you'll never gonna be a man, peter pan ± haze

banana ± l'arc de cercle ne quittant jamais tes lèvres, parce que quand bien même c'est dur le sourire ne quitte jamais tes lippes. tu ne te laissera ni briser ni abattre, jamais. blueberry ± ton âme cachée de fleur bleue, parce que derrière tes défenses imprenables se trouvent une âme pathétiquement romantique cherchant sa moitié dans l'obscurité. lime ± l'acidité, dans les propos parfois prononcés pour blesser, marquer au fer rouge. parce que t'as trop mangé dans la gueule pour te laisser faire, rancunière dans l'âme, le mot venant toujours faire tourner la situation au vinaigre. pineapple ± la douceur, dont tu fais preuve avec ceux que tu considère comme les tiens. éternelle enfant ne demandant qu'à s'épanouir dans la vie en gardant ses êtres chers près d'elle. faussement indépendante, en quête de liberté. strawberry ± la rondeur en bouche, tout comme celles de tes courbes. rouge comme la reine de cœur, éternelle attachiante plus attachante qu'autre choses. le caméléon social, celle qui s'entend avec tous. raspberry ± l'amertume, dans les ressentiments ou dans l'âme. langue de plomb, incapable de pardonner, bien trop rancunière. préférant dire adieu qu'attendre des excuses qui ne viendront jamais. presque trop détachée, partie de toi que trop dévoilée. passionfruit ± le goût de l'exotique, des nouvelles choses et des nouveaux visages. tu te laisse menée par tes différentes passions qu'elles soient charnelles ou musicales.

t’as pas mal de tatouages, d’ailleurs le tout premier tu l’as fait quand t’avais douze ans et c’est Pan qui t’as encré. le violon est l’instrument dont tu sais le mieux jouer bien que tu aies totalement délaissé le tien pour apprendre la guitare et le piano. parfois en soirée tu te fais passer pour Wendy, tentant de revivre ce que tu as égaré mais que tu cherches à retrouver. t’as d’ailleurs perdu de vue les enfants perdus depuis des années, lorsque le monde des adultes est venu t'rattraper. cela fait huit ans que t'as pas revu les tiens. Les oiseaux sont ta plus grande phobie, tu détestes ça au plus haut point. Comme le vert d’ailleurs, t’es vraiment pas fan du vert. En revanche tu adores le rouge, les chats et danser de la country quand le bourbon te montent au crâne. Ouaip, rien que ça.

He said Peter Pan that's what they call me
I promise that you'll never be lonely

il fait froid et la neige tombe sur londres. t'es une grande maintenant, alors tu as le droit de rentrer toute seule le soir. tu es ravie de pouvoir profiter du mordant de l'air froid, des pavés brillants. tes yeux s'embuent d'un milliard d'étoiles alors que tu contemples naïvement le paysage. t'as ton sac d'écolière vissé sur le dos et tu sautilles sur le sol blanc, laissant de joyeuses traces de pas dans ton sillon. tu t'inventes une marelle invisible, bondissant de cases en cases de façon adroite. tes nattes rebondissent à chaque saut que tu fais, un épais voile blanc s'échappe de tes lippes quand tu t'arrêtes pour respirer. lorsque t'arrives sur la case finale, t'effectues une petite courbette. fière de ton parcours. puis vient des applaudissements alors tu relèves la tête, hasardeuse. "tu vois clochette, c'est comme ça qu'on y joue!" c'est un garçon aux cheveux sombres comme la nuit qui s'exclame. mais une petite blonde rétorque, d'une voix presque suraiguë. "mais... mais... t'en sais rien pan! t'sais pas y jouer toi d'abord." tu l'savais pas hazel, mais ce jour là on t'as rebaptisé. ce jour là, tu t'es faite des frères sacrés. t'as rencontré peter pan, la plume et tous les autres. à partir de ce jour là, t'es devenue la princesse du royaume de neverland. tu sais pas trop pourquoi ils ont voulu de toi, tu sais pas trop pourquoi ils ont accouru pour te prendre dans les bras. tu t'es rendue compte que t'avais toujours vécu dans l'ombre jusque là. invisible aux yeux de tous, exceptés ceux des enfants perdus. peut-être qu'eux aussi ils ressentaient ça? alors le lendemain tu es repassée par ce parc. puis le jour d'après. le surlendemain aussi. peu à peu, hazel a alors laissé place à wendy. et ils sont devenus toute ta vie.

Neverland is home to lost boys like me
And lost boys like me are free

aujourd'hui tu fêtes tes douze ans. tu devrais être contente et t'en réjouir. mais tu sais d'avance que tu ne pourras pas sortir. tu ne pourras pas rejoindre les autres, aucune possibilité de t'éclipser. parce que les adultes veillent au grain, qu'ils ont commencés à remarquer que tu ne voulais pas grandir. ils ne comprennent pas, ils ne comprendront jamais. tu t'es tenue bien droite toute la journée. t'as été polie envers  les invités qui venaient te souhaiter ton anniversaire, t'as fait bonne figure. parce que c'est ce qu'on attend d'hazel. mais hazel, t'es plus vraiment sûre que ce soit toi. t'as l'impression d'être une étrangère. de ne pas être à ta place. t'étouffes, tu désespères. un jour, tu seras médecin. tu devras reprendre l'empire de ta famille dans le milieu. ils ont bien prit soin de te le faire comprendre. encore et encore. mais il ce passe quoi si c'est pas ce que tu veux? si justement ça te plait de sauter dans les flaques et de créer des potions à base de boue? t'as pas ton mot à dire. ce qui les intéressent c'est qu'tu sois muette. que tu te laisses faire sans jamais tenter la moindre rébellion. il est tard, est lorsque t'as soufflé tes bougies la seule chose que t'as souhaité c'est être à leurs côtés à jamais. ils sont ton plus beau présent, tes meilleurs fous rires. ils sont l'amitié, la fraternité, l'amour. qu'est-ce que tu serais sans eux wendy? sans clochette et ses yeux bleus, sans la plume et son coup de pinceau. sans la guigne et son innocence, sans le frisé et ses cookies foirés. qu'est-ce que tu serais si y'avait pas le bon zigue et ses histoires sans queues ni têtes, sans peter pan? qu'est-ce que tu serais sans lui dans ta vie? sans un mot, tu gravis les marches menant à ta chambre. tu n'as pas sommeil, mais tu espères que tes rêves te mèneront près de ceux que tu aimes tant. alors tu te glisses sous les draps sans un bruit, prête à te repasser vos mille et une épopées. un bruit claque contre ta fenêtre alors que tu t'en remettais à morphée. sur la pointe de tes pieds, tu te relèves et écartes le rideau de la fenêtre. ils sont venus. ils sont là. agitants joyeusement leurs bras, le sourire écartelant leurs visages. c'est le plus beau cadeau que tu aurais pu avoir. celui dont tu rêvais. ils sont tiens et tu es leurs.

As we soared above the town that never loved me
I realized I finally had a family

tu sais pas vraiment à qui appartient la voiture dans laquelle vous squattez toi et pan. si vous n'étiez pas à neverland, on pourrait jurer que vous devenez des adultes maintenant. mais vieillir, c'est pas dans vos plans. de la fumée s'échappe des lèvres de peter, depuis combien de temps tu l'observes comme ça? silencieuse, patiente. transpirant l'innocence. ton souffle est court wendy, alors qu'il se rapproche de toi l'air de rien. c'est que tu te décomposerais presque. t'as l'impression de perdre pieds, de mourir de chaud alors qu'il ne fait que quelques degrés. tu frissonnes lorsque vos épidermes se rencontrent, tes yeux brûlent d'une fièvre qui t'es encore inconnue. depuis quand killian te fait autant d'effet? depuis combien de jours, mois, années tu lorgnes sur son sourire démesuré? tu ne sais pas, tu ne sais plus. t'as fêté tes seize printemps, vous avez bien changés tous les deux depuis vos débuts. vous êtes pleins d'assurance, rebelles. vous dénoncez haut et fort les inégalités qui vous accablent et emmerdez le système et ces foutus bien-pensants. c'est ce que t'as appris, comme ça qu'est ta vie. tu diras merde à tes parents. un jour tu vivras de ta musique comme tu l'entends. les doigts de ton héro s'emmêlent dans tes cheveux, replaçant une de tes mèches derrière l'oreille. t'es littéralement entrain de mourir sur place, comme si ton palpitant allait rendre l'âme dans la seconde. vous n'êtes plus bien loin l'un de l'autre à présent. une poignée de centimètres vous sépare tout au plus."t'as froid wendy?" tu relèves les yeux, comme piquée à vif. tu trouves pas tes mots, tu t'perds tu bégayes. tu passes très clairement pour une demeurée... "oï fuck it." qu'tu souffles, exaspérée par tes manières de vierge effarouchée. en un instant, un battement de cil tu te penches contre killian. tes bras s'animent, viennent se nouer autour de sa nuque. tes yeux quand à eux vont des siens à ses lèvres dans une éternelle hésitation. il est beau, il est parfait ce moment. t'aimerais l'inscrire dans ta chaire si tu le pouvais. pour être sûre de ne jamais l'oublier. et alors que tu t'en pensais incapable, c'est toi qui chasse l'espace cruel entre vos deux carcasses. ce sont tes lippes qui prennent possession des siennes. tes phalanges qui s'insinuent dans la couleur geai de ses cheveux. tu es sienne et il est tien. jusqu'à la fin des temps. cap?

Neverland I love you so, you are now my home sweet home
Forever a lost boy at last

vous vous êtes assoupi. bêtement, simplement. l'un contre l'autre, peau contre peau. vous faites attention en général, pan le sait qu'il doit quitter tes draps avant que l'aube n'arrive. vous devez rester un secret. vous n'appartenez qu'à vous. c'est ce avec quoi tu te consoles tard le soir lorsque peter n'est pas là. parce que les Darling ils ne l'apprécient pas, cet enfant qui refuse catégoriquement de grandir. tu comprends pas. si toi t'es heureuse, ils devraient l'être non? mais ils continuent d'rabâcher qu'ils savent ce qui est mieux pour toi. le mieux? c'est ses bras. ce sont des moments comme ça. vous avez fait l'amour, ça vous arrive régulièrement depuis quelques mois. vous vous êtes aimés dans le confort de tes draps. sans un bruit, comme si vous n'existiez pas. c'est lui qui t'as cherché. à coup de longs baisers. de tendres caresses et de souffles haletants. il est beau, killian, lorsqu'il est doux. apaisé. il est beau, pan, lorsqu'il fredonne des mélodies tout juste inventées. tu l'aimes à en mourir wendy. c'est arrivé comme ça, avec le temps. ça t'es tombé dessus et tu t'es levée un matin avec la certitude d'avoir été faite pour lui. que vous deux, vous étiez plus que deux bons copains. après tout, il n'est pas n'importe qui. il est peter pan. alors que vous êtes tous deux plongés dans un profond sommeil réparateur, la porte de ta chambre s'ouvre. puis le drame survient."espèce de vermine!" ça gueule, ça s'agite. tu te réveilles presque aussi sec. bordel. tu comprends. y'a ton père qui déboule, prêt à tout dégommer. tu t'drapes rapidement dans ce que tu peux, tu t'interposes. sans qu'tu t'en rendes vraiment compte y'a les larmes qui roulent sur ton visage. t'implores wendy, tu soudoies.  y'a un coup qui part, tu l'as pas vu venir celui-là. fuck. fuck. pourquoi? ta mère se ramènes sur l'tas. t'cries à peter de fuir, il doit s'en aller. il doit s'en aller. ça cogne dans ta tête comme si une putain d'alarme y hurlait. un vrai capharnaüm. l'apocalypse en direct. t'essaies de t'accrocher à ton géniteur, tu deviens féroce. tu griffes, tu frappes. tu sais pas quel dieu tu dois remercier mais killian arrive à se barrer. à moitié à poil, sans ses affaires dans les rues londoniennes. fais chier. tu t'manges une gifles. ça siffles dans l'air. ça marque ta joue. t'es qu'une traînée, tu devrais avoir honte. avoir honte de quoi? d'avoir trouvé des gens sur qui compter? une famille à aimer? des gens à protéger? tu sanglotes mais silencieusement cette fois. t'es tombée au sol dans la foulée, tu sais plus vraiment quand. t'as tout gâché. tout ruiné. "tu ne le reverras plus jamais hazel." t'as le regard froid lorsque tu daignes enfin lever les yeux. t'es pleine de haine, de dégoût. t'as honte d'appartenir à des gens comme ça. mais avec une fierté et déviance certaine, tu n'flanches pas. "je m'appelle wendy."

I am a Lost Boy from Neverland
Usually hanging out with Peter Pan
And when we're bored we play in the Woods
Always on the run from Captain Hook

assise sur ton banc, tu viens de tourner ta dernière vidéo. c'est ton truc, toujours le même parc, toujours le même banc. t'as développé certaines routines ici, avec le temps. t'as d'abord détesté tes parents. vous avez déménagé en un éclair, comme si vous n'aviez jamais existé. l'aube s'est levé, t'as été flanquée dans la bagnole et c'était fini. plus de wendy. ils ont trouvé un trou et ils vous y ont enfoncé. sans te demander ton avis, bien sûr. ça aurait été du luxe. t'avais à peine dix sept ans lorsque t'es arrivée à exeter. et tu l'savais pas, mais t'étais enceinte de pan. alors, t'as dû avorter et ça a été le début des problèmes. non pas qu'ils n'aient pas été déjà bien entamés, les problèmes en fait. t'en avais jusqu'au cou. t'étais dans la merde comme pas possible et tu trimais sous l'œil attentif de tes géniteurs. obligée de rentrer dans le moule. forcée d'être ce pourquoi t'es née. quand tes parents ont apprit que t'attendais un bébé, c'était comme la cerise sur le gâteau. comme si peter continuait de les hanter. tu ne pouvais pas enfanter un tel marmot. ça a été dur, de faire ça sans lui. d'endurer ça sans les tiens. évidemment que tu ne l'aurais pas gardé, parce que ça aurait signifier grandir. et vieillir c'est interdit pour les enfants perdus. toi, t'y as été forcée. les adultes ont étés cruels et ont fait de toi l'une des leurs. regarde toi wendy, petite étudiante parfaite sous tous rapports. le seul truc que tu t'octroies, c'est le bourbon que tu planques au fond de ton sac pour oublier et la musique pour panser les plaies. un bon duo en soit. t'as un problème avec les addictions, t'es trop portée sur la bouteille et les accords de guitare. le whisky et les notes que t'enchaînes à t'en faire saigner les doigts. t'espères secrètement qu'un jour ils te retrouveront. les gosses de neverland. qu'ils viendront te sauver de ce quotidien morne dans lequel t'es enfermé. parce que wendy est toujours en toi. wendy, c'est toi. peu importe ce qu'ils tentent de te faire devenir, peu importe la façade. tu es tienne et ils sont tiens. c'est comme ça. t'as froid, alors tu tardes pas trop. non pas que t'aies quelque chose de prévu pour ta soirée, mais tu tiens pas vraiment à chopper une pneumonie. le temps est neigeux, t'aimerais qu'il soit là. t'récupères ton matos, t'essaies de te hâter. bonnet vissé sur le crane, nez enfoui dans ton écharpe et ton sac à dos en place t'es parée. y'a ton casque qui diffuse un vieux titre que t'écoutais à l'époque, tu t'sens nostalgique. tu vas rentrer jusqu'à ton appart, retrouver ton chat et t'lover sous un plaid bien chaud. ça t'paraît être une bonne idée. tu divagues dans les rues, tes yeux brillent devant les échoppes illuminées pour les fêtes. puis y'a un coup sur ton épaule. comme une tape amicale. tu t'retournes et soudain tu sais plus vraiment où t'es. ou si le sol s'dérobe sous tes pieds. t'es mr. scrooge en face du fantôme de son passé. shit. t'en fais tomber ta clope fraîchement allumée. y'a ton coeur qui lui porte compagnie et s'écrase sur l'pavé. damn. tu marques un temps. t'enlèves ton casque. t'as besoin d'le toucher pour savoir que ce soit vrai. ou bien qu'on te frappes. t'es pas sûre en fait. tu trembles, mais ce n'est pas à cause du froid. ça tu le sais. "p..pe...peter?" t'as pas commencé de calendrier de l'avent, mais de tous les cadeaux que tu aurais pu vouloir celui ci est le plus inespéré.  

midnight. a écrit:

A tes méchantes blessures. yosh les petits poulets! moi c'est midnight! j'ai vingt-cinq ans et j'écume les rpgs depuis quinze ans déjà. j'suis une tarée d'première main, j'spr vous allez m'aimer quand même!
kezako, ton perso. inventé babe

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.