Not today, Satan. • (Fox)

« Foxy joli est trop con. Trop con pour voir qu'il ne l'est pas vraiment. En fait, il a du mal avec l'autorité, et joue au sale gosse qui adore la mettre en péril. La société, il s'en fiche pas mal de la sauver, si vous voulez mon avis. Il fait ce boulot sans grandeur d'âme, mais nous avons tous commencé comme ça. Le truc c'est que ce pauvre chou, c'est le plus ancien d'entre nous. Il faudrait qu'il prenne un peu sur lui et mûrisse un peu... il serait temps, il est tout de même pas loin des quarante ans ! »
- Wolf.

« Bah moi hm... je l'aime bien, Fox. C'est vrai qu'il une tête de pervers en pleine escapade de prison, mais c'est un coeur tendre. Il me donne des sucettes, ne crache jamais sa fumée dans mon visage, et il partage avec nous ses meilleures astuces pour les restos baskets. En plus, il manque jamais de squatter mon canapé pour regarder Rupaul. Il a pleuré quand sa drag préférée n'a pas gagné. Il est sensible, je vous l'assure. Et puis, parfois, il a cet air perdu dans le vide, plein de gravité, comme s'il regardait un vieux film triste. Il ne me fait pas peur... c'est juste que des fois, j'ai très envie de le prendre dans mes bras. Et un peu en pitié. Et Deer est d'accord, pas vrai ? »
- Doe (& Deer).

« Fox est un combattant loyal. Un guerrier aux principes ancrés dans sa peau aussi profondément que ses tatouages. Son éducation à la hargne est remarquable, pleine d'une rigueur appliquée malgré le côté... erratique de ses combats. Je l'ai vu perdre son sang froid plus d'une fois, comme demeurant d'une précision strictement méthodique à l’exécution de nos missions. Sa formation militaire transpire par tout les pores de sa peau. Je me demande parfois quelles autres séquelles elle a bien pu lui laisser. Mais il ne parle jamais de son passé. A vrai dire, aucun d'entre nous ne l'a jamais vraiment fait. »
- Bear.

« Hum... Fox. Ce mec est taré. Non mais, vraiment. Je crois que j'ai jamais mangé pire que sa cuisine, et son appart' ? On dirait un squat crasseux où genre, je sais pas, on dirait que des nouvelles formes de vie vont émerger toutes les cinq minutes. Puis lui-même, il est crade. Il sait pas ramasser les merdes de son chien, rote plus fort que moi et depuis le jour où il a dégueulé sur mes louboutins, j'ai promis de lui couper le zgeg à la lime à ongles. Bref. Un amas de détritus. Mais... c'est mon grand frère. Littéralement. On le touche, je bouffe. J'crois pas être capable de me passer de ses conneries et nos discussions de vieux tromblons à cinq heures du mat' autour d'une bud. Je l'aime, cet abruti. Mais j'aiguise quand même ma lime, qu'il se le tienne pour dit. »
- Snake.

« L'agent 77-8/520, connu de nos services sous le nom de code Fox, est un élément recruté en 2010, dans la banlieue New-Yorkaise. Ses performances se sont avérées satisfaisantes depuis et nous n'avons aucune autre opinion à son sujet. Terminé. »
- Woods.

« Ce que je pense de Seth... ? […] Je crois que sans lui, cette nouvelle vie serait un peu moins folle, et surtout, affreusement ennuyante. »
- Bird.



Écoute-moi bien mec, quand on te dis que le bingo des naissances c'est pas truqué, j'pense pas qu'on se foute totalement de ta gueule. Parce que y'a pas question de triche dans ce bargouin divin, y z 'ont pas l'temps là-haut, naaaaan, c'est pire. Le pire, c'est que en général tout se passe bien pour tout le monde, puis y'a ta bille à toi, elle dévie de l'axe. Comme ça, pouf ! Parce qu'elle est pleine de ces minuscules mini mini mini trous, un peu partout. Des aspérités à la con tu vois, pas grand-chose en soi, mais cumulées ensemble elles font des dégâts. Et voilà que du coup ta bille, bah elle tombe n'importe où, mais certainement pas là où il faut.
...
Comment on s'rattrape, du coup ? Qu'est-ce que j'en sais. J'ai une gueule à m'être rattrapé ? Tu m'as bien regardé ? C'est pas avec ma situation que je vais faire des envieux. Ça a commencé minot, ça terminera au caveau, question de logique. Alors je titube un peu ça et là, j'm'éclate la tronche comme j'l'ai jamais fais, et faut dire qu'en terme de job j'ai vécu largement pire que c'que ces bourgeois m'apportent.

Mais au fond. Au fond du fond. J'm'adore et je m'épate. J'me demande encore comment j'fais pour tenir encore debout, hé ! Pas faute de m'être crafté une jambe, j'fais l'meilleur pirate du coin mon gars ! Puis, ça fait marrer les gosses.
C'est p'tèt tout là l'but de ma vie.

Mes potes les boiseux, ma bande de salauds gentilhommes (gentillesfemmes, gentil-les-fommes ? P'tain j'ai mal à la tête avec leur truc), ils connaissent pas tout de moi. J'peux pas tout raconter. Pas envie. Pas la force aussi. Puis les traumas, c'est comme la boîte de Pandore, vaut mieux pas les libérer sinon j'sais pas c'qu'il adviendrait du monde. Déjà qu'il est pas en forme, hé.

Mais t'inquiètèèèète, Aegis est là pour le sauver ! On est rassurés. On va pouvoir dormir sur nos deux oreilles pendant qu'ils s'occupent de tout nettoyer, et surtout hein, on ne va jamais rien remettre en cause. Faudrait pas qu'on se fasse entuber plus qu'on ne l'a été jusqu'ici !
P'tèt qu'ils ont raison. Que ça sert à quelque chose et que j'fais juste mon couillon pour amuser la galerie.
...
Ouais.

… On verra.

Y'a peut-être des causes plus nobles à défendre que la mienne. J'ose croire que la plupart d'entre nous, on s'est engagés pour les bonnes raisons, si tant est qu'elles existent.

…

J'ai cru les voir miroiter. Une nouvelle fois. Ça brillait, dans les yeux du nouveau. J'suppose que j'étais un peu pareil au début, à penser que j'allais tout révolutionner, à croire en leurs idées d'une justice impartiale pour me sauver moi-même.
…
Boarf, qui sait.
Le discours est pas si différent de c'lui l'armée.

J'y jette ma peau en pâture, tout pareil.
…
J'ai jamais brillé comme lui le fait. C'est presque... magnétique. Bird est...

…

J'pense plus à ma femme. 'Fin, mon ex. 'Fin, ma veuve, techniquement ? Bref. J'ai oublié. J'prétends pas qu'elle compte pas, et que j'me demande pas comment elle va, si elle s'est trouvé un meilleur mari qu'moi. C'pas trop compliqué mais vu la pourriture que je dézingue à tout va, ça m'étonnerait pas qu'elle ait réussi à se foutre dans un nid de guêpes à son tour. Mais j'espère qu'elle a su trouver un gentil mec. Et qu'ils s'aiment et s'aimeront, jusqu'à c'que mon souvenir s'efface pour de bon.

Pour de vrai, celui auquel j'pense, c'est mon gamin. A la chair de demain. Au fait qu'il m'ait pas connu très longtemps. Et que c'est sans doute mieux comme ça.

Karen doit lui dire que je suis un connard, et elle aurait vraiment pas tort. Ma mère disait la même chose de mon daron. Ca m'a pas donné envie de le trouver. J'espère que Noah aura la même idée. Elle est bonne, pour sûr. Salutaire.
J'lui souhaite que le meilleur, même si c'est avec un autre que moi comme repère.
Qu'il perde mon amour pour un amour de père.

…

Exeter. C'marrant. On a pas beaucoup foutu les bottes en Angleterre. Pourtant on a bourlingué vraiment partout. En dix ans j'en ai vu des pays, j'en ai même visité que j'connaissais pas, ou que j'savais pas prononcer correctement.
Aegis est l'agence de voyage la plus rentable du monde.
La plus tarée, aussi.

Ces foutus costards-cravates ont réussi à me faire retourner en Irak.
…
…
… J'saurais pas le dire.
C'est comme un black-out. J'ai pas de souvenirs de c'te mission. Juste eu très mal au moignon.

….
Mais bref.
Exeter, donc. Rigolo comme nom. Ça sonne comme « Exit », un peu. Elle est là, la sortie ? J'crois pas. Aegis rameute mon équipe, mais y'en a d'autres qui pullulent. On dit que les grands pontes sans visage viendraient se creuser un domaine ici. J'aperçois des nouvelles têtes avec le même insigne. D'autres que nous, des agents qu'on a jamais vu, avec mon groupe.  
Ben putain, le bordel est si grand que ça dans c'te ville ?
…
J'crois qu'on est bien parti pour se marrer un bon coup.
…
...
............

Mais d'abord, un fish-n-chips. J'ai toujours eu envie de bouffer un de ces trucs.

tw : mention de prostitution de mineur, de prise d'otage & de perte d'un membre.

• 4 Novembre 1984 : Naissance de Steve Huxley à New-York. Une mère, dysfonctionnelle. Maîtresse trompée et en mal d'amour. Quartier populaire. Seuil de pauvreté. Gosse à l'avenir à l'image de sa génitrice : légèrement troublé.

• 1984 – 2002. Grandir dans la rue. Grandir dans la crasse, dans les délits, dans les maux. Grandir et se construire, sans traces, sans dépit, sans mots. Il supporte en silence parce que le choix est ailleurs, pas chez lui. Il l'a oublié, et condamné. Steve est en décrochage de tout : l'espoir est pavé de dégoût. Il fait pleuvoir les coups. Il les enchaîne, sur les gueules cassées, sur les trottoirs escarpés, sur les murs de toilettes mal famées. On ne lui demande rien, surtout pas de l'ouvrir. Juste d'encaisser le fric et de fuir.

Puis un jour il grandit d'un coup. Il fait presque les deux mètres et frappe plus fort que tout. Trop fort. Les flics sont habitués à le chopper, ses petites passes et casses ont fait de lui un habitué. Mais à 18 ans on est un grand, et quand un type tombe dans un fracassement d'os, c'est la garde à vue qui l'attend. Énième bavure de sang. Steve se repend en quittant le nid de serpents. Il prendra la tangente et la voie du drapeau : c'est l'armée qui lui sauvera la peau.

• 2002 – 2009. Petit troufion s'est pris des gifles, collées savamment sur sa gueule de plaisantin. Ecole de la vie pour lui qui sait à peine écrire comme il faut. Il apprend. La souffrance est différente. Elle est jubilatoire. Ses exploits le rendent fier. Les échelons sont gravis sous ses rangers. La camaraderie lui instiguent d'autres valeurs. Il pense avoir trouvé sa place. Et puis, y'a Karen. Et le joli bébé qui pousse dans son ventre laiteux. Il a tout pour être heureux.

• 20 septembre 2009 – 6 Janvier 2010. Irak. Irak. Irjdf. efgrak.

Perdus. Balles. Amis.

Sans peur, plus jamais. La peur est morte avant d'y passer. Inutile d'être effrayé quand l'inévitable va forcément arriver.
Il suffit d'attendre et de ne plus penser.
Ils étaient bien plus qu'eux. Des hommes, comme eux. D'autres bords. D'une autre langue. Spectres d'un désert étranger.
La guerre les a étranglés.
Et l'Amérique est ailleurs. Elle n'ouvrira les yeux que trop tard. Le capitaine Huxley est le seul rescapé de la prise d'otage, retenu trop de temps pour pouvoir en revenir.
Escapade en deux morceaux. Souvenir à vie. Chair mordue, jetée, torturée. Sa jambe gauche se sent entière, et soulagée.

• Janvier 2010 – 2011. La tête y est encore. Steve ne regarde plus Karen. Elle vient d'accoucher. Seule. Elle a pleuré, longtemps, beaucoup. Elle contemple avec tristesse son époux. Quelque chose est resté là-bas, en plus de ce morceau de soi. Quelque chose qu'elle ne pourra pas lui rendre, même avec tout l'amour du monde. Elle voit Steve sombrer. Elle le voit dépérir, devenir l'ombre de ses rêves à peine éveillés. Ses nuits sont blanche. On l'a laissé. L'armée lui verse une compensation. Il est sacré héro de la nation. Décoré, puis mis au placard. Tête d'ombre qui s'étiolera dans la pègre pour songer à exister. Encore un peu. Encore juste un petit peu.
Il dit au revoir à la vie de famille. Laisse Karen et Noah derrière lui. Sombre, toujours plus bas. Ferme les yeux et puis s'en va.
Et puis espère s'en aller.
On attend l'ultime balle et on se laisse porter.

Elle sera déviée à coups de Bouclier.

• 2011 – 2020. Aegis le protège. Contre tout le reste, il s'est entièrement donné. L'agence le recrute après avoir défait son dernier lien au monde qu'elle combat. Il vaut plus que ça. Elle est sa dernière chance de croire, au monde et en lui. En autre chose que sa morosité. Il rutile, l'avenir à ses côtés. Steve Huxley meurt, pour laisser naître Seth Cobalt. Une ombre dans la lumière. Un agent contre le chaos. Avec le temps, sa place est faite. Il prouve sa valeur jour après jour, sans rien attendre en retour que ses chèques méritoires. Au cours des années on lui accole d'autres âmes repenties, mais sales à l'intérieur. Il se croit face à quelques reflets fracturés, et ça lui plaît bien. Tant que cette vie tranquille continue le plus longtemps possible, il ne dit pas non aux coups de poignards dans sa moralité.

• Fin 2020. Débarquement avec la bande à Exeter. D'autres sont là. Les loups sont aux abois contre les vaillants petits toutous.

Nulle terre sans guerre, après tout.

Syato a écrit:

A tes méchantes blessures. Akeusalut. J'suis un hibou de 26 ans addict au café, à l'écriture et un peu pâtissier, un peu dessineux. Je trompe mon chômage en cherchant des maisons sur la toile et la vôtre m'a parue confortable. J'ai bien hâte d'y mettre un ou deux meubles.
kezako, ton perso. Un inventé de ma caboche.

Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait.  Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.  

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.