Seth Cobalt
∴ Pseudo : Syato ∴ Pronom irl : il/he ∴ Posts : 119 ∴ Faceclaim : Joseph "Joe" Gilgun ∴ Merci à : awona (ava) oliver tree (paroles profile) ∴ Âge : 36 chandelles. ∴ Pronom inrp : Il. - narration à la première personne. ∴ Occupation : Homme à tout faire du bouclier. Agent d'Aegis, n'exécute que par contrats. Trublion désordonné, bombe humaine minée, explose au moindre toucher. ∴ A Exeter depuis : Fin 2020. ∴ Statut : En crush. Prédit le crash. Passe pour une cruche. ∴ Place : De-ci de là, cahin-caha. ∴ Vice : L'adrénaline des missions. Le besoin de se sentir au coeur d'un tout. L'alcool. Le syndrome du hérisson. Ses yeux. ∴ Free land :
I'm still forgiven, no way
And I've been the outcast, it feels great
I highly doubt that, no way
I'm contradicting all the stupid shit I say
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1m90 • gaucher • prothèse à la jambe gauche à partir du genou • sniper, tueur, bodyguard, homme à tout faire pour le compte d'Aegis. Call him Fox. • maître de Terry, le plus beau des fox terrier. • pro des essais culinaires douteux, aka le hamburger au carambar par exemple.
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Cody ◘ Azraël ◘ Mo ◘ Montague ◘ Houna ◘ Lewis (loterie) ◘ Lou ◘ Erell ◘ Rex ◘ Cáel ◘ Hyacinthe.
∴ Triggers, refuse de jouer : Tout sujet est abordable tant qu'on en discute avant. ♥ ∴ Warnings, va être amené.e à jouer : vulgarité +++ - ptsd - scènes violentes - torture et prise d'otage (flashbacks) ∴ Présentation : I can't wait for you∴ Liens : to SHUT ME UP.
| Sujet: They call me royal flush, but i'm the Ace. || ft. Erell Dim 31 Jan - 13:47 | |
| TW : Meurtre.
Ce soir, quelqu'un va mourir. C'est inscrit dans mon contrat, coup de canif déjà planté. Un baron du recel de blanches, qu'une ombre tierce a envie de voir tomber. On ne m'a pas précisé la nature des commanditaires. Je sais juste que c'est forcément une histoire de territoire, pas de vengeance orchestrée. Un coup de génie de mes boss pour couper les ficelles bien huilées. Encore et encore, tirer sur la corde de leurs funambules préférés. Y'a de quoi devenir dingue d'être juste des instruments, quand on ne sait pas comment nous jouer correctement. Mais ce serait trop de fausses notes, que de poser trop de questions.
J'ai juste ce petit boulot à régler, et je rentre fêter ça devant une trash tv au hasard. Un programme parfait qui s'imprime dans mon esprit quand je passe les portes du casino, terrain de jeu préféré de ma cible. J'ai pas encore eu l'occasion de venir y mettre les pieds, ne serait-ce que pour dépenser un centime. Ca m'a toujours un peu fasciné, faut l'avouer. Le côté chic et choc de miser les espoirs autant que la thune. Le gros bonnet est en place à une table de poker. Tout de smoking vêtu, je repère une place libre. Juste à côté de lui. Regard en coin, à peine salué. Nous sommes juste ici pour jouer.
Les cartes défilent comme mes souvenirs. Les caves enfumées où je dépensais mon temps et mes économies dans des paris de gros bras. Beaucoup plus tatoués que le gosse que j'étais. Le papier rugueux des rois et des reines, les pièces bruyantes et les regards fuyants. Bluffer avec un goût de sang dans la bouche, ratatiné au possible par la fureur des autres de s'être fait rouler. Mais les récompenses en valent tout les os brisés.
Rien qu'une stratégie à appliquer, après un temps non négligeable à se chasser-croiser.
Et fixer les yeux sans sourciller, sans rien montrer, quand on dégaine l'arme ultime.
« Tapis. »
Le rouge et le bleu de mes jetons flanqués au centre les font tous virer blanc cachet. Pas un seul ne suit. Mon pote à abattre quitte la table, le cou de bœuf suintant de rage. Tout ça ne vaut rien. J'attends en souriant, jouant à faire rouler une rondelle de plastique sous mon doigt. Je jette un regard en coin à la croupière avant de me lever. Une minute après mon grand gaillard. Je fais mine de flâner vers le bar, avant de le retrouver.
Ombre grognant vers les toilettes. Ça y est.
Ce soir, quelqu'un va être tué. Et je transformerai le poids de son cadavre en billets. L'illusion qu'ils pèseront moins lourds dans mes poches trouées.
Rien que nous deux face aux vasques. A croire qu'on m'a laissé l'instant libre pour me débarrasser de lui, façon scène de théâtre bien rodée. J'ai pas le temps ni l'envie de lui montrer mon calibre à moi. Le seul qu'il aperçoit, peut-être d'un coin d'oeil torve, c'est celui d'un silencieux. Balle de match dans son crâne d'oeuf à bout portant. Il mourra seul, dans sa pisse et la teub à l'air, sans doute une bien belle revanche pour toutes les nanas qu'il a traité dans sa carrière. Mes mains gantées attrape son col pour le traîner près d'une cuvette, après lui avoir glissé le flingue entre les doigts. Le temps que les flics comprennent que la giclée de sang ne colle pas, je serais déjà loin de tout ça. Et puis, un suicide après avoir perdu autant de fric, c'est que la suite logique.
Ouais. Le travail aurait pu s'arrêter là. Sauf que. Sauf que y'a toujours ces petites graines d'imprévus qui viennent me titiller la bile, me rendre dingue quand elles viennent germer dans mes affaires. La mauvaise herbe de ce soir, c'est la croupière de ma table de jeu qui entre au moment où je jette mes gants dans la poubelle.
J'avais pourtant tout calculé. Fais chier.
Moment de flottement entre elle et moi, suspendu entre le temps et l'espace.
« … Les dames, c'est en face. »
Barre-toi d'ici avant que je t'efface. @Erell Valentine |
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