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 (sofia) after hours. - hot

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Edwin Fury
" Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir. "

Edwin Fury


∴ Pseudo : l'envol.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 1482
∴ Faceclaim : chris hemsworth.
∴ Merci à : moi (a), azel (p)
∴ Âge : trente-cinq balais, et le temps qui passe marque ton visage.
(sofia) after hours. - hot DarlingCheapAlligatorsnappingturtle-small
∴ Pronom inrp : il. lui.
∴ Occupation : gérant du casino d'exeter, digne héritier de son désavoué de père, musicien à ses heures perdues et persuadé d'avoir en lui l'inspiration faite femme.
∴ Statut : des squelettes bien en chair, des ombres passagères. le coeur froid et l'âme en berne.
∴ Place : sans doute au black bird, casino puant aux lueurs astrales, au tintillonnement des pièces de monnaie factices - promesse d'une victoire impossible.
∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
∴ Free land :
« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

(sofia) after hours. - hot Tumblr_nimro9nfMA1s7gq7fo8_r1_250

(( blackbird. tommy. azel. barbara. seven. adèle. melchiade. sofia. trevor. suggar daddies.))

(sofia) after hours. - hot TMwI

l'or et la boue.

∴ Triggers, refuse de jouer : en vrai rien, tant que c'est bien mené.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : l'addiction à toutes formes de drogues, l'arrogance auto-suffisante, la sexualité dans sa forme animale (à l'exception des viols).

∴ Présentation : fury road.
∴ Liens : wild at heart.

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MessageSujet: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptySam 5 Déc - 12:44

after hours.

cf sofia.  ☾

If you close the door
The night could last forever
Leave the sunshine out
And say hello to never (sofia) after hours. - hot 1260760441


Il y a la silhouette fleurie de la belle qui se faufile à tes côtés, celle que tu ne peux pas toucher. Cette odeur cacaotée qui enivre tes narines, ce goût terrible de l'interdit, et l'incendie qui fait vibrer les braises de ton cœur. Azel disparaît dans un coin du casino, là-bas, dans l'ombre et l'obscurité, et tu rêves de la rejoindre, tu te damnerai pour un baiser dans ce néant entre vous deux, tu mourais pour une caresse de ses mains chaleureuses et obséquieuses. Mais rien. Rien ne peut exister, rien ne peut se pérenniser entre vous deux, tant l'ombre  du paternel demeure, ce flingue sur ta tête, sur ta tempe, prêt à tirer si tu oses toucher un cheveux de cette fille de mafieux, de ceux à qui t'as réclamé de la thune pour remettre à flot ton bébé, ce casino, trempé dans l'eau du styx sans que tu n'oublies le talon. Car il est à ton image, edwin, ce black bird, la perfection. Et il accueille bien des trésors en son sein, notamment Azel, bien que tu ne puisses la gratifier de ta félicité.
Ce désir au creux de tes reins qui grandit, grandit, flambe de cette vision inédite et interdite, celui que tu ne peux assouvir, peut-être pour la première fois de ta vie, edwin, que l'on te refuse quelque chose. Et c'est dur à accepter, à tolérer, quand ton âme toute entière réclame satisfaction à l'absolue souveraineté de tes rêves éthérés. Ce désir qui grossit au fond de toi, visible à l'œil nu, et tu essayes de penser à d'autres qu'elle, sans grand succès, tant tu te laisses envahir par les affres de ton obsession. Cruel sort qu'est le tien, dans cet assujetissement au désir sexuel que tu n'as jamais su contrôler, toujours assoiffé, au milieu de ce désert empli de lacs dans lesquels tu te vautres aveuglement sans jamais trouver allégresse et compensation. L'eau tout autour, mais ta bouche qui en réclame toujours plus, toujours, ce désir qui grossit au lieu de s'éteindre, l'incendie éternel, l'infini.
Tu déambules, déambules, gratifies les inconnus de sourires factices, tu penses à des choses et d'autres mais chaque seconde, chaque pas te ramène vers azel, vers la pensée érotisée de cette femme entre tes mains, des griffures dont tu gratifierais son dos malin, celui qu'elle te montre à cet instant précis, te privant de la langueur de sa bouche. Non, rien n'y fait, ce désir grandit encore, grossit toujours, et nulle capacité pour toi de penser à autre chose, d'être entier à ton travail qui t'impose motivation et concentration. Il te faut canaliser ce désir, ce besoin, et comme à chaque fois, tu te tournes vers ton chagrin, cette poupée aux yeux dorés qui sait désormais, après tant d'entraînement, après tant de fois où tu l'as auréolée de ton membre sépulcral, éteindre l'incendie qui grandit en toi. Elle seule y parvient encore, lorsqu'au black bird tu ne peux plus songer à d'autres besoins.
Tu franchis la distance qui te sépare de la maison close, difficilement, par ailleurs, tant marcher t'es devenu une torture, tant ton désir t'interdit le moindre mouvement qui ne serait pas une imprégnation intense. La porte claque derrière toi, tu pries intérieurement pour qu'elle soit seule, à cet instant, pour que nul ne s'occupe déjà de ta pygmalionne, cette délicieuse créature en tenue d'ève. Tu crois même que dans la souveraineté absolue de ta pulsion, tu serais capable de virer d'un claquement de toi le client, sans plus songer un instant à la mauvaise publicité que cela pourrait provoquer. Tu n'es plus edwin, ce soir, tu n'es plus que fur(y)ie au fond de ton bas-ventre, de celui qui gronde, gronde comme un animal terrible.
« Sofia. » Que tu l'appelles, pénétrant dans une salle vide, son lit au centre, de cette voie qui ne tolère nulle altercation, nulle hésitation.  


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Dernière édition par Edwin Fury le Dim 6 Déc - 1:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptySam 5 Déc - 15:01

after hours.

cf edwin.  ☾

The mind says "no sir",
But the body says "please"
The heart stays silent
Such a silent tease.


Les portes qui dissimulent les enfers, quand le paradis des billets se trouve de l'autre côté. Machines à sous, roulettes, tenues plus formelles, quand le miroir ne renvoie qu'effeuillages, lits et draps froissés. Les siens sont refaits le temps qu'elle traine sous la douche pour faire disparaître le parfum que son client a laissé sur son derme. Les cheveux rapidement noués en hauteur pour dégager la nuque, la vapeur qui enveloppe sa silhouette, quand les gouttelettes ruissellent sur sa peau. Ce n'est pas ce qu'elle imaginait comme avenir, ce qu'elle souhaitait devenir. Mais le destin ne laisse parfois que peu de choix ou d'opportunités. L'argent qui manque. La bourse qui se fait absente. Et les dettes qui vous acculent sans prévenir. Comment refuser l'argent facile ? Comment refuser les privilèges à se noyer entre les bras de celui qui lui a enseigné une grande partie de ce qu'elle sait.

Son monde ne ressemble plus à celui qu'elle connaissait, c'est une autre sorte de reine qu'elle est devenue. De celle qui captivent et enivrent. Sofia coupe l'eau et s'enroule dans le coton éponge qui boit les larmes aqueuses. Elle s'approche du miroir, retouche un maquillage de qualité, avant de laisser tomber la serviette pour commencer à passer des dessous coordonnés soulignant, suggérant. Lilith magnifique sur laquelle lorgnerait bien Lucifer si son regard venait à glisser sur sa peau au parfum délicat. Rien de vulgaire, juste de quoi attiser le souvenir olfactif d'un client pour qu'il pense à elle à la moindre odeur similaire. Fragrance personnelle, parfum de sa peau et de celui qu'elle porte à présent. C'est calculé. C'est pensé. C'est réfléchi. Les bas enfilés, les pieds fardés de ces talons qui galbent ses cuisses... accentuent l'arrondis de ses fesses. Elle clipe le dernier bas quand une porte claque. Quelqu'un. Ce n'est pas celle qui est passée pour changer les draps, refaire le lit, remettre de l'ordre tandis qu'elle-même se préparait pour une autre errance. Tout pour que le client se sente unique, et justifier qu'il claque un tel pognon pour le cul d'une fille, si jolie soit-elle.


« Sofia. » Timbre familier qui résonne dans la pièce principale, qui lui arrache ce sourire presque désabusé de celle qui a beau haïr son propriétaire, mais ne saurait pourtant faire autrement, ou savourer ces instants passés en sa compagnie. Elle sait pourquoi il est là. Pourquoi il la réclame de cette voix impérieuse qui ne saurait accepter le moindre refus. Et la chimère laisse finalement un sourire mutin narguer ses lèvres, alors qu'elle ferme presque inutilement le peignoir de soie dans lequel elle vient de glisser son corps qu'elle commençait à peine à dissimuler sous différents tissus. Elle sait, Sofia, que c'est la tension dans son bas-ventre qui a guidé ses pas. Que c'est le désir et la passion qui embrasent son regard. Qu'importe que cela lui soit initialement destiné ou non. Il n'y a pas d'ambivalence amoureuse de la part de la blonde. Pas d'attentes illusoires concernant le maître des lieux.

« Tu as besoin de moi ? » minaude-t-elle d'une voix cristalline depuis la porte de la salle de bain dont elle s'esquive, vêtue trop légèrement, pas tant que ça pour les lieux. Mais elle n'a pas eu le temps de passer la robe qui complète le tableau, ni de réfléchir au fait de laisser libre ou non sa chevelure. Certains préfèrent la voir flottante, d'autres apprécient simplement de la libérer entre leurs doigts. Mais ici, elle est restée vaguement nouée, quelques mèches retombant, indisciplinées, sur ses traits. Elle sait que cela a le charme de la préparation éconduite. Elle qui ondule, sirène captivante, dans sa direction. « Dis-moi en quoi je pourrais t'être utile... » qu'elle susurre en s'immobilisant face à lui, un doigt s'égarant à la naissance de ses seins, glissant doucement entre les pans du peignoir soyeux, un petit sourire suggestif au creux des lèvres. Elle mentirait, si elle disait ne pas le désirer autant qu'elle le hait, lui qui ne paie rien, et à qui, dans une certaine mesure, elle appartient.



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∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 6 Déc - 1:05

after hours.

cf sofia.  ☾

Elle est d'une beauté incandescente, Sofia, à tel point qu'un instant, tu te fustiges de ne lui adresser que ces regards de désarroi, de manque, tant tu ne viens la voir que pour combler un vide provoqué par d'autres. Elle a cette chose dans le regard, dans le timbre de la voix, excitation lacunaire aux élans spectaculaires, entre douceur et promiscuité, concupiscence et tendreté. Alliance des contraires savourée.
Elle te tutoie, la poupée, oubliant un instant ton statut de patron, celui de chef de cet orchestre trop bien mené, conjugué d'une main de maître aux sonorités du casino, coup de poker et coups de reins - même combat. Tu ne t'en émeus pas, nombre de fois elle t'a dit "tu" entre deux halètements de bonheur, de plaisir, alors que tu la guidais vers les affres paradisiaques de la pulsion, passion. Car tu lui as tout appris, edwin, des positions les plus érotiques aux mouvements infimes d'un doigt baladeur. Pygmalion à tes heures, te voilà face à ta créature, et tu sais désormais qu'après toutes les nuits passées à travailler sa partition, elle saura satisfaire un moment ce désir grandissant - bien que cela ne dure que quelques instants. Fugacité désirée.
Tu ne fuis rien plus que la pérennité, les responsabilités, et Sofia est ce moment hors du temps dans lequel tu vagabondes éperdument.

Ton regard se perd dans le creux de son décolleté qu'elle montre du doigt, entre peignoir à peine fermé et sous-vêtements coordonnées, de cette couleur chaleur qui fait grandir et vrombir encore davantage le désir qui te cloue au sol. Tu te noies dans la contemplation de son corps à moitié nu qui bientôt sera à toi, comme pour que l'attente fasse grandir - grandir, et grandir encore ce désir qui bientôt explosera en toi, en elle, union éternelle dans sa fugacité souveraine. Tu ne vois plus ses yeux, n'entends plus ses paroles, seul devient maître le doigt qu'elle glisse dans son décolleté. Azel est loin de toi, désormais, bien qu'elle revienne souvent entre deux gémissements. Pour l'instant, tu saisis ton bonheur de ne plus songer à elle, et ne voit plus que ses seins qui te narguent chaleureusement de leurs courbes songeuses.
Tu ne tiens plus, n'attend plus rien, ne lui répond même pas. Quand ton arrogance se dessine au creux de ton regard, elle peut lire en toi ton désespoir - plus rien ne compte, rien que l'impériosité de ce désir qui te contamine tout entier, toi, le malade perversité, cette obsession qui te prend tout entier, plus rien de réel, plus rien de naturel. Tu ne la considères plus même comme femme, elle n'est qu'objet, cette chose là pour satisfaire le moindre de tes désirs. Tu te rapproches d'elle d'un pas assuré, mais rendu néanmoins maladroit par la courbe de ton désir au fond de ton pantalon, saisit son peignoir d'une main ferme, ses cheveux de tes doigts libres, qui s'agrippent à sa tignasse sans nulle considération pour la douleur que peut-être tu fais naître en elle.
Pas une réponse. Pas une parole. Ce peignoir que tu lui arraches d'un geste ferme, alors que tu t'empares de son sein à peine sorti de son écrin. Ta bouche qui fond sur son cou, le mord, alors que là, debout, sans autre forme de présentation, tu pénètres son intimité d'un geste brusque, mal assuré. Tu lui as appris bien d'autres trésors de subtilités, mais ce soir, l'humeur n'y est pas, et seul ton besoin nécessite d'être comblé. Plus d'intérêt pour l'ardeur féminine, ce désir de la prendre, immédiat, instantané, comme si tu saisissais Azel après des mois de frustration, que dis-je, des années à regarder par dessus ton épaule dans l'espoir de distinguer un bout de peau dénudé.
« Griffe-moi. Fais moi sentir que tu me veux. » Désespéré, edwin, comme un besoin de sentir qu'elle veut de toi, Sofia, Azel, tu ne sais plus bien où tes pensées te mènent, labyrinthique frustration dans ton âme damnée.


edwin est tellement un connard, désolée. Arrow


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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 6 Déc - 10:02

after hours.

cf edwin.  ☾

What makes you so special, special ?
to think I would ever settle
For that devious dance between you and me
Devil Devil.


Elle se fait joueuse, la divine. D'un doigt que le regard de son... maître, terme fort mais ô combien réaliste entre ces murs, ne peut s'empêcher de suivre à défaut de s'attarder sur ses traits angéliques. Elle sait qu'elle ne peut se refuser à lui sans risquer de perdre ses avantages. Elle sait qu'il a osé clamer qu'aucun employé n'avait le droit de la toucher. Lui, monstre de passion et de violence qu'elle ose pourtant tutoyer sans pudeur, parce qu'elle se serait effritée de toute manière dans les instants suivants, la chimère au corps suggéré par le tissu, en est intimement persuadée. Arrogante Lilith qui se dresse devant le seigneur des enfers, s'offrant presque soumise aux bons vouloirs de celui auquel elle ne dira pas non ce soir. D'autres affres nocturnes s'y prêteront bien volontiers, mais elle est l'une de ses propriétés dans l'errance sulfureuse de l'arrière salle, l'une de ses employées qu'il retient entre ses griffes avec des promesses d'un ailleurs meilleur qui n'existe que dans un imaginaire immatériel et intangible.

Elle qui a appris à discerner l'humeur du maître des lieux à travers ses gestes et ses regards. Elle en devine le précipice qui se greffe à ces instants à sa façon de laisser courir ses prunelles sur elle, en esquisse le désespoir poignant qui présage ce qui ne tarde pas à se produire. Ce n'est pas l'amant sensuel qu'elle rencontre ce soir, elle se doute mais n'en est certaine qu'à l'instant où, ayant comblé la distance entre eux sous la démarche particulière de l'homme dont le bas-ventre crève d'un désir impérieux et brutal, autant que ses doigts qui s'agrippent à ses cheveux, lui arrachant un léger cri de douleur, les autres s'activant à lui retirer sans douceur le tissu qui la recouvrait jusqu'alors. Non, ce n'est pas un bon jour, et elle ne l'en déteste que plus encore dans ces instants où elle n'est qu'une vulgaire poupée entre ses mains. Il pourrait en baiser tellement d'autres, mais c'est vers elle qu'il revient, avilissante obsession pour ses courbes.

Il ne prend pas le temps de s'enivrer de ses formes, se contente de s'en emparer, ses lèvres qui se perdent sur sa gorge qu'il mord à l'instant où il la possède sans préambule. Il lui dérobe ce souffle qui se meurt à ses lèvres, tandis que sa jambe se hisse à sa taille sous la brutalité des secondes où sa main s'agrippe à sa nuque. Connard. Enfoiré. Les mots pourraient fleurir avec tellement de facilité... si elle n'avait pas déjà été préparée par le précédant à l'accueillir déjà tendu dans ce fourreau si chaud. « Griffe-moi. Fais moi sentir que tu me veux. » L'ordre qui se nimbe d'un besoin qui imprègne son timbre qui s'échoue contre sa peau. Il veut l'impatience de l'amante qui n'attendait que lui dans cette pièce, que sa venue, telle une princesse prisonnière d'une chambre dans ce palais des tortures. C'est lui permettre de lui en vouloir en toute impunité qu'il lui offre sans le savoir, de s'abîmer un peu plus contre lui, sirène échouée dans les bras d'un marin assoiffé.

Alors elle ose, l'audacieuse, ses mains qui viennent s'agripper à sa chevelure pour tirer brutalement son visage en arrière, libérant sa gorge quand elle pose des lèvres passionnées sur les siennes, lui offre un baiser brûlant d'impatience. Tandis qu'elle se hisse à sa taille souplement, ses jambes qui s'entrelacent, le laissant réellement prendre possession de son intimité sous ce geste qui l'incite à gémir contre ses lippes. « Prends-moi ! Plus fort ! » qu'elle ordonne, qu'elle demande, qu'elle réclame. Et ses ongles qui se fichent dans sa nuque, dans son dos alors qu'elle ondule d'elle-même sur sa hampe, les yeux clos, lèvres légèrement entrouvertes. Ce qu'elle aime le haïr ainsi sous l'éclat d'une nuit qui ne traverse aucune fenêtre, inexistant miroir sur un extérieur qui ne doit rien savoir des affres des alcôves. Echo tacite des enfers qui s'enlisent entre ses cuisses.




tellement... j'en ai changé de chanson pour répondre  (sofia) after hours. - hot 2157128891


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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 6 Déc - 16:51

after hours.

cf sofia.  ☾

Cette passion qui fait vibrer tes reins au moment où tu la saisis, toute entière, là, debout contre la porte de la salle de bain, cette pulsion qui t'interdit de profiter avec la douceur et la tendresse des lendemains, celle qui s'épanouie dans l'horreur et dans la nuit, le silence face au bruit des halètements qui sortent discrètement - râle dans ta bouche carnassière. Plus rien d'autre n'existe, rien que ce corps, cette chaleur au fond de tes reins, les souvenirs qui te foutent enfin la paix, qui se délitent dans le plaisir ancré dans ton bas-ventre. Quelques brides, par ci par là, toujours, ces brides que tu ne saisis pas, bercé de l'impétuosité de ta passion. Le regard d'azel qui se faufile dans ton âme, miroir de tes pensées, ce regard auquel tu ne réponds pas, te perdant dans le décolleté charmant de sofia. De quel déshonneur tu la combles, la prostitué, la poupée, incapable de lui donner ce qu'elle vaut, ce qu'elle mérite, bien que tu l'ai déjà délectée de tes leçons, maître impérieux, maître officieux.
« Prends-moi ! Plus fort ! » Et tes coups qui se renforcent, qui se perdent dans leur pulsion, l'enchaînement méthodique et mélodieux de tes hanches qui se donnent - s'adonnent, se perdent dans sa chaleur humide et terrible. Le gouffre de ton enfer, là, entre ses jambes carnassières. Car elle te dévore, la putain, elle se saisit de toi, de ton âme, de ton sein, elle mordille ce cou que tu lui tends, lui abandonnes, dans les affres de ton obsession. Tu oublies totalement, maintenant, ne vois plus rien, ta vision qui se trouble dans l'impériosité de ta rapidité. Les coups qui la détruisent, la brisent, la petite poupée, celle que tu domines de ton âme damnée, comme tu ne peux t'emparer d'une autre, de L'Autre, alors c'est elle que tu manges tout entier, d'elle dont tu te rassasies, pour un instant éternité. Et tu rêves encore qu'Azel soit là, à côté, à te regarder, à se toucher, à se damner de te voir ainsi posséder autrui, mortifiée de jalousie, consciente - enfin - de ce qu'elle rate, ce qu'elle ne peut avoir, saisir entre ses griffes acérées. Mais entre Sofia et toi, le terrible vide, l'abominable néant qui se dessine, et cette absence souveraine, celle qui détruit tes espoirs d'un claquement de doigt.
Elle griffe, la putain, elle lacère ton dos de ses ongles mortifères, mais elle ne parvient pas à t'avoir tout entier, elle ne possède que l'armure, la carcasse, celle qui se conjugue au néant du monde altéré. Tu n'es plus là, Edwin, ton âme s'est envolée, là-bas, dans le regard azuré d'Azel, et tu n'as laissé dans cette chambre désirée que ton corps et ses démons. Un instant de vivacité, pourtant, ton regard qui s'ouvre en grand, qui se fiche dans celui de Sofia comme une flèche dans sa cible, et tu lis - perspicacité - la haine qu'elle te voue, ces iris foudroyées, éclairées de l'orage de la colère, de l'inimité, alors que tu la possèdes, la domines, la fait tienne, sans être vraiment là, sans lui laisser le moindre choix. Toi, l'être damné qui clos l'infini de ses possibilités, l'enfermant là, dans cette chambre mordorée. Le démon et sa captive, entre tes fils prison.
Et pourtant, tu ne lis pas que ça, brusque dualité. Tu ne peux demeurer aveugle et étranger à la passion que tu vois en miroir dans son regard. Elle aussi, dans cette tendre humidité, elle aussi halète sincèrement, de ce plaisir dans lequel tu la noies. Jouissance, râle obscur, grognement animal. Et tu déverses en elle toute la rage contenue de ton impuissance, de ce manque terrible qui t'enclos subtilement.

Tu pourrais fuir, comme toujours. L'affaire terminée, il ne te reste qu'à fermer cette porte des enfers, cette halte dernière, lui tourner le dos pour ne plus lui montrer que la véracité de cette idylle à sens zéro. Mais cette peur qui t'étreint le bide, cette terreur qui altère la douceur de la jouissance, subite, immédiate, et tes jambes qui flanchent. Tu te rattrapes au lit, maladroitement, comme tu le peux, t'y assois sur le bord, la visage entre tes mains tremblotantes. « Merci. » Que tu souffles, sans doute pour la première fois. Immobile statue de pierre, bercée des terreurs subites, de cette angoisse épouvante de retourner hanter les vestiges du black bird et de retomber sur la silhouette subtile de la belle reine de cœur.  
Iris larmoyantes, qui se perdent dans tes poings évocateurs.
Et la pauvre Sofia, spectatrice de ces émois.



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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 6 Déc - 19:15

after hours.

cf edwin.  ☾

What makes you so special, special ?
to think I would ever settle
For that devious dance between you and me
Devil Devil.


Ce n'est qu'une baise. Mots cruellement crus mais si réels malgré tout. Il l'enlace de sa brutalité, n'accordant aucun intérêt au plaisir ou à son absence, qu'elle pourrait ressentir. Il n'est là que pour le sien. Uniquement ce qui la brise en s'insinuant sans état d'âme entre ses cuisses. Mais elle n'est pas divine pour rien, n'est pas sirène sans raison. Car à sa demande, elle s'applique, laisse son corps se mouvoir de sorte à provoquer ce plaisir qui rend son intimité si accueillante malgré l'assaut dominateur dont il l'accule contre cette porte. Il l'utilise, poupée de chiffon qui prend vie, corps fait de cette passion sous laquelle elle le noie et exige. Sous ses coups de rein qui se font assidus, plus puissants, s'entremêlant à l'ondulation de son propre corps contre le sien, c'est le plaisir qui vient s'entortiller autour de son âme rancunière, de cette haine qu'elle lui voue et qui brille dans ces prunelles qui finissent par s'ancrer dans celles qu'il lui destine. Brutalité sournoise qui l'entraine dans les entrailles d'une jouissance qui la laisse haletante entre ses bras, parce qu'elle connaît trop bien la façon dont son corps épouse le sien, et qu'elle a appris des trésors d'extases extatiques entre ses bras. Mais ce soir, ce n'est qu'une brutalité mouvante et implacable qui l'abîme et la malmène, la laisse s'agripper à cet être qui la prend comme on possèderait un objet destiné à son plaisir. Il l'entraine à sa suite, à travers cette jouissance qui la dévore de l'intérieur. Souffles saccadés qui se font miroirs de celui de l'autre. Elle sait qu'il va la laisser là, pantelante, comme toujours. Des secondes, des minutes avant qu'une autre douche ne vienne chasser le souvenir de cette animale union.

Elle renoue avec le sol, son dos s'appuyant contre le bois de cette porte. Il n'y a qu'un instant à attendre avant qu'elle retrouve la solitude de cette pièce, et cela lui convient d'une certaine manière. C'est ainsi qu'ils fonctionnent... il la possède et elle n'en ressort que plus libre d'une certaine manière. Mais les choses se veulent différentes ce soir, comme un frauduleux parfum d'interdit, de ce qu'elle n'aurait jamais du pouvoir voir. Le diable trébuche, perd pieds, et se rattrape, si maladroit, au lit parfaitement refait pour accueillir une errance charnelle... qui ne les souillera pas, malgré tout. Car c'est la main puissante qui se perdait dans sa chevelure qui s'y perd, tandis qu'elle se redresse, si fière dans cette nudité souillée qui porte encore les marques de ce plaisir qu'il est venu lui arracher. Lui, il tremble, assis sur ces tissus qui se plissent sous son poids, alors qu'elle esquisse un pas pour s'emparer du peignoir abandonné au sol. « Merci. » qu'il lui souffle... la laissant se figer une seconde. Jamais un tel mot n'est venu se noyer à ses lèvres à son encontre. Chimère brimée sous son implacable volonté qu'elle accueille entre ses cuisses moyennant avantages.

Mais à cet instant, lorsque son regard vient s'égarer sur le diable habituellement si puissant, c'est une fragilité qu'elle discerne, une faille abyssale qu'elle entrevoit. Ca entaille ce myocarde glacé en ce qui le concerne, ça lézarde la haine qu'elle lui voue comme une litanie incessante. Elle passe le peignoir, le laisse glisser sur sa peau, avant qu'elle en noue la ceinture à sa taille. Elle hésite. Ici, elle n'est qu'une catin, et il n'a jamais eu besoin d'autre chose que des errances charnelles, quand d'autres réclament bien plus entre ses bras. Elle ne lui doit rien. Elle pourrait... devrait, l'abandonner ici-même, sur ce lit, sans un regard en arrière, tandis qu'elle dénoue sa chevelure, le chignon de fortune ne ressemblant plus à rien. C'est un soupir qui s'esquive de ses lèvres qu'elle mordille brièvement, et qu'elle se fustige d'idiote. Parce que ce n'est pas la direction de la salle de bain qu'elle emprunte, mais bel et bien celle du lit. Elle ne sait pas s'il la rejettera, s'il redeviendra le divin enfoiré qui règne en fiévreux Lucifer sur son univers nocturne. Mais elle s'avance jusqu'à s'immobiliser face à lui, debout, et c'est une main hésitante, bien trop lente, qu'elle mène aux cheveux du blond. Elle ne le connait pas ainsi, le maître des lieux, et elle craint sa réaction d'une certaine manière. Pourtant pas autant que celles de la matrone, après tout que pourrait-il lui prendre de plus qu'il ne possède déjà avec toute l'âpreté dont il est parfois capable, comme ce soir ?

« Tu peux rester ici... » qu'elle lui souffle, comme une idiote, en le tutoyant encore, en lui offrant un refuge qu'il peut prendre autant qu'il le souhaite, puisqu'il est chez lui. « ... si tu as besoin d'en parler... ou juste d'une présence. Je ne répéterai rien. » A qui après tout ? Et qui pourrait bien y croire quand on y songe. Une catin bavant sur son proxénète, c'est tout ce qu'il y a de plus banal, et tout ce à quoi l'on ne fait plus vraiment attention. Souffle qui se fait soupir, elle laisse retomber sa main pour finalement s'écarter. A quoi bon ? Pourquoi se faire si douce envers celui qui ne la possède que par concupiscence... et sûrement pour simplement évacuer tous ces sentiments. Il pourrait en baiser d'autres dans ces conditions, mais c'est elle... elle... qui se dit qu'elle devrait reculer, disparaître, chasser son odeur, atténuer les rougeurs, ou contempler la marque de ses dents sur sa peau. Fameux pour les clients. Mais c'est surtout parce que c'est lui. Que cela sort de ce chemin qu'ils empruntent sans cesse ensemble. Si peu familière de cette venelle tortueuse qu'elle s'en inquiète.




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Edwin Fury
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∴ Occupation : gérant du casino d'exeter, digne héritier de son désavoué de père, musicien à ses heures perdues et persuadé d'avoir en lui l'inspiration faite femme.
∴ Statut : des squelettes bien en chair, des ombres passagères. le coeur froid et l'âme en berne.
∴ Place : sans doute au black bird, casino puant aux lueurs astrales, au tintillonnement des pièces de monnaie factices - promesse d'une victoire impossible.
∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
∴ Free land :
« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

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l'or et la boue.

∴ Triggers, refuse de jouer : en vrai rien, tant que c'est bien mené.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : l'addiction à toutes formes de drogues, l'arrogance auto-suffisante, la sexualité dans sa forme animale (à l'exception des viols).

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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyLun 7 Déc - 13:47

after hours.

cf sofia.  ☾

Et les deux corps qui se conjuguent l'un à l'autre, comme faits pour cette jonction indélébile dont tu marques ses reins, et les mouvements discrets dont elle t'accompagne, délicieuse sirène aux courbes enchanteresses. Le dos qui te brûle, Edwin, de ce feu bouillonnant, l'effervescence de cette idylle éphémère, les griffures qui se marquent, désormais, et les quelques gouttes de sang qui coulent le long de tes reins, marquent ton dos musclé de la souillure animale.
Tu n'y prêtes guère attention tant tu te perds dans ce mécanisme instinctif que tu connais désormais par cœur sans jamais t'en lasser pourtant - te perdant chaque jour, chaque nuit, dans les méandres de la passion, de ses pulsions qui te dominent, toi, le roi au sceptre mortifère. Car face à Sofia, tu n'as plus rien de l'âme couronnée, et si tu crois la transformer en une poupée de chiffon, poupée de son, c'est en réalité toi qui devient l'objet de tes fantasmes, qui te perd et te vautre dans ce sépulcre qui t'enferme, t'emprisonne, te retient de ses barreaux obscurs. Et comme tu aimes t'y plonger tout entier, comme tu gémis à mesure que tes gestes se durcissent, comme tu râles au sein de son cou dont tu humes l'odeur délicate, la fleur incandescente que tu connais par cœur, désormais, non - sans cœur. par l'automatisme damné.

Et tu manques de trébucher, toi le roi dont le trône s'est fait la malle, tu t'assois péniblement sur ce lit insouillé, le visage entre les mains, et sans la voir, pourtant, tu distingues le frémissement, cet arrêt brutal lorsqu'elle s'applique à retrouver son peignoir, à se vêtir à nouveau d'autre chose que de ton corps contre le sien, et tu sens distinctement la surprise qui l'habite lorsque ses quelques lettres s'échappent de la geôle de tes lèvres si closes. Merci. Jamais encore tu ne l'avais gratifié d'un si petit mot à la résonnance immense, jamais elle n'avait eu l'honneur de te voir comme un homme. De ceux aux souillures animales et à l'âme enti(a)chée.
A quoi t'attends-tu, edwin ? Qu'espères-tu de cette catin que tu fais tienne à la moindre occasion, après tout, tu aspires peut-être à ce qu'elle s'enferme dans la salle de bain, te laisse dans ta solitude adorée, ainsi capable de laisser s'écouler les quelques émois qui broient ton cœur esseulé. Après tout, tu ne la respectes même pas - bien que tu lui ais octroyé plus de temps qu'à quiconque, sans doute, après tout, elle n'est que ta chose, la poupée, la putain dans son conte damné, l'incube des nuits désœuvrées. Après tout. Et ton âme qui se mutile, de ses larmes incapables de couler, de ses joues désespérément arides quand tout ton corps te dicte de laisser tomber. Ce masque royauté comme un bourreau sur ton visage - incapable que tu es depuis l'enfance d'attiser l'aide des autres, de croire en la parole d'autrui.
Terrible enfant damné, aux reproches assénés.  

Et puis, elle te surprend, la poupée. Sa main qui se glisse dans tes cheveux, d'un geste d'une douceur grotesque après l'animalité qui vous a liés, antithèse faite femme, la douce catin aux doigts caressants qui quelques instants auparavant lacéraient ton dos mutin. Tu relèves les yeux sur elle, sans pouvoir cacher dans tes iris le pétillement de la surprise. Larmoyantes, tes billes rondes, Edwin, humides, humides comme rarement, de cette terrible conscience qu'elle t'échappe, Azel l'azuréenne, que jamais elle ne sera tienne, et ce manque, cet incroyable non, de ceux que l'on ne t'a jamais dis - comme il t'est difficile de ne pouvoir posséder ce que tu veux, comme il t'est dur de croire que le monde n'est pas tien tout entier. Âme désœuvrée.
Tu glisses ton doigt dans la ceinture de son peignoir, que tu fais à nouveau glisser tendrement au sol. Non, elle ne se rhabillera pas, tu ne peux admettre demeurer nu face à elle - si nu que tes yeux parlent pour elle, quand elle se cache à toi, secrète et dérobée. Tu peux rester ici... Encore heureux, glisse-t-il dans ses pensées, sans les transmettre à haute voix, encore heureux je suis chez moi, et c'est bien tout ce qu'il te reste, edwin, ce black bird qui ne se dérobe pas à toi, celui qui se voue tout entier à tes doigts, à ton âme, alors que d'autres se permettent de te faire outrage.
Sofia redevient Sofia, cette fois, tu ne la distingues plus avec ce double visage, mais te vient le désir impérieux d'agir avec elle comme tu ne l'as jamais fait avec une autre. De te perdre dans ses bras, la pulsion passée, la passion consommée, et pas un mot ne franchit plus la barrière de tes lèvres, tu l'allonges d'une caresse à tes côtés, enfouissant ton visage contre son cou - psaumes dédiés à l'autre, la fuyante.
Jamais alors tu n'as ainsi accompagné ton désir. Jamais femme n'a trouvé place contre toi, dans cette caresse éphémère, sans que la pulsion ne broie tes reins. « Tu sens divinement bon. » Que tu glisses, comme un ultime compliment.
Et tes yeux qui se ferment, ses larmes qui ne couleront pas.
Et ton âme toute entière, vouée entre ses bras, dans ton imaginaire dérobé - et azel que tu rêves d'ainsi enlacer.


Mais quel gamin edwin j'suis KO (sofia) after hours. - hot 2157128891

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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyMar 8 Déc - 11:30

after hours.

cf edwin.  ☾

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Elle aurait dû. Pouvoir l'abandonner. Lui qui ne la traite jamais que comme un objet, une poupée juste prête à satisfaire ses désirs avant de disparaître dans l'ombre une fois le plaisir de l'homme pris entre ses cuisses. Il n'aurait pas dû parvenir à fissurer la haine et la rancœur, l'amener à s'approcher si doucement de lui, tendre cette main qui glisse dans la blondeur de ce patron qui ne la voit pas vraiment, même quand ils... Vulgaire exutoire qu'il a longuement façonné pour qu'elle devienne l'amante rêvée, chimère, sirène, tant de corps que de gestes. Celle qui en est venue à le haïr si farouchement de l'utiliser comme il le fait. Haine dont il se moque, dont il se fout, parce qu'elle ne compte pas vraiment. Mais voilà qu'il change les règles ce soir, qu'au lieu de partir, il trébuche, s'échoue sur ce lit sous une fragilité si redoutable qu'elle se fiche en son myocarde telle une flèche qui ne peut la laisser indifférente. Doigt qui se glissent, qui l'incitent à relever son regard sur elle, à manifester cette même surprise à ce "merci" sorti du néant de leurs ténèbres. Regard humide dans lequel elle perçoit les perles salées qui menacent de se déverser, et accusent une nouvelle attaque muette à sa haine pugnace.

Mais sitôt le geste esquissé, la surprise accusée, c'est sa main qu'il tend, un doigt qui fait céder la ceinture nouée à sa taille, entrouvrant la vision de ces courbes mille fois bafouées. Peut-être qu'elle regrette déjà les mots qui caressent ses lèvres, son geste qui se tarit, tandis qu'il fait glisser le tissu à nouveau en direction du sol. Ce n'est pas ce qu'elle cherchait. Ni ce qu'elle voulait. Même si elle ne s'y oppose pas. Ce droit, elle ne l'a pas. Pas face à lui. Et c'est ce qui lui permet de l'avoir face à d'autres qu'elle ne souhaite pas dans son existence. Elle ne voulait pourtant que lui offrir un refuge, un temps, de ceux qui pansent vaguement les plaies en leur permettant simplement d'exister dans les ténèbres, sans avoir à les calfeutrer en tout temps. Peut-être que c'est ce qu'il saisit finalement, en l'attirant, en la guidant, sous une attitude qu'elle ne lui connaît pas, n'a jamais entrevue malgré tous ces instants qu'ils ont pu partager jusqu'à présent. Jamais... il ne l'a considérée. Jamais...

Mais le voilà qui l'attire sous une douceur caressante... une douce caresse, sur ce lit où il l'allonge, et où elle se laisse choir de cette lascivité involontaire qui ne quitte plus son être. Jambe qu'elle replie doucement alors qu'il se love près d'elle, le visage si sagement enfoui contre sa gorge. C'est une venelle qu'elle n'a jamais arpentée, jamais esquissée, jamais... elle ne la connait pas, en ignore les aspérités. C'est un patron différent qu'elle sent contre elle. « Tu sens divinement bon. » qu'il souffle. C'est doux. C'est tendre. C'est... ce n'est pas l'homme qui l'étreignait l'instant d'avant, qui la prenait contre cette porte. Un soupir caresse ses lèvres, et elle laisse sa main revenir se glisser dans ses cheveux, son visage qui s'incline, quelques mèches blondes, entremêlées aux siennes, qu'elle sent caresser sa joue. C'est une présence qu'il souhaite... elle n'avait pas besoin d'être nue pour ça, du moins, pour elle.

C'est finalement moins un rôle qu'elle joue. C'est plus naturel que tout ce qu'elle a pu apprendre et qu'elle sait à la perfection interpréter. Elle en esquisse même un léger sourire, le regard perdu sur le plafond, ses doigts qui jouent distraitement avec ses cheveux sous une caresse rêveuse. « Merci. » Parce que c'est un art, le sien, de rester gravée olfactivement dans l'esprit de ceux qui l'étreignent, que l'on songe ainsi à elle dans un instant ou un autre. Fragrance à la fois familière, facile à croisée, mais difficile à totalement retrouver ailleurs que contre son derme, puisqu'il manque toujours cette dernière touche. « C'est un peu des douceurs de dehors que je laisse sur ma peau. Comme un amortentia. Tu connais ? » Voilà qu'elle lui parle d'Harry Potter à présent, même si elle n'apprécie pas l'auteur, les œuvres… l'univers… c'est autre chose. Comme un peu de magie dans ce monde qui cherche à la détruire, et ne cesse de l'abîmer. En vérité, ils n'ont jamais parlé ainsi. Ni même... parlé d'autres choses que de ce qu'il lui a appris. Ils ne se connaissent pas vraiment. Elle en sait suffisamment sur lui pour s'être fait son idée... et elle, Sofia, la femme derrière l'objet, ne l'a jamais intéressé. Mais ça n'a pas d'importance. Ignominie de ce monde.




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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyJeu 10 Déc - 20:54

after hours.

cf sofia.  ☾

Les mains tremblantes, les jambes hésitantes, assis sur le lit, tu regardes cette femme qui te fait face comme un ultime rempart au désespoir. Elle qui te permet d'effacer quelques traits d'azel dans ton esprit malade, un instant, un moment, à la noyer dans un soupir - tes désirs. Mais elle revient toujours, la femme éternelle, l'âme parallèle, elle est inscrite dans le creux de tes prunelles, et tu la vois dès que tu fermes les yeux, souvent nue, prête à répondre au moindre de tes désirs, l'envie passionnelle inscrite dans la courbure de ses reins, le besoin de toi soufflé d'un murmure ravageur, disparaissant dans les méandres du silence enchanteur.
Tu t'ébroues pour raccrocher pied à la réalité. Sofia est lovée contre toi, dans une caresse inattendue - hors du temps, du réel. Elle joue avec ses cheveux comme un enfant éperdu, alors que tu caresses délicatement du bout des doigts le bras qui se colle à toi. Tu humes ce parfum, comme pour remplacer celui d'Azel, tu demeures ici, dans l'espoir de te perdre dans l'oubli. Le manque ne titille plus ni ton esprit ni ton bas ventre, mais à peine la porte refermée derrière le fléau de ses instants passés, ils reviendront en foule se ficher dans ton cœur comme tant de flèches mortifères.
Alors, tu tentes de prolonger l'instant de tranquillité, de retarder l'échéance finale - fatale - celle qui te mènera à nouveau dans les méandres du besoin de cette éclipse lunaire qui t'échappe, fantomatique. De ce corps spectral qui dérive près du tien sans jamais le frôler, le toucher. A peine quelques regards à la dérobée.
Tant pis pour l'éclipse, il te reste la décadence de ces instants passionnés auprès de Sofia, la seule qui mérite que tu y reviennes - dans ce territoire maint fois exploré, maint fois profané, à tel point même que t'y as planté ton drapeau noir, interdisant à quiconque du black bird d'y laisser trace.

Cet art de la prostitution qu'elle maîtrise désormais à la perfection, les cambrures dans ses reins, la chaleur au creux de ses seins, et la fierté que t'as, edwin, lorsque tu poses tes yeux sur elle, après lui avoir tant appris, après l'avoir façonné de tes doigts enchanteurs comme tu l'as fait pour le black bird. Parce que oui, tu dois le reconnaître, c'est toi le créateur, l'artiste derrière le pinceau de ses pommettes rosées, toi qui l'a dominé en la prenant jour après jour, lui montrant la créativité que l'on peut mettre dans son corps, et tout ce dialogue qui se joue entre les peaux extatiques. Prostituée de pacotille à son arrivée, véritable poule de luxe au charme enchanté - conte de fée -- après être passée entre tes doigts de pygmalion.
Tu te rappelles toutes ces soirées passées à lui montrer l'importance du masque, de ces mensonges profanées entre ses cuisses, de ces hurlements mystiques proférées dans le sacre du désir, du plaisir. Car une prostitué n'a pas qu'à ouvrir les jambes et à se faire réceptacle, elle doit détenir en elle le joyau des pulsions, faire à volonté roser ses joues et altérer son visage pour le métamorphoser au gré des envies du client vicié.
Et c'est toi qui l'a crée, cette petite chose lovée contre toi. Tu en tires une véritable fierté, comme d'un objet particulièrement précieux que tu aurais déniché dans des friperies luxuriantes. Merci, qu'elle glisse de sa voix susurrée. Et la voilà devenue désirable même dans ses moments dénués de toute sensualité. Sauf qu'elle te perd, la poupée, lorsqu'elle évoque ce mot inconnu aux consonnes magiques. Comme un amortentia. Tu te tournes vers elle, curiosité au cœur des prunelles, désireux de définir ces syllabes étranges qui sonnent comme des instants de féerie.
« Voilà que tu me parles une langue étrangère. » Que tu susurres au creux de son cou, jouant à ton tour avec les longs cheveux blonds qui tombent en cascade sur ton bras. « Ca te rend d'autant plus sexy. » Parce que le jeu ne peut jamais s'éloigner tout à fait de ce désir - de ce vice qui se meut en toi en tout temps, à jamais. « Tu as raison, l'olfactif est un sens important, ça permet d'imposer ton souvenir aux clients. Qu'est-ce qu'un ... amortensssia ? » Ce regard interrogateur que tu dresses sur elle, nouveau, tout nouveau, aussi étrange que ces instants que tu passes avec elle, délaissant le souvenir d'azel, mais surtout ton bébé, le black bird, pour l'une des rares fois de ta vie professionnelle.  

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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptySam 12 Déc - 20:55

after hours.

cf edwin.  ☾

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Caresse de ses doigts sur sa peau, cela ne ressemble pas à ce qu'ils ont pu esquisser jusqu'ici, dans les ténèbres envieuses d'un désir qui se fait impérieux, et qui fut si brutal quelques instants auparavant. Marque de sa dentition sur son derme comme pour souffler qu'elle lui appartient, elle qui se contente de jouer avec ses cheveux, d'y enfouir ses doigts sous une esquisse distraite. Elle qu'il a pris longuement le temps de façonner encore et encore, sans jamais se lasser... pour qu'elle n'en devienne que sa poupée privée sous les échos envieux des travailleurs du Black Bird, qui jamais, n'auront la permission d'effleurer sa peau d'une quelconque manière. Elle qui pourtant voit l'argent l'acheter avec facilité, clients qu'elle est en droit de refuser, de rejeter, qu'importe la raison, c'est bien le plus important, cette possibilité de dire "non" à ceux qu'elle ne souhaite pas voir se perdre entre ses cuisses. Tous... tout en en conservant, et tout en le laissant, lui, le faire à sa guise chaque nuit qui la voit redevenir cette poupée de porcelaine que tout un chacun peut entendre gémir s'il en met le prix.

Il la complimente sur son parfum, et cela la fait sourire. Récompense hasardeuse de ses efforts, et puis, juste de ces mots qui ne sont jamais attardé en sa direction. A jamais réceptacle de son désir, qu'il lui soit ou non destiné, c'est ce qu'elle semblait devoir rester. Mais les règles du jeu sont différentes ce soir, c'est funambule qu'elle se fait sur ce fil invisible, entre ses bras, son corps chastement pressé contre le sien. Soupir à ses lèvres, et puis ce remerciement qui se déverse naturellement. Suivi de cette explication qui ne soulève que plus de questions, tandis qu'elle le sent bouger contre elle, son visage qui se hisse, son regard qui recherche celui qu'elle détourne du plafond pour le croiser. Voilà que tu me parles une langue étrangère. qu'il souffle tout en jouant avec ses cheveux. S'il savait... que ce n'est pas si loin, à peine échoué du cerveau d'une britannique à la réputation si sulfureuse qu'elle n'en regarderait sûrement qu'avec mépris celle qui pourtant la cite ici. L'œuvre seulement, lorsqu'elle est devenue si merveilleuse qu'elle se passe fort bien de son créateur. Ca te rend d'autant plus sexy. Et pourtant ce n'est pas l'effet voulu, prostituée qui ne fait qu'évoquer l'une de ses connaissances personnelles sur ce lit qu'ils n'ont pas souillé, à peine froissé jusqu'ici. Elle a le souffle qui demande plus d'effort lors de l'inspiration parce qu'elle ne sait pas vraiment ce vers quoi ils vont ce soir, que cette venelle est trop inconnue pour pleinement la rassurer.

Tu as raison, l'olfactif est un sens important, ça permet d'imposer ton souvenir aux clients. Qu'est-ce qu'un ... amortensssia ? Elle le sait, bien sûr. Conserver entre ses cuisses ceux qu'elle choisit, qui reviennent et rejeter les autres. Elle laisse un petit rire s'esquiver de ses lèvres pourtant, lorsqu'elle l'entend prononcer ce mot en appuyant un peu trop sur certaines syllabes. Et c'est une scène du film qu'elle revoit, du tout premier opus, lorsqu'une rousse se permet de reprendre un rouquin. « Je ne cherche pas à l'être tu sais, sexy. » Pas à cette seconde, du moins. Mais elle a tellement appris, tellement ondulé, tellement... que l'on pourrait peut-être penser à une déformation professionnelle. A moins que cette forme d'innocence préservée ne la rende que plus désirable. « Et si tu savais... cela vient d'un livre pour enfants, voir d'adolescents. C'est une potion qui prend la senteur des trois odeurs préférées de celui qui la sent. Comme... du chocolat chaud, celui de la lessive que sa mère utilisait, des cookies qui sortent du four, le parfum de quelqu'un... » Un petit sourire qui se fait taquin au creux de ses lèvres alors qu'elle ne cesse de jouer avec ses cheveux, avant de laisser un doigt glisser sur sa joue, esquisser son visage en douceur. « Tu vois, c'est loin d'être aussi sexy que tu le pensais. »




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∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
∴ Free land :
« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

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(( blackbird. tommy. azel. barbara. seven. adèle. melchiade. sofia. trevor. suggar daddies.))

(sofia) after hours. - hot TMwI

l'or et la boue.

∴ Triggers, refuse de jouer : en vrai rien, tant que c'est bien mené.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : l'addiction à toutes formes de drogues, l'arrogance auto-suffisante, la sexualité dans sa forme animale (à l'exception des viols).

∴ Présentation : fury road.
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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 13 Déc - 16:28

after hours.

cf sofia.  ☾

Elle est inconsciente, la jolie Sofia, cette silhouette qui se love à cet instant contre toi. Elle ignore tout du désir impérieux qu'elle impose d'un regard, d'une odeur, d'une étreinte florale, elle ne sait pas - et sans doute cela fait-il partie de son charme - à quel point elle laisse son empreinte et son effluve dans les cœurs des hommes viciés. Et tu poses sur elle ce regard, jamais complètement dénué de cette pulsion qu'elle fait vibrer au creux de ton bas-ventre, dans l'encoignure de tes reins, mais ces prunelles qui se transforment à mesure que tu admires la métamorphe qui se joue de ses cheveux dans une étreinte malléable. Elle se livre à toi, cette voix doucereuse qui se dresse dans l'atmosphère, qui s'étale, s'étend dans les restes de votre passion, se délite au gré de tes pulsions, et elle est d'un calme que tu ne t'imaginais pas. Loin, très loin de cette poupée de cire que tu as modelé de tes mains de créateur, elle redevient elle-même, Sofia, celle à qui tu ne t'intéresses pas en dehors de la maison close et son écrin, le black bird. Journée inhabituelle, regard éphémère.
De la curiosité de l'instant qui s'inscrit dans le néant.
Elle confirme tes doutes, elle admet ce que tu pensais déjà, cette inconscience qui est sienne et qui contribue à ce charme félin. Elle avoue même ne pas le désirer, ne pas souhaiter s'inscrire dans cette ardeur passionnée. Comme si cela lui était inné ; façon d'être, façon de marcher. Tu sais, toi, pourtant, qu'il n'en est rien, que de tes mains tu l'as ô combien faite vaciller, chambouler, cette cire malléable que tu as intégralement modifiée. En vérité, elle évoque surtout son désir de partir, de s'enfuir de cette pièce de malheur dans laquelle tu l'as enfermée, cette prison dorée pour laquelle elle n'a que haine et rancœur. Elle se réfugie dans les fictions, contes pour enfant qu'elle dévore et dont elle embaume sa vie. Et elle t'avoue, la poupée, elle t'admet qu'elle vit ailleurs, dans cet ailleurs illuminant son être et son quotidien ; là où toi, tu es le geôlier, l'homme des barreaux ancrés dans la peau.

Tu sens que cette discussion ne vous mènera à rien. Tu sens qu'à un instant ou l'autre, tu reprendras la vérité, la saveur de ton néant, la douceur de tes pulsions - tyranniques, monstrueuses. Tu auras beau te montrer homme innocent dans le creux de cet instant, tu redeviendras tôt ou tard celui qu'elle a toujours vu, à la virilité trop affirmée, incapable de se poser et ne serait-ce que l'admirer. Tu n'as jamais souhaité la connaître, la rencontrer. Et à cet instant, tu le regrettes, car plus violente encore sera la chute, lorsque Sofia reverra en toi cet être inhumain barbare et cruel, lorsqu'elle se rendra compte que s'être livrée ne la sauvera pas.
Princesse des contes de fée, dont le prince s'est transformé.
« Je ne trouve pas. » Que tu glisses en un soupir. Tes doigts se perdent à nouveau sur ses seins. Il en faut pas, surtout, qu'elle croie t'avoir ainsi touché, qu'elle espère sa délivrance. En un sens, t'as l'impression d'agir bien - de la sauver du désespoir, du néant. Qu'elle se livre dans le tien, puisque c'est tout ce qu'elle peut avoir, la poupée désarticulée. Se noyer dans tes pulsions, sa vie comme communion.
Tes doigts se perdent sur ses seins, les découvrent, les adorent. Ta bouche rencontre à nouveau la sienne, dans un baiser désiré, fougueux, de ceux qui voient naître la résurgence du désir, le phœnix dans les cendres du feu abhorré.  « A moi de te couvrir de mon odeur préférée, alors, puisque tu te métamorphoses au gré des désirs. » Ta bouche prend le chemin de son cou, de ses seins, de son ventre, de ses jambes, remontent sur l'astre de ses désirs que tu dévores avec avidité.
Il faut croire que l'odeur de tes désirs, Edwin, est la tienne ; et que tu ne prends guère plus d'érotisme que lorsque tu couvres tes conquêtes de tes effluves, de ton marquage, dans ce besoin dominateur qui t'as toujours accompagné, fidèle cerbère allié.
« Quelle est la tienne, d'odeur préférée ? » Que tu glisses, la tête entre ses cuisses, alors que son souffle accompagne la mélodie de ta voix. Quitte à parler, à se livrer, autant le faire dans les conditions que t'as choisies. Autant faire en sorte que cet instant de jeu laisse toute sa place au monstre qui t'habite. 

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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 13 Déc - 17:21

after hours.

cf edwin.  ☾

What makes you so special, special ?
to think I would ever settle
For that devious dance between you and me
Devil Devil.


Elle souffle, pense à un autre lieu que celui-ci, s'enfonce dans une existence qui n'a rien à voir avec celle-ci, lui avoue des lambeaux de son être, celui pour lequel il n'a jamais eu le moindre intérêt, en dehors de ce destin à laquelle il l'a vouée. S'il n'y avait... par l'éclat des étoiles, jamais elle n'aurait acceptée de tomber si bas entre ses bras. Mais à l'image de petites miettes tombées au sol pour la mener à la maison de pain d'épices, elle avait réceptionné les signes désabusés de cette vie assassine. L'absence de bourse. La maladie puis le décès de sa mère. La main faussement tendue... et la dette, sorte d'épée de Damoclès au-dessus de sa dette. Le prospectus du Black Bird. Sa rencontre avec Edwin Fury. Proposition qui ne saurait se voir refuser. Et l'argent qui glisse dans ses poches pour l'acceptation de ses cuisses qu'elle ouvre au gré de la clientèle qu'elle accepte entre ses draps. Existence adoucie par ces passe-droits qu'il lui concède parce qu'elle se fait poupée docile entre ses bras. Elle souffle enfin que tous ses mots ne la rendent pas si sexy, tandis que son doigt glisse sur ses traits. Je ne trouve pas. qu'il répond d'un soupir, contredisant ce qu'elle affirme. Pourtant, cela n'a rien...

Elle inspire plus fort lorsqu'elle sent ses doigts se jouer de ces monts qu'il semble tant apprécier. Elle déglutit la chimère, interlude terminé, clos. Elle regrette déjà ce geste de douceur qu'elle lui a concédé. Elle aurait du l'abandonner, s'enfuir, s'enfouir sous l'eau clairsemée de la douche. Et découvrir qu'il s'était relevé entre temps, qu'il était retourné à sa vie. Peut-être était-ce mieux de n'être personne d'autre qu'une poupée baisable à sa guise, délaissée l'instant suivant, que de voir renaître un incendie qui lui est pleinement destiné, cette fois-ci. Parce qu'il connaît son corps, chaque aspérité mille fois adulé durant son apprentissage, pour qu'elle n'ignore aucune facétie de ce dernier, pour prendre du plaisir là où il pourrait ne pas y en avoir. Et offrir l'illusion de vouloir chaque seconde envieuse entre les mains d'un être qui ne l'aurait jamais touchée dans un cadre différent. Edwin y compris. Elle aurait voulu qu'il la laisse... mais ce sont ses lèvres qu'il capture des siennes, ce baiser qu'elle lui rend sous une fièvre feinte, nourrie pourtant sous le talent de ses doigts qui font s'accélérer son souffle.

A moi de te couvrir de mon odeur préférée, alors, puisque tu te métamorphoses au gré des désirs. qu'il lui glisse... est-ce la sienne ? Est-ce le stupre de deux corps fiévreux ? Est-ce... mais elle s'en moque, Sofia. Cela n'y change rien. Son visage s'incline, son corps se tend au passage de ses lèvres sur son derme, et elle se cambre lorsqu'il se glisse là où il sait si bien y faire. Gémissement qui s'échappe de ses lèvres, ses doigts qui s'agrippent aux draps qu'ils vont souiller. La sentence est tombée. Le désir palpite, phénix retrouvé, magnificence exacerbée. Quelle est la tienne, d'odeur préférée ? qu'elle l'entend lui souffler, frisson qui découle de la simple existence de ces mots, soupir fiévreux qui l'accompagne... et pourtant, à sa question, alors qu'il est là, entre ses cuisses, c'est ailleurs qu'elle s'oublie le temps d'une seconde. Son odeur préférée ?

Sasha. Ca crépite quelque part en elle, ça fait s'accélérer les battements du myocarde qui trébuche, trahison de penser à iel alors que c'est un autre qui l'étreint, qui la possédera à nouveau pleinement, pour la seconde fois de la nuit. Elle pourrait parler du parfum qui flotte après la pluie, du bois des vielles bâtisses, des marshmallows grillés sur les flammes d'un grill. De l'odeur d'un vrai chocolat chaud. Mais elle ne veut pas. Il faut qu'elle redevienne la catin, la poupée créée de ses doigts, pour qu'il ne laisse rien de si permanent sur elle. Elle laisse un sourire taquin naître sur ses lèvres mutines, tandis qu'elle se redresse légèrement pour croiser son regard. « Et quel parfum crois-tu que j'aime ? » qu'elle souffle, le timbre vacillant, abîmé sous l'avidité de sa respiration. Elle hausse sa jambe, vient doucement la caler derrière sa nuque. « A moins que tu préfères la facilité... » Elle se fait joueuse, la sirène, lui propose de s'égarer dans un jeu qui l'éloignera de celle qu'elle devient hors de ces murs. Qu'elle ne puisse se refuser à lui ne veut pas dire qu'elle doit tout lui sacrifier, n'est-ce pas ?  « ... ou ne préfères-tu pas que je "chante" pour toi ? » Encore moins ce que le monstre pourrait retourner contre elle un jour ou l'autre.




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MessageSujet: Re: (sofia) after hours. - hot   (sofia) after hours. - hot EmptyDim 13 Déc - 23:43

after hours.

cf sofia.  ☾

Le parfum d'Azel qui se faufile à nouveau dans ton esprit, alors qu'elle a mentionné l'amortentia, de sa voix susurrée. Cette fragrance boisée, aux notes florales, pas assez puissantes pour qu'elles en deviennent écœurantes, précisément jouxtant la perfection des roses damnées. Tu t'ébroues, reprend pied à la réalité - difficulté. Car l'Azel maudite persiste à se frayer son chemin dans tes souvenirs, et si la première étreinte passionnée avec Sofia te l'a faite oublié, cela fait déjà trop longtemps, et la voilà de sa main timide qui frappe à la porte de ton esprit embrumé. Oh combien les laps de tranquillité se raccourcissent à vitesse grand v.
Tu laisses derrière toi ce souvenir, reprend contact avec la vérité, avec le regard de Sofia qui se relève doucement. Tu es entre ses cuisses, à cet instant, mordillant l'astre de son jour avec une douceur détonante, te jouant de ta langue avide créatrice de soupirs - de désir. Et même là, encore, Azel qui te revient à l'esprit, ce corps collé au tien qui surgit dans ton envie, dans toutes tes nuits insomnies et maintenant même dans tes jours stériles. Le désert de tes pulsions, alors même que t'es entre les jambes d'une jolie blonde - poupée désarticulée que tu fais vibrer de quelques rythmes échevelés. Le désespoir t'assomme, l'uppercut te saisit en plein dans le menton, te laisse un moment sonné. Tu vibres de douleur.

C'est sa voix qui surgit qui te sauve de l'enfer - de ses flammes pourfendeurs qui te mordillent l'âme. Et quel parfum ? Te revoilà au présent, cette langue que tu voues à d'autres desseins maintenant, et ta voix à toi qui résonne - t'ancre dans le moment. « Hm, la cire à peine brûlée, le hêtre dans la cheminée ? » Tentative doucereuse, en accord avec la saison, et ce froid que tu devines dehors, contrastant avec la chaleur du moment. La pluie tape contre la vitre, et tu t'imprimes du moment, le regard vacillant de droite, à gauche, pendant que ton doigt poursuit le chemin si bien défrayé par ta langue experte - tu imprimes dans tes prunelles le souvenir de l'instant, de ce désir qui palpite en ton bas-ventre, cette femme livrée ainsi aux succubes de ton délice, la pluie aux gouttelettes délicates, le peignoir qui jonche le sol, à peine enlevé, à peine désœuvré. Ces souffles viciés que tu entends parvenir de la chambre à côté, et tu reviens là encore au moment présent. Tu crois que Sofia ne s'en est pas aperçue, mais elle te fait pourtant une proposition impromptue, comme en réponse à ton état maladif et à la pâleur qui succède à ton tour d'horizon.
ne préfères-tu pas que je "chante" pour toi ? Parfait, de quoi laisser derrière toi ton esprit en berne, de quoi t'allonger et attendre qu'elle sème en ton âme désœuvrée les délices de sa promiscuité. Elle aurait pu lire en toi, te semble-t-il, et tu réalises à cet instant la profondeur physique de votre union - de celle qui n'a de cesse de flamboyer dans l'horizon infernal de la pulsion qui t'étreint. Comme si vos deux corps sonnaient à l'unisson, comme si à l'avoir ainsi modelée, elle s'était forgée rien que pour toi, cet écrin qui se métamorphose sous tes desseins.
Tu souris, la regarde, vrille tes iris en ses prunelles. Remontes lentement le long de son ventre, que tu parsèmes de baisers mordillés.  « Très bien, chante pour moi, ma poupée. » Tu t'installes à ses côtés, doucement, tendrement, clos tes yeux que t'as si beau, si bleu, ses prunelles dans lesquelles se réverbèrent le souvenir d'Azel ; alors tu les fermes, te laisse guider, délivrer, par cette jolie putain qui damnerait le ciel pour toi.
Vas-y, prends-moi. Délivre-moi de ce mal éternel.

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