un trou dans ton corps. (lumi)

lumi, elle a le comportement hostile, pour cacher l'équilibre fragile. la vie ne l'a pas endurcie, elle l'a juste affaiblie. le corps au bord du gouffre, flirtant avec le danger. ne pouvant se raisonner à marcher sur la ligne, toujours en quête d'adrénaline. la folie se profile dans l'esprit perturbé où la douleur demeure indélébile. chute libre, sans parois, sans fond.

lumi, elle est faite de pluie, de vents et de bourrasques. démunie face à l'orage qui a laissé son cœur en plein naufrage. elle vit dans les extrêmes. alcool, drogues, comprimés. ils dansent à l'unisson, sur le bureau tout éclaté. elle assiste impuissante et complice, à sa propre mise à mort. appliquée à détruire une coquille vide, qu'elle n'a jamais vraiment investie. fantôme qui écrit la nuit, trop souvent éveillé par les longues insomnies.

je ne sais pas ce que cette lame fait là, à déchirer ma peau. fendant plus intensément chacune de mes brisures. ça m'fait du bien. j'ressens plus rien. pas même la peine. j'suis presque bien.

ils l'observent, à l'affût des détails qu'ils ignorent. se demandant comment une telle merveille pouvait être si près de la mort. brisée. putréfiée. il n' y a plus que les monstres qui sont restés. mal entourée. relations dangereuses sans fiabilité.

les images horrifiques implantées dans la tête, elle n'est plus qu'une ombre, aspirée par la tempête. une absurde survivante. génie de la musique qui n'inspire que les œillades dramatiques. empathiques. elle est froide, mystique. lumi, elle rêve juste d'oublier. réussir à mettre un voile, sur son destin brisé. remplir son corps de poison, pour mettre un terme à ses visions.

j'voudrais exploser, hurler qu'il a gâché toute ma vie. que j'le déteste. que j'veux qu'il meure.


TW. fusillade, violence.

le 6 juillet 2015 au sein de la royal academy of music, prestigieuse école de musique de londres, un jeune homme du nom de zane davis a été arrêté. ouvrant le feu sur des dizaines d'étudiants et de spectateurs lors de la représentation de fin d'année. faisant 17 morts, il se fait maitriser par la police après avoir vidé l'intégralité de ses chargeurs. x. souffre de poussées de colère, d'envies suicidaires et de schizophrénie. plusieurs types d'antidépresseurs et médicaments lui sont déjà prescrits, mais ne semblent plus faire effet. il est devenu incontrôlable. l'affaire ayant secoué l'angleterre et peiné le pays entier, le jeune homme ne purgea pourtant qu'une simple peine d'internement en hôpital psychiatrique. défendu par l'un des meilleurs avocats du pays, Liam Kerwin, qui avait su démontrer à la cour que ses agissements étaient dus à sa maladie, et qu'il avait simplement besoin d'être soigné.

mélodie sanglante. les doigts s'étalent sur le piano lors de ce long spectacle, censé être si beau. nuit noire qui sème le désespoir, alors que l'habitacle est prêt à imploser. une cohue sans pareil, qui mêle les élèves aux spectateurs. à l'agitateur. au perturbateur.

le cerveau à l'envers dicte les gestes obscènes.

j'veux plus souffrir, j'voudrais mourir. j'aime plus la musique, j'aime plus la vie.

l'odeur du sang, du rouge ardent. même les paupières fermées, j'ai l'impression d'être décimée. j'ouvre plus les yeux. les coups de feu étouffent le son. c'est l'extinction. l'extermination. les corps s'effondrent dans la pénombre. sur le parquet froid, imbibé de leurs entrailles. j'peux plus bouger, j'fais que trembler. cachée égoïstement sous le piano. loin d'un héros, plus un fardeau. ma tête calcule plus les atrocités. les fils se touchent plus, tout a explosé. il a tout rasé, tout est dévasté. pourquoi j'suis épargnée ?

les minutes deviennent des heures. angoisse interminable, qui s'éternise au creux des esprits malades.

la mort plane autour de moi comme un vautour. j'perçois son regard ombrageux à l'affut d'un souffle, pour se nourrir.

tenter de fuir. désamorcer la bombe placée au fond des tripes. j'te vois mourir. j'te vois partir. il faudra bien que ça s'calme. que ça s'arrête. mais c'est une douleur infinie. la fresque carmin ne cesse plus de gagner du terrain. les silhouettes tombent comme des marionnettes à qui il ôte la vie, d'un simple claquement de doigts. il t'a volé. toi.

j'pleurais, l'âme meurtrie sous ma plus belle passion. les pieds n'répondaient plus. les cris, j'les entendais même plus. et toi, t'agonisais. j'pouvais pas t'aider, t'étais même plus entier. la chair dans sa poitrine s'était décollée, pour dévoiler une blessure impossible à recoller. les morceaux du myocarde éclaté par terre, et les siens en miroir. il a fait un trou dans ton corps. il a semé la mort, sur un être valant de l'or.

le lien s'est rompu, je t'ai perdu.

les mains viennent réchauffer le corps glacé, anesthésié par des images trop difficiles à supporter. paralysée. les gens la secouent. tentent de lui parler. de l'apprivoiser.  j'peux plus respirer.

huit minutes en enfer, qui font d'ma vie un calvaire.

j'ai mal. quand j'tourne la tête et qu'j'te vois plus à mes côtés. quand j'vois plus ton visage, sur le siège passager. tu m'manques. tu m'manques, et ça veut pas passer. c'est un vide incessant, qui n'peut être comblé.

j'ai pas avancé, la détresse est toujours restée.

maintenant, j'suis là à compter les minutes et les secondes, qui passent si lentement. des jours qu'nos routes se sont séparées, j'suis incapable de t'oublier. un mois. un mois déjà que j'pleure dans l'noir, que mon cadavre se décompose devant l'miroir. deux mois que j'souffre du manque, de ton absence. d'son putain d'visage qui m'a prise en otage. trois mois que j'mens, que j'fais croire aux autres que tout va bien. trois mois que j'me sens mal, car les autres savent que j'vais pas bien sans toi. quatre mois à souffrir de jouer le jeu, à oublier celle que j'étais, avant les coups de feu. des mois à envoyer balader tout espoir de guérison. des années que j'ai compris que le temps n’y fera rien. j'regrette rien, sauf notre fin..

je savais pour les voix.
je savais pour ses voix.
qu'elles me prendraient tout,
même toi.

rain. a écrit:

A tes méchantes blessures. hey giiiiiiiirls, hi boyyyyyys       bon j'ai craqué, pas du tout influencée par gros bb liam ksos, i wanted drama, so here i am. trop heureuse de vous rejoindre, j'ai déjà stalké vos plumes là, vous êtes tous si talentueux       . aimez-moi ok. j'vous promets d'vous faire vibrer tous ceux qui auront des p'tits liens avec moi. but call me only for drama. parce que je fais pas dans la demi-mesure. et sinon je prévois déjà des pl torturés à souhait en rapport avec une fusillade, alors oui, petit invité, si tu regardes, coucou bb orphea i know ur here and i love u       et bien attends un p'tit peu et j'vais poster de quoi te donner des pistes tordues. ou inscris-toi et dm me pour que je te dise mes idées sombres hihi. voilà sinon super boulot les admins, le design est à tomber. j'ai basculé dans la force obscure ok. vous avez l'air trop adorables et franchement bises sur vos fesses. sauf liam   jtm

kezako, ton perso. inventé

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.