(everybody) soirée masquée.

topic commun 01.

cf tout le monde. ☾

Tu jettes un dernier coup d'œil alerte autour de toi. Tu as toujours été perfectionniste, aucun détail n'échappe à tes iris d'aigle. Le black bird s'est paré de son plus beau costume, et de ses plus beaux atours ; toi même, tu as revêtu ton habit le plus chic importé tout droit d'italie, et ton masque noir en soie épouse parfaitement le contour de tes yeux clairs. Les machines à sous, quant à elles, se sont poussées sur les côtés, afin de permettre aux joueurs d'apaiser leur soif de tintement monétaire tout en laissant un espace suffisant, propice à la danse des plus mouvants d'entre nous. La croupière est bien à sa place, prête à abattre les cartes et à se jouer des dés du destin. La musique retentit dans tout l'espace du black bird qui, dans un premier temps, ne dévoilera pas tous ses trésors, laissant porte fermée à la maison close qu'il abrite. Jusqu'à ce que tu en décides autrement. Tu sens Gaïa se glisser à tes côtés, elle aussi les yeux perçants. Le regard alerte, dernier coup d'œil. Ton petit rictus songeur se transforme en sourire. Elle aussi, elle sourit, la matrone aux grands yeux. Il est temps. De tes deux mains fermement posées sur les battants des grandes portes, seuil entre le véritable monde et l'obscurité de ta nuit, tu ouvres le grand bal de la soirée. Et tu boiras aux vices.
Tu trinqueras avec les démons, en plein cœur de ton enfer.

Tout le monde peut répondre, bien évidemment (faites le pls, edwin se sent si seul (everybody) soirée masquée. 2157128891

) mais merci de ne pas faire trop long, afin que chacun ait sa place. (everybody) soirée masquée. 13350624

them song.

Tu t’étais fait violence pour venir jusqu’ici. Puis, ta curiosité avait eu raison de toi. Tu voulais aller jeter un coup d'œil, t’assurer que la soirée se passerait dans la meilleure des ambiances. Tu avais peut-être la foi mais tu savais très bien qu’au cœur d’un établissement comme le black bird, le vice était roi. Pas grande chose que tu pouvais faire, à part ouvrir l'oeil et anticiper tout ce qui pouvait mal se passer.

Ta garde robe ne contenait aucune robe à part une simple noire que tu portais généralement aux enterrements. Clairement pas le bon ton pour ce soir. Tu t'étais finalement tournée vers (un costume). Chemise blanche légèrement entrouverte, veste bleu nuit, pantalon de tailleur ajusté… Tu savais que certains de tes collègues seraient présents et que ce genre de tenue ferait moins parler d’elle que si tu avais fini en robe. Tu venais d’arriver, ton autorité était encore parfois remise en question et il n’était pas question de laisser passer une occasion comme celle-ci pour continuer à faire tes preuves.

En cas de besoin, tu étais capable de retirer ces instruments de torture appelés des talons pour aller poursuivre et tacler quelqu’un. De plus, la veste de costume répondait à un autre de tes besoins, celui de garder ton arme proche de toi. Le holster fixé à ta ceinture allait t'accompagner tout au long de la soirée.

Le black bird brillait de mille feux à ton arrivée. Tu te demandais pourquoi tu n’étais pas venue plus tôt profiter d’un établissement pareil. Tu étais assez redoutable au poker, sachant rapidement détecter les menteurs. Tandis que tu circules entre les tables, observant les joueurs et les gambleurs, un serveur te tend le verre posé sur son plateau. Le prenant délicatement dans tes doigts, tu le regardes s’en aller. Te voilà en possession d’un accessoire pour mieux se fondre dans la masse, penses-tu. La soirée pouvait commencer.

Topic Commun I

Azraël & the society

« There's a little bit of a devil in her angel eyes. »

Ayant presque oublié ce plaisir à se préparer pour sortir, ce plaisir à s'emparer de l'eye-liner pour mettre en valeur ses yeux d'un trait de jais. Il faut dire que l'eye-liner n'avait guère d'utilité lorsqu'on était prêt à devenir l'instrument de la mort. Pourtant c'était bien ce dernier visage qu'il voyait. Rouge à lèvre carmin dont je m'emparais sans sourciller. Rouge carmin ou teinte vermaine pour mieux s'accorder avec la couleur de cette robe rouge, fendue pour dévoiler ma jambe gauche, dont je venais de me vêtir. Teinte ensanglantée. Teinte rubis. Talon aiguille qui résonnait contre le sol, en écho, alors que je me déplaçais à pas feutrée en direction de la porte de ma chambre. Un dernier arrêt en direction de la commode, pour attraper mon arme et un canif. Certains détestaient sortir sans leur bijou. Et là était aussi mon cas. Ayant simplement trouvé un autre joallier auprès de qui acheter des merveilles. Le trajet qui se faisait en silence. Paupières que je fermais et que je ne rouvrais que lorsque j'entendis la limousine s'arrêtait devant le casino. Sourire qui se dessinait sur mon visage. Main qui glissait sur le siège passager pour attraper le masque choisi pour la soirée. Un masque vénitien qui a coûté son pesant d'or non pas que l'argent est une difficulté. Tout de noir. Masquant mon regard. Ajoutant cette petite touche en plus, la trace d'un ange à moins que ce ne soit le diable qui en vienne à se cacher dans les détails. Souffle que je reprenais alors que j'étais prête à faire mon entrée dans la société et retrouver le monde moderne. La portière de la limousine qui s'ouvrait. Mèche de cheveux bruns qui retombait en arrière, alors qu'avec délicatesse, je venais franchir les portes du casino. M'arrêtant sur le seuil, embrasant la foule de convives du regard. Les notes de musique qui retentissaient à mon oreille. Le retour à la vie. L'adrénaline qui courrait dans mes veines. Prête à déployer mes ailes.

Et à l'entrée, une armée de personnel en smoking. Petits pingouins prêts à glisser. Sans doute leur hôte pas loin. Prenant le temps d'observer la salle. Repérer les portes de sortie. Apercevoir les silhouettes se déplaçant autour des tables de jeu, comme celle d'@Holly Wakefield. Une flûte de champagne attrapée sur un plateau d'argent. passant près de moi. Comment bien commencer la soirée. Et une flûte de champagne levée à l'attention de l'hôte dissimilé par son masque, ses minions autour de lui. L'ombre d'un roi ou simplement le fou du roi. Me demandant s'il avait d'ailleurs conscience que son empire était à deux doigts de vaciller. Sourire en coin. Consciente qu'il ne me reconnaitrait sans doute pas. Mais lui qui ne pouvait qu'être reconnu. @Edwin Fury. Et une cible dans son dos. Notes de musique dans un coin de mon esprit. La nuit ne faisait que commencer.

We're just trouble
So tempt my trouble

Résumé:

☾ Topic commun

imagine all the people

Le black bird rayonnait. Et tout, absolument tout devait être parfait.
Des multiples enceintes qui batifolaient aux quatre coins de la salle principale, aux dorures absurdes qui recouvraient les voûtes du plafond de marbre. Des plantes synthétiques qui effleuraient de leurs branches les piliers d'inspiration romaine, à la lumière artificielle des lustres qui s'amusait à changer de couleur au gré des humeurs des invités.
Tout devait être parfait.
A n'en plus douter, Azel Dawson n'oublierait rien de cette soirée. Ni les étoffes satinées des convives, ni les rires hauts perchés des oies blanches qui les accompagnaient. Maîtresse de l'Illusion, la succube avait pactisé avec le Diable, et hissée au sommet du pinacle doré, elle évoluait dans la vie, comme au milieu de cette foule, d'une grâce sensiblement teintée de malhonnêteté. Indécente, voilà ce qu'elle était. Indécente dans cette robe pourpre qui suivaient les courbes harmonieuses de son corps, indécente dans cette sensualité qui l'effleurait à même la peau.

- Tu veux danser ?

Azel jeta un bref coup d'œil teinté d'indifférence sur son cavalier soigneusement choisi pour la soirée. Elle ne se rappelait déjà plus de son prénom, mais comment aurait-elle pu, quand celui de Fury hantait déjà chacune de ses nuits ?

- Je vais prendre un verre avant.

Et en divine rabat-joie, la poupée de cire, poupée de soie se dirigea vers le bar sans sourciller.
Le jeu venait juste de commencer.

Invité

topic commun. ☾

le sourire aux lèvres, la gosse passe les portes du casino. pas méga fan, en vrai. c'est pas son truc. première fois qu'elle passe les protes. l'occasion ne s'est pas présentée avant. elle ne sait à quoi s'attendre. hors de question de le montrer. pas nerveuse pour autant. au pire, elle partira aussi vite qu'elle est arrivée. un soupire s'échappe de ses lèvres. elle a entendu parlé d'une soirée. soirée masquée. parfait pour son petit commerce. son regard se balade. le casino, lui aussi, sur son trente-et-un. les lumières scintillent. elle ne s'attendait pas à ça, la gosse. maybe, elle reviendra plus souvent. le lieu semble rempli. génial. d'ici peu de temps, elle va pouvoir débuter son petit commerce en toute discrétion. elle n'a pas l'intention de se faire choper. mais avant, elle va profiter. au moins, pour une fois, sa tenue est appropriée. des talons hauts. noirs. simples. pas besoin de plus. une robe bordeaux. simple, elle aussi. courte. faut pas pousser mémé dans les orties non plus. et un masque noir. on ne change pas une équipe qui gagne. une veste en cuir. un perfecto. qu'elle ne va pas enlever de la soirée. ses produits sont cachés dans une poche secrète. bien le plus précieux de la soirée. seule touche de couleur : son rouge à lèvres. rouge. banalité absurde. mais le bon moyen de ne pas se faire repérer. elle arpente la salle, la gamine. à la recherche de la chère @sofia rivera. bff depuis le lycée. sa petite blonde préférée. elle ne lui a pas laissé le choix, de venir ce soir. une soirée entre elles. comme au bon vieux temps. au moment où elles n'avaient pas de secrets l'une pour l'autre. cam lui cache des trucs. sofia doit lui cacher des trucs. mais elle va pas chercher loin, la brune. pas certaine de vouloir savoir. non plus. pas envie de faire partie son amie. aussi. c'est pas son genre. la brune, elle va attendre son amie. elle déambule. son regard croise celui de nombreuses personnes. elle esquisse quelques sourires, la gamine. ses talons claquent sur le sol. elle trouve une place assise, au bar. évidence que d'attendre la belle blonde avec un verre à la main. elle commande. une bière. simple. efficace.

Invité

topic commun. ☾

Elle ne travaille pas ce soir. Leitmotiv important qui finit de la convaincre qu'elle ne le devrait pas, répondre favorablement à sa meilleure amie, qui comptait s'y rendre quoiqu'il arrive. Elle s'était arrangée pour se faire remplacer par deux collègues au lieu d'une, leur offrant à chacune l'un de ses soirs de repos pour l'occasion, pour les convaincre. Elles... mais Gaïa également. Alors ce soir, elle ne travaille pas. Ce soir, elle doit parfaire son image de meilleure amie qui n'est pas tombée dans la décadence parce qu'elle doit de l'argent... beaucoup d'argent, à certaines personnes. Et lorsqu'elle pénètre à l'intérieur du casino, elle vient doucement glisser l'un de ses doigts dans ses mèches pour en replacer une derrière son oreille. C'est étrange. Vraiment. De venir ce soir en tant qu'invitée, et elle se demande encore si c'était vraiment une bonne idée. Elle aurait pu prendre sa soirée et se faire porter pâle auprès de Cam... sauf que sa meilleure amie aurait su qu'elle mentait. Son regard glisse sur les gens déjà présents. Elle a fait attention à ne pas porter le même genre de robe que d'habitude, c'est sobre, c'est sombre, et elle dissimule ses épaules dénudées sous un gilet. Ses iris tombent sur le couple que forment Gaïa et @Edwin Fury. La vision de la première la fait frissonner sous une crainte irraisonnée. La vision du second la pousse à détourner le regard. Ce soir, ils ne sont rien de plus que ses hôtes, et elle ne leur doit rien. Elle s'avance, accorde quelques sourires glacés, loin de ceux de ces autres nuits. Jusqu'à apercevoir la petite tête brune recherchée. Sourire qui s'élargit, empli d'une sincérité qui la pousse à s'approcher. Elle joue les équilibristes, Sofia, ce soir, à déambuler dans un univers qui la dévore à chaque obscurité affamée. Doigt sur ses lèvres, elle intime le silence au barman qui l'a sans doute reconnue malgré le masque. Mais ce soir, elle n'est qu'une invitée comme les autres, et doit faire celle qui ne connaît pas vraiment les lieux... sous peine d'être percée à jour. Elle s'installe sous un soupir aux côtés de @Cameron Sterling. « La même chose. » qu'elle souffle au barman, avant de se tourner vers la brune. « Tu sais qu'on peut partir à tout moment si tu préfères aller ailleurs. » qu'elle lui glisse, espiègle, avant de déposer un baiser sur sa joue. Parce qu'elle aurait préféré être ailleurs. Clairement.

Spoiler:

Corps docile aux débris de la nuit. Agonie lente et muette dans ces eaux troubles. Tombe creusée dans le tissu soyeux qui habille sa peau. Peau démunie de sa cargaison de béton et des ruelles sales. Défaire les couches épaisses du garçon manqué en rempart autour de ce corps profané tant de fois. Trop de fois sûrement. Il se noie et s’enterre, ce corps ankylosé, dans le rouge sang d’une robe fendue. Vermeil fluide qui épouse son corps comme un sacrifice offert. Au bout de ses pieds, éternelles baskets qui calomnient la tenue mais la jungle de la rue, on ne la met jamais totalement derrière soi. Dans cet univers trop pompeux pour la clébard, BB se sent comme un poisson hors de l’eau et l’air lui manque. Les globes oculaires roulent comme des billes et déjà les soupirs se cognent contre ses lèvres. Putain. Off ce soir d’ouvrir les cuisses et de distribuer des cartes, Bastet aurait préférer s’éclater les réalités dans la consumation d’un joint bien tassé. Mais non. Mais Fury l’a exigé : les employés présents sur le pont. Alors la voilà, gauche et insoumise. La voici, la voilà, blasée et rigide. Irritée quand on lui fourre deux coupes de champagnes dans les mains comme si elle bossait ce soir. Fuck. « Et avec le sourire aussi » Quel dommage que ces mains soient prises. Un majeur se serait dressé comme une trique foudroyante. Le sourire, ouais, c’est sûrement ce qui manquerait à cette panoplie empruntée dont elle est affutée. Un sourire comme on porterait un bijou précieux que des mains voleuses pourraient arracher si facilement alors elle ne le porte que rarement, BB. A moins qu’elle soit peut-être juste une conne finie. Faites votre choix. Une première coupe de champagne est tendue à la cavalière masquée quand la seconde prend l’autre chemin, vers toi. A l’ombre de ses cils, elle te laisse errer dans son regard qui se braque sur toi, @Edwin Fury . « Bonsoir » Politesse qui pourfend ses lèvres, un effort colossal mais néanmoins nécessaire. Tu n’en demeures pas moins le grand manitou de ces lieux, le patron et accessoirement celui qui pourrait bloquer ce salaire qu’elle attend toujours avec angoisse. La coupe se dresse entre vous, rempart fait de liquide et de cristal. Fragile somme toute. « Bonne soirée » Prendre la tangente. Oui. Toujours.

Spoiler:

topic commun 01.

cf tout le monde. ☾

Tu jettes un regard sur Gaïa, sourire au creux des lèvres, fier de voir ton bébé se remplir peu à peu d'âmes esseulées, abandonnées, de ces êtres viciés qui perdront leur âme dans la damnation de ton enfer. Tu les regardes passer, un à un, la fierté dans l'éclat de tes prunelles. Il y a cette femme en costume qui accepte le verre docilement apporté par le serveur au nœud classieux, la seconde qui t'adresse d'un geste une salutation à laquelle tu réponds, bien incapable de remettre un nom derrière ce visage masqué de longs raies noirs, de ses cheveux soyeux encadrant son regard. Inconscient même que tu lèves ton verre à la pire, la terrible, la faucheuse, celle qui bientôt viendra te noyer dans le silence de ton ombre. Comme il est des trésors à se dissimuler ainsi, à se fondre dans la masse, à disparaître aux yeux des mondes, caché des vices et des ardeurs du monde dont on est plus que spectateur. Mais toi, Edwin, tu ne te caches pas : ton masque ne suffit pas à rendre invisible ta souveraineté dans ce lieu damné. Exposé comme l'étoile du berger un charmant soir d'été.
Et puis Azel, là-bas, indécente provocatrice dans sa robe pourpre, de cette couleur du désir, de la passion noyée dans l'âpre amertume des pulsions. Elle te ramène à l'esprit l'image de cette danse passée, de cet instant partagé dans la sensualité de vos deux corps acculés. Tu te forces à détourner le regard, à te noyer à nouveau dans la foule, pour ne pas la rejoindre, pour ne pas perdre ta bouche en ses soupirs. D'ailleurs, qui la rejoint, Azel, dans l'ombre du comptoir du bar, voilà la petite Sterling que tu reconnais malgré le masque. A se perdre entre filles dans les gouttelettes ambrées du whisky - tu n'exclus pas la possibilité de les rejoindre, plus tard la nuit venue, enveloppant les âmes d'une étreinte rêveuse. D'autant que voilà Sofia, cette fois, qui se joint à la belle Cameron, Sofia dans les bras de laquelle tu te noies, Sofia que tu reconnaîtrais entre mille tant tu as maint fois arpenté son corps désiré. Tu lui adresses un clin d'œil, auquel elle ne répond pas - elle détourne le visage. Tu n'y prêtes guère attention, et ton regard se retrouve attirée par une autre luciole.
Que de belles âmes damnées, ce soir.
Que de belles compagnies soumises à ton bon vouloir.
Car voilà Bushbye, l'employée, celle à qui tu n'as pas laissé le choix d'arpenter de ses pas charmants et séduisants le casino enchanté. Cette Bastet qui ne cache pas son déplaisir de devoir te servir, celle que tu n'as pas encore su dompter. Tu saisis le verre qu'elle te tend, le sourire radieux sur ton visage aux yeux bandés. « Bastet, je t'en prie, viens arpenter le black bird avec moi » Ce regard carnassier que tu dresses sur elle, sans même tenter de cacher l'attrait qui fait vibrer tes yeux prédateurs.

them song.

@Holly Wakefield, @Azraël Yildiz, @Cameron Sterling, @Sofia Rivera, @Bastet Bushbye

topic commun. ☾

Devant le miroir, entrain de te maquiller, t'es presque hésitante. Une soirée masquée. Quel drôle de thème. Un thème qui te plais à toi. Ainsi, tu enfiles ton plus beau masque. Pas celui que tu as l'habitude d'enfiler pour cacher tes blessures. Non. Ce soir, c'est un masque de soie, noir, avec de la dentelle, et quelques coutures rouges. Quelque chose de simple et d'assez discret. Mais t'es hésitante. Y aller, ne pas y aller ? Pourtant t'es prête. Entrain de peaufiner ton trait de liner. Ton regard se pose sur le masque, et tu réalises que ce dernier, parfaitement tracé, n'aura aucun intérêt derrière ce tissus. Tu lèves les yeux au ciel. Ce n'est pas grave, au moins, on verra tes lèvres rouges carmin. Pour l'occasion, tu as décidé d'enfiler une jolie robe de soirée. Noire, elle aussi, qui épouse parfaitement les courbes de ton corps, légèrement échancrée. Tant qu'à sortir pour une soirée comme celle-ci, autant y mettre le paquet, et te sentir belle.

Malgré ton hésitation, tu te retrouves au coeur du casino. Tu y es déjà venue, pour quelques occasions, mais ce n'est pas forcément le lieu qui t'es le plus familier. Les personnes autour de toi, pratiquement toutes, ont joué le jeu, et portent un masque. Certaines ont visiblement décidé de venir démasquées. Tout en te faufilant entre la foule, tu t'amuses à en observer quelques unes au passage, est-ce qu'elles te disent quelque chose ? Pas pour le moment en tout cas. Le comptoir t'appelle. Tu viens à trouver une petite place entre deux personnes. Un homme, qui visiblement n'est pas venu seul, en revanche, il y a cette femme, à ta droite, qui semble elle, être seule, tout comme toi, finalement. « La même chose s'il vous plaît » Tu lâches, tout naturellement, à l'attention du serveur, qui vient de faire glisser sur le comptoir, un verre, pour cette dernière. Tu te tournes alors en sa direction, petit rictus au coin des lèvres. « Ca serait bête de trinquer seule » Tu dis alors, à la jeune fille. Son parfum. Il t'enivre alors que tu ne te trouves qu'à quelques centimètre seulement de cette dernière. Foule oblige, proximité oblige. Tu lèves ton verre en direction du sien, un cliquetis, et tu portes ce dernier entre tes lèvres pour y prendre une gorgée. Tu te retournes alors, dos contre le comptoir, verre en main, tu observes la salle. « Je reste persuadée qu'un quart des personnes ici vont s'autoriser à faire ce qu'elles n'auraient jamais été capables de faire sans le masque » Que tu lâches, de manière totalement détachée, mais sûre de toi. Serait-ce la psychiatre en toi, qui parle ? « D'autres au contraire, vont probablement savoir l'utiliser à bon escient » Tu reprends alors, petit sourire en coin. « C'est bien d'avoir joué le jeu » Tu conclus, de manière amusée, au sujet du masque qu’elle portait, cachant une partie de son visage, laissant le mystère planer au dessus de vos têtes.

@jillian lowell

Topic Commun I

Azraël & the society

« There's a little bit of a devil in her angel eyes. »

Et comme un idiot, il ne peut que lever sa coupe. Les coins de mes lèvres se redressant un peu plus. Les rois et leur aveuglement. Plus haut il pensera être, et plus grande sera la chute. Une descente qui promettait d'être vertiginieuse. Paradant comme un paon alors que tout son empire ne tenait qu'à un fil ou quelques malettes. Un empire qui pouvait s'écrouler à tout moment alors que l'homme (@Edwin Fury) croulait sous les dettes. Tristesse du destin d'avoir eu l'idée d'emprunter auprès de la mauvaise personne ou du mauvais groupe de personnes. Le masque qui avait ses avantages. Etre vu sans être réellement vu. Pouvant voir sans que personne n'en vienne à reconnaitre son prochain. Silhouette silencieuse.

Et me déplaçant pour venir finalement prendre place près du bar qui commençait à réunir différentes personnes venues commander un verre. Deux silhouettes plus petites. Trop jeunes encore. Si jeunes. Mais doutant que l'innocence puisse aller de pair avec leur jeunesse alors que je m'installais à côté de @Cameron Sterling, près d'elle son amie @Sofia Rivera. Et pas très loin @Harley Wheeler qui s'adressait à une autre femme. Le comptoir du bar qui était le point de rendez-vous idéal pour retrouver un ami ou simplement pouvoir se délecter de la scène, admirez les silhouettes qui passaient et déanbulaient. Comme se demander qui ses personnes étaient et qu'est-ce qu'elles faisaient de leur vie. N'ayant trouvé pour le moment personne d'intéressant. Aucune silhouette connue identifiable. Pour une soirée qui s'annonçait prometteur, elle était pour le moment bien décevante. Ayant passé du désir de m'amuser à la déception. Déçue alors que c'était tout ce que proposait @Edwin Fury, alors la soirée manquait certainement de peps et d'attraction. Déçue et un verre pour satisfaire ma peine. Troquant les minutes qui ressemblaient désormais à des heures, en tentant deviner l'identité des invités. Attendant le feu d'artifice.

Résumé:

topic commun. ☾

tu caches la grimace que tu sens naître au coin de ta bouche à mesure que tu te déplaces dans la salle. habituée aux boots à talons épais, tes orteils, coincés dans ces talons, ne sont clairement pas ravis de ta présence à cette soirée. tu crains même qu'une de tes cheville te trahisse et t'envoie embrasser le sol. de même, le verre d'alcool dans tes doigts te brûle. même dans des moments flamboyants comme ça, ce genre de tentation te ramène en enfance, dans ce trou noir et sale qui était ta maison. tu te contentes de sourire, d'observer les comportements des autres invités. ils ont tous l'air à l'aise, dans leur éléments.

tu remarques @Edwin Fury, propriétaire des lieux et hôte de cette soirée. oui, tu as fait tes devoirs avant de venir en mémorisant certains des gros noms de la ville. quelques riches de cette ville, poussés en partie par leur lourde conscience de s'enrichir au profit d'autres, pouvaient être des sponsors pour la police locale. "pas des pots-de-vin, des fonds..." t'avait expliqué ton chef en te reprenant sur le terme que tu avais employé.

mais à part le propriétaire, certaines personnes te restent encore inconnues. le masque qu'elles portent n'aide pas. au centre de la salle, les gens étaient déjà tous en groupe ou en couple, pas idéal pour pousser à la discussion. posant ton verre à l'improviste sur une table, tu te diriges vers le bar.

tu remarques alors une grande femme brune. elle semble très sûre d'elle dans sa démarche et sa manière de passer entre les invités - bien plus que toi qui hallucine à chaque fois qu'un homme tourne la tête pour te dévisager de haut en bas comme un morceau de viande. tu te frayes un chemin jusqu'à la place à côté d'elle, levant ton bras en l'air pour que le serveur au bar te remarque. puis faisant mine de rien, tu tournes la tête vers elle : "oh excusez-moi, vous étiez là avant..."

Spoiler:

topic commun 01.

cf tout le monde. ☾

Il n'y a rien, dans ton âme, rien qui ne te pousse à y aller ou à décliner. Tu tiens ce bout de papier dans les mains, jette sur lui un regard froid, démuni d'émoi, de sentiments exaspérés. Le néant. Tu te dis qu'après tout, mieux vaut cela que rester devant la télé, qu'avec un peu de chance - beaucoup, tu y ressentiras quelque chose, qu'il s'y passera des trucs, aussi exceptionnels que ce que laisse présager l'invitation.
Alors, tu t'habilles. Cette robe noire bouffante te grandit, te sublime ; on dirait que tu existes davantage par la forme que tu prends que par tes prunelles moirées. Tu as acheté pour une autre soirée déguisée - un halloween, crois-tu te rappeler, un masque rouge passion que tu acoquines joliment avec ton rouge à lèvre de la même teinte - le désir se dessine par la précision. Tu fais de ton visage une œuvre d'art : tes yeux teintés de noir, ta bouche pulpeuse redessinée par ce rouge scandaleux.
Tu es belle, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Désirablement belle. Dans un soupir, tu fermes la porte sur tes souvenirs, désireuse d'abandonner ce soir ce désespoir - ton plus fidèle allié ; et tu ouvres celle du casino, parée de bois de hêtre.
Tu ne crois pas reconnaître grand monde. L'on distingue assez aisément que le maître des lieux est là-bas, engoncé dans son costume sombre, mais tu ne t'y dirige pas - nul intérêt, tant tu n'as que rarement foulé de tes pieds ce lieu des vices et des passions. Toi, ce qui t'intéresse à cet instant, c'est de te donner contenance, une occupation. Alors, c'est naturellement vers le comptoir du bar que tes pas te portent.
Tu commandes un whisky ambré, et tu attends, perdant tes iris dans ces jolies gouttes irisées. Et puis, il y a cette voix qui retentit, après qu'une silhouette se soit assise. Tu te demandes un instant si c'est à toi qu'elle parle, puis braque tes yeux sombres dans les siens. Ca serait bête de trinquer seule. Tu lui offres un sourire de façade, ce qui te semble être la meilleure façon d'agir. Elle embaume l'air, l'inconnue, de cette atmosphère végétale et boisée. Tu lèves ton verre contre le sien. Ce petit bruit cristallin vient titiller agréablement tes oreilles, et tu te dis qu'au moins l'ennui ne sera pas des tiens, ce soir. « Disons qu'explorer ses vices est bien plus intéressant masqué. Cela permet d'extérioriser, sans craindre le jugement. » Ton regard embrasse la foule. Tu vois que le bar sonne complet, et les silhouettes féminines en nombre ce soir. Voilà qui ne t'étonne guère, au vu de la réputation du propriétaire. « Qu'entendez-vous par "à bon escient" ? Y-a-t-il un bon usage du masque ? » Ta question résonne dans l'air, et tu te dis instantanément que cette curiosité ne doit pas être normale. Te voilà weird encore, à laisser présager de ton désir de savoir bien plus que de voir.

Résumé : Jill se pointe à la soirée, elle se dit qu'avec un peu d'chance, ça lui fera ressentir des choses. Elle s'assoit au comptoir, seul, commande un verre. Puis y'a @Harley Wheeler qui la rejoint.
sa tenue. clique.

Invité

L’invitation était là pour ce foutu bal masqué au sein du casino. Peut-être une chance de voir Sofia même si elles n’étaient pas officiellement ensemble. Sasha soupira, elle se sentait ridicule et ce n’était rien de le dire. Elle avait hésité longtemps sur la tenue à adopter, une robe, un costume ? Finalement, un costume, les cheveux courts arrangés avec un peu de gel. La tenue était parfaitement, soulignant son côté non-binaire qu’elle assumait pleinement ce soir. On pourrait la prendre pour un homme ou une femme, difficile, voire impossible à dire. La tenue ferait que les autres lui diraient monsieur ce soir, mais cela lui irait bien. Un masque sombre, sobre sur le visage qui faisait ressortir ses yeux bleu électrique. En piste. Ce qu’elle se sentait ridicule dans ce lieu. Elle n’aimait pas cette opulence, elle se sentait complètement en décalage avec ce monde. Les gens semblaient se trouver, parler. Elle faisait quoi déjà ? Ah oui chercher @Sofia Rivera et après quoi ? Elle ferait sa crise de jalousie habituelle ? Non, pas devant le maître des lieux, le fameux @Edwin Fury. Bon, allez, va prendre un verre Sasha, ça ira après se dit-elle mentalement. Ouais ouais, ça ira.

Il y avait foule au bar, à croire que c’était le lieu de rencontre par excellence. Accoudé au bar, elle leva la main en direction du pauvre barman. Quelle soirée pourrie. « Hey, un whisky-coca. » D’accord, il y avait mieux mais bon. D’habitude, elle commandait une bière, mais pas là.

Spoiler:

topic commun 01.

cf tout le monde. ☾

J’avais hurlé, protesté, menacer, lançant à la figure de qui m’entendait qu’il était hors de question que j’aille à cette soirée, je ne voulais pas. Preuve s’il en fallait une, j’avais brulé l’invitation qu’on m’avait envoyé quand elle était arrivée car je ne comptais pas me rendre à cette soirée. Il y aurait énormément de monde, trop d’inconnus, je n’y avais pas ma place, je ne voulais pas y aller. Mais face à ma femme de chambre, soutenus par le reste de la maisonnée, j’avais tout de même trouvé une première robe sur mon lit, puis une seconde, toutes les deux déchirées par mes soins avant d’en enfiler une troisième, bustier assortis de son boléro pour couvrir ma peau, la moue boudeuse comme une enfant. Et quand j’énonçais son renvoi à ma confidente, elle se contenta d’un tendre sourire car elle savait que je n’en ferais rien.

Mais j’eu ma vengeance en la présence de mon fils, Orion. Ce petit diable de trois ans avait parfaitement compris que maman sortait faire la fête et il avait son caractère, il fit un véritable caprice à sa nourrice au moment du coucher, hurlant de sa voix suraiguë qu’il voulait faire comme maman, aller faire la fête. Et quiconque lui disait que ce n’était pas un endroit pour les enfants faisait monter le volume d’un degré, jusqu’à devenir insupportable. Et sa nourrice finit par céder avec ma permission, il allait m’accompagner là-bas et quand il serait fatigué ou que la soirée s’éterniserait de trop, il rentrerait. Ainsi tout le monde était content, lui car il m’accompagnait et moi car je ne serais pas seule à cet événement.

C’est donc tout les trois, lui, sa nourrice et moi-même, que nous passions les portes de ce lieu de luxure. Je tenais mon fils émerveillé par la main pour ne pas le perdre dans la foule. Mais il ne fallut pas longtemps avant qu’il se détache de mon étreinte pour se mettre à courir en hurlant sa joie d'avoir repérer une jolie dame qu’il assiégea, s’agrippant à sa jambe pour la regarder de ses grands yeux amourachés cachés derrière un mini-masque en forme de renard (Ne pas chercher, c'était le garçonnet qui avait décrété que c'était le plus beau). Le temps que je les rejoigne, il l’avait déjà assommé de paroles enfantines à coup de « tu es trop belle madame », « Tu as vu, j’ai eu le droit de venir moi aussi. Je suis un grand garçon » et autres discussions qu’un enfant de trois ans peut avoir avec un adulte qui a attiré son attention. Saluant la pauvre victime d’un signe de la tête, j’essayais de la libérer de l’emprise de la sangsue qui me servait de fils en lui promettant un jus de fruit s’il la lâchait.

@ABBY NICKLESON

Invité

Sujet commun

Tout le monde

Une soirée au black bird… Je me suis longtemps demandé si j’allais y aller. Et puis je me suis dit que c’était l’occasion de me prouver ce que je vaux ! Si j’arrive à séduire quelques clients de BB alors je saurais que je n’ai rien à envier à cette maison close ! Non pas que je doute vraiment… C’était plutôt par envie de challenge.

Alors le soir venu, j’enfile une “robe” très courte que beaucoup confondrait avec de la lingerie. Elle remonte un peu, alors je l’attache à mes bas avec des bretelles de porte-jartelle. Pile la bonne longueur. Nickel ! Je mets ensuite des louboutins, j’attrape une pochette, mets des préservatifs, mon portable, ma carte bancaire dedans et je pars, mettant mon lou en dentelle noir mais tout le monde pouvait me reconnaître. Longs cheveux blonds, yeux perçants… Grain de beauté… Je ne passais pas inaperçue.

Une fois là-bas, j’aperçois une tête connue, qui n’est autre que @Sasha Davies . Je fais pour aller la voir. Même si nous avons dû arrêter de coucher ensemble, nous sommes restées amies. J’étais en train de lui toucher le bras pour lui signaler ma présence, un sourire sur les lèvres, prête à me moquer de sa présence ici… Quand on me serre la jambes. Je regarde en bas de ces échasses qui me servent de membres inférieurs et voit un enfant. Je grimace… C’était loin d’être la tranche d’âge avec laquelle j’étais le plus à l’aise… Je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur, posant un genoux à terre pour éviter qu’on ne voit mon string. Je n'avais pas vu le mouvement de tête de @Alyona Rowlam...

Coucou toi ! Il est beau ton masque !

Je n’étais vraiment pas à l’aise… Les enfants et moi, ça fait 2… Je vois sa mère qui s’excuse. Sa voix me dit quelque chose alors je fouille dans ma mémoire.

Alyona !

J’ouvre de grands yeux. Je ne l’avais pas revue depuis son mariage. Je lui montre le petit garçon.

Ca fait longtemps… Il est à toi ?

topic commun. ☾

Finalement, tu ne regrettes pas. Pourtant, jusqu'au moment de monter dans ta voiture, t'étais littéralement hésitante. Qu'est-ce que tu pourrais bien aller faire dans ce genre de soirée, seule ? Toi, être seule, ça ne te dérangeais pas. Et puis, quoi de mieux qu'être seule pour faire de nouvelles rencontres, n'est-ce pas ? Il faut dire que c'était bien plus simple que si tu y étais venue accompagnée. Il est vrai qu'en groupe, on a plus tendance à se renfermer et à rester avec ses proches, que seule, ça laisse le champ libre à toutes les possibilités. Ce soir, tu avais envie de te sentir sentir belle, de te sentir vivante. C'était ainsi le lieu adéquat pour ressentir ce genre de choses. Le casino se remplissait petit à petit. Cet endroit représentait la luxure par excellence. Là où toutes les femmes ou presque avaient opté pour leurs plus belles robes, mettant en valeurs leur somptueuse silhouette, et leur plus beaux atouts, les hommes quant à eux, avaient enfilé leur plus beau costume, faisant d'eux, de véritables gentleman... Ou presque. Tout le monde était beau, tout le monde était élégant. Tu n'avais pas pour habitude de te retrouver dans ce genre de soirée. La luxure, ce n'était pas vraiment ton domaine de prédilection, mais, ça changeait. Ce que tu aimais dans cette soirée, c'était le côté masqué.

Il y avait cette fille, aux côtés de laquelle tu t'étais installée. Ou du moins, tu avais trouvé une petite place dans laquelle te glisser. Elle jouait le jeu elle aussi, elle était masquée. Tu l'observes du coin de l'oeil, et tu décides de t'adresser à elle. Elle est seule, tu es seule. Autant être seule à deux, que tu te dis dans ta tête. Sourire en coin des lèvres, verre en main, voilà que tu lui lances une petite remarque pour l'aborder. Elle ne dit rien, mais porte son verre contre le tien. Premier eyes contact à travers le masque. Puis tu te retournes, parce que le barman est bien mignon, mais il n'y a rien à dire. Alors, tu lances la conversation, parlant du masque : objet phare de la soirée. « Il est vrai que ça ouvre le champs des possibles » Tu lâches, du tac au tac. T'approuves ce qu'elle dit. Parce que c'est vrai. Derrière un masque, on se sent toujours plus invincible, inatteignable. T'es bien placée pour le dire n'est-ce pas Harley ? Toi qui vis constamment avec ce masque sur le visage. Toi qui cache tes blessures, toi qui arbores ce sourire, pour faire comme si tout allait bien, comme si tu vivais ta meilleure vie. Alors qu'il t'arrive de te demander ce pourquoi tu es sur cette terre, à quoi sert ta présence ici. Sa question te sors de tes pensées les plus profondes. « Peut-être bien » Que tu dis, mystérieusement, dans un premier temps. « Celui de commettre tous les péchés que certaines personnes n'auraient pas nécessairement le cran de commettre si tout le monde savait qui ils étaient vraiment » Tu portes ton verre à tes lèvres une nouvelle fois, prenant une plus grande gorgée de ton whisky qui vient gentiment réchauffer ta gorge. « Tiens, s'il y avait un péché que vous pourriez commettre grâce à ce masque, ça serait lequel ? » Tu lui demandes, curieusement, et de manière amusée.

@jillian lowell

Topic Commun I

Azraël & the society

« There's a little bit of a devil in her angel eyes. »

Une jeune femme, @Holly Wakefield, qui se rapprochait à son tour du bar. Chacun cherchant le fameux nectar. Un moyen de se divertir. Un moyen de se réchauffer. Un moyen de faire passer le temps. Un moyen de lier la conversation à de parfaites inconnues ou de parfaits inconnus comme maintenant. S'excusant. "Ne vous excusez pas, faites vous plaisir." Le moindre qu'il était possible de faire lors de cette soirée. Et à défaut de rire totalement ou de m'amuser comme une folle, l'alcool devenait un allié de taille. Agitant mon verre pour lui montrer que mes mains étaient déjà occupées. Verre qui était désormais presque vide. "Je crois que je ne devrais pas tarder à me resservir." Ce qui ne faisait aucun doute et peut être choisir un alcool plus fort pour tenir le coup. Restant l'alternative d'entamer un brin de causette avec la jeune femme ou de prendre la fuite, écourtant cette soirée, ou de boire un peu plus. Choississant la première et la troisième option alors que j'avalais une nouvelle gorgée d'alcool avant de reporter mon attention vers la foule. M'adressant à cette inconnue sans totalement m'adresser à elle. "Je pensais que cette soirée serait plus fun." Ce qu'il manquait du fun. Me semblant me rappeler que cinq ans auparavant, des soirées comme celles-ci qui étaient bien plus animées. Mais là, tout le monde semblait surtout prêt à converser. Reportant ensuite mon attention vers la nouvelle venue. "Je suis Azra..ël au fait." Diminutif que j'utilisais. Ou que je manquais d'utiliser, me reprenant pour prononcer mon prénom en entier. Une identité distincte. Parce qu'ici Azra n'existait pas. Il n'existait qu'Azraël, l'héritière de la famille Yildiz soudainement de retour. Une héritière pour le moment masquée mais qui ne se jouait héro musclé. Azraël. Un retour dans la société différent de celui que j'avais espéré. Mais ce monde qui était aussi différent alors que les années avaient passés trop vite, que tout changeait. Et le carroussel qui continuait de tourner.

Spoiler:

topic commun. ☾

La grande brune à tes côtés ne semble pas prendre trop mal ton approche. “Ne vous excusez pas, faîtes vous plaisir”. Continuant sur ta lancée, tu te penches vers le serveur pour lui glisser de manière articulée la boisson que tu désires. Il hoche la tête avant de s’aventurer derrière le bar. Tes yeux charbonneux parcourent l’état de la salle tandis que tu t’adosses au bar.. Derrière toi, les serveurs s’activent et se remuent. On entend certains verres s’entrechoquer d’un tintement aiguë. La simple phrase d’excuse que tu as sorti à ta voisine semble avoir fonctionner. Alors que tu lui adresses un sourire poli, elle fait mine de te montrer son verre :. “Je crois que je ne devrais pas tarder à me resservir”. Le liquide a en effet presque atteint le fond. “Je crois qu’il vous faudra certainement plus que cela pour profiter pleinement de cette soirée”. Les invités continuent d’arriver mais la piste de danse est plus utilisée pour parler business et chit-chat que pour se tremousser. "Je pensais que cette soirée serait plus fun.", articule alors ta voisine. Elle n’a pas tort. Tes attentes étaient plus hautes pour une soirée de cette envergure. Le public, cependant, ne déçoit pas. Les grands noms de la ville sont présents. Tu aimerais avoir quelque chose à leur dire, soutirer quelques informations, battre des paupières pour obtenir quelques fonds supplémentaires pour le commissariat. Peut-être qu’avec quelques gouttes de motivation distillées dans ton sang, tu trouveras en toi le courage de faire commencer le chantage émotionnel.”Je suis rarement de sortie pour ce genre d’évènements ; il est vrai que je pensais davantage m’amuser.”, tu lances finalement à ta voisine. "Je suis Azra..ël au fait." Un prénom peu ordinaire. Joli mais peu ordinaire. D’un hochement de tête et d’un sourire, tu retournais l’intention : “Enchantée. Moi c’est Holly.” Jetant un rapide coup d’oeil à sa posture et à sa tenue, tu ne peux t’empêcher d’ajouter : “Vous semblez être une habituée aux soirées de ce genre. Tous les invités sont maintenant réunis ici. Acte 1 terminé. Comment pensez-vous que cette soirée va évoluer ?” Même habillée en smoking noir de soirée, tes talents d’inspectrice ne te lâchaient pas.

Spoiler:

topic commun 01.

cf tout le monde. ☾

Penchée que j’étais sur mon fils, je ne fis pas attention à la jeune femme qu’il avait accosté, si bien que je sursautais quand elle s’adressa à moi par mon prénom. Elle me connaissait ? Relevant la tête, je la regardais les sourcils froncés, essayant de resituer son visage, en vain. Je ne la connaissais pas malgré toutes mes recherches mentales. Donc elle était de mon ancienne vie. Grimaçant, je la regardais, déjà désolé d’avance.

« En effet je m’appelle Alyona et c’est bien mon fils. Mais vous êtes ? »

Rebaissant mon regard sur le gnome qui me servait d’enfant, j’haussais le ton car cela commençait à bien faire et attaqua le registre de la punition, ce qui eu pour effet de le faire lâcher. Le prenant dans les bras, je retournais mon attention vers @ABBY NICKLESON, pour finir ma phrase.

« Je suis sincèrement désolé si on se connaissait, j’ai perdu mes souvenirs d’avant la naissance de Orion. Pouvez-vous me dire comment nous nous connaissons s’il vous plait ? Oui Orion, tu vas avoir ton jus de fruit, patiente un peu s’il te plait. Maman parle. »

Le voyant s’agiter, je soupirais et fis signe à sa nourrice de le prendre pour lui donner ce qu’il souhaitait pendant que je poursuivais la discussion avec cette jeune femme qui semblait me connaitre, intimement au vue de son ton et moi je ne pouvais pas la resituer. Dommage que mon encyclopédie vivante ne soit pas là pour me rafraichir la mémoire.

Monde apocalyptique à ses sens, elle, chienne des rues. Luxe que sa gueule increvable à ce jour n’arrive pas à comprendre. Neurones ancrés dans la misère, les pieds dans le ciment des dégueulis. Tout le monde est sur son trente-un mais la gueuse se sent hors du temps. Éteinte parmi les constellations qui brillent de leur plus bel attirail. Le bout tissu chapardé dans une boutique à la dernière minute, l’étiquette lui lacère tendrement le flanc. Technique de pauvre pour se coudre de mensonges, faire croire à l’illusion terrible : elle, à l’aise et heureuse d’être ici. Regard d’acier ourlé de ces cils aussi orgueilleux que sa grande gueule qui reste scellée pour l’instant. Les billes te fusillent comme une sale habitude dont elles n’arrivent pas à s’en défaire. Le regard assassin, c’est inné. C’est signé BB. C’est malgré elle. C’est toujours elle. Tu la délestes de ce verre tendu en simple offrande et si elle pensait pouvoir prendre congé, les mots que tu libère hors de ton piège-à-loup de chair l’emprisonnent. Menottes autour des poignets à devoir t’emboîter le pas, soumission agacée dans ce poing qui se referme, ongles contre paume charnue. S’y enfonçant encore et encore pour se retenir d'aboyer. Ou de mordre. « Ok mais dans quel but ? » Parce qu’il faut toujours que la teigne l’ouvre, si la soumission se lit dans ses mouvements, l’esprit ne lâche jamais du lest. Rébellion constante de cette rage qui pullule en elle, venin où elle s’empoisonne aussi. BB est volcan d’émotions en ébullition, de ces colères en lave de fusion quand le regard carnivore se déroule sur sa chair, de l’étincelle redoutable qui luit dans ton regard. Celui que la putain voudrait effacer de tes orbites à coup de poignard. De ton regard qui fait d’elle qu’un bout de charogne à consumer avant que la lune ne meurt. Rituel de connard. Elle sait, elle connait. Les magies noires des hommes : celles qui te consument et te tuent de l’intérieur. Elle en a été victime à cette époque sombre mais la tienne, à quel point est-elle néfaste ? Torturante ? Douloureuse ? Affligeante ? Il faut te suivre pour le savoir comme on se rend à l'abattoir, sûrement. Peut-être. BB sourit à son tour, à tes astres et ton visage voilé. Sourire gorgé de promesses : celles de rien te laisser posséder. « Vous avez beaucoup d'invités à voir » A commencer par sa propre présence qu'elle veut te retirer comme on sectionne une veine.

Spoiler:

» soirée cb
» cadeaux soirée cb !