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 « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven]

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Cináed O'Reilly

Cináed O'Reilly


∴ Pseudo : Milie.
∴ Pronom irl : Elle.
∴ Posts : 466
∴ Faceclaim : Michael Fassbender.
∴ Merci à : Jenesaispas.
∴ Âge : Quarante ans le coco et toujours en pleine crise d'adolescence.
∴ Pronom inrp : Il (ou Dieu)
∴ Occupation : Gérer la branche anglaise de l'Irish Mob, reprendre une maison close à deux doigts d'exploser, officialiser le commerce de meth avec sa cuisinière particulière, Raven l'effrayante. Se saouler à la Guinness avec son cousin. Ne rien respecter, pas même la voisine.
∴ Statut : Célibâtard, la seule personne qu'il respecte ici, c'est lui-même.
∴ Place : Au milieu des ruines d'un business déchu.
∴ Vice : *déroule le parchemin de dix mètres de long.*
∴ Free land :
« Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven] 9t70
Cináed, maquerelle irlandaise.

Les RPs en cours
Bastet ; Trevor ; Lip ; Rocky ; Leofstan ; Moira ; Azrael ; Manus ; Joyss
; Raven ; Ruby


Wendiposa <3
« Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven] Cz09
Le visage de ton père et les yeux de ta mère.
Moira


∴ Triggers, refuse de jouer : Il n'y a rien que je refuse de jouer tant que c'est joué de façon intelligente.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : Du vice à l'état brut, volcanique.

∴ Présentation : The thin red line
∴ Liens : Guinness Lover

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MessageSujet: « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven]   « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven] EmptyVen 22 Jan - 8:10

Il est allé toquer chez elle sans forcément entrer comme un malotru. Comme il l’aurait fait à New York quand il avait moins de considération pour autrui. Jaillissant dans sa vie telle une violente gastro entérite qui aurait mis par terre le monde entier. Cette fois-ci, il a toqué, se doutant bien que, la connaissant, elle sursautera quand même en créature aussi effrayée qu’étrange qu’elle est. Et il attend patiemment que la porte veuille bien s’ouvrir, se rappelle qu’il a bien fait parce que désormais, le corbeau n’habite plus seul mais s’est trouvé une colocation. Chose qui l’a surpris sans pour autant qu’il se soit posé d’autres questions. La seule chose qui l’inquiète c’est que la coloc lui ouvre un peu trop sa bouche, se rend compte que Raven ne cherche à créer un vaccin contre le pire des virus, mais qu’elle est le virus propageant son poison qu’est cette meth produite par ses petits doigts de fée.
Ce qu’elle a fait à New York et ce qu’elle devra faire à Exeter.
Il a de l’ambition, cherchant un avenir bien plus glorieux que de devoir être le big boss d’une maison close de merde, dominée par la gangrène irlandaise mais sans pour autant, y faire naître une sensation de puissance. Ici, tout le monde lui marche dessus. Et ça ne peut plus durer. Il ne peut accepter, préfère imaginer bien plus grand et faire fermer la gueule de tout ce beau monde. Et pour ça, il a besoin de Raven. Plus que jamais.
Lorsque la porte s’ouvre, il découvre le visage de la brune, devenue vitale pour le coup et encore plus qu’à New York. Il a bien compris que la loyauté de la brune n’était entre autre liée qu’à l’attachement qu’elle voue à Manus, trop handicapée pour voir qu’elle aime – un peu trop – son cousin et suffisamment autiste pour lui briser le cœur. Il aurait été capable de lui briser la nuque en signe de vengeance mais heureusement pour elle, sa valeur n’est plus à prouver.
Manus et Cinaed ne peuvent imaginer plus grand sans elle.
« Bonjouuuuur, tu as reçu mon texto ? » Texto qu’il lui a envoyé il y a cinq minutes avec un simple « je pars de chez moi, j’arrive. Bisous. » Qui ne demandait pas si elle était là. Encore moins s’il dérangeait. En l’occurrence, il s’en moque. Il a trop à faire.
« Habille-toi donc. Il faut que je te montre quelque chose. » La surprise c’est de l’emmener au labo et de lui montrer l’avancée des travaux. Il a fallu sortir de la trésorerie sur leurs fonds personnels mais les deux O’Reilly y croient dur comme fer. Ils réussiront.
« Si tu veux, en passant, on s’arrêtera manger un bout. Tu as un peu pris le temps de visiter Exeter ou pas du tout ? » C’est vrai que l’exil forcé l’oblige à être plus aimable. Il est un peu redescendu sur terre, prenant conscience de ce qu’il a fait de bien et de mal. Puis Raven est là, c’est suffisant pour ne plus la malmener ou se moquer d’elle.
Elle lui est trop essentielle, même s’il vient à l’improviste.
En tout cas, ils finissent par partir, il n’a pas aperçu la fameuse coloc et en a déduit qu’elle doit être absente. De toute façon, il est trop impatient, préfère traiter par ordre des priorités. Aussi, ils montent dans la nouvelle voiture de Cináed, achat compulsif pour cesser de rouler dans la vieille charrette du Sullivan ayant géré le Devil’s Den et il la conduit vers le labo, pied planche et esquivant les connards qui essayent de traverser, brule les feux rouges sans aucune gêne. Dissimulé au sous sol d’une blanchisserie, le genre d’endroit où il y a tant d’odeurs de lessives qu’elle masque donc celle de la drogue qui se crée.
« Je sais pas si Manus t’avait parlé ou non de ton futur labo. » Il lui glisse un sourire et accélère dans la rue principale menant vers l’endroit sacré. Puis il serre son frein à main pour pouvoir pivoter à 180 degrés et ainsi être dans l’autre sens de la circulation. C’est pas que, mais il y a une place alors il va pas se faire chier !
« Mais tadaaaam ! Tu vois la blanchisserie. Et bien imagine que derrière une bibliothèque, se cacherait ton repère secret.  Tu veux voir ? » De toute façon, elle n’a pas le choix, il est déjà sorti de la voiture.
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Raven Cooper

Raven Cooper


∴ Pseudo : Mayelle
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∴ Faceclaim : Felicity Jones
∴ Merci à : Cliffs Edge (avatar)
∴ Âge : Trente-et-une années se sont posées sur ses ailes couleur de l'asphalte
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∴ Pronom inrp : Elle
∴ Occupation : Walter White en herbe pour l'Irish Mob !
∴ A Exeter depuis : A peine quelques mois
∴ Statut : Les ailes rapiécées et incapables de voler à nouveau
∴ Vice : L'âme peureuse et la langue asociale.
∴ Free land : « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven] Tumblr_oqo5wxwby11qafby7o1_400

"Je ne sais pas dire Je t'aime
Je ne sais pas
C'est trop bête, je vais le dire
C'est rien, ces deux petits mots-là
Mais j'ai peur de te voir sourire
Surtout, ne me regarde pas"

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Manus- Cináed - Nova - Cáel
Vsevolod
∴ Triggers, refuse de jouer : Je pense être capable de tout jouer. Au pire, je le ferai savoir !
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : Des situations probablement grotesques, des ambiances noires propres à l'univers

∴ Présentation : L'enfer, c'est les autres
∴ Liens : Sombre Corbeau

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MessageSujet: Re: « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven]   « Tiens c’est l’addition, tu m’as soulé. » [Raven] EmptyLun 8 Fév - 18:54

Une vilaine sueur froide coulait le long de l’échine du Corbeau. Ses plumes se hérissaient d’horreur et sa gueule ne parvenait plus qu’à croasser des gémissements inintelligibles. Panique. Peur. Incompréhension. Pourtant, elle se doutait bien que ce jour viendrait. Elle ne pourrait pas indéfiniment rester cloîtrée dans cet appartement à ne rien faire et à éviter la faune primitive et sauvage d’Exeter. Cináed ne l’avait pas embarquée dans ses bagages pour qu’elle demeure oisive. Elle-même ne le souhaitait pas, préférant quand ses petits doigts agiles s’activaient et quand elle pouvait mettre à profit la machinerie turbulente de ses méninges pour un projet scientifique. Certes, ce dernier n’était pas très louable, ni même légal ou éthique, mais ce n’étaient pas des valeurs qui importaient à Raven.

Il résidait cependant en elle une profonde rage de vivre qui s’instillait à présent dans ses veines plus que jamais. Ses yeux écarquillés telle une chouette, elle relisait le message funeste qu’elle venait de recevoir de l’Irlandais. Mais pas l’Irlandais agréable, doux et gentil. Non. Il s’agissait du monstre, du rustre, du terrifiant. Autrement nommé : Cináed O’Reilly. Une envie folle de prendre la fuite frappa l’esprit du Corbeau. Hélas, ses ailes étaient entravées et il lui était impossible de prendre son envol. Pas après tout ce qu’elle lui devait. Pas après l’avoir suivi en lui promettant ses dons.

Peu importait qu’ils soient dans le Bronx ou à Exeter, l’aura inquiétante de son patron ne perdait nullement en éclat. Elle ne s’était pas préparée à sa visite. Evidemment, il ne s’agissait guère de s’apprêter. Raven était bien éloignée des considérations autour de la féminité ou simplement du paraître. Toujours avec ses vêtements sombres et trop grands. Toujours avec ses cheveux en pagaille. Toujours avec sa mine étourdie. Toujours avec ses mouvements gauches et hésitants, qui contrastaient avec une dextérité à manier les fioles et les éprouvettes. C’était psychologiquement qu’elle aurait souhaité appréhender cette visite. Sauf qu’elle n’eut que le temps de couiner d’inquiétude, de parcourir le salon en deux longueurs et de calmer sa respiration avant qu’un poing ne frappe à la porte. Raven sursauta, les cheveux sur sa nuque se dressèrent et un cri échappa à ses lippes malmenées.

La porte s’ouvrit dans un grincement sinistre tant Raven mit du temps à accueillir son hôte, peu rassurée. « Vous… vous avez toqué ? » Interdite, la chimiste le dévisagea comme si son patron venait de lui interpréter un numéro de claquettes. D’ordinaire, il défonçait plutôt la porte et ne faisait aucune manière pour s’imposer et terrorisée son employée secrète. Cette politesse inattendue l’inquiéta bien davantage que s’il s’était montré rustre une fois de plus. Elle n’attendit alors pas une seconde pour attraper son manteau, un bonnet et ses mitaines. Plus que tout, elle ne voulait pas éveiller sa colère. Mais une fois encore, ce fut la surprise qui la frappa en pleine figure. Manger avec lui ?! Visiter Exeter ?! Raven s’empêtra les pieds dans le tapis de l’entrée et manqua de s’écraser complètement au sol. Rougissante et balbutiante, elle dévisagea une nouvelle fois Cináed. « Ah. Euh. Oh. Pas vraiment… » Pour ne pas dire pas du tout, exécrant cette ville, sa population et ses ruelles. Mais après tout, si elle se baladait avec le Diable, peut-être les monstres ne viendraient pas les poursuivre.

Ils finirent par sortir de l’appartement, Raven trottinant derrière son patron pour rattraper son pas rapide. Son soulagement en constatant qu’ils se déplaceraient en voiture ne fut que de courte durée puisque la conduite de l’Irlandais était un désastre pur et simple. Les petites mains de la chimiste s’accrochèrent à toutes les poignées disponibles tandis qu’elle se découvrait l’âme d’une croyante en priant pour leurs vies. Toujours d’une voix éraillée, elle répondit à sa question. « Un petit peu… mais il est resté vague. » La vitesse lui ôta à nouveau la parole. « Vous… vous ne pourriez pas rouler un peu moins vite ? Vous allez finir par tuer quelqu’un… » Si ce n’était simplement eux. Heureusement, voilà qu’ils arrivaient enfin. Raven lâcha un couinement de soulagement tandis qu’elle posait la main sur son cœur emballé. Devant eux, un bâtiment immense et fumant. Etait-ce là qu’il avait prévu de la faire disparaître ?

« Mon repère secret ? » répéta-t-elle, interdite. Cette fois, son intérêt était pleinement piqué au vif. Elle sortit de la voiture pour suivre Cináed qui ne perdait pas une seconde. « Pourquoi Manus n’est pas là aussi ? Vous n’allez pas me tuer, hein ? » Parce qu’il avait peut-être trouvé un meilleur cuisinier, qu’il changeait de business ou qu’il n’avait plus besoin d’elle. Elle ne trouvait bien trop gentil pour que cela soit pleinement anodin. Elle venait de s’arrêter devant la blanchisserie, n’osant entrer avant que son patron ne lui réponde vraiment. Ses yeux s’écarquillèrent de panique et elle sentit une brume opaque voiler son regard. « En fait, vous n’avez plus besoin de moi, c’est ça ? » Voilà pourquoi il s'était intéressé de savoir si elle avait visité Exeter. Est-ce que des gens l'avaient vue ? Est-ce qu'ils la reconnaîtraient lors d'une enquête suite à son meurtre ? Non, Cináed saurait cacher son corps...
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