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 ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN.

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Adèle Blanchard

Adèle Blanchard


∴ Pseudo : tortipouss, elsa.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 16
∴ Faceclaim : mara lafontan.
∴ Merci à : ethereal (a/i), myself (s/g).
∴ Âge : 25 ans (31.10).
∴ Pronom inrp : elle.
∴ Occupation : en pleine cure, elle se consacre à elle-même.
∴ A Exeter depuis : quelques années, elle est partie et revenue il y a quelques jours.
∴ Statut : célibataire, cœur enfermé d'une prison ensanglantée.
∴ Place : enfermée, essayant de se soigner, à l'aide de notes musicales et partitions.
∴ Vice : auto-destruction, mutilation, violence.
∴ Free land :

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P O L Y G R A P H E Y E S

∴ Triggers, refuse de jouer : cruauté animale, viol.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, sexualité, manipulation, deuil, suicide (tentative), tca, mutilation, déni, dépression, relations toxiques.

∴ Présentation : soleil, soleil.
∴ Liens : lune, lune.

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MessageSujet: ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN.   ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN. EmptyLun 15 Fév - 22:53

❝ et si tu m'enterres, fais ça bien. ❞
-- (erèle 2).


Adèle, elle avait les yeux rivés sur ces instruments scintillants, trônant, impérieux, au milieu de son salon. L’on lui avait promis de l’aider à revenir ici, à lui trouver un nouvel appartement, loin des ruines de l’ancien, recouvert d’ombres et de chimères. Remettre les pieds sur ce champ de mine l’aurait miné : une main, attrapant sa cheville, pour mieux la tirer au fin fond des enfers, où le film de ses traumatismes serait diffusé en boucle… Et en boucle. Les paupières se fermaient lentement, frottant sa belle gueule de ses mains, encore fébriles, de ce repas sauté depuis trop longtemps. Un démon remplacé par un autre, pas vrai ? En fermant les yeux, Adèle, elle parvenait à voyager, à replonger dans cette scène, où ses petons s’enfonçaient dans la neige, les bras ouverts, pour que l’air s’en vienne, la percuter, de plein fouet. Que la brise soit assez puissante pour l’envoyer, se briser sur les reliefs montagneux. Et ces voix, apaisantes, glissant jusqu’à ses oreilles, l’invitant à se libérer de tous ces poids, de cette culpabilité de celle ayant survécu. Adèle et ses multiples plaies, soutenue, comme elle ne l’avait jamais été, auparavant. C’étaient presque des perles, là, aux coins de ses yeux, émotive en réalisant le chemin parcouru et ce bien-être dont elle s’était privée, trop enfoncée dans son chagrin, pour laisser quelqu’un prendre la relève. Attraper un de ses sacs, trop lourds, pour l’aider à avancer, emprunter un chemin moins hargneux, que le sentier de ses peines. À fleur de peau, Adèle, elle l’avait accepté, cette sensibilité, cette tristesse, moins destructrice que celle à laquelle sa carcasse s’était habituée. Et puis, il y eut ce visage, là. Occulté ce dernier mois, se pointant, comme un soleil après la pluie. Le cœur comprimé dans sa poitrine, parce que la peine n’était jamais trop loin, pas vrai ? Pourtant, Adèle, elle ne regrettait rien, pas l’ombre d’un regret. Le bien-être privilégié, le cercle sacrifié, pour lui permettre de se connecter, au plus profond de son être. Trop fière pour admettre ses erreurs, la terrible et elle s’était levée, s’habillant de la manière la plus banale qu’il soit. Impulsive. Vêtue de noirceur, pour mieux se fondre dans la nuit. Ces ruelles humides abritant monstres et merveilles, merveilles et monstres. Le bruit de ses talons claquant le bitume. Ces quelques goutes, ruisselant des bâtisses, jusqu’à un morceau de route ou trottoir. Rien n’avait évolué. Exeter semblait figer dans une réalité, parfois douloureuse. L’immortelle, à ses yeux bruns. Le chemin, connu, reconnu, abritant quelques-unes de ces soirées, passées aux côtés de celle, animant les pulsations de ce palpitant endormi. Celui qui ne s’éveillait plus. Éteint, inanimé. Auprès du brasier, il s’était relevé : renaissance des cendres, putain de phoenix. Phoenix crevé en un rien de temps. Le temps d’un soupire et l’envol, de ces espoirs distribués, éclatés sous ses semelles. À l’extérieur, Adèle, elle scrutait l’intérieur, de ses prunelles brillantes, ne tardait pas à se frayer un chemin au milieu de la foule. C’est alors qu’elle la vit, Erell. L’Oasis. Le mirage. Au travers ces nombreuses têtes et silhouettes, le souffle lui était coupé. Figée. Musique stoppée. Univers éclaté. Pour que leurs prunelles se retrouvent, se plongent, fusionnent d’une étreinte trop longtemps oubliée.
(c) TORTIPOUSS.


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Erell Valentine

Erell Valentine


∴ Pseudo : L.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 194
∴ Faceclaim : Mica Arganaraz.
∴ Merci à : Ethereal.
∴ Âge : 32.
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∴ Occupation : directrice de tournoi au Black Bird.
∴ Statut : seule - faiblit devant les salauds, les solaires, les paumées, les moins que zéro.
∴ Free land : Adèle, Adèle (2), Cáel, Nastya, Seth, Sofia, Tessa.
∴ Présentation : peaux confites.
∴ Liens : verso vierge.

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MessageSujet: Re: ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN.   ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN. EmptyMar 16 Fév - 2:26

J'ai accroché mon cerveau
au porte-manteau

Les nuits ressemblent à des jours, les dés sont jetés, les jetons balancés, les clients comblés. Mécaniquement. Ironiquement. Je sais qu’ils ont tous le droit, du fond de leur chagrin déguisé en euphorie, de s’enfiler gin sur gin avant de claquer l’équivalent de trois fois mon salaire mensuel dans les machines. Je le sais mais je ne m’y fais pas. C’était une foule comme une autre, jusqu’à ce qu’une fille casse les silhouettes. Je la vois et j’éclate de rire pour oublier qu’elle me donne immédiatement envie de chialer. Adèle se détache, et à mesure qu’elle avance, ça me revient.

Elle revient du lointain et elle me défait. Je clamse debout quand elle remplit la pièce de toute sa lumière, elle brille trop et le plus beau c’est qu’elle ne le sait pas. Un mouvement et tout se casse la gueule. Un mouvement et mes yeux s’ouvrent sur ses vertiges et ses conneries peuplées de maladresse et de solitudes, la vie que j’ai aimée pour elle, avec elle. Les cigarettes entamées à deux heures du matin, les mains et la bouche en vie, les rues désertes et l’écoute en boucle d’un vieux vinyle, il reste son rouge à lèvres trop rouge sur la table de nuit, ses confidences qui la mettent à nu quand je ne m’y attends pas, il y a encore son effleurement que je sens là, contre ma clavicule droite.

Les poings coincés et les dents serrées sur l’absence de fierté, à deux doigts de dire j’en ai rien à foutre oui tu m’as manqué peut-être même que tu me manques encore aujourd'hui, j’ai pas honte oui je te le dis oui oui oui. Mais y’a rien qui sort, je suis juste là à me faire renverser par un absurde combat entre moi et moi.

- Une explication à me fournir ? Je pense pas. Alors, il faut partir madame. Y’a pas de place pour les lâches.

Silence. Pourtant elle sait faire ça, fuir. Et si on se déchire, ça voudra dire que ça a compté ? Si on crie à en devenir mauvaises, si on fait de grands gestes en se jetant l’une contre l’autre, ça voudra dire qu’on a compté ? Si je te dégueule mon amertume qui enfle incognito depuis ta disparition, ça voudra dire que j’ai compté ? La bestialité comme une preuve de mes égarements : se surprendre dans le néant, la heurter, la bousiller, l’épuiser, ensemble à s’esquinter pour mieux la sentir présente. Voilà des semaines que je me demande, moi, si elle est vivante.

- Dégage, je te dis, t’es pas la bienvenue. Personne veut de toi ici.

Je ne veux plus des échappées ininterrompues, des mots maladroits. Je ne veux plus des brutalités simples et des mille attentes. Je ne veux plus des rencontres qui écorchent plus qu’elles ne font boire l’univers, je ne veux plus des caresses imprévues, de la rancune qui tord et de la vie suspendue. Je ne veux plus. Je ne veux plus de toi.

- Pourquoi tu fais ça ?

Me trahir. Me mentir. Revenir.
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Adèle Blanchard

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∴ Merci à : ethereal (a/i), myself (s/g).
∴ Âge : 25 ans (31.10).
∴ Pronom inrp : elle.
∴ Occupation : en pleine cure, elle se consacre à elle-même.
∴ A Exeter depuis : quelques années, elle est partie et revenue il y a quelques jours.
∴ Statut : célibataire, cœur enfermé d'une prison ensanglantée.
∴ Place : enfermée, essayant de se soigner, à l'aide de notes musicales et partitions.
∴ Vice : auto-destruction, mutilation, violence.
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∴ Triggers, refuse de jouer : cruauté animale, viol.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, sexualité, manipulation, deuil, suicide (tentative), tca, mutilation, déni, dépression, relations toxiques.

∴ Présentation : soleil, soleil.
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MessageSujet: Re: ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN.   ERÈLE » ET SI TU M'ENTERRES, FAIS ÇA BIEN. EmptyMar 16 Fév - 14:17

❝ et si tu m'enterres, fais ça bien. ❞
-- (erèle 2).


Un étrange sentiment, lorsqu’elle s’ancrait dans le sol, face au casino. Plus lumineux et agité que jamais. Lumières vives. Crues. Reflétant ses mirettes voilées. Un mélange d’appréhension et de malaise, même si son minois était aussi éteint que les commerces environnant. Ne brillant pas comme les étoiles. Les mains enfoncées dans les poches de son manteau, tout aussi sombre que la voûte englobant le coin figé dans le temps, Adèle, elle serrait et desserrait les paumes, les ongles s’enfonçant dans sa chair, par moments. Peut-être qu’une marche arrière serait la chose sage à faire, plutôt que de replonger dans ses démons, foutre le museau dans ce terrier de cauchemars. L’intérieur comprimé, son cœur loupait quelques battements, face aux premiers pas. Les inédits, le retour aux sources. Pas les plus pures. Pas les meilleures. Mais les plus vivifiantes. Un pied et les frissons la prenaient, galvanisant son être d’une énergie nouvelle : avancer, en sachant très bien ce qui l’attendait. Se foutre dans la merde. De bon cœur. Et elle ne savait pas encore comment y réagir, Adèle, parce que l’agressivité était plus facilement dégainée qu’un sourire ou des excuses. La carapace encore trop solide pour être démontée. Incapable d’assumer (de s’assumer). La foule, désormais. Ces silhouettes, entassées, se vouant à des jeux d’argent, quand d’autres semblaient attacher aux bars ou ceux, dont les nouvelles rencontres égayaient la soirée. Ces regards de la première fois. L’intrigue de l’inconnu. Les premiers gestes parsemés de sous-entendus. Et son enveloppe, à elle, qui se figeait. Paralysée, au milieu de la vie. Celle qui n’était pas sienne. Un arrière-goût de mort en gorge, jamais envolée ni effacée. Ses yeux, qu’elle capturait au sein de la foule. Aveuglée, qu’elle était, avançant, à pas feutrés. L’on ne remarquait guère sa silhouette féline, évoluant entre deux ou trois autres, se plantant, face à la brune. Les ressentiments identiques à la première fois, lorsque son essence s’était greffée à la sienne. Aucun contrôle. Aucun filtre. Sa version authentique. La cabossée. Adèle. Ses mirettes impassibles. Prenant exemple de la gueule. L’ombre d’un rictus aux lippes, en écoutant. Sans donner l’impression de le faire. Connasse impériale. Désinvolte (toujours), même lorsque les croix rouges s’accumulaient de son côté. « Alors, tu fous quoi ici ? » Lâche. Froussarde. Adèle, elle mettait les doigts là où ça faisait mal. Pas de tendresse ni de demi-mesure, elle foutait le feu. Aux entrailles. Aux esprits. Aux émanations. Rien ne restait intacte, lorsque sa foutue carcasse déambulait, dans les songes. Teintée de malice, la gamine. S’approchant d’un pas, levant ses yeux d’un bleu transperçant, dans les siens. Soucieuse d’un peu plus d’intimité. « Toi, pourquoi tu fais ça ? » Faire semblant de me rejeter, de pas vouloir de moi, alors que tu crèves pour moi. Crèves d’envie de serrer ma gorge. « Menteuse. » Et peut-être qu’elle la poussait à bout, Adèle, pour qu’elle explose, se mette en rogne. L’éclate à coups de cris et d’injures, la fracasse de coups, de tristesse, de rage. Peut-être que ça lui ferait du bien. Peut-être.
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