| | night lights .33 (lumi) | |
| Auteur | Message |
---|
Mo Kemsit
∴ Pseudo : BAECCI ∴ Pronom irl : she/her ∴ Posts : 48 ∴ Faceclaim : tamino ∴ Merci à : WALDOSIA (ava) ∴ Âge : 25 et mourant sans mourir, l'impression de perdre son souffle lorsqu'il le retient - pression au cœur /possibilité de mort/ après une course endiablée - mo malade en bonne santé. ∴ Pronom inrp : he/his ∴ Occupation : ""artiste peintre"" ou faussaire crevant l'ombre de sa signature - tente vainement de trouver à ses activités, une bonté cachée. ∴ A Exeter depuis : le souvenir du caire s'affaiblit, il se tord le cou à peiner sur une vague de souvenir oublié - exeter cimetière depuis toujours. ∴ Statut : cassure/brûlure - seul avec sa peur. ∴ Vice : depression, liar, anger issues - ∴ Free land : on one breath
∴ Triggers, refuse de jouer : -- ∴ Warnings, va être amené.e à jouer : depression, self-harm, anger issues ∴ Présentation : exTRAVAGANZa∴ Liens : melUSIne
| Sujet: night lights .33 (lumi) Ven 15 Jan - 18:00 | |
| un tableau sans valeur pourtant je ne perçus rien d'autre le mur vivait pour moi à travers cette image comme une mouche je m'y accrochai @lumi mcneal ce qui est beau chez mo c’est sa stature d’homme charmant. ce qui est terrible chez mo c’est son égoïsme caractériel, sa manie possessive, son ego maladif, ses pulsations cramoisies, ses délires festifs, ses envies puériles, sa bouche tordante, ses sourcils froncés, ses doigts griffures, son être. et pourtant malgré son impudence il sera toujours là. démon futile pour une vie versatile il s’engorge de ses victimes par ses besoins primaires. tout autour de lui, centre du monde, centre du système solaire. il fait tourner le soleil et la lune et la terre et pluton et mercure et vénus et la ceinture d’orion contre ses reins. il fait tourner ses marionnettes au creux de ses mains, un appel à l’aide qui se transforme en intermède à un devoir (à ses yeux) vilain. alors quand il jeta le premier message immédiat à lumi, lumière d’innocence, en lui demandant fermement de le retrouver au café d’en bas- il se devait ne de jamais
arriver. sur le bout de ses doigts s’étale une peinture maladresse. il est toujours seul dans son appartement tendresse, où son corps et son âme érigent les lois. boucler les derniers détails. puis retrouver lumi. mais d’abord, lui. ses mains s’affairent sur des traits communs, son âme absorbe l’odeur environnante, son corps mue pour ne faire qu’un avec l’endroit pesant. ce silence. toujours ce silence. il le poursuit jusque dans l’obscurité la plus totale. il ronge ses os, arrache sa peau. il le fait frissonner, trembler, danser du bout de ses doigts. il dérange son ouïe, il dérange son quotidien. il est là. tapis dans l’ombre, prêt à se jeter sur son corps chétif. ses dents argentées patientes, laissant parfois le soleil refléter ce gris acier pour tuer ses rétines et lui rappeler: que le silence sera sa fin. un frisson étrange vient s’étaler contre son échine. il relève les yeux, amer d’être encore une fois le spectateur d’un silence atroce. et pendant quelques secondes, il croit, il sait, qu’il vient de le voir. le silence lui sourit, de ses dents rouillées, prêt à sauter contre son cou doré pour lui arracher le seul cri d’agoni, de toute sa vie.
un coup d’oeil et il fait
n u i t
nuit noire dehors. solitude acharnée d’un écran de portable borné, par des messages lâchés dans le néant par une lumi fatiguée. la retrouver? sortir? ses pieds se déchaînent sur la musique fracassante ses lèvres obscènes mordant cette inconnue embarrassante
un bar des musiques de l’alcool des joints et
la solitude.
revient.
elle claque encore contre son coeur mentor de ses plus grandes rancœurs. sous le silence de la nuit sous la lumière de la lune il cherche son chemin qui conduira tout droit - dans les bras de la sainte. arrivé sur le pas de la porte, il cherche dans ses poches la clé secrète de son action médiocre, et si elle n’est pas chez elle? un rire s’échappe de ses lèvres, idée idiote de croire que ses envies et besoin ne s’accorderaient pas sous sa bonne étoile. la porte s’ouvre mo s'engouffre, le rire aux larmes les larmes au rire. - lumi? lumi t’es là? - c’est mo - t’as quelqu’chose à boire? - j’crève de soif là.les chaussures dans l’entrée le corps affalé sur le canapé près de la télé la tête tourne, tourne, tourne, autour des étoiles de son propre monde. |
| | | Lumi McNeal say you want me too.
∴ Pseudo : rain. ∴ Pronom irl : elle. ∴ Posts : 1224 ∴ Faceclaim : laurel thoma. ∴ Merci à : av. halamshiral, gifs. vocivus + tumblr, sign. sial. ∴ Âge : vingt-trois ans que cette image la fait souffrir, que l'hémorragie saigne à n'en plus finir. ∴ Pronom inrp : elle. ∴ Occupation : écrivaine capricieuse que personne ne semble cerner. effritée, jusqu'à saigner. éclatée. ça fait déjà longtemps qu'elle ne peut plus être sauvée. ∴ A Exeter depuis : toujours. ∴ Statut : le corps en ébullition. noyée dans l'illusion qu'il ne sera pas sa malédiction. ∴ Free land : liam ♬ nova ♪ saddie ♬ mo
rps terminés
liam ♪ 1
liam ♪ 2
liam ♪ 3
∴ Triggers, refuse de jouer : rien, no limit ∴ Warnings, va être amené.e à jouer : addictions - violence - mutilation - rp hot ∴ Présentation : un trou dans ton corps.
∴ Liens : be like a star, distant and dying.
| Sujet: Re: night lights .33 (lumi) Dim 17 Jan - 17:52 | |
| if i needed you and you weren't there, i'll never need you again.
le café froid. la chaise vide. les fausses promesses d'une âme qui épuisait lentement, les dernières bribes de sa patience. mo, qui exigeait une rencontre imminente. mo, qui la laissait pourtant, dépérir dans l'attente. une amitié qui ne fonctionnait, que lorsqu'elle se laissait duper. lorsqu'elle se laissait berner, par son regard étoilé. mo, il avait toujours su la contrôler. toujours su jouer de son visage parfait, pour obtenir ce qu'il voulait. et lumi, elle l'acceptait comme il était. lui, et tout ses excès. pourtant lasse de devoir subir ses caprices. de se retrouver seule à maintes reprises, alors qu'elle avait simplement besoin de lui. relation intermittente qui éveillait sa colère. qui faisait pulser son cœur bien trop fort, lorsqu'il lui causait du tort. mo, il la rendait barjo. véritable fardeau, qui s'était épris de sa silhouette fatiguée. véritable fléau, qui allait et venait comme le vent, avant de disparaître dans le mauvais temps. après de nombreux messages restés sans réponse, la paume s'échouait fermement au milieu de la table. encore une fois. il l'avait faite se déplacer. et encore une fois, il ne s'était pas pointé. mo, il l'avait oubliée. au prix de ses propres intérêts. négligeant la poupée qui était toujours là pour ses beaux yeux, celle qui devait toujours subir les adieux douloureux. à nouveau, il faisait bouillonner son cerveau. impuissante face à l'inquiétude qui la rongeait, à cette panique qu'elle se voulait de ressentir. et s'il lui était arrivé quelque chose ? et s'il avait eu un accident ? tant de questions qui demeuraient sans réponses. pas de nouvelles. la belle déploie ses ailes. volant jusqu'à son appartement, pour reprendre ses activités. blasée d'avoir encore gaspillé un fragment de sa journée. vexée de s'être laissée attirer, dans le piège d'un môme effronté. mo, et toutes ses conneries, c'était terminé. les heures défilaient, et les lettres se dessinaient sur le papier. travaillant au beau milieu de la nuit, lunettes sur le nez, elle expiait sa fatigue dans un léger bâillement. le corps s'étirait, avant de se replacer devant le bureau. les yeux tels des lasers, qui balayaient avec dextérité, chaque ligne du cahier. elle finit par observer brièvement l'écran de son téléphone, avant de se raviser. d'abdiquer face à un mo, inscrit aux abonnés absents. comme d'habitude. la lassitude. la solitude. son fantôme se relevait, pour voguer jusqu'à la cuisine. machine à café en marche, pour poursuivre ses activités nocturnes. la poignée de l'entrée s'agitait. les clefs tournaient presque dans le vide. 2h du matin. saddie ? elle se frottait les yeux, se reculant volontairement hors de portée. la silhouette en retrait, le regard bloqué sur le cadavre qui s'invitait à l'intérieur de ses pensées. épuisée par les frasques de ce corps en lambeaux, qui se perdait dans les coussins du canapé. elle croisait les bras, tentant de garder son calme, face à celui qu'elle aurait rêvé d'étrangler. " tu peux boire l'eau des chiottes si tu veux. "les paroles tournaient en boucle dans sa tête. la provocation à son paroxysme, la patience lui faisant défaut. elle sentait l'amertume des non-dits qui brûlaient son palais. le vomis de méchanceté, qu'elle aurait aimé lui cracher. parce qu'il aimait toujours tout gâcher. tout bousiller. dans sa vie, bercée d'illusions et de lendemains qui n'arrivaient jamais. mo, il lui vendait du rêve, sans jamais lui donner. mo, il lui promettait de rester, alors qu'il finissait toujours par s'envoler. " c'est la dernière fois. "que j't'attends. que tu t'fous de moi. que tu m'prends pour une conne. que tu m'rends folle. que j'te donne la priorité. que j'laisse ton poison m'envenimer. c'est la dernière fois mo, que j'te laisse m'hypnotiser.les lèvres crispées, pas un sourire envers celui qu'elle maudit intérieurement. elle sait qu'il n'est pas dans son état normal. qu'il est ravagé par ses démons. noyé dans ses excès. elle s'approche sans sourciller, se penche au dessus de lui, pour enfouir sa main dans la poche de son pantalon, à la recherche du précieux sésame. " où elle est cette putain de clef ? tu vas m'la rendre tout de suite. "les doigts s'agitent à l'intérieur du tissu, alors qu'elle le renverse presque sur le canapé pour fouiller l'autre côté de son vêtement. " dépêche toi de me la donner. t'es plus le bienvenu ici.les prunelles en sommeil, s’enivraient d'un espoir irréel. celui qu'il pourrait partir pour de bon. ne plus l'importuner. ne plus la chambouler. mo, il piétinait toujours son cœur abîmé. s'amusant à tirer sur la corde de leur relation, jusqu'à ce qu'elle s'effrite. y'avait toujours ce blocage, qui l'empêchait d'la rassurer. les mots coincés, trop profondément dans la trachée. lumi, à chaque fois qu'elle le perdait, elle ne pouvait plus articuler. simplement le regarder. lui, et ses yeux dorés, qui finissaient toujours par pourrir sa réalité. (c) mars. |
| | | Mo Kemsit
∴ Pseudo : BAECCI ∴ Pronom irl : she/her ∴ Posts : 48 ∴ Faceclaim : tamino ∴ Merci à : WALDOSIA (ava) ∴ Âge : 25 et mourant sans mourir, l'impression de perdre son souffle lorsqu'il le retient - pression au cœur /possibilité de mort/ après une course endiablée - mo malade en bonne santé. ∴ Pronom inrp : he/his ∴ Occupation : ""artiste peintre"" ou faussaire crevant l'ombre de sa signature - tente vainement de trouver à ses activités, une bonté cachée. ∴ A Exeter depuis : le souvenir du caire s'affaiblit, il se tord le cou à peiner sur une vague de souvenir oublié - exeter cimetière depuis toujours. ∴ Statut : cassure/brûlure - seul avec sa peur. ∴ Vice : depression, liar, anger issues - ∴ Free land : on one breath
∴ Triggers, refuse de jouer : -- ∴ Warnings, va être amené.e à jouer : depression, self-harm, anger issues ∴ Présentation : exTRAVAGANZa∴ Liens : melUSIne
| Sujet: Re: night lights .33 (lumi) Ven 29 Jan - 16:17 | |
| un tableau sans valeur pourtant je ne perçus rien d'autre le mur vivait pour moi à travers cette image comme une mouche je m'y accrochai @lumi mcneal son esprit se balance de pensées en pensées. tantôt monotones, tantôt raffinés, tantôt perchés, tantôt aphones. il se retrouve après une soirée à se trémousser, des bleus aux corps comme une partition secrète. des bleus aux cœurs, pour des maux à l’être. il se sent bien. puis le vide l’absorbe de ses dents molles et délicates, une caresse raffinée qui l’entaille profondément. la sensation de mal qui se confine avec le besoin d’être mal. des maux qui font rage contre sa peau calcinée, brûlée par ses propres pensées. bulles qui éclatent contre son centre. bulle qui gonfle dans son ventre. elle se trouve une place confortable sous son abdomen, remontant lentement pour se goinfrer des pulsations de son cœur. boom boom b o o m boom. et il ne fait plus aucun - sE ns. la tête contre le coussin le corps mourant sur le canapé, il tente subtilement de se rappeler ce qu’il a pu ingurgiter à cette soirée. 1 verre 2 verres 3 vreres 4 ou 6 Disses? une cigarette? non oui? à vrai dire ah peut-être nn alor un truque qui snif snif si p-ê qui le c? soudain apparaît "visage subliminal de cette femme en larmes à cause de son rire bestial (moqueur) quand elle voulut embrasser son charme."mo, mo, mo, m o m o o m m au m a o u son prénom ne fait plus de sens. kemsi s t m e k em m o k o sa vie ne fait plus aucun sens. l u m i lumi lu mi mil u lum i elle elle elle elle a du sens. à l’endroit debout droite la tête contre l’horizon elle garde cette lumi(ère) sa (lumi)ère de ce phare tremblant devant cette falaise aux suicides. un sens étrange d’une voix qui résonne, qui répond, qui s’agite sous le coup d’une de ces paroles dites. (c’est qu’il a déjà oublié sa demande pas très commode). on le tourne, on le fouille. il plonge, il se laisse submerger, on l’appelle, on le ramène à la surface. encore comme toujours on est là pour lui tandis qu’il s’efface sans un merci sans un au revoir jusqu’à la prochaine chute jusqu’à la prochaine noyade jusqu’à la prochaine mort. ses étoiles et son cerveau tanguent encore un peu, mais il remonte (enFIN!) à la surface. pensée numéro 2.569.457.001 il se répète souvent que sans lumi, il ne serait plus vivant. le viseur se calme le coeur borderline et son regard finit (ENfin…!) par se poser sur elle. - t’es toute belle ce soir./la bouche pâteuse, ça sonne comme un t’aite tou-[...]te belleeee- ssssse sssssoar/ le rire qui vrille le corps qui vacille alors qu’elle fouille fouille fouille dans son pantalon dépouille. ça chatouille. il bafouille un “arrête” hilare en même temps que des larmes fuyardes s’exposent sur ses joues trouillardes. sa main en décalage avec le temps tente vainement d’attraper cette autre main (mais elle ressemble à une ombre saccadée, qui bouge pour ne jamais s’arrêter, comme l’intérieur d’un miroir doré qui montrerait un charmant village, une autre vie, un autre monde, qui donne tellement envie mais que jamais - on ne pourra - attraper) un bout de peau qui glisse sur le bout de ses doigts, bon Dieu, mon dieu, odieux est-il que cette envie de la toucher rien qu’un instant -pour à nouveau se sentir vivant- tiraille son esprit jusqu’à ses entrailles. - mais qu’est-ce que tu fais?il lève les yeux vers ce visage FLOU mais ces traits nets qui représente (alcool, alcool, alcool, dis moi pas qu’c’est pas un peu la plus belle des plus belles femmes qu’j’ai jamais vues) la plus belle des lumières. - lumi, - lumi, - lumi, - arrête. - j’ai- - mal au ventre. - j’vais. - oh putain.il se redresse (à peine, mais il a l’impression) il plaque sa main sur sa bouche (maladroitement comme un enfant de cinq ans) et d’un coup il a envie de mourir pour toujours. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: night lights .33 (lumi) | |
| |
| | | | night lights .33 (lumi) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |