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 breakerfall (oz)

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Barbara O'Neil

Barbara O'Neil


∴ Pseudo : UNORTHODOX.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 729
∴ Faceclaim : charly jordan.
∴ Merci à : servan chou (a), mars (s)
∴ Âge : la vie mosaïque découpée en vingt-quatre éclats.
breakerfall (oz)  E3bf08af80b23eec46e320d5d3ae2d45
∴ Pronom inrp : elle.
∴ Occupation : vendeuse en parfumerie. à tes heures, tu donnes ton âme aux effluves les plus sales.
∴ Statut : poupée perforée. t'es une scarifiée, une sacrifiée, tu aimes manipulée par le diable.
∴ Place : dans ta maison abyssale entourée d'tes failles humaines, dans les draps d'un méchant en attendant qu'il revienne ou entre les griffes des démons d'exeter. jamais seule.
∴ Vice : t'es irrationnelle, avide des pires passions. étourdie de fantasmes abjects pour combler ton néant.
∴ Free land : breakerfall (oz)  Be13f2429f30d698e3ee6770000a5dfb

tu l'aimeras jusqu'à l'aube quand le soleil sera vanillé. après la nuit tu seras le meurtrier de sa vitalité.

edwinazraëlirwyn
oz ☾ landon

∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence physique, auto-destruction, sexe, addictions, obsession, dépression.

∴ Présentation : unorthodox
∴ Liens : tinderboxes

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MessageSujet: breakerfall (oz)    breakerfall (oz)  EmptyMar 1 Déc - 0:23


there's a girl on a ledge, who's got nowhere to turn
because all the love that she had was just wood that she burned
now her life is on fire, it's no one's concern
she can blame the world or pray til dawn
but only love can breakerfall

@oz burberry  breakerfall (oz)  1260760441

tâche blanche peinte sur la nuit. tu dénotes dans l'obscurité du déclin malandrin au travers duquel tu sombres depuis la vêprée. au cœur de la forêt comme une brebis égarée. tu t'penses reine de la jungle alors qu't'es offerte au breuil en attendant qu'on décide d'te balancer aux abattoirs. eux sont certains de faire sonner l'hécatombe avant l'aurore. toi t'es certaine de délaisser leur processus et d'abroger leurs projets. tu t'amusais jusqu'alors. maintenant, t'as froid. les frissons luttent et contrastent avec le venin ambré qui flue dans tes veines. la fièvre de ton ivresse s'épuise à petit feu et l'hostilité d'éole s'infiltre sous ton derme faussement fervent. tes cheveux volent et dénudent tes omoplates, ta longue chemise immaculée échouée sur tes épaules, retenue de tomber par les reliefs de ta poitrine ; et sur le flanc de ta cuisse voguent les déchirures de ton linge blanc. tu te rappelles vaguement de comment tu t'es retrouvée assise sur les genoux du plus grand ; te rappelles indistinctement de ses doigts habiles qui ont morcelé ta robe et confusément des préliminaires qui ont suivi. c'est toi qui a provoqué cet instant. lui, la suite. t'étais consentante, barbie, tes émois enivrés ont approuvé les essais de ces gestes. mais tu ne veux plus que ça se reproduise. plus ce soir. plus dans ton état. alors t'as envoyé ces messages à oz pour qu'il vienne te tirer de là. en l'attendant, tu continues de faire trinquer les gobelets, de rire bruyamment par-dessus les caissons, d'accueillir les lèvres du plus grand contre les tiennes quand il en a envie. t'essaie d'étayer ta lucidité pour ne pas complètement vriller. tu prends conscience que ça devient dangereux. et paradoxalement tu t'remets à boire, impatiente. tu bois pour te rallier au même état d'ébriété que ces inconnus. bois pour échapper à la réalité à laquelle tu ne saurais faire face si tu prenais un seul instant de recul. c'est quand tu vois l'éclairage des phares automobiles qui percent l'ombre des feuillages que tu comprends que tu vas être épargnée. qu'heureusement, tu ne vivras pas la fin tragique d'un maudit conte de fée. tu fais taire le vacarme forestier et vous entendez tous le vrombissement de la voiture engourdie sur les sentiers battus. « ahh, l'after m'attend ! bonne nuit ! » tu ne te risques pas à retrouver la proximité de leurs peaux, tu récupères seulement les verres que t'avais préparé et tu t'enfuis sans leur laisser un moyen de te recontacter. ça se passe vite. personne n'a le temps de te retenir. et ils remettent la musique comme si de rien n'était alors que tu rejoins la portière qui s'ouvre devant toi. « t'es venu ! » tu certifies en croisant les opales d'oz, dans une euphorie qui couvre ton soulagement. tu rentres dans la voiture avec tes verres dans les deux mains, t'en renverses sûrement quelques gouttes sur le tapis à tes pieds et sur le levier de vitesse avant de lui tendre sa boisson. « ton mojito. » sourire trop grand à l'appuie, tu ris avant d'expliquer. « sans menthe et sans citron. » tu manques de notifier l'absence de perrier également, mais il s'en rendra bien compte. t'as fais avec les moyens du bord, c'est à dire, des moindres. tu bois une petite gorgée de ton rhum non dilué, ensuite tu coinces le contenant entre tes dents le temps d'attacher ta ceinture et puis tu te retournes vers le rédempteur de ta nuit, le rempart même de toute une vie. tu le fixes un temps alors qu'il s'apprête à démarrer pour t'emmener loin d'ici. il finit par croiser ton regard et tomber sur tes sourcils froncés qui surplombent tes iris brillants, finit par tomber sur la moue contrariée d'une gamine qu'il a toujours connue. « et mon bisou ? » tu demandes sur un ton presque déçu, en approchant doucement ton front pour pour qu'il le protège de ses lèvres posées contre. t'as besoin de lui comme d'un médecin. il est ton grog dans cette sorgue éméchée. ton putain de cataplasme dans ce monde d'écorchés.
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Oz Burberry
les chiennes à jacques

Oz Burberry


∴ Pseudo : spf.
∴ Posts : 196
∴ Faceclaim : ezra miller.
∴ Merci à : cosmic light. (ava)
∴ Âge : vingt-six bleus à l'âme.
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∴ Pronom inrp : il/he.
∴ Occupation : langue à louer pour les vieilles des quartiers, corps à mêler aux libidineux dépravés : juste un gigolo qui a besoin de bouffer.
∴ Statut : aveuglé par la lumière d'un astre, le palpitant engourdi comme lentement éveillé sous les rayons égarés de l'angelot sacrifié.
∴ Free land :

⋆ — look at the stars
look how they shine for you

because the night belongs to us
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QUI M'AIME ME SUIVE.
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When he was just a boy he expected the world but it flew away from his reach, so he ran away in his sleep.

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sonate au clair de lune. ☽

∴ Triggers, refuse de jouer : faites moi peur.
∴ Présentation : (mon verre s'est brisé comme un éclat de rire)
∴ Liens : (wasting my young years)

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www. nova
www. barbara
www. adèle
www. irwyn

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MessageSujet: Re: breakerfall (oz)    breakerfall (oz)  EmptyMer 2 Déc - 0:40


there's a girl on a ledge, who's got nowhere to turn
because all the love that she had was just wood that she burned
now her life is on fire, it's no one's concern
she can blame the world or pray til dawn
but only love can breakerfall

@Barbara O'Neil  breakerfall (oz)  1260760441

Deux heures cinq, encore le sommeil qui trinque. C’est l’une de ces rares nuits où il dort à poings fermés. La lune peut bien éclairer son long corps recroquevillé dans ses draps tachés dans lesquels il se néglige depuis bien trop longtemps déjà. Plus rien ne compte si ce n’est son souffle enfin tranquille et ses yeux clos, enfin libérés de l’emprise d’une nuit toujours trop rude. Ce soir, il n’est là pour personne. Et peu importe les cris, peu importe les mots. Le loup gris renoue avec la thébaïde de son territoire de chasse, forêt secrète abritant les horreurs de toute une vie sans couleur, fief maudit où toute fleur trop chatoyante se laisse gentiment faner. Il jurerait l’espace d’un instant que les vibrations sous l’oreiller ne sont que la preuve d’un rêve un peu trop passionné, mais leur insistance l’extirpe bientôt de sa léthargie idyllique au profit de cernes trop marquées. Il grogne le loup, il a beau grogner rien n’y fait. Il ne connaît que trop l’entêtement caractéristique d’une Barbie paumée, d’une emmerdeuse née. Sous l’agacement, c’est le mobile qu’il manque d’envoyer valser, mais se résout bien docilement à enterrer un peu plus son nirvana narcotique au profit d’une lumière éclatante. Ses yeux se plissent et le voilà qui grogne, être bancal de grincements et de sang, jetant un oeil à la pendule narquoise, annonçant les heures de la nuit. Pas le choix, pas de répit ; l’incube auréolé est requis.

L’antique caisse cabossée traverse la ville. L’autre ne la sort que rarement, bien trop difficile à parquer dans le genre de quartiers malfamés qu’il a l’habitude de fréquenter. Le vrombissement presque inquiétant du moteur prêt à exploser suffit à en signaler le vécu, mais tout comme lui, elle s’évertue à avancer : engin esquinté dont on ne compte plus les éraflures. Les phares perçants du fourgon éclairent crûment les bois obscurs, en démystifiant l’aura menaçante digne de légendes surannées. Qui sait bien ce qui peut traîner, dans ces futaies sans lumière où les spectres rôdent la nuit ? C’en est un bien décidé qui vient toquer au carreau de l’habitacle, véritable esprit frappeur en vérité plus alcoolisé que satanique. Un léger soupir franchit les lèvres du brun qui déverrouille les portes. « J’avais le choix ? » Qu’il marmonne alors que la blonde prend place sur le siège passager, qu’il tire sur sa cigarette dans le même grognement agacé. Son pull enfilé à l’envers et son jogging mal fagoté témoignent de son empressement à aller la chercher. Oz joue les papas, les patriarches bienfaiteur. Elle n’a cependant pas finit d’entendre les regrets d’une nuit équilibrée. « J’ai pas soif, Barb, tout ce que je veux c’est pioncer. » Sa poigne se referme cependant autour du verre suspect dans lequel flotte tout sauf les composants du cocktail annoncé. Habitué de ce genre de soirées douteuses empestant la gangrène, il repose soigneusement le godet rudement chargé dans un coin inatteignable où personne ne sera tenté. C’est surtout elle, qu’il veut préserver, dont il faut éloigner les lèvres de tout objet douteux. D’un regard en coin, c’est ses yeux joyeusement désorientés qu’il aperçoit, son visage émoustillé qui la fait ouvrir la bouche sans même chercher à parler. Lui ne dit rien, pendant un instant, l’ange passe sans s’arrêter. Odieux petit bouclé même pas capable de s’apitoyer un peu. Le brun lui, demeure muet même lorsqu’il l’observe de son air renfermé de petit frappe contrariée. Rien ne le surprend plus dans les plans foireux de la poupée, toujours en train d’inventer la moindre difficulté pour y sauter à pied joints, comme un enfant gâté. Oz, tout ce qu’il peut, tout ce qu’il sait, c’est qu’il est inquiet tel un tuteur pathétique, un grand frère raté. Y’a bien trop de choses qu’il ne sait pas faire, bien des pots cassés qu’il n’a pas finit de ramasser. « ça m’fait pas rire, vraiment. » Qu’il lance dans un soupir en se penchant cependant vers son front incliné, écrasant ses lèvres froides contre sa peau gaillardement accordée. « Qu’est-ce que c’était tout ça ? C’est qui ces gens ? Ils voulaient quoi ? » Qu’il interroge en lançant un regard mauvais au type qui s’est approché, regardant s’échapper la gazelle à peine mordillée. Oz remet le moteur, les pneus crissent dans la boue épaisse de la forêt qu’ils quittent. « J't'ai pris un plaid sur la banquette arrière, mets le autour de toi, steuplaît. » Comme d’habitude, c’est lui, le papa inquiet, le gâcheur de soirée.
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