aurore boréale, peur du noir.

(☾) l'écosse, ce beau pays où tes parents t'ont élevés. tout est relatif sur la manière dont l'éducation a été construite. en réalité, ils t'ont négligés, pour dire vrai, t'as pas franchement été désiré. mais ta mère avait comme qui dirait la "flemme" d'avorter. préférant montrer aux autres à quel point la grossesse lui allait à ravir. peut-être même qu'elle penserait que son mari cesserait immédiatement de s'en prendre à elle. de la frapper et d'abuser de son corps. de son âme. sauf qu'en réalité, ça n'avait fait qu'aggraver la situation. et toi, pauvre petit môme, tu les voyais se bourrer la gueule, se battre, subir les mains rocheuses de ton père, les insultes de ta mère. une petite caravane pour seul toit sur la tête. les cafards courants partout sur le planché cabossé, dans les placards. ouais, la vie de palace pour un enfant négligé. (☾) et de cette éducation, il ne fallait pas s'attendre à de grandes choses pour toi. parce que tu vaux pas mieux qu'eux, en fait, tu vaux rien. ouais, c'est ce que t'as toujours entendu de la bouche de tes parents. ça vole pas haut, ça ne te réussie pas non plus. parce que t'es paumé entre l'exemple de la violence verbale de ta mère et physique de ton père. les temps sont durs, le moral ne suit pas. p'tit agneau égaré avec cette haine de la vie dès ton plus jeune âge. tu fugues, fuis cette toxicité pour te recueillir sous un pont avec des gens douteux. tu grandis avec eux. parce qu'au final, ils valent mieux que tes parents. (☾) ta première consommation remonte à tes quatorze ans. après que ton père ait asséné le coup final sur ta mère devant tes yeux. après que ce bel homme ternis par la drogue et l'alcool te dise que tu seras le prochain. après qu'il soit arrêté par les flics alors que toi, effrayé par ce que tu venais de voir, avait une énième fois fuis. d'abord un stick de weed, rien de bien méchant. ils sont sympa ces gens, te racontent des anecdotes qui font froid dans le dos, leur mode de vie si difficile mais en même temps libératrice car ils n'ont de comptes à rendre à personne. et puis vient cette poudre blanche. cette douce et fine poudre qui te fait oublier ta vie passée. ton enfance salie et désastreuse. ce meurtrier. la rage au ventre, tu deviens ce qu'on appelle un délinquant. un oublié de la société. bagarreur dans l'âme, tu finis toutes tes soirées amoché, la face sanglante, les poings serrés et tremblantes après tous ses coups assénés. (☾) cette violence est libératrice. un renouveau dans tes veines. dans ton coeur. tu t'inscris à des cours de boxe, y voit une porte de sortie, un nouveau monde. t'es doué. vachement doué. et tu l'sais. et t'en joues. parce que les combats commencent, les paris, les contrats signés. t'as dix-huit ans. jeune, fort, rebelle. t'es là pour une seule chose : gagner. tout cet argent qui te tombe dessus, cette popularité chez ceux qui suivent ce sport scrupuleusement. cette nouvelle vie qui a l'air de t'aller mais qui au fond te fait flipper. parce que tu sais que c'est éphémère et qu'un jour, tôt ou tard, tu finiras seul, encore une fois. avec plus rien. tout envolé. (☾) l'amour, tu connais pas. c'est pas pour toi. tu sais pas faire. en fait, t'as jamais réellement aimé qui que ce soit. préférant des relations légères et insignifiantes qui ne demande pas de concret, pas de stabilité. t'es un loup solitaire, un loup sauvage. tu ne saurais pas faire ça. pour preuve, la seule relation sérieuse que t'as eu n'a durée que six mois. parce que quand elle t'a dit "je t'aime", tu l'as quitté. lâchement. parce que tu sais qu'elle souffrira avec toi. qu'elle a toujours souffert mais qu'elle tentait de s'accrocher comme elle pouvait. parce que tu ne l'aimais pas. t'y arrivais pas. parce que tout ce qui comptait dans ta vie était la boxe, la violence. et tous ces litres d'alcool que t'ingurgitait. (☾) évidemment. l'alcool et la drogue bercent ta vie et ce depuis toujours. tu ne peux pas t'en passer, tu vis pour ça. cette dose perpétuelle de sucre dans ton nez, ce litre de liquide ambré dans ton sang. tu t'es perdu dans cette vie. t'es une larve, un moins que rien. mais tu te complais dans cette vie minable. t'as pas le choix. alors tu sombres dans cette course folle. dans ces entraînements, dans ces soirées où tu finis à moitié inconscient. la vie est magnifique. ta vie est magnifiquement misérable. (☾) la boxe, ton second souffle de vie. les chèques, tu les empoches avec une facilité déconcertante. t'as gagné pratiquement tous tes combats, en a perdu que quelques uns. trois fois rien. et cette nuit-là, t'as gagné, une fois de plus. mais contrairement aux autres, ton adversaire n'a pas accepté ça. et c'est à partir de ce moment là que tout a chaviré. tel est le prix qu'il croyait prendre. cet homme voulait ta peau. il avait embauché des hommes de main pour pouvoir te retrouver. parce qu'il te voulait vivant, écraser ta face contre un trottoir de ses propres mains. alors t'as du fuir ton pays. fuir ton fief, ton sang. santa monica semblait être l'endroit idéal. (☾) tu vis ta meilleure vie en californie. t'as vingt-deux ans, t'es en amérique et tu fleuris dans l'monde de la boxe. tout va bien pour toi. les années passent, tout va pour le mieux. puis, cinq ans plus tard tu rencontres arizona. aussi paumée que toi. elle est cool. assez pour que tu restes là à parler avec elle. elle entre dans ta vie sans que tu ne le veuilles, sans que tu ne l'ait préparé. une réelle amitié se tisse. la seule femme qui restera dans ta vie jusqu'à ton dernier souffle. au début, une relation amicale avec des moments intimes, une sexfriend. une meilleure amie. une épaule. une femme forte dans un corps frêle. ton amie. puis, aleks, quatre ans plus tard. un p'tit gars tout aussi paumé. un coup de foudre amical. ton p'tit frère, celui que t'as jamais eu. ton bras droit. ton homme de confiance. ces deux là ne t'ont plus jamais lâchés. ce sont les deux seules personnes dans c'bas monde que t'aime. les deux seules personnes pour qui tu pourrais donner ta vie. (☾) santa monica où tout s'est enchaîné. ta descente aux enfers, des moments orphelins où tu t'oubliais toi-même. où t'oubliais même ta petite bande. des moments sombres où l'alcool n'arrangeait rien. et puis un jour, la lieutenant murphy prend contact avec toi. te dit qu'ils t'ont retrouvés, quinze ans plus tard. ce bâtard sait où tu vis, où tu habites, quelles sont tes fréquentations. ses hommes de mains te suivent à la trace, suivent arizona et aleks, promettent de leur faire du mal, de les tuer sous tes yeux pour que tu puisses vivre assez longtemps avec cette perte immense sur la conscience. parce qu'il sait comment t'atteindre. les flics, tu les emmerdes, ne marche pas avec eux. mais là, t'as pas l'choix. parce qu'elle sait beaucoup de choses. sait où ils crèchent, où ils comptent aller. à quel moment ils comptent s'en prendre à eux. à toi. alors vous essayez un coup d'état, de les surprendre avant de vous faire surprendre. avec elle, tu les suis jusqu'à une ruelle où tu t'apprête à les affronter. prévenant la flic avec qui tu bosses que la tête, c'est toi qui la couperait. et qu'elle devrait te protéger. sauf qu'ils vous ont eu. vous ont séquestré. de longues heures de torture, d'attente, de rébellions. t'attends ta sentence jusqu'à ce qu'il se montre enfin face à toi. et une guerre commence. des coups de feu se font entendre. vous êtes touchés, tous les deux. mais vous réussissez à les neutraliser. et ce bâtard. celui qui t'a volé ta vie en écosse est enfin en face de toi. la sentence approche, le coup de grâce aussi. le torturé devient le tortionnaire. tu veux qu'il sente la souffrance dans chaque parcelle de son corps. à tout endroit. et enfin, cette fameuse balle traverse sa boite crânienne. et enfin, t'es libre. (☾) l'écosse, t'y retourne début 2020. tu rentres enfin à la maison. ça t'a manqué, ça t'fait du bien. tu respires enfin après quinze années passés en exil. mais ils te manquent. tes deux acolytes, ta seule famille te manque. alors tu t'en va en juin. tu décides de t'installer à exeter en angleterre. pas fameuse, pas comme imaginée mais à présent, c'est ta ville. devenue ton fief. tes années sombres sont encore présentes. l'adrénaline manquée enfin retrouvée. tu t'enfonces dans les prémices d'une vie instable, encore une fois. la luxure, la drogue, l'alcool. la bagarre. la violence. si t'es toujours boxeur dans la vie de tous les jours, les soirs tu te retrouves un peu partout sur les points de rendez-vous pour des combats clandestins. illégaux. ces combats où tous les coups sont permis. où tu peux te retrouver mort ou gravement blessé. ce ring, tu ne peux le quitter qu'en étant vainqueur. peut-être qu'en fin de compte, ta voie, tu l'as enfin trouvée. peut-être qu'en fait, ce qui te permet de rester en vie, c'est de voir celle des autres s'éteindre. exeter, ce fief. exeter cet empire. ton empire. parce que tu sais ce qu'il te reste à faire. et tu l'feras. en y laissant ta peau ou non.

(☾) t'es détestable, instable, colérique, violent, vulgaire, sanguin, froid, distant, insociable, dédaigneux, drôle, alcoolique, drogué, bosseur, loyal, n'a pas peur de se salir des mains, grand coeur, honnête, dragueur, séducteur, brisé.

banania. a écrit:

A tes méchantes blessures. well, je m’appelle lorie, j’ai 24 ans et on m’a forcé à venir ici. pour dire vrai, le couteau qui était sous ma gorge m’a éraflé et ça pique un peu.   niveau présence, j’essaierai d’être là le plus souvent possible, disons d’une tranche de régularité entre 2 à 7 jrs par semaine.  
kezako, ton perso. un inventé wsh. tout droit sorti de ma cabeza.  

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.