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 crawling back to you. -- love.

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Rex Eden

Rex Eden


∴ Pseudo : nostalgie.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 242
∴ Faceclaim : matthias schoenaerts.
∴ Merci à : minuss, vocivus.
∴ Âge : quarante-deux ans ; gueule cassée et âme fatiguée.
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∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : à la sécurité d'un bordel irlandais devenu son refuge. combattant de rue lorsque les factures ne lui laissent plus le choix ou à l'approche de noël. incapable de ne pas illuminer le regard de son enfant de tendres cadeaux l'attendant au pied du sapin.
∴ A Exeter depuis : toujours.
∴ Statut : célibataire ; souvenir amer d'un amour assassin aux multiples victimes : sa fille et lui. entièrement dévoué aux quelques week-ends où il la voit.
∴ Place : probablement planté devant le devil's den.
∴ Vice : addiction à l'adrénaline des violences physiques. les poings toujours serrés, une main cassée, une épaule qui flanche, la bête ne se laisse aucun répit.
∴ Free land :
(rocky, moira, joyss, delilah, marlowe, louve, seth, love, nox&paddo, pilar, nox(fb), max.)

crawling back to you. -- love. Wzfs
sometimes things happen in life that turn everybody silent. so silent that nobody dares to talk about it any more. to no one. not even themselves.
(moodboard)

∴ Triggers, refuse de jouer : //
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence.


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MessageSujet: crawling back to you. -- love.   crawling back to you. -- love. EmptyLun 25 Jan - 20:53


love & rex ☾
you are my sunshine, my only sunshine. you make me happy when skies are gray. you'll never know dear, how much i love you. please don't take my sunshine away. (musique)


Il avait tenté avant d'échouer comme un pauvre gamin sans le moindre courage. En entrant dans ce bar, il avait eu la sensation que Love lui était soudainement inaccessible. C'était en réalité un sentiment faussé par sa douleur de l'avoir perdue. Personne n'avait vu la peine qui bordait ses grands yeux bleus en les posant sur elle. Au milieu du monde et de l'effervescence, même son impressionnante carrure n'était finalement pas grand chose. Le silence avait alors une énième fois pris le dessus, le transformant en un bloc de pierre. Du coin de la pièce, il s'était contenté de la regarder, perdue dans son travail, incapable de dire si elle avait remarqué sa présence ou non. Rex s'était laissé emporter dans la tendresse qu'elle dégageait et qui endormait certains de ses sens, mis à mal par les années de solitude avant qu'elle ne vienne chambouler sa vie de bête esseulée.
Love.
Ce genre de nanas mise sur terre pour que les hommes en tombent amoureux sans même pouvoir se débattre. De ces poupées que l'on approche et qu'on espère pouvoir aimer sans les tâcher mais qu'on brûle quand même un peu, au passage.
Il garde sur le bout des doigts le parfum de sa peau mêlé à la saveur tenace de ses excès.
Il aurait aimé la rencontrer lorsqu'il n'était pas encore complètement cassé, avoir le même âge qu'elle et lui promettre ce qu'il n'aurait jamais pu honorer.
Rex l'avait aimé du mieux qu'il le pouvait mais cela n'était pas suffisant. Son coeur se retrouvé plein d'échardes que Love lui enlevait une à une avant qu'il ne recommence et se blesse encore.
Elle avait fait preuve d'une telle patience.
Aujourd'hui, maintenant qu'elle n'est plus là -cette forme nette à côté de lui dans ses draps, cette silhouette chaude qu'il serrait contre lui après une journée trop longue et des éclats de rire devant la télévision - Eden la cherche comme un chien pisteur chercherait l'enfant perdu dans une immense forêt.
Cette forêt, qui n'est autre que leur éloignement, hostile.
Huit minutes qu'il est là, à attendre que les clients lui lâchent la grappe et son courage se défait de lui. Une masse informe qu'il sent s'extirper de son être. Huit minutes seulement et le voilà qui disparaît aussi bêtement qu'il est venu ici dans l'espoir de partager une discussion sans intérêt et retrouver la pureté de ses pupilles.

Il la garde malgré tout au creux de son corps, Love. Elle reste là et personne ne s'en rend compte. Ses amis ne voient pas quand ils partagent une bière que cette nana dont ils parlaient autrefois fait son nid dans la masse chaotique qu'est Rex. Rocky non plus ne perçoit rien plus tard dans la soirée, hypnotisé par ses lasagnes et ses aventures de la journée. Eden écoute d'une oreille distraite les histoires du gamin avant de se lever et le laisser débarrasser la table. Le Minotaure râle contre le môme lorsque celui-ci quitte l'appartement en claquant la porte, trop paresseux pour la fermer calmement. Dans son ensemble jogging informe, la bête passe ses heures devant la console, seul dans un appartement à la lumière tamisée.
Puisqu'il a sa soirée, que demain Pearl sera là, Rex s'efforce de rester ici, au calme. Si la petite l'a vu trop souvent le visage déformé par les coups, cette fois, elle aura au moins le privilège de découvrir les traits de son père.

Lorsqu'on toque à la porte, son esprit peine à reprendre de sa consistance afin de se reconnecter à son environnement. Son pas traînant le guide jusqu'à la porte d'entrée qu'il ouvre brutalement, non sans une pointe d'agacement. Ses sourcils se froncent et l'expression de son visage se fige.
Love, pas cette fille perdue derrière son bar, absorbée par le monde et son travail.
Love, celle qu'il espérait sans plus l'attendre.
Il voudrait lui tendre les bras, ne pas se poser de questions et l'accueillir comme il l'avait laissé partir mais à la place de ça, Rex recule d'un pas.
T'fais quoi là ?
La question est agressive, le timbre de sa voix plus rauque qu'il ne l'avait imaginé mais la surprise le brusque.
Comment l'oublier s'il ne cesse de l'invoquer ?
Love, mais qu'un prénom à la con. Un piège. Un envoûtement.
Son regard ne lâche pas le sien, sans le savoir, il accepte déjà qu'elle entre, bouscule sa solitude et lui rappelle comme il peut être un crétin parfois.
Souvent.
(c) love <3
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Love Williams

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∴ Faceclaim : adelaine kane.
∴ Merci à : littleliars (avatar), mayoosh (deuxième gif de profil), mars (signature) et radioactive (moi) pour le reste.
∴ Âge : vingt-huit ans.
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∴ Pronom inrp : elle.
∴ Occupation : officiellement, la nuit tombée, tu es barmaid au black bird. officieusement, tu es policière et tu travailles sous couverture à exeter depuis quelques années maintenant.
∴ Statut : tu es célibataire. ça te convient, que tu te dis, et la plupart du temps, c'est vrai. toutefois, le soir venu, il t'arrive de te sentir seule.
∴ Place : probablement dans ton lit, la tête cachée sous les couvertures.
∴ Free land : crawling back to you. -- love. Aqk4

✗ scorpius ✗ duanerexouoswald

∴ Présentation : blood in the water.
∴ Liens : tell me everything's not fine.

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MessageSujet: Re: crawling back to you. -- love.   crawling back to you. -- love. EmptyLun 25 Jan - 21:47


“crawling back to you.” & Tu sors de ta trance au moment où tu réalises que tu as versé une partie de la bière à côté de son verre. Immédiatement, tu t’arrêtes et tu t’empresses de ramasser le dégât avec un torchon. Du coin de l’oeil, tu regardes autour de toi, un peu gênée, en espérant que personne ne t’ai vu faire, surtout pas lui. Quoi qu’il t’as vu faire bien pire. Tu continues à scanner la foule, ici et là, mais tu ne le vois plus depuis un moment déjà. À chaque fois que tu penses l'apercevoir, mais que tu réalises que tu t’es trompé, ton coeur se serre un peu, douloureux. Tu es déçue. Il est probablement parti, que tu te dis. Mais déjà? Tu as l’impression qu’il est resté quelques minutes à peine.

Tu as l’impression qu’il est apparu comme une ombre, comme un fantôme du passé, puis qu’il est ensuite aussitôt disparu. Il t’a envoûté puis t’a laissé à l’imaginer. Si souvent tu réussis à te changer les idées lorsqu’il apparaît dans tes pensées, cette fois, tu n’arrives plus à te le sortir de la tête.

-

Tu cognes contre le seuil à deux reprises, le poing tremblant. Tu sais que tu ne devrais pas être là, devant chez lui, surtout pas à cette heure là. Il est tard. Tu sais que t’es probablement cruelle même de lui faire subir ça, mais c’est plus fort que toi. Tu es égoïste, Love, mais ce soir tu t’en fou, non? Les secondes qui suivent paraissent longues, assez pour que tu aies le temps de te demander s’il est là, s’il va te répondre. Assez pour que tu te questionnes à savoir s’il est parti une fois qu’il a vu que tu étais là-bas, tout à l’heure au bar. L’idée te fait mal, mais ne te surprendrait pas vraiment. Même si c’est doux, ça reste compliqué, entre vous.

La porte s’ouvre enfin et tu entrouvres les lèvres pour parler, dire quelque chose, n’importe quoi, mais rien n’en sort. Lui, il fronce les sourcils, visiblement surpris, puis il recule d’un pas. Il te demande ce que tu fais là. Ta bouche se referme puis s’ouvre à nouveau. « Euh, je… » Un peu mal à l’aise, tu regardes autour de toi comme si quelqu’un allait t’aider, comme si tu allais y trouver le courage de dire ce que tu fais ici dans son entrée. Ou est-ce que tu cherches une excuse pour ne pas continuer maintenant qu’il est là, devant toi? De quoi est-ce que tu as peur? Tu as envie de le voir, pourtant. Ou alors est-ce que c’est ça le problème? Que tu ai envie, trop envie de le voir, lui parler, le sentir, le toucher même?

Tu pinces les lèvres. « Est-ce que je te dérange? » Est-ce qu’il est seul, c’est ce que tu veux dire, ce que tu veux savoir. Tu ne supporterais pas de voir apparaître une autre femme derrière lui, non, pas ce soir. Ce soir, tu as besoin qu’il soit tout à toi. Encore une fois, tu es égoïste. Tu te dis qu'au moins, tu es honnête. « Je ne sais pas ce que je viens faire ici, Rex. » Tu ne lui as jamais menti. Non, c’est faux, tu lui mens. Tu lui mens constamment. Il ne connait même pas ton vrai nom, Love. Tu mords ta lèvre et soupires. Commences par le début. « Je t’ai vu au bar, tout à l’heure. »
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p'tit coeur:
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MessageSujet: Re: crawling back to you. -- love.   crawling back to you. -- love. EmptySam 30 Jan - 19:19


love & rex ☾
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Il a un mouvement de recul, un simple pas en arrière et ses sourcils qui se froncent comme si une grande menace était sur le point d'arriver.
Mais il n'en est rien, ce n'est que Love.
Love qui ne peut pas comprendre qu'il la préfère loin de lui plutôt qu'ici, à raviver une flamme qu'il s'efforce d'éteindre. Et quand elle n'est pas là, c'est encore pire, parce qu'il se retourne la tête pour savoir ce qu'elle fait, ce qu'elle devient, si elle est pas en danger ou si elle tourne mieux la page que lui.
Il a jamais été doué pour lire, ça se ressent, il reste encore bloqué à la première ligne.
Une ligne où il l'aime encore et la regrette chaque jour.
Rex a été con, ça, il le sait mais ne peut pas retourner en arrière. Et pour le futur ? Les blessures du passé sont irrattrapables. Il a bien vu avec Estrela mais aussi avec Pearl, sept ans qu'il essaie de se rattraper.
Sept ans qu'il est toujours au même stade. Avec Love il avait eu la sensation de s'écarter un peu de ce chemin parsemé d'embûches mais dés qu'il commence à mieux respirer et que la vie se montre clémente, Eden a la sensation que tout est faux. Alors il avait fait en sorte de les ternir en se comportant avec elle comme si elle était responsable du mal qu'avait causé Estrela.

Il la regarde sévèrement. Non, j'étais sur la console. On pourrait croire qu'il est menaçant mais Love sait qu'il ne lui fera pas de mal. Il oserait pas, il y arriverait même pas … s'il tabasse des types comme il respire, avec elle, c'est impensable. Et même quand il était vraiment en colère et à côté de la plaque, son âme ne s'est jamais retournée contre elle.
Son cœur rate un battement quand elle avoue qu'elle l'a vu au bar. Stupide animal trop curieux, l'homme lâche un soupir, passe sa main contre son crâne. Il a besoin de quelques secondes pour se chercher des excuses mais n'en a pas. Il passait pas juste dans le coin, non, il a pris sa bécane pour se rendre jusqu'à ce bar et la voir de ses propres yeux. Eden espérait échanger quelques mots avec elle avant de perdre tout son courage.

Ah ouais … il soupire, évite soigneusement son regard pour ne pas se laisser emporter dans un torrent d'émotions. Rex prend appui contre l'encadrement de la porte, nonchalant. J'venais prendre des nouvelles, ça fait un moment. J'pourrais croire que tu m'évites. La bête termine par se décaler pour la laisser entrer. Bah rentre, t'vas pas rester là. Sa voix, grave et détachée l'aide à ne pas montrer qu'il est plus touché qu'il ne le voudrait de la voir débarquer ici. Quand ses pupilles ont le malheur d'effleurer les siennes, il sent la marque que Love a laissé sur son âme se raviver. C'est comme une brûlure, encore fraîche, qui se réveillerait à la présence de son créateur.
T'as pas l'air dans ton assiette.
Il a remarqué sa petite mine et s'inquiète. Même s'il luttait très fort, il y arriverait pas, à s'en foutre.
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MessageSujet: Re: crawling back to you. -- love.   crawling back to you. -- love. EmptyDim 31 Jan - 2:47


“crawling back to you.” & Tu espères qu’il est heureux de te voir. Tu veux qu’il ait envie de te voir. Tu veux qu’il ait autant envie de toi près de lui que toi de lui. Tu lui demandes, un peu nerveusement c’est vrai, si tu le déranges. Tu espères qu’il te dise par la même occasion qu’il n'y a personne d'autre derrière lui, mais il ne répond qu’indirectement à cet interrogation. Il te dit qu’il jouait à sa console. Tu supposes donc qu’il est seul, au final. Cela te donne un peu plus de courage.

Tu continues sur ta lancée, lui avoues même que tu ne sais pas exactement ce que tu viens faire chez lui. Tu essaies d’être honnête, parce qu’à quoi bon essayer de lui cacher ce que tu penses? Il te connaît trop bien. Il ne le sait pas, mais il est probablement la personne qui te connaisse le mieux ici. Tout court, peut-être, parce qu’après quelques années dans cette ville, tu as franchement l’impression de ne plus connaître autre chose, de ne plus être personne d’autre. Tout ça, c’est devenu ta réalité. Il a été ta réalité. Avec lui, tu t’es laissée aller à t’imaginer une vie à Exeter, une vraie vie. Toi, lui et sa fille aussi.

Tout à l’heure, au bar, tu l’as vu. Il soupire et tu le sens qui évite ton regard. Ton coeur se serre un peu, parce que son regard bleu profond te manque. Si tu es honnête, il te manque presque à tous les jours. Tu l’observes silencieusement s’appuyer contre le cadre de la porte. Finalement, il te confie qu’il était au bar avec l’intention de prendre de tes nouvelles. C’est vrai que vous ne vous êtes pas vus depuis un moment maintenant. Tu ne le sais que trop bien, d’ailleurs. Tu pourrais compter les jours que tu as passés sans lui, si on te le demandait.

L’entendre te dire qu’il pourrait croire que tu l’évites te fait mal, mais il a peut-être raison. Juste un peu. Tu essaies de te convaincre que c’est plus facile comme cela, mais ça, c’était avant de le revoir au fond du bar à travers la foule de gens qui s’y trouvaient et qui ne pourraient au final jamais le remplacer. Il se déplace finalement pour te laisser passer et t'invite à entrer dans l’appartement. C’est ce que tu fais, mais tu t’arrêtes à côté de lui, ne t’y engouffre pas davantage et le laisse referme la porte à côté de vous. « Merci. » Tes yeux croisent enfin à nouveau les siens et c’est encore ton coeur qui réagit le premier, s’emballant plus qu’il ne le devrait. Maintenant, tu es assez près de lui. Tu dois lever la tête pour continuer à le regarder.

L’air plutôt distant et neutre jusque là, tu le sens -peut-être?- inquiet pour toi, tout à coup. Tu te demandes bien ce qu’il a réussi à lire sur ton visage, cette fois, ce que tu as laissé paraître. Tu hausses les épaules. Tu ne saurais même pas quoi lui répondre, parce que tu n’es pas certaine de ce que tu penses, de ce que tu ressens ou même de ce qui se passe. « Tu trouves? » Mais tu n’as pas envie de parler de toi, tu veux l’entendre parler de lui. Tu veux compenser pour tout ce que tu as manqué depuis la dernière fois que tu l’as vu. Tu secoues un peu la tête, mais tu essaies quand même de lui faire comprendre dans quel état d’esprit tu te trouves. « C'est que... Tu es venu me voir. » que tu commences doucement. C’est ce que tu crois avoir compris et aussi ce qui te donne un semblant d’espoir qu’il soit aussi tiraillé que toi. « Mais tu es parti sans me parler. » Ça, c’est ce que tu n’es pas certaine de comprendre. C’est aussi ce qui te fait te demander si tu te fais des idées. « Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis? » Tu inspires doucement puis expires, profitant presque de la pause pour calmer, ordonner ton esprit troublé, mais son odeur te déconcentre.

Tes yeux descendent naturellement sur l’épaule qui était appuyée contre l’encadrement de l’entrée quelques secondes plus tôt, celle que tu sais trop bien qui lui fait parfois défaut, puis sur son bras. Ce que tu donnerais pour le sentir autour de toi là, maintenant. Tout le temps. Ton regard glisse ensuite vers son torse. Tu te demandes s’il n’a pas encore des ecchymoses, sous son chandail. Tu espères que non, parce que l’idée de lui blessé… l’idée de lui qui souffre… Tu n’oses plus relever la tête, parce que tu sais qu'il te voit le regarder ainsi. Tu te demandes s'il devine aussi ce à quoi tu penses. Les mots sortent de ta bouche avec une précipitation mal contrôlée. « Je pense encore souvent à toi, tu sais » Tu mords ta lèvre. « Trop. » Probalement, assurément.

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MessageSujet: Re: crawling back to you. -- love.   crawling back to you. -- love. EmptyDim 14 Fév - 15:04


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C'est bon Rex, tu peux arrêter ton cinéma. Faire tomber les barrières. Remballer cet air du type qui n'en a rien à foutre de rien alors que tes yeux disent le contraire. Fallait penser à vous accorder avant que Love débarque et réveille cette étincelle au fond de tes iris.
Elle t'a vu, mec, t'es foutu.
Tu sais ce que ça veut dire ? Tu peux plus lui cacher que t'es un pauvre con même pas foutu de tourner la page.
Allez, respire un grand coup, y a pire. C'est normal, le sentiment de honte, c'est humain de vouloir le dissimuler, c'est une technique naturelle. Profonde. Inscrite en chacun d'entre nous.

Love débarque chez lui et il s'attendait à tout sauf à ça. Il se disait que Nox était de l'autre côté de cette porte, qu'il venait encore une fois, les mains pleine d'emmerdes et un Rex là pour l'aider, le protéger de tout sauf de lui-même. Mais à la place de ça, se trouve une petite nana, cinquante kilos toute mouillée, tout juste la moitié de son poids mais capable de le faire flancher comme si elle venait de tomber du ciel.
Ce ciel sombre, vide d'étoiles mais plein de pollution d'où quelques anges tombent parfois, leurs ailes brûlées par l'atmosphère dégueulasse que leur renvoie les mortels.
Et Love doit en être un, de ces anges là, que Rex attendait plus, arrivée trop tard pour le réparer complètement. Elle a su poser quelques pansements, pas lui laisser le choix pour des plaies qu'il laissait s'infecter par peur de les oublier. Le complexe du type qui préfère avoir mal que de ne plus y penser alors que tout serait si simple.
L'oubli .La réponse à tout mais pas la sienne.
Celle qu'il refuse, qu'il tait, qu'il brûle pour ne pas se résoudre à chasser les fantômes qui le hantent.

Il fuit ses réponses aussi bien qu'il esquive les coups une fois dans l'arène. Rex s'enlise dans son indifférence pour ne pas sombrer dans ses sentiments qui  leur ont déjà fait bien assez de mal. La seule raison pour laquelle ils en sont là aujourd'hui porte son nom. Love n'y était pour rien, les blessures étaient là, se rappelaient à lui quand il ne s'y attendait pas.
Ses épaules sont lourdes, soudain. Le minotaure soupire, passe une main sur son visage. Et ses mots qui n'aident pas. Qui lui donnent l'illusion de courir après ce qui  n'existe pas. Et elle, pourquoi est-elle ici ce soir ? Simple élan de nostalgie ? Un amour nostalgique, c'est ça, comme s'ils pouvaient retrouver ce qui s'est lentement cassé la figure parce qu'il était trop impliqué dans son passé pour accepter que le futur puisse ne pas le faire souffrir.
Le délire du malade, persuadé de mériter ses douleurs. La garantie de ne pas avancer, jamais, sous aucun prétexte comme si chaque pas pouvait le tuer.
C'qui  m'a fait changer d'avis ? A peu près tout … Les mots, cette tâche ingrate et difficile avec laquelle il deale si peu. Son corps et surtout ses poings sont toujours plus doués que lui pour exprimer ce qu'il a sur le cœur. Coule dans ses veines la chaleur épaisse d'une bête blessée, mise à terre trop de fois pour faire confiance aux mains tendues. Quand Love laisse entendre qu'il existe toujours en elle, dans ses pensées et sa mémoire, Rex refuse d'un bloc l'idée de pouvoir compter. Seuls ses frères lui ont jusqu'ici porté assez d'intérêt pour ne pas le laisser tomber. Et encore, il lui suffit parfois de penser à Max pour se remémorer que tout ne tient qu'à un fil. Funambule suspendu au dessus d'un volcan d'abandon.

T'penses plutôt au bon ou au mauvais ? Des bons moments,  ils en ont eu, des tas, toute une collection de moments complices que son âme garde précieusement. Alors, Love quand elle pense à lui, est-ce qu'elle pense à leurs instants de tendresse où aux autres, plus violents, où Rex était incapable de l'aimer sans la voir comme une coupable ? Eden se recule, approche de la télévision afin d'éteindre sa console. L'appartement désordonné du combattant l'accueille. Il sent la clope, la bière, les soirées passées avec des amis partis au petit matin. Rien du père qu'il est en réalité, du petit ami qu'il aurait pu être pour elle. Quand il se retourne vers elle, farouche, le visage fermé et dégringole dans son regard, Rex se sent con. Con comme un grand idiot vide de toute énergie et incapable de prononcer trois mots sans donner l'impression qu'il a appris hier à parler. Approche. Quand sa voix grave prononce ces quelques mots, c'est lui qui s'avance pour la prendre dans ses grands bras et la serrer contre lui, déposer un baiser sur sa chevelure.
Il est passé la voir au bar parce qu'elle est Love, c'est tout.
Exactement la même raison de pourquoi il a pris la fuite avant qu'elle puisse en placer une.
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