droit de son cousin. Le même sang coulait dans leurs veines, la même motivation les animait et l’amour familial était partagé mais leurs visions et leurs expériences étaient trop opposées. Est-ce qu’ils auraient la synergie nécessaire ? Il en savait rien, mais le brun gardera l’œil sur les recrus … et tenter de voir un type un peu plus de confiance, Irlandais évidemment, et qui pourrait compléter bien mieux Cin’ que lui.

- Et surtout, Raven, elle bossera où ?

Manus n’était pas dupe : ils n’étaient pas venus ici pour devenir tenancier de bordel. Ils allaient continuer l’affaire débutée aux Etats-Unis, et user et abuser du talent exceptionnel de l’Oiseau de Malheur. Cin’ ne se serait pas embêté à l’amener si ce n’était pas dans ce but. L’idée qu’elle puisse servir dans ce bordel ne lui effleurait même pas l’esprit.

- Elle ne passera pas par là. Et ce n’est pas prudent, de toute façon.

« Là », c’était le bordel. Et la prudence exigerait que Raven n’attire pas l’attention de quelques pervers du coin, ayant un penchant pour les petites demoiselles taciturnes, étranges et solitaires.



Dernière édition par Manus O'Reilly le Mer 24 Fév - 9:28, édité 1 fois
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Cináed O'Reilly

Cináed O'Reilly


∴ Pseudo : Milie.
∴ Pronom irl : Elle.
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∴ Faceclaim : Michael Fassbender.
∴ Merci à : Jenesaispas.
∴ Âge : Quarante ans le coco et toujours en pleine crise d'adolescence.
∴ Pronom inrp : Il (ou Dieu)
∴ Occupation : Gérer la branche anglaise de l'Irish Mob, reprendre une maison close à deux doigts d'exploser, officialiser le commerce de meth avec sa cuisinière particulière, Raven l'effrayante. Se saouler à la Guinness avec son cousin. Ne rien respecter, pas même la voisine.
∴ Statut : Célibâtard, la seule personne qu'il respecte ici, c'est lui-même.
∴ Place : Au milieu des ruines d'un business déchu.
∴ Vice : *déroule le parchemin de dix mètres de long.*
∴ Free land :
Reprenons du début 9t70
Cináed, maquerelle irlandaise.

Les RPs en cours
Bastet ; Trevor ; Lip ; Rocky ; Leofstan ; Moira ; Azrael ; Manus ; Joyss
; Raven ; Ruby


Wendiposa <3
Reprenons du début Cz09
Le visage de ton père et les yeux de ta mère.
Moira


∴ Triggers, refuse de jouer : Il n'y a rien que je refuse de jouer tant que c'est joué de façon intelligente.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : Du vice à l'état brut, volcanique.

∴ Présentation : The thin red line
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MessageSujet: Re: Reprenons du début   Reprenons du début EmptyMar 12 Jan - 16:54

Sa main s’abat sur le bois ciré du comptoir tel l’artisan qui s’apprête à bâtir les murs de l’endroit dans laquelle il se trouve. Ce fameux « bordel » prenant tout le sens littéral que figuré du terme. C’est un foutoir sans nom. Un endroit ayant été occupé par beaucoup de vies sans pour autant qu’il y ait une once de nouveauté. Non pas que l’endroit est sale mais c’est défraîchi, ça pue la reine d’Angleterre et s’éloigne de la modernité qu’il a toujours connu à New York.
L’inspection est aussi rigoureuse que méthodique et Cináed ne tient pas à perdre la moindre miette d’information précieuse qui pourrait sortir de ces murs poreux, alors qu’il se trouve en compagnie de Manus, son bien aimé cousin l’ayant suivi dans cette folle aventure que celle de l’humiliation parentale imposée par un père mégalo qui écoute plus ses potes que son propre fils.
« Quel endroit de merde. » se contente-t-il de marmonner, jetant un regard sur la liste dressée par son cousin de tout l’inventaire, en passant par les tables et les chaises, à essayer de se projeter muni d’écrans de fumées et bien opaques. La vision est difficile et la solution, carrément impossible à trouver.
Mais il y croit. De toute façon, le deal est clair : Cináed n’a pas le choix. Il est devenu la persona non grata de New York et de la mafia irlandaise exilée au sein de la Grosse Pomme. Il a fait le con et se doit d’en assumer les conséquences, chose qu’il n’a jamais vraiment fait jusqu’à présent. Ça le rend moins horrible, mais n’enlève pas la connerie qui alimente le brasier de cette colère sourde grondant en lu. Celle d’avoir été trahi et d’admettre que l’inévitable n’a été engendrée que par son père.
Le voilà maintenant à être l’heureux propriétaire d’une maison close pratiquement en ruines, les murs encore éclaboussés du sang du chef précédent. Et à écouter Manus qui le questionne sur ce qui sera imaginé de l’endroit. Parce qu’il est clair qu’il est hors de question de rester dans  un tel endroit.
« Le Pandémonium, c’est quoi ça ? » Lui répond le géant en haussant un sourcil. « C’est pas le nom d’une boîte d’ici ou je ne sais quoi ? » de toute façon, il reconnait bien son cousin là. Sur sa façon d’analyser la situation, d’y apporter une logique mathématique. Et une réflexion claire que lui-même ne possède pas. Ou très rarement.
« J’aimerais bien que ça soit un peu plus propre, tu vois. Quand t’arrives-là, t’as l’impression que le coup de peinture date de la première guerre mondiale. C’est vieux. Ça pue le vieux. Je déteste le vieux. » Heureusement que l’endroit est désert. Qu’il n’y a même pas une once d’hommes de main d’ici. « Tout reste à refaire, bon sang. » Il pousse un soupir, se passe une main sur le visage tant il se sent contrarié de la situation, ayant l’impression que le cerveau va exploser tant il y a à penser.
Et surtout faire. Y compris le cas de Raven que Manus évoque. « Non bien sûr que non. » Il fronce les sourcils, peu motivé à utiliser l’humour, chose qu’il a perdu en même temps que le bonheur qu’il avait éprouvé jusqu’à présent quand il vivait de l’autre côté de l’Atlantique. « Faut qu’on trouve un endroit parfait pour y implanter son labo. De toute façon, je n’envisage pas que de vendre de la pipe, ça rapport si peu comparé à la meth de Raven. Est-ce que tu as vu quelques endroits en vente qui pourraient nous intéresser ? » Il connait trop bien son cousin et il a certainement dû remarques quelques bâtisses qui seraient parfaites pour accueillir un laboratoire de meth, qui mélangea ses odeurs avec celle de la vie courante et passera inaperçu.
« Elle aime bien la ville au moins ? » Finit par demander Cináed bien conscient que la situation est un sacrifice pour tout le monde mais encore plus pour Manus et Raven. Après tout, ils l’ont bien suivi alors qu’ils n’étaient pas bannis de New York. Et pourtant, les voilà dans cette même merde.
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Manus O'Reilly

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MessageSujet: Re: Reprenons du début   Reprenons du début EmptyMer 20 Jan - 21:57

Manus était habitué aux colères de Cináed, mais elles se calmaient bien vite avec un peu d’alcools, de jolies filles ou un bordel dans un établissement concurrent. Du moins, jusqu’à ce qu’ils viennent dans « cet endroit de merde », comme l’avait si élégamment souligné son cousin. Même le positivisme exacerbant et agaçant de Manus peinait à survivre dans ce marasme de négativité. Ils étaient loin de leur belle Pomme Pourrie, loin du Mob, loin de membres de famille qu’ils aimaient, loin de leurs habitudes … Ils avaient atterri dans une petite ville anglaise, où leur branche avait bien pauvre mine à en juger ce maudit bordel. Si les goûts des cousins ne s’accordaient pas toujours, leurs avis et leurs sentiments étaient partagés vis-à-vis de l’établissement pourri qui leur avait été échu. Le père de Cin’, et donc l’oncle de Manus, ne s’était pas foulé en termes de punition dans cet exil !

- J’ai déjà épluché les comptes, et je me suis renseigné sur le coin, répondit du tac-au-tac Manus. Il y a beaucoup d’impayés. Si beaucoup de sommes sont misérables, d’autres sont plus importantes. Nous pouvons piocher là-dedans pour quelques travaux.

Si jouer les tenanciers de bordel ne lui plaisait pas et allait contre quelques principes qui lui restaient, il n’avait aucune pitié pour aller récupérer son dû chez les mauvais payeurs, et par tous les moyens. Il ne doutait pas un instant que son cousin y prendrait un tantinet le pied, à casser quelques figures et dents.

- En plus d’impayés, il faudra surveiller les employés : il y a plus de sortie de marchandises, que d’entrée d’argent.

A nouveau, Manus n’a aucun scrupule à sévir : c’était le Mob qui commandait, et aujourd’hui il était dirigé et représenté par Cin’. Tant qu’il n’autorisait pas à partir avec une bouteille gratuite, personne ne le ferait. Il était temps que les employés le comprennent, et prennent leur précaution plus attentivement.

- Pour finir, la ville grouille de magouilles. Il y a des lois, mais de ce que je vois et de ce que je comprends, c’est la norme que de les violer en douce avec l’aide des uns et des autres. On trouvera facilement un laboratoire pour Raven. Une laverie peut être envisagée, comme nous le pensions déjà à New-York.

Ce n’était pas des idées de génie. Cependant, Manus avait remarqué assez souvent que c’était les astuces les plus simples et à la fois les plus évidentes qui fonctionnaient les mieux.

- Nous pouvons aussi penser à une distillerie, dit-il, ne pouvant pas s’empêcher d’ajouter sa petite touche de fantaisie.

Une distillerie n’était pas si différente d’un laboratoire, si on réfléchit bien : il fallait des cuves, il fallait des filtres pour masquer les odeurs et surtout il fallait accepter quelques larges commandes. Ils pourraient donc aisément justifier sur papier les différents achats de matériels, ou la structure. Ajoutons à cela qu’il s’y connaissait assez bien, pour pouvoir dégoter quelques locaux sordides mais solides, et surtout trouver le matériel le moins cher pour prétendre mettre sur pied un lieu honnête. Si le temps le permettait, peut-être pourrait-il y mettre la pâte à la main pendant que Raven cuisine ailleurs ? De plus, dans une telle ville, ça ne ferait pas de mal de fournir un peu l’alcools : chacun en raffole follement !


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Cináed O'Reilly

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MessageSujet: Re: Reprenons du début   Reprenons du début EmptySam 13 Fév - 8:46

Ce qu’il apprécie avec son cousin, c’est sa façon de tout calculer, d’analyser une situation pour en sortir une statistique qui permet de démontrer si tel ou tel marché apporte du profit ou donne un résultat à pertes. Si à New York, il n’a jamais prêté attention au compte de la Mob, c’est bien parce qu’il a toujours fait confiance à son cousin. Et d’autre part, parce que ça n’a jamais été sur ses propres deniers comme maintenant.  
Puis, à New York, la réalité a été toujours la même : ils brassaient tant de millions que Cináed ne se posait jamais la question au niveau des dépenses. Il se permettait tout. Or, aujourd’hui, tout est différent. Les fonds ne sortent de nulle part. Ils doivent être pris sur ce qu’il y a déjà en place, sur cette trésorerie qui permet de payer les filles, les hommes de mains, de blanchir l’argent et le rendre un peu moins sale et permettre ainsi de payer le loyer et les plaisirs de la vie.  
Heureusement qu’il y a Manus, malgré tout, qu’il songe Cináed en écoutant attentivement ce dernier. Certes les nouvelles ne sont pas des meilleures. Mais il y a toujours des fonds quelque part. Ceci dit, savoir qu’il devra les « récupérer » d’une manière ou d’une autre, arrache un soupir à l’irlandais. « On pourra voir si cette sublime « armée » qu’il y a, possède suffisamment de couilles pour aller réclamer le remboursement des impayés. » Pour l’instant, il n’a pas d’avis à donner à leur sujet. Juste qu’il y a des gars mais que ça n’est pas aussi important qu’à New York. La branche anglaise a été passablement négligée, les murs décrépis en témoignent. Le temps a fait son œuvre et malheureusement, il n’y a rien eu de plus que le vieillissement des mœurs, d’une affiliation à la mafia qui n’a de lien que le nom.  
« Puis c’est quoi cette histoire ? » Il fronce les sourcils et ajoute « T’es en train de me dire qu’il y en a qui se servent allègrement dans les placards du bar ? Putain, mais tout part en sucette dans cette piaule. » Il râle, tourne un peu en rond et fait les cent pas.  
Il n’aime pas cette situation. Encore plus quand ça pue autant la merde que maintenant.  
Qu’il ne sait pas à qui donner sa confiance. Pour l’instant, c’est seulement Manus et Raven. Ils sont ceux qui l’ont suivi, prêts a s’investir dans cette nouvelle aventure.  
« Il faudra qu’on voie si on trouve des ouvriers à payer au black pour retaper tout ça. Puis je pense qu’il faudra que nous rassemblions tout le monde et qu’on fasse un speech de présentation histoire de montrer qu’on ne sera pas aussi con que ce Sullivan. » Il râle mais acquiesce quand même face aux idées de Manus. La laverie est ce qu’il semble être le mieux.  
« Faudra qu’on se fasse des repérages pour savoir ce qui se traîne un peu autour de nous histoire d’avoir des propositions d’achats à faire. Faudrait qu’on se trouve quelqu’un d’ici à qui faire confiance. Je t’aurais bien dit un gars de la Mob qui traîne ici, mais s’il alimente sa réserve d’alcool personnelle avec les stocks du Devil’s Den, comment te dire qu’il va se dégager aussi sec. » Avec un gros coup de pied au cul, que cela traduit. Cináed est connu pour ne pas faire dans le sentiment. Et il est hors de question de se faire marcher dessus par ces connards d’irlandais à l’accent britannique.  
Heureusement la motivation de Manus est contagieuse et il ne peut s’empêcher de sourire face aux propos de son cousin, amusé par l’idée d’une distillerie. Ça met du baume au cœur, lui rappelle qu’il n’est pas seul et le sera jamais.  
Il se rapproche de Manus et vient poser un bras autour des épaules du brun. « Tu sais quoi mon petit Manus ? Ta distillerie, on va la foutre ici et on vendra notre bière artisanale. La O’Reilly qu’on l’appellera !! Et c’est moi qui t’offre la machine et tout le bazar pour que tu puisses avoir l’endroit ne ´nécessaire. J’y comprends, de toute façon, a comment ça fonctionne alors dis-moi combien ça coute et je te donnerai sur mes fonds personnels. Tu mérites bien ce petit cadeau de ma part. »
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MessageSujet: Re: Reprenons du début   Reprenons du début EmptySam 13 Fév - 11:45

- Je te propose que l’on se partage les tâches, sans trop tarder, enchaîna Manus.

Quand il était question d’affaires, le petit homme n’aimait pas perdre son temps en sentiment ou démonstration de sa force physique. Il était, en somme, l’inverse de son cousin. Cette opposition de caractère pouvait créer des étincelles entre deux personnes, mais pas pour ces deux-là. Le sang, les souvenirs, les crimes … bien trop de choses les lier pour que des broutilles viennent gâcher leur relation fraternelle.

- Tu devrais te charger de trouver les mecs avec de la poigne, pour récolter au plus vite les impayés. Entre temps, je me renseigne sur les personnes dont il faut graisser la patte pour obtenir un local bien et vite. Selon le caractère de notre gars, soit tu feras la négoce, soit je m’en chargerai.

Cin’ avait un charme particulier et un langage franc qui pouvait plaire mais ses manières trop excessives pouvaient clairement rebuter certains. Pour cette population bourgeoise, Manus se portait assez souvent volontaire. Il savait se montrer mielleux, adorable et même un brin innocent s’il jouait parfaitement son rôle. A New-York, il avait été heureux de ne plus avoir à jouer les guignols, laissant ça au bras-droit de son cousin. Sauf que ce dernier n’était plus là, dans une taule quelconque – ou pas, ils n’avaient guère plus de nouvelles de là-bas. Ici, il devait ressortir ses costumes et tenues, et se vendre comme une putain classe. Il était déjà fatigué, à l’idée.

« Au moins, il y aura de la bière à volonté, et gratuitement » pensa-t-il, tentant de se réconforter du mieux qu’il pouvait.

- Pour tes fonds, je te propose de les dépenser à bon escient. Il faudra investir, ensemble, dans cette cabane et dans le laboratoire de Raven. On doit avoir une source d’argent, et un établissement pour le blanchir. D’ailleurs … officiellement, on joue quoi ? Je dirais un strip club, où officiellement les mecs font que regarder, et officieusement et contre la monnaie correspondante, ils ont droit à un tête-à-tête avec les filles.

Ça le dégoûtait de parler d’une telle affaire, sérieusement. Sauf que situation extrême invitait à des mesures extrêmes. Si les affaires allaient mieux, peut-être pourraient-ils envisager de changer de branche d’activités ? En vérité, il aurait même proposé en amont mais ils manquaient de temps, et les fonds n’étaient pas illimités malgré les nombreux chiffres.

- Mais la distillerie, j’oublie pas ta promesse, cousin, indiqua-t-il pour ne pas gâcher l’humeur de ce dernier. Disons juste que j’achèterai pas les produits industriels et pourris de ces Anglais pour faire ma bière. Laisse-moi un peu du temps pour trouver les bonnes machines et surtout les ingrédients !

Il était né en Irlande et il avait grandi quelques années au milieu de ce grand vert. Autant dire qu’il avait un grand mal à supporter ces voisins snobs et trop imbus de leur personne. Décidément, pourquoi avait-il fallu aller « ici » et non s’installer à la belle Dublin ? Les questions, il en avait beaucoup. Les réponses, il lui manquait potentiellement une petite couille pour les poser à Cin’. Il ne craignait pas un coup de poing dans la gueule – il avait mangé assez de coups, même quand il savait que c’était peine perdue de chercher la bagarre – mais il ne voulait pas accentuer le malaise de cet homme qu’il voyait comme un grand-frère.

- Je compte sur toi pour tout défoncer. Et tu peux compter sur nous pour couvrir tes arrières et te soutenir, promit-il, finalement.
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