have faith in me ± lanzel

there are things in the streets I don't believe.

So we'll pretend it's alright and stay in for the night, What a world. I'll keep you safe here with me. I said I'd never let you go, and I never did. I said I'd never let you fall and I always meant it.

◊ ◊ ◊

t'es toute seule wendy, c'est rare ces derniers temps. c'est que t'en aurais presque plus l'habitude. depuis le retour de pan. mais ce soir, c'est aux côtés de la plume que son coeur se trouve. loin de toi, pour ses missions d'agent anarchiste infiltré. enfin t'as pas tout compris, faudra que tu lui redemandes un ou deux détails. parce que ça serait con d'le perdre. maintenant qu'il est enfin là. en chaire et en os, près de toi. t'as quitté la bibliothèque du campus pas trop tard. pas ce soir. la flemme de t'attarder. t'as l'envie d'boire un verre, de retrouver cette sensation de légèreté. d'planer un peu. alors c'est avec ta gratte sur le dos et ta besace bien rangée qu'tu te mets à déambuler. à droite. à gauche. tu sais pas vraiment où aller. tu sautilles de pavé en pavé. comme l'éternelle gosse que t'es parfois. quand la vie d'adulte n'te rattrapes pas. si on t'l'avait dit, qu'tu serais la première à vieillir. à quitter neverland et ses contrées. ses habitants et ses fées. tu l'aurais pas cru, t'aurais juré le contraire sur ta vie. mais y'a eu le capitaine crochet. sans oublier ses fameux projets pour sa chère et tendre poupée. parce que c'est tout ce que tu es. une poupée de chiffon lorsque tu te retrouves à ses côtés. bien trop apeurée par sa colère froide. faussement contrôlée. t'as peur de ton daron, depuis un paquet d'années. enfoiré. un jour t'auras ta revanche haze. tu le sais.

même si ça t'prend toute la vie.
vous aurez la peau du capitaine crochet wendy.

tu prends le temps de t'arrêter, sur le trajet. t'as pas l'envie de rentrer, de retrouver l'appartement vide parce que jillian doit encore être entrain d'bosser. t'achètes une bonne bouteille, tu t'laisses aller. comme si t'avais un truc à fêter. sombre conne. la vraie question c'est si tu vas t'l'enfiler toute seule? ou bien trouver quelqu'un avec qui partager. le gérant du boui-boui t'regardes mal. petite boubourge des beaux quartiers venant acheter de la liqueur dans son store mal famé. eh ouais. les gens s'trompent en général sur ton compte. t'es plus que cette meuf aux allures soignées. t'es plus que hazel darling, tellement plus que sur le papier. "et bonne soirée!" tu t'barres avec ta bouteille en main, le pas décidé comme jamais. dehors, les lumières de noël brillent. scintillent. t'as eu ton cadeau d'noël en avance wendy. le meilleur de tous les temps. ton favori. cependant, t'es pas sûre d'être prête. de tous les retrouver. ces enfants perdus que t'as dû lâchement abandonner. est-ce qu'ils t'en voudront? d'avoir tout défoncé? piétiné? bordel s'ils savaient. un passant t'arrête, t'demande si t'as du feu. alors tu lui balances ton briquet. bien trop aimable qu'tu peux être parfois. ça t'tires de ta rêverie au moins. c'est déjà ça. lorsque tu relèves le minois, y'a un temps d'arrêt. wait. t'es déjà venue là. ton myocarde s'met à t'agiter. soudain, t'as plus froid. t'as plus de pensées négatives à propos de tes compères égarés. ça cogne dans ta cage thoracique comme l'une de tes chansons préférées. landon. landon. landon. ton astre solaire adoré.

t'espères surtout qu'il sera chez lui.
au pire, t'l'attendras sur son palier wendy.

bordel depuis combien d'temps vous vous êtes pas vu? depuis combien de temps t'as pas croisé sa face adorée? putain t'es vraiment une amie pourrie quand tu t'y mets. y'a l'inconnu qui t'rend ton feu, t'espère bien. c'est qu'il s'appelle revient. une fois ta propriété récupérée, tu bondis du trottoir sur la chaussée. un pas devant l'autre, du genre déterminé. tu t'en branles des klaxons et des éclats d'voix. qu'ils aillent tous voir ailleurs si t'y es. lorsque t'arrives devant la porte massive de l'entrée, t'prends même pas la peine de sonner. you know the trick right? d'un coup de hanche bien placé, ça s'ouvre à la volée. que le alohomora aille se rhabiller. sérieux. tu grimpes les marches deux par deux. y'a plus rien qui compte si ce n'est l'arrivée. t'croises un voisin, qu'tu salues à peine. t'es trop occupée, y'a comme urgence. d'retrouver ton soleil adoré, la rare chaleur qui réchauffe ton âme dans ce coin de tarés. c'est qu'tu serais presque essoufflée une fois arrivée sur son pallier. le sport, c'est pas franchement ton truc. enfin si, mais c'est à l'horizontal donc ça compte pas. ton poing s'abat contre le bois pendant que ton autre main planque le judas. t'es qu'une fookin gosse wendy. "ah que tu sais pas qui c'est qui est lààààààààà" non franchement? si peu. en plus de ça, tout l'immeuble dois te prendre pour une folle bonne à enfermer. but hey, you only live once. tu trépignes, tu tiens pas en place. t'peux presque l'entendre lever son cul pour venir voir quel misère du monde lui tombe sur l'coin du nez. surprise, c'est rien qu'toi. y'aura pas de pills ce soir. pas de stroboscopes agités. juste ses bras. juste la douceur. l'innocence. rien que ça. "Lune de mes jouuuuuuurs ouvre moiiiii." pauvresse, t'es grillée à des kilomètres maintenant. alors tu t'recules de quelques pas. t'arbores ton plus beau sourire et t'attends. peu importe les mauvaises journées, le mauvais temps. pour l'un l'autre, vous êtes le meilleur des médicaments.

(c) oxymort

“have faith in me” & Quelqu’un cogne contre ta porte, ça tambourine. Ton coeur fait pareil, il s’accélère, parce que la dernière fois que c’est arrivé, tu t’es retrouvé avec un coup de poing au visage dès que t’as ouvert la porte. Tu retiens ta respiration quand tu te penches, un œil fermé, pour regarder à travers le judas. L’enfoiré de l’autre côté de la porte le bloque. Tu recules d’un pas et soupire. Tu t’apprêtes à demander à l’inconnu de s’identifier, mais celui-ci, ou plutôt celle-ci parle avant. Cette voix, tu la reconnais. C’est instinctif, ton corps réagit avant ton esprit. Tu poses la main sur la poignée au moment où elle confirme son identité sans pour autant te la donner. « Lune des jouuuurs, ouvre moiiii. » T’as plus besoin d’attendre qu’elle te dise son nom, tu sais qui elle est. T’ouvres la porte si vite qu’elle cogne contre le mur d’entrée et tu restes planté là pendant quelques secondes. Elles paraissent plus longues qu’elles ne le sont vraiment. « Hazel. » T’en reviens pas de la voir là. Tu la regardes sans trop savoir quoi dire, la bouche entre ouverte. « Qu’est-ce que tu fais ici? » Mais au fond, tu t'en fou.

Puis d’un coup, tu l’attrappes par la veste et la tire de force contre toi. Tout se passe vite, elle se retrouve dans tes bras et tu le serres fort contre toi. Encore plusieurs secondes passent mais, cette fois, elles passent trop rapidement. Tu sens sa chaleur contre ton torse. Tu te décolles d’elle juste assez pour voir à nouveau son visage, mais tu ne la lâches pas. D’une main, tu enlèves maladroitement mais délicatement les cheveux qui lui barre les yeux, puis tu souris. « Mon soleil. » tu ris. Ton autre bras est resté autour d’elle. « Tu m’as manqué. » T’avais pas réalisé à quel point jusqu’au moment où tu l’avais entendu sur ton tapis d’entrée.

Tu la serre à nouveau contre toi et la lève du sol un instant, lui fait faire un petit tour sur toi-même et la repose à l’intérieur de l’appartement. « Allez, pousses-toi, j’veux fermer la porte. » que tu lui dis sur un ton amusé, faussement autoritaire, avec un signe de la main en direction du salon.

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@Hazel Darling

there are things in the streets I don't believe.

So we'll pretend it's alright and stay in for the night, What a world. I'll keep you safe here with me. I said I'd never let you go, and I never did. I said I'd never let you fall and I always meant it.

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tu dois pas r'ssembler à grand chose hazel, comme ça plantée sur son fookin paillasson. c'est mille fois mieux qu'être à la maison. sinon t'aurais fait quoi? t'aurais encore bu toute seule planquée dans ta piaule? frottant les cordes à en faire saigner tes doigts? peut-être qu'en fait t'as un problème avec la solitude wendy. ça fait ressortir tout c'que t'aimes pas. tout c'que t'aimes pas chez toi. tes démons, tes sales travers. certaines choses qui veulent pas s'taire. alors tu bois. liqueur ambrée pour t'apaiser. l'bourbon de qualité pour t'faire oublier. oublier qu'tu te perds entre deux réalités. entre wendy et hazel. celle que t'es devenue et celle que t'étais. t'sais que landon lui il s'en fout. peu importe que dehors le temps soit gris. il est toujours souriant, même quand ça va pas. même quand il a envie d'crier et se barrer en courant. tu l'admires. secrètement. c'est ton soleil à toi, ton astre préféré. bordel, comment t'as pu faire pour passer autant de temps sans passer squatter? t'as bien mérité la fessée. pour le coup faut l'avouer.

t'as ton coeur qui s'accélère wendy,
lorsqu'il arrive. la lune de tes nuits.

tu t'joues de lui, rien que pour l'emmerder. mais tu tardes pas à t'exclamer. ou tu brailles en fait, tu sais pas. juste pour t'faire remarquer. emmerder le monde, t'es foutu bonne à ça. y'a la porte qui s'ouvre, tes lippes qui s'tendent en un arc de cercle. la banane qu'il t'appelle, sa préférée. t'façon landon il fait que des blablablas. ton sourire c'trop pas un fruit. il a l'air bien étonné d'te voir là le blondinet. p'tain il t'aurait déjà oublié? mais non. parce qu'entre ses lèvres se trouve ton prénom. "en chaire et en os baby." qu'tu réponds. même si en ces derniers temps, c'est wendy. qui prend toute la place dans les bras de pan. le héro qu'on t'as enfin rendu. celui qu't'as attendu pendant près de dix ans. tu t'mets à rire quand celui qu'tu considères un peu comme ton meilleur ami te demandes c'que tu peux branler ici. "version courte ou version longue? tout est une histoire de feu. mais pas d'feu au cul hein, juste de briquet." y'a tes mains qui s'agitent en même temps. fuck it, t'es même pas italienne pourtant. mais dondon' il a pas l'temps. il te tire pars la parka. t'attéris dans ses bras. au chaud, en sécurité. là où t'es bien, où tu sais qu'tu peux te laisser aller. t'aurais presque un gémissement de satisfaction qui s'ferait la malle, sorti de nulle part. parce que c'est bon d'être avec lui. que ça t'avais manqué. tu prends une seconde pour profiter de l'instant. respirer. expirer. savourer.

va falloir t'faire pardonner wendy,
de tous ces mois passés sans lui.

sa grosse paluche s'abat sur ta gueule alors qu'tu ronronnes de tout ton être. t'es un peu à la maison dans ses bras. contre lui, tu n'souffres pas. jamais. comme si la vie était facile et qu'elle valait la peine d'être vécue. comme si elle avait un sens, qu'il fallait continuer d'rêver. ta mèche se dégage de tes yeux pour qu'tu puisses mieux y voir. "merci, ta beauté commençait à m'aveugler." tu glousses, véritable gamine. enfin de compte nerverland est à portée de main. dans le cœur de chacun. t'as le droit à de gros câlins, y'a même tes pieds qui décollent. "honeeey toi aussi tu m'as manquééééé!" tu voles. quelques secondes avant de retrouver la terre ferme et son appartement. finalement. bah ouais t'es vip heureusement qu't'as le droit de rentrer. il t'fait remarquer que t'es dans le passage, qu'ton gros cul bloque l'entrée. "gnagnagna, si t'es pas content t'as qu'à m'bouger." ouais t'es aussi légère qu'une plume à ce qu'il paraît. tu finis par t'engouffrer à l'intérieur, sortant la bouteille de ton sac pendant qu'atkins à le dos tourné. parce que t'as ramené à boire, quand même. minimum syndical pour ces retrouvailles improvisées. d'quoi vous mettre bien, vous faire planer. ça vous savez faire, à la perfection même. d'puis un moment maintenant. "j'espère que j'te dérange pas? t'as pas ta maîtresse caché sous le matelas?" tu t'mets à te marrer. puis tu t'jettes sur le canapé. ouais à l'aise, comme chez mémé. chez lui c'est chez toi. chez toi c'est chez lui. et vice versa. vous avez compris. t'as toutes tes dents dehors hazel, cette soirée morose t'apparaît sous un nouveau jour. celui de retrouvailles bien méritées. faut dire qu'tu les accumules en ce moment. "ramènes donc ce joli cul qui est l'tiens à mes côtés!" c'est qu'tu râlerais. presque. faut pas abuser. tu tapes sur le sofa, rien qu'pour le presser. t'sais pas comment ce soir va s'dérouler. mais t'es ici, avec lui. donc tout ira bien. tout ira bien.

(c) oxymort

@Landon Atkins have faith in me ± lanzel 1627388944

“have faith in me” & Elle est là en chair et en os, qu’elle te dit, et tu souris. Elle te fait rire, ton soleil. Tu n’y penses même pas, tu l’attrappes par sa veste et la tire contre toi sans l’avertir ou lui demander la permission. Tu sais que, pour ça, tu n’en as pas besoin. Elle t’a manqué. Son petit corps chaud dans tes bras, il te fait du bien. Il te rassure, te détend. Tu ne savais même pas comment tu en avais besoin avant qu’elle débarque au pas de ta porte. Tu prends un instant pour la regarder, tu tasses même les cheveux qui lui barrent le visage pour mieux la voir. Elle te remercie en riant, te taquine. « La tienne, tu veux dire. » Elle t’a manqué. Cette fois, tu lui dis. Elle te réponds la même chose et ça te fait chaud au cœur.

Tu la serres fort contre toi et lui fait faire un tour sur toi-même pour la reposer dans l’appartement. Quand tu la lâches finalement, tu es souriant. Tu retournes à ta définition naturelle avec elle, légé, taquin, amusé. Tu lui dis de se pousser pour que tu puisses fermer la porte. Elle le dit que tu n’as qu’à la faire bouger toi-même, si tu n’es pas content, et tu ris en secouant la tête. Tu refermes la porte derrière toi et quand ton attention retourne à l’étudiante en médecine, tu réalises qu’elle n’est pas venue les mains vides.

Elle espère qu’elle ne te dérange pas. Non, jamais. Elle ne te dérange jamais, ton soleil. Par contre, elle rajoute quelque chose qui fait que ton cœur se serre douloureusement. Elle plaisante, te demande si tu n’as pas ta maîtresse cachée sous le matelas ou quelque chose comme ça. Le rire que tu lâches, cette fois, est légèrement forcé, mais il est bien masqué par le sien, que tu te dis. « Non. » Tu passes une main dans tes cheveux et la regardes se jetter sur ton canapé, bien à l’aise, comme toujours. Ça te met un peu plus à l’aise toi aussi, d’ailleurs. Tu te détends doucement à nouveau.

Tu hoches la tête quand elle te dicte de venir la rejoindre en tapant sur le coussin à côté d’elle. Tu lui fais signe d’attendre un instant et tu vas chercher deux verres. « Une seconde. » Tu fais un détour vers la cuisine. « Qu’est-ce que tu nous as ramené, exactement? » T’as remarqué la bouteille, c’est vrai, mais tu n’as pas vraiment vu de quel alcool il s’agissait. Ça ou sa dernière remarque t’a assez déstabilisée pour te le faire oublier. Tu fouilles dans l’armoire à verres pour en trouver deux jolis. « La même chose qu’on boit toujours? » Tu reviens déjà vers elle, les contenants en main. Tu t'assois enfin à ses côtés, assez prêt pour sentir son genou repliée sous elle contre ta jambe, assez prêt pour sentir que tu n’es pas seul, là, maintenant. « T’es arrivée au bon moment, tu l’sais, ça? » Tu lui tends la main pour qu’elle te donne la bouteille, parce que t’as l’habitude de lui servir ses verres. Lorsqu’elle te la donne, tu prends donc le temps de verser la boisson dans les deux verres, penché au-dessus de la table du salon. Tu lui tends ensuite son verre, le tiens dans l’autre main, et vient t’appuyer contre le dossier, près d’elle. « À quoi est-ce qu’on trinque, ce soir? »

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@Hazel Darling

there are things in the streets I don't believe.

So we'll pretend it's alright and stay in for the night, What a world. I'll keep you safe here with me. I said I'd never let you go, and I never did. I said I'd never let you fall and I always meant it.

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ça te fait du bien de le retrouver. de voir son sourire qui ne peut qu'illuminer tes journées. landon c'est ton soleil. ton meilleur ami. une partie de toi que t'as retrouvé ici. dans ta poitrine, tout s'apaise alors qu'il te serre dans ses bras. ça te fait du bien, recharge ta stamina. il a manqué à ta vie. pendant ces longs mois où t'étais trop occupée pour passer le voir pauvre abrutie. entre les cours, ton internat sur le point de commencer. la musique qui semble enfin décoller et le retour de pan... tu ne sais absolument plus où donner de la tête. alors tu bois. trois fois plus pour oublier que tu te noies. t'avales quelques pills aussi pour tout faire passer. pour te permettre de rester sur tes deux pieds sans chanceler. parce que tu peux pas te permettre de te vautrer. l'échec est prohibé. "ouais j'sais que j'suis canon." que tu glousses en pénétrant dans l'appartement après moultes accolades des plus chaleureuses que tu ne réserves qu'à lui. alors que tu commences à prendre tes aises, tu t'inquiètes quand même de savoir si tu déranges pas. t'es pas une emmerdeuse haze, s'il a d'autres projets bah tu t'en iras. tu te jettes dans le canapé lorsqu'il t'assure qu'aucune poulette n'est cachée sous le matelas. "cool alors, je t'ai rien que pour moi!" comme d'habitude en fait. tu ne partages pas.

mais y'a comme un truc qui...
non, en fait tu sais pas wendy.

avant de te rejoindre, c'est la cuisine que gagne ton ami. tu lâches une plainte enfantine lorsque celui-ci te demande de patienter une seconde. bon, c'est pour le bien de la cause commune alors t'évites de trop râler. tout en allant vous chercher des verres, la discussion commence à s'installer. "ça commence par un t. et ça finit par équila." tu clames en levant la bouteille dans tes deux mains bien haut comme si tu t'apprêtais à baptiser simba. c'est deux petits verres à la main que don' te rejoint sur le sofa. il s'installe à tes côtés, juste assez pour que vos jambes puisses se toucher. c'est bête mais vous avez constamment ce besoin d'être collés l'un à l'autre lorsque vous êtes ensembles. comme des siamois qu'on aurait séparés contre leur gré. elle te fait du bien la chaleur de landon, elle est positive et elle sait chasser toutes tes anxiétés. sauf que ce soir il a en effet pas franchement l'air dans son assiette. "comment ça au bon moment?" tu demandes, innocemment. mhh hmm. on te l'a fait pas à toi. y'a bien baleine sous caillou. tu finis par lui tendre ton petit contenant afin qu'il le remplisse de votre alcool fétiche. "j'crois va falloir qu'on rattrape le temps perdu babe. j'vais crécher pendant trois semaines ici tellement on doit avoir de trucs à s'dire." tu retrouves le confort du dossier en compagnie de landon te proposant son verre pour trinquer. il te demande pour quelle raison vous devriez porter un toast. depuis quand vous avez besoin d'une raison pour ça? "à nous bien sûr!" les verres s'entrechoquent dans un tintement familier. t'avales le tien d'une traite avant de le reposer contre la table. sans lui poser la question, tu t'installes tout contre lui. la tête contre ses jambes, le visage rivé vers le sien. la pulpe de tes doigts dessine les contours de sa mâchoire pour remonter jusqu'à sa joue rasée de près. donc douce à souhaits. tu ronronnes. t'aurais pas pu survivre à exeter sans lui. "bon allez raconte moi tout babe, what's up?"

comment va le boulot, la famille, les amis.
tu veux tout savoir wendy.

(c) oxymort