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 ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.

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Edwin Fury
" Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir. "

Edwin Fury


∴ Pseudo : l'envol.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 1482
∴ Faceclaim : chris hemsworth.
∴ Merci à : moi (a), azel (p)
∴ Âge : trente-cinq balais, et le temps qui passe marque ton visage.
((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. DarlingCheapAlligatorsnappingturtle-small
∴ Pronom inrp : il. lui.
∴ Occupation : gérant du casino d'exeter, digne héritier de son désavoué de père, musicien à ses heures perdues et persuadé d'avoir en lui l'inspiration faite femme.
∴ Statut : des squelettes bien en chair, des ombres passagères. le coeur froid et l'âme en berne.
∴ Place : sans doute au black bird, casino puant aux lueurs astrales, au tintillonnement des pièces de monnaie factices - promesse d'une victoire impossible.
∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
∴ Free land :
« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. Tumblr_nimro9nfMA1s7gq7fo8_r1_250

(( blackbird. tommy. azel. barbara. seven. adèle. melchiade. sofia. trevor. suggar daddies.))

((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. TMwI

l'or et la boue.

∴ Triggers, refuse de jouer : en vrai rien, tant que c'est bien mené.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : l'addiction à toutes formes de drogues, l'arrogance auto-suffisante, la sexualité dans sa forme animale (à l'exception des viols).

∴ Présentation : fury road.
∴ Liens : wild at heart.

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MessageSujet: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyVen 4 Déc - 16:30

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

Le soleil est haut dans le ciel, la matinée a été productive, le petit sourire qui prend place sur ton visage altéré par l'absence de repos suffit à égayer ton visage charbonneux et cendré ; le casino est fin prêt pour vivre sa plus belle soirée, auréolée de mystères et de sonorités réjouissantes - clinquement des jetons gagnants.
Tu t'interroges, cependant, et ton sourcil froncé vient marquer sur ton masque doré l'inquiétude qui est tienne lorsque tu songes à Adèle, à ton message demeuré sans réponse, à tes appels murés dans le silence. Voilà qui détonne dans le calme océan de vos habitudes, tant tu connais son business, fourre ton nez dans ses mystères, sans jamais craindre de déranger. Car en elle, tu es chez toi.  Car en toi, elle est en elle. Car l'union de vos deux âmes fait autant de bruit qu'un tremblement de terre, et saute aux yeux des plus austères. Union désunion. L'amour sans amour.
Tu sors de ta rêverie, ton téléphone sonne, et tes jambes se coupent, cette crainte au fond de ventre, comme un mauvais pressentiment, comme l'impression que le monde va s'écrouler d'un instant à l'autre, et que plus aucune certitude ne vaille dans cette mer orageuse des sonneries subtiles. « Viens vite. » Tu ne réfléchis pas un instant, dans l'impériosité de cet ordre téléphoné. Laisse tout en plan, sans que plus rien n'existe que ce besoin immédiat de répondre à cet appel, de donner raison à cette confiance qu'elle te voue, la belle déprimée. Tu te remémores la tonalité de sa voix, la douceur incarnée, frémissement dans les oreilles, face au tumulte qui résonne en elle, non, qui rêve de résonner, mais qui en vérité s'est tu depuis bien des années. Car elle va mal la petite poupée, ça se voit dans le tréfond de son âme, tu l'entends dans ses silences. Alors, tu tentes de ranimer cette flamme qui peu à peu s'éteint, tentes d'embraser cet être, de la faire vivre, jolie poupée que tu ne supporterais pas de voir désarticulée. Tu la fais bouger, donc, gesticuler, crier, car ainsi elle se sent vivante, car là tu entends à nouveau la vie dans ses gémissements. Et à cet instant précis, dans ce silence, dans ce message peu assourdissant, tu entends son mal-être, tu la vois enfermée dans ce labyrinthe de pensées austères et mortifères.
Tu viens souvent la voir sans la prévenir. Tu saurais faire ce chemin les yeux fermés, bandés, tant il est dans tes habitudes de le parcourir, comme tu pourrais dessiner l'arcade de son sourcil, la douceur de son regard et l'ardeur de sa bouche sans plus rien voir. Bien souvent, elle fait taire ce caquet que t'as trop fort, trop haut ; avec elle, tu laisses un peu de côté ton narcissisme légendaire, car elle est de ces rares personnes qui font naître en toi ce drôle de sentiment - comment dit-on, déjà - ah oui, le respect. Elle est ton ancre dans cet océan des misères, le seul et l'unique repère qui ralentit ta chute dans les abysses de ta vie.
Tu roules vite, trop vite, tes pneus crissent sur le bitume, comme une envie de te ralentir, l'univers qui se ligue contre toi, non, vous, le chat qui traverse juste devant toi, réflexe, l'écart sur la route, la jante qui tape violemment sur le bord du trottoir, mais rien, plus rien ne compte, rien d'autre que de venir en aide à Adèle, l'épauler, la soutenir, comme toujours, guide sans cesse niché au creux de son lit. Tes pas résonnent dans l'escalier, la course te rend haletant, et t'as la sueur qui perle au bord du front, tu te sens investi d'une mission, et cette confiance qu'elle t'a voué, tu mourrais plutôt que de la désavouer. Tu ne frappes pas, tu entres.
Et c'est un courant d'air qui se faufile dans la pièce, la crainte au fond du ventre, cette boule creusée dans ton estomac, celle qui hurle dans ton esprit, qui te crie ce signal d'alarme, et l'alerte qui résonne sans plus pouvoir s'arrêter jusqu'à - là, jusqu'à ce que tu croises son regard, apeuré, désœuvré, jusqu'à ce que tu constates ce désolant spectacle, et les silhouettes encore endormies au creux du lit, alors qu'elle, au milieu, a cette âme de chien battu, perdu qui immédiatement t'émeut.  « Dehors. » Un cri qui s'échappe de la muraille de tes lèvres alors que tu jettes les vêtements sur le lit pour que les âmes damnées de la veille disparaissent vite de votre univers - eux, les inopportuns, ceux qui n'ont rien à faire dans votre duo, dans votre cocon, entre la supériorité maladive de votre union.  
Chevalier servant du matin, Edwin, te voilà videur de boîte de nuit. Et ce regard interrogateur que tu dresses sur Adèle, dans l'attente d'un mot, d'un son, dans l'attente d'entendre à nouveau résonner en toi la douceur de sa voix. Ces prunelles dénuées de tout jugement, ces iris flamboyantes de ta peur qui encore demeure.


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Dernière édition par Edwin Fury le Ven 11 Déc - 23:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyVen 4 Déc - 22:35

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elle te fait les gestes
que font la poésie.
-- (edèle 1).


Nuit d’excès. La voûte et ses étoiles, témoins de luxe, de sa descente aux Enfers. Chaque jour, un peu plus. Chaque jour, plus intensément. Quelques rails de coke, des joints, de l’alcool et des basses rythmées, soulevant sa poitrine d’un rythme effroyable. C’est que la tête tournait par moments, que le cœur tambourinait trop rapidement, lui donnant le tournis, l’envie de vomir ses tripes. Malaise palpable, pas vrai ? Elle s’arrêtait parfois, buvant des shots pour faire descendre le tout et une risette brumeuse, évasive, les paumes s’appuyaient sur la table. Un peu de poudre sur le nez et la carcasse ondulait au milieu de la foule, vibrant sur la musique, comme une ombre envoûtante. Et ses prunelles en captaient d’autres, ailleurs, Adèle, perdue dans un univers parallèle. Plus qu’une âme en perdition, un cœur inanimé, cadenassé et d’un pas, la distance se brisait entre ces hommes, ces amis, qui la regardaient, du coin de l’œil. Pourquoi pas ? Adèle, elle n’avait pas de limites, se donnant à tout le monde, facilement, lorsque les substances illicites parasitaient ses songes. Plus maîtresse d’elle et le corps se collait, se retrouvait compresser, sans contrôler ses gestes. S’offrant, comme un vulgaire objet, cadeau empoisonné à la gueule si délicate. Adèle, elle se laissait porter, les caresses exaltantes, la gestuelle d’une déesse, se mouvant sur cette toile funèbre. Et c’était le trou noir en ouvrant ses prunelles. Au milieu de ces corps nus, le sien dénué de vêtements et des marques possessives parsemant son épiderme, des griffures le long du buste, le bassin douloureux. Son cœur battait la chamade, sur le point d’exploser dans sa poitrine, parce que la poupée ne se souvenait de rien. Absolument rien. Les prunelles se voilaient d’un voile humide, noyant ses phalanges dans sa tignasse ébène, tremblante et fébrile. Putain de merde. Le réflexe d’une Adèle au bord du gouffre, vacillant. Une brise et ce serait la fin. S’éclatant dans le vide. S’enfouissant dans un néant. Les phalanges tremblaient, assurément, peinaient à déverrouiller l’écran, à pianoter les quelques mots formant ses palabres désespérés. Un appel, un S.O.S, d’une naufragée, abandonnée sur une île. Et elle ne bougeait plus, Adèle : spectatrice de ce vide creusant sa tête. Pensées fantomatiques. Mains pressées sur ses tempes, les larmes aux yeux, Adèle. Alentour, plus rien ne bougeait. Pas même les corps de ces hommes, auxquels elle s’était probablement liée cette nuit. Refusant d’être certaine, de s’avouer si facile et désespérée. Puis ce mal de crâne, cette poudre blanche, encore légèrement déposée sur le bout de son nez : tout criait à la débauche, dans ce lit défait. Le temps défilait, elle n’en avait aucune notion, la superbe. Assise au milieu des deux cadavres, recroquevillée sur elle-même. Orbes larmoyants, d’une errance dévastatrice. Sinueuse. Douloureuse. Adèle comprenait jusqu’où son malheur la poussait, s’oubliant dans le processus du deuil. À peine le temps d’analyser ses erreurs, qu’une voix ferme la sortait de sa paralysie. C’est qu’elle levait à peine le regard, Adèle, face à lui. Son amour. Sa moitié. L’âme sœur contactée, pour la réconforter, la remettre sur le droit chemin, quant à cet énième débordement. Les bruns se levaient, confus, disparaissait de sa vision, les laissant, les a(i)mants, régler leurs comptes. Son corps se couvrait, du drap, comme si cela changeait quelque chose : il la connaissait par cœur, Edwin, pour étirer lui-même des frissons le long de son échine, la faire gémir de plaisir, lui changer les idées en mettant feu à son corps, à son âme. Fusion intense de leurs êtres. Alchimie indéniable : amis, comme amants, amants comme amis. Pas une seule cicatrice ne lui était inconnue. Quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti. L’impression de devoir s’expliquer, poser des mots sur ce comportement exécrable, décadent. Adèle, elle sombrait. Peu à peu. Entre excès et mutilation, elle rêvait de crever, la gueule ouverte, qu’on ose lui arracher la vie. Mais elle taisait ses pensées suicidaires, pour ne pas heurter l’âme jumelle, celui qui partageait une partie de son palpitant. Il savait, Edwin, l’étendu de son désespoir. « J’me souviens de rien… » La voix tremblante brisait enfin le silence et ses mains camouflaient sa frimousse : c’est qu’elle se sentait minable, Adèle. Nue comme un vers, au milieu de ses erreurs. Les blessures apparentes : physiques comme psychiques. « Guéris-moi... » Qu'il la rafistole, sa poupée décousue.
(c) TORTIPOUSS.




Dernière édition par Adèle Blanchard le Jeu 10 Déc - 20:31, édité 1 fois
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et l'ancre qui s'élance.

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l'or et la boue.

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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptySam 5 Déc - 23:09

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

Ces yeux larmoyants qu'elle t'adresse, lorsqu'elle les relève vers toi, ses billes liquides qui menacent de s'écouler à chaque instant, ce broiement dans ton cœur, cette fissure que provoquerait un tel déferlement, une telle inondation sur ses joues si souvent caressées, étiolées entre tes doigts protecteurs. Ses pleurs, ceux que tu ne peux tolérer, ne peux admirer, sans bouger, tant tu voudrais faire entre elle et le monde de ton corps un mur, forteresse d'elle et de toi contre tout le reste, contre l'horizon, contre le cercle infini des jours et des nuits. Et ton cœur se sert à la voir là, en si mauvaise posture, au milieu de deux silhouettes inconnues, les étrangères, celles qui n'ont par leur place dans votre atmosphère, il te faut immédiatement te blottir tout contre elle, redonner à son monde l'intimité de votre union, effacer d'un doigt délicat les traces blanchâtres qui ornent encore et salissent son doux visage, et redonner l'aridité délicate à ses yeux inondés. Que plus jamais les larmes ne coulent sur ses joues, ou bien que tu sois toujours à ses côtés pour les assécher.
Elle se rhabille, non dans ce geste frivole et pudique des femmes inconnues, mais comme pour cacher à tes yeux habitués la honte de son être désœuvré. Et ces mots qui brisent l'atmosphère, s'engouffrent dans le silence pour le contaminer, le damner. Malédiction désolée. Guéris-moi... Et ton cœur qui se fissure, se fendille, tombe sur le sol en mille morceaux sans que tu ne puisses le recoller parce qu'elle t'en a volé quelques éclats pour les garder rien qu'à elle, dans l'espoir que tu puisses rafistoler son âme éparse. La solitude à nouveau retrouvée, tu combles les quelques mètres qui vous séparent, t'engouffre dans son lit, non pour coller contre toi les courbes désirables de son corps, mais pour t'approcher de son âme, câliner ses désespoirs, rassurer ses terreurs enfantines, apaiser ses envies mortifères. Tu la prends dans tes bras, dans une étreinte mortelle, comme si ta vie en dépendait, comme si la sienne se délitait, tu l'étoufferais, presque, tant tu crains qu'en la lâchant elle ne se disperse au loin.
 « Serre-moi. » Tu veux voir la force, cette force qu'elle peut mettre à t'enlacer, celle-là qu'elle peut encore mettre à affronter la vie, car tu brûles de peur, edwin, tu te noies dans la terreur qu'un jour ou l'autre, elle abandonne, cesse de s'accrocher, cesse définitivement de vagabonder dans la vie et préfère l'enfer. Qu'un jour, elle t'abandonne. Tu caresses ses cheveux avec la force du désespoir, cela t'évite de te rendre compte que tu ne peux la guérir, que t'es impuissant face au mal qui la ronge, celui qui la contamine de l'intérieur, toute entière, plus en plus chaque jour, à mesure que les heures passent, et t'as peur, peur de voir le noir se déliter dans son regard.
Malgré la caresse dans laquelle tu l'emprisonnes, elle tente toujours de cacher son visage, noyée de la honte qui l'étreint aussi sûrement que toi. Tu prends sa main, doucement, délicatement, l'éloigne de ses joues, de ses billes larmoyantes, la force à relever le visage vers toi, d'un doigt délicat posé sous son menton, d'une caresse tendre sur sa joue encore sèche, et la fixe, comme t'as jamais fixé personne, comme tu fixerais l'univers à portée de main. « Tu es belle. Tu es forte. » Un murmure, balancé au gré des vents, de ces murmures qui volètent dans la pièce, l'envahissent toute entière, dans l'espoir de se frayer une place jusqu'à son âme.
« Regarde-toi dans mes yeux. » Peu importe ce qu'il s'est passé. Tu te reflèteras toujours dans ce regard, plus belle et plus forte que jamais.
Je serai ton miroir dans les soirs d'éternité.


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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyDim 6 Déc - 19:53

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que font la poésie.
-- (edèle 1).


Il y avait l’univers qui lui tombait dessus en s’éveillant sur ce monde noirci. Adèle, aux prunelles fébriles. Adèle, aux yeux larmoyants. Constamment rattrapée par la réalité, plaquée au sol jusqu’à ce que le souffle se coupe. Respiration saccadée. Paumes tremblantes, se fracassant sur les tempes, se punissant de cet énième débordement dont elle n’avait aucun souvenir. Le trou noir, typique des excès en tout genre. Absence de souvenirs et un sentiment violent harponnaient ses tripes, les lacéraient, en l’étouffant un peu plus. Adèle, cadavre sous des ruines, les articulations peu réactives, jusqu’à ce que l’enveloppe cesse de bouger. L’rêve du bout des doigts, que de se foutre en l’air. L’envie s’agitait davantage sous son nez, à ce moment de son existence, où la veille se voilait d’incertitude. Reine de la débauche, les pieds enfoncés dans des vices en tout genre. Si certains passaient à la trappe, Adèle, elle se sentait souiller, particulièrement vulnérable, l’envie de vomir et de se tailler, de se planter si profondément qu’elle ne ressentirait aucun plaisir. Juste un vide. Les mirettes dénudées, dénuées de vie. Plus rien à sauver, pas vrai ? Elle n’y croyait même plus : choc face à ce chaos, cette essence qu’elle foutait de plus en plus en l’air chaque jour. Les cicatrices ne suffisaient plus, fallait bien qu’elle se défonce à autre chose : l’alcool, la drogue, le sexe. Se perdre, ne plus jamais se trouver. Rayer, une bonne fois pour toutes, ce qu’elle incarnait, autrefois. Désastre, navrant. Pas même Edwin ne pouvait la sauver d’elle-même, impuissant face à celle qui vrillait plus chaque jour. C’était à se demander si elle parviendrait à se réveiller un matin : toujours sauvée, in extrémis. Comme si un ange gardien sommeillait au-dessus de sa tête, tenant à ce que la poupée décousue ne se déchire pas entièrement. Foutu garant. Adèle, elle faiblissait, se noyait dans ses larmes tonitruantes et abondantes, qu’incarnaient son chagrin, son désarroi. Elle s’enfonçait dans un bourbier obscur, si bien que les paroles glissées à son ami ne lui provoquaient aucune émotion. Dire, demander, implorer, sans y penser, sans ressentir. Si frêle que même lorsque les vêtements glissaient sur son épiderme, l’on croirait qu’elle allait s’effondrer. Se briser en mille morceaux, après un mouvement trop brusque. Adèle, elle réagissait peu. Enroulait à la façon d’un robot ses bras autour de lui, les paupières closes, pour l’empêcher de la voir, pour s’empêcher de le voir. Adèle : plus qu’une ombre parmi les autres. Une émanation errante coincée dans les limbes, incapable d’en ressortir. Incapable d’ouvrir les yeux, de le serrer, parce qu’elle tremblait, l’âme éclatée. À glisser une jambe sur les siennes, au niveau du bassin, permettant aux corps de s’emboîter, de ne faire qu’un, réduisant le maigre espace. Elle respirait mieux. Et lovée, sur le flanc droit, la brune ne cillait pas : inconsciente, les yeux fermés. Absente. Éloignée de leurs univers. De ce monde, crée pour eux, pour lui et elle. Un corps pour deux, qu’ils disaient. Une âme pour deux, qu’ils aimaient. Peu à peu, cependant, le front de la jolie se collait au jumeau, effleurant son nez du sien, dans des caresses tendres, alors que les pulpes se frôlaient. Adèle, elle voulait penser à autre chose. Se vouer à lui, encore : toujours ? Peut-être. Souffle brûlant, ardent : une main sur son dos, l’autre sous son visage. « Embrasse-moi. » Ne me résiste pas. Nettoie-moi d’ces impuretés, souillant ton territoire. Marque-moi, prends-moi, j’suis tienne. Jusqu’à la nuit des temps. À jamais : on se l’est dit.
(c) TORTIPOUSS.




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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyMar 8 Déc - 21:18

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

Embrasse-moi.
Et cet ordre qui claque, disloque l'atmosphère.
Cette invitation aux accents salvateurs, ce besoin qu'elle t'évoque, soufflant dans ton cou son haleine enchanteresse, ses yeux qui se noient dans les tiens, et ce nez qu'elle vient délicatement frotter contre ton visage démasqué, de ce minois que tu ne libères qu'avec elle, bien conscient qu'elle saura libre derrière ta façade trop altière.
Tu sens qu'elle respire mieux, ainsi lovée dans tes bras, tu entends et sens les battements de son cœur trop fragile pour ce monde subtilement terrible - elle, la reine des antithèses, qui se calme perceptiblement dans les bras de satan.
Elle respire - enfin. Te regarde. De ces yeux qui te dévorent. De cette main qu'elle glisse négligemment sous ton visage, forçant le baiser que tu n'as pas volé. Et c'est de sa bouche dont tu t'empares, bien incapable de lui résister, bien inapte à la négliger, elle, l'alter-ego, l'éternelle. Cette caresse le long de ton dos, dans le creux de tes reins, les pulsations dont elle fait vibrer ton cœur négligé, tu te noies dans ce baiser, dans l'océan de l'amertume que tu lui prends, comme si l'embrasser pouvait lui rendre le souffle, la parole et la joie ; t'emporter et prendre sur toi les dépressions et les ennuis.
Tu ne songes pas aux hommes qui l'ont possédée cette nuit, les autres disparaissent bien vite en sa présence omnipotente - tu n'as d'yeux que pour elle, et qu'adviennent les traces de souillure dans le lit sur lequel tu te vautres, il ne tient qu'à toi de reprendre ta place légitime au creux de ta reine. N'est-ce pas ce qu'elle te dit, d'ailleurs, de ce regard évocateur qu'elle pose sur toi, de ses iris dans lesquelles tu te broies ? Prends-moi, aime-moi, possède-moi, je suis à toi.
Et tu reprends tes droits sur ce qui t'appartient, dévorant cette bouche que tu n'aurais jamais du délaisser. Tu songes avec une infinie culpabilité à ta nuit passée à échanger rêves et espoirs avec Azel, alors qu'elle, l'éternelle, se perdait dans d'autres vices, dans d'autres enfers, d'odieux délices.
Alors, tu te fais pardonner, Edwin, tu glisses sur sa peau nue tes mains caressantes, déchiffrant le labyrinthe de ce chemin maint fois parcouru, maint fois exploré - territoire dont tu es roi, aujourd'hui - à jamais. Tes doigts sont délicats, tendres, tu sais qu'elle saura te dire si ce n'est pas là le fond de son désir ; ils glissent sur elle, la nettoient de leur chaleur, la couvrent de tes ardeurs, faisant disparaître les traces passées des hommes désormais complètement effacés, loin, loin de votre union, cocon.
Il est des mystères que les mots ne peuvent percer, qu'ils ne peuvent décrypter. Ta bouche se perd en baisers qui couvre son corps entier, et plus une parole ne vient faire grimacer le silence souverain. Tu reprends possession de ce terrain trop exploré, désormais, trop visité par d'autres ombres que la tienne, d'autres démons, d'ignobles vices, et tu tentes de l'abreuver de cet amour que t'as pour elle - sincère, le seul, sans doute, loin, très loin des difformités qui sont tiennes, te malmènent.
Son corps tout entier goûté, délicieux vestige d'une âme brisée, tu retournes à son visage, à son regard damné. Ta bouche qui frôle la sienne, vos haleines qui se mêlent d'une caresse buccale - des mots que tu glisses, murmures. Il ne faudrait pas heurter le silence. « Je suis à toi. » Ta bouche qui s'empare de nouveau de la sienne, besoin désespéré, de l'homme aride au creux du désert qui aperçoit au loin le mirage salvateur. Puis ce regard. L'arrêt brusque, l'immobilité.
Ce regard interrogateur. Je suis à toi. Du loin que tu te souviennes, tu as toujours été dominateur, et rares sont les femmes à avoir imposé leurs désirs aux tiens. Et puis il y a elle, Adèle - toujours été spéciale. Tu t'interromps. Tout - mais ne pas la brusquer. Alors, l'interrogation au fond tes iris, celle qui ignore les palpitations dans ton pantalon, celle qui te somme d'attendre et d'exister pour elle - par elle.
Si tu as besoin que je te prenne violemment, je m'exécuterai.
Si tu désires que j'estompe mes ardeurs, je le ferai.
Si tu souhaites que je te domine, tais-toi, je m'y plierai.


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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyMer 9 Déc - 18:11

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que font la poésie.
-- (edèle 1).


Un ordre et le monde s’effondrait autour d’eux. Plus rien d’autre comptait. Pas même les marques de la veille, le trou noir qui prenait de la place dans son esprit. Rien. Que dalle. Le néant. Puis, eux. Au centre. À s’aimer. À se faire l’amour. À se déchirer. À s’aimer encore plus. Indéniablement. À la folie. Pour toujours et surtout jusqu’à la fin des temps. Si bien que la mort ne pourrait pas les empêcher de s’aimer à n’en plus pouvoir. Pas de place pour d’autres quand toute la surface physique et psychique contenait l’autre. Adèle, elle pourrait crever tous les jours pour lui, que cela ne la gênerait pas : tant que sa meilleure partie vivait, pourvu qu’il continue de respirer, que son cœur ne cesse jamais de battre. Qu’elle s’en aille avant lui, pour ne pas avoir à supporter sa perte. Qu’ils meurent ensemble, si possible, à la manière d’un Roméo et d’une Juliette. Une histoire hautement tragique, à la hauteur des drames de leurs vies. Une fin qui leur ressemblerait, même si l’un devrait abandonner l’autre, en fin de compte. Adèle, elle ne pourrait jamais vivre sans lui. Rapidement devenu son oxygène lorsque l’air lui manquait, que ses poumons crevaient à petit feu. Des perfusions de vie, pour éviter qu’elle crève. Qu’elle survive, toujours plus. C’est qu’il mettait de la vie dans ses caresses, de l’amour dans ses regards : il l’envahissait de sentiments oubliés, de choses qu’elle n’assumerait jamais. Trop pudique, Adèle, préférant ordonner et crier que confesser et avouer. Pour autant, la brune, elle lui confierait son existence, pour un rien, pour un tout. Qu’il l’aide, Edwin, à oublier. Qu’il nettoie ces traces qui ne lui appartenaient pas, qu’il réveille la maigre étincelle de vie, à l’intérieur. Un souffle : les lèvres se percutaient. Un mouvement : les pulpes se liaient. Et elle retrouvait goût à la vie, Adèle. S’animait contre son corps, qui venait la surplomber. Les cuisses s’écartaient, pour qu’il s’y glisse entre. Que sa peau nue se colle à ses jambes encore couvertes. Edwin, il intensifiait le feu en son être, la brûlant de part en part. Ses phalanges glissaient sur la terre conquise, sous la nuisette en dentelle, s’agrippant aux galbes enivrants de la déesse écarlate. Une telle proximité qu’il pouvait ressentir chaque frisson qu’il étirait sur son épiderme, égayant le tout de douces mélodies de bien-être. Des soupirs ardents à rendre dingues les saints et saintes. Adèle, la gestuelle d’une nymphe. La sirène attirant les marins dans ses filets, à coups de mots brûlants, d’un désir flamboyant. Par moments, les doigts s’enfonçaient dans la tignasse de son amour, agrippant quelques mèches en serrant la mâchoire, Adèle. Voilà que les prunelles se noyaient à nouveau, fusionnaient. « Je suis à toi. » Reflet de ses propres paroles. Efface tout ce qui n’est pas de toi. Prends-moi. Fort. Serre-moi. Toujours plus fort. Fais-moi crier. Encore. Enfonce tes doigts dans ma peau, fais de moi ton tout, ton absolu. Parce que je suis folle de toi, Edwin, un peu plus chaque jour. Que mon corps ne veut que toi, n’appelle que toi. Et les doigts tiraient sur son haut pour l’attirer à elle, voler un nouveau baiser. Les lèvres s’entrechoquaient, se frappaient, s’épousaient, dans des baisers fougueux. Les doigts se perdaient sur le dos de son âme sœur, collant leurs bustes ensemble d’un geste. À peine séparée de sa bouche ruisselant de fougue, elle susurrait, au souffle court : « Je te veux. » Domine-moi, prends le dessus. Violemment. Passionnément. Fais-moi ce que tu veux, tant que je n’ai plus à penser. Tant que tu me fais oublier, ce pour quoi tu es venu. Soulage mon désespoir, prends ma peine. Je te donne tout. À jamais.
(c) TORTIPOUSS.


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Edwin Fury
" Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir. "

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∴ Pseudo : l'envol.
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∴ Faceclaim : chris hemsworth.
∴ Merci à : moi (a), azel (p)
∴ Âge : trente-cinq balais, et le temps qui passe marque ton visage.
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∴ Pronom inrp : il. lui.
∴ Occupation : gérant du casino d'exeter, digne héritier de son désavoué de père, musicien à ses heures perdues et persuadé d'avoir en lui l'inspiration faite femme.
∴ Statut : des squelettes bien en chair, des ombres passagères. le coeur froid et l'âme en berne.
∴ Place : sans doute au black bird, casino puant aux lueurs astrales, au tintillonnement des pièces de monnaie factices - promesse d'une victoire impossible.
∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
∴ Free land :
« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

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(( blackbird. tommy. azel. barbara. seven. adèle. melchiade. sofia. trevor. suggar daddies.))

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l'or et la boue.

∴ Triggers, refuse de jouer : en vrai rien, tant que c'est bien mené.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : l'addiction à toutes formes de drogues, l'arrogance auto-suffisante, la sexualité dans sa forme animale (à l'exception des viols).

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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptySam 12 Déc - 0:21

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

Je suis à toi.
Cet écho qui frissonne dans l'atmosphère.
Cette voix soufflée, qui fait passionnément vibrer l'air.
Et tu lis dans ces yeux, tu lis ces désirs mieux qu'elle n'aurait su les dire, bien incapable qu'elle est de mettre les bons mots sur ces émois indicibles. Il n'y en a pas. Il n'en existe pas d'assez fort pour cristalliser la plénitude de votre union. Sans doute faudrait-il créer une autre langue pour définir ce qui à cet instant vous unit, toi l'homme maudit, l'âme damnée viciée jusqu'à l'os ; elle, la poupée fragile, la reine brisée, qui a vu son empire s'effacer sous ses pieds, le néant le remplacer.
Elle est dure, Adèle. Imprévisible. Etrange. Spectaculairement indicible - l'indescriptible. Mais elle te fascine, la belle, quand tu plonges tes iris dans les siennes, et que tu vois ton reflet se mirer en elle. Elle te voit, elle te sent, elle te devine comme tu es vraiment, t'accepte malgré les innombrables failles qui bourgeonnent en ton sein, te défigurent. Elle te rend beau, de son œil placide, toi, le souverain de son univers abimé.
Je te veux. L'ordre claque - là encore, de sa puissance extravagante. Et tu lis dans son regard ce besoin inatteignable. Purge-moi. Saisis-moi. Dévore-moi. Fais-moi vivre. De ton regard, tu lui réponds. Plus de mot, le silence comme union.
Tu prends ses cheveux entre tes mains abimées, saisis sa tête que tu renverses en arrière, la dévore d'un baiser. C'en est fini. Et le monstre qui s'éveille en toi à mesure que le désir devient roi. Ce monstre qui palpite au fond de ton âme, qui végète en ton antre, attendant son tour, sagement. Grognement.
Ta main relève violemment la nuisette qu'elle porte encore, l'autre se serre autour de son cou, dans une caresse plus passionnelle qu'immortelle. Tu l'embrasses, toujours, dévorant sa bouche d'une ardeur vacillante, tirant ses cheveux en arrière comme pour mieux posséder cette langue qu'elle t'offre, de la langueur d'une nuit -- envie(s).
Tu caresses tendrement l'objet de son désir alors même que ton souffle vient caresser sa nuque. Tu la prends entre tes bras, dans un geste d'une douceur inattendue, pour la retourner contre toi. Son dos qu'elle te livre en spectacle, cette cambrure du creux de ses reins dans lesquels tu perds un instant le regard, sans jamais oublier de bercer ses seins d'étreintes frissonnantes. Et tu la pénètres, Edwin, la souille de ton odeur, comme pour en retirer celle des autres, des inférieurs, de ceux qui ne peuvent la faire frémir comme toi à cet instant, de ceux dont la terrible destinée se noie dans l'oubli.
Et que valent les nuits qu'ont ces autres, lorsque tu pénètres avec une telle aisance dans ce corps jumeau, lorsque tu agresses de tes vagues ardentes cette intimité maint fois foulée sur laquelle tu as bien souvent apposé ton drapeau vicié. Car tu y es en toi, Edwin. Pour toujours, et sans doute à jamais - nul oubli dans le creux de ses reins.
Ces cheveux que tu tiens toujours entre tes mains, ce dos qu'elle cambre devant toi, ces va-et-vient immuables et ces souffles qui s'échappent de l'atmosphère, ces souffles désirs, effluves pulsions -- tant de vocabulaires qui vous sont plus chers, de ce langage qui vous unie, la sémiotique compréhension.
« Tourne toi. » Un soupir, un ordre, aussi. Elle s'exécute, la poupée, et tu la prends de nouveau, de cette violence exutoire, de cette pulsion déversoir. Et tu plonges tes yeux dans les siens, et tu noies tes souffles avides en sa bouche que tu dévores d'une étreinte mortelle. Comme un besoin de te mirer dans ses yeux, de remplir ce vide que tu y lis par ton image remplissage. Vis en moi, Adèle, vis de moi, nourris-toi de mes vices, de mes passions. Au désert de tes pulsions inassouvies, à l'aridité de sa dépression - chauve-souris, tu réponds l'oasis de vos étreintes.

J'espère que t'as assez pour rebondir baby, sinon je modifie ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. 1260760441
j'espère que t'as capté la réf au spleen ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. 3295504286
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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptySam 12 Déc - 12:34

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Son cœur sur le sien. Apocalypse. Déferlement de sentiments, bourrasques intempestives d’essences esseulées. Fusion immédiate des émanations jumelles. Le vouloir, absolument. À l’absolu. Au creux de ses reins, lui, niché sur ses lèvres à s’abreuver à la source de sa vie. Sa bouche gorgée de vices sur la sienne, à partager les simulacres et phantasmes. Un corps pour deux, qu’ils s’étaient dit au travers des regards échangés, brûlants de désir, incinérant d’adoration. Le tissu soulevé et ses cuisses s’écartaient, comme une mélodie bien trop connue, sur le bout des doigts, à la réciter sans jamais se lasser, sans être déçue de la fin. Les cheveux tirés et les bras de la poupée se levaient d’un même geste, s’offrant à celui qui lui donnait goût à la vie, un peu. Présent du moment, les pulpes s’embrasant au contact de l’autre, intensifiant la fournaise portant leurs initiales. D’amour. D’affection. De tout. Une alchimie des braises et des cendres, s’alliant dans une osmose totale. L’enveloppe frémissait sous les caresses, le dos se courbait un peu plus, intensifiant ce creux divin de la chute de reins. Sublime, ces galbes, sur lesquels l'infini roulait blanc. Respiration ardente, Adèle, à se retourner, les genoux enfoncés sur le tissu immaculé et le corps dénudé, épousant les paumes de sa moitié. Et la gueule se redressait lorsque la fusion fut complète, laissant perler un grognement, la mâchoire tendue, les phalanges enfoncées dans le matelas. C’est qu’elle ondulait au rythme de ses hanches, Adèle, entraînant le claquement des dermes moites, une symphonie des plus plaisantes à son oreille musicale. Une sonate au clair de lune. Un récital au sein des Enfers. Sa tignasse, balayée en arrière d’un geste précis, ses paupières se fermaient, les gémissements s’échouaient hors des lèvres humides. Le sentiment de revivre entre ces paumes harponnant sa chair, la possédant de part en part. L’impression de ne plus être si morte, de toucher du bout des doigts feutrés, une étincelle lumineuse. Le goût d’une vie. Un astre renaissant à la lumière du jour, sous le regard évasif d’un autre, déclinant pour la laisser s’éveiller. La naissance dans la passion. Le long de ce dos cambré, pour lui, sur ses côtes apparentes au fil des contractions : y’avait de la divinité dans ces galbes. Une pluie d’étoiles sur la peau, rendant le tout un peu plus enivrant. Fiévreux. Passionnel. À se cogner de leurs bassins, à s’affronter de plaintes bienheureuses et de notes mélodieuses. Nouvelle valse : le haut de son amour retiré, pour le coller contre son buste nu. L’électriser sous son toucher, sous ses mains glissant sur le dos musclé. L’enivrer un peu plus d’elle. De ses cajoleries, des hanches se fracassant. Les cheveux tirés en arrière pour lui choper la lippe inférieure entre les quenottes, Adèle, jamais trop longtemps assujettie. Féline, un brasier dans les prunelles, à mordre sa mâchoire, le marquer de son territoire. Grognant à son oreille, contre laquelle ses plaintes lascives mettaient feu au peu d’humanité restante. J’crois que ça devient animal. À ne pas le quitter du regard, qu’il admire ses prunelles vriller sous l’extase, grâce à l’étreinte des hanches endiablées, des épidermes collant l’autre. Et d’un geste, Adèle, elle le renversait, chevauchant son bassin de son corps céleste, aux formes exaltantes. Noyant sa bouche à la sienne, les intimités en fusion. Un peu plus intensément et la voix grave de la poupée s’élevait dans les cieux, sous des notes aiguës, effleurant de ses tétons durcis la peau d’Edwin. L’enivrer de ces effleurements. Étirer davantage de frissons, s’en nourrir, sur sa nuque, baisée, ses clavicules, embrassées. Les hanches en feu, nourrissant sans arrêt les bouches de plaintes de bien-être et le buste d’Edwin, attiré contre elle, le dos droit et ses bras autour de ses épaules, à l’embrasser, fougueusement, comme les bassins, ces vas et viens pouvant enflammer l’univers. Ses chevilles à peine emmêlées derrière son dos, la cadence rythmée par les ondulations fiévreuses de la belle, se noyant dans l’extase, malmenant ses épaules de ses griffes. Aux bras de son amour, le plus beau. Le seul. Ses prunelles dans les siennes, les pulpes se cherchaient, se touchaient à peine. Lis dans mon cœur.
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chauve-souris, toi-même.  ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. 1260760441


Dernière édition par Adèle Blanchard le Dim 13 Déc - 11:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptySam 12 Déc - 20:48

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

Souffle bestial, animal.
Y'a pas d'amour dans ces deux corps entremêlés, non, y a plus que ça. Une osmose tellurique, désenchantée, de ces étoiles vibrantes au gré du ciel, au gré de l'univers, tout entier auréolé de vos souffles exaltés. Il y a vos âmes qui s'entrechoquent, ses jambes qui se lient à toi, qui t'enserrent, étreinte noirâtre obscure de vos âmes. Elle la caresse de ses serres animales, domine le jeu de son regard bestial.
Car elle te renverse, la poupée, elle jette les dés de ce jeu victorieux, t'emporte de ses vas et viens indécents, provocants, courbant l'échine sur ton intimité, instigatrice de ces soupirs si longuement désirés. Vos haleines qui se mêlent, dans une étreinte fatale ; tu crois mourir dans ce lit souillé, entre vos corps - vos âmes qui s'entrechoquent, les ecchymoses qui naîtront bien comme vestiges de cet instant. De l'importance du moment, l'éphémère ancré dans le temporaire, ce temps d'ailleurs, dans l'infinité marquée d'une croix noire sur le néant de vos âmes.
Elle est belle, Adèle, elle a ce regard étoilé, étincelant, qui ne naît qu'avec toi, elle a cette pulsion de vie, l'eros sur ses reins désenchantés, elle se donne à toi, se donne dans ses mouvements rythmés dont elle fait naître ton âme damnée, suant les poisons, brûlant, incendiant ton être tout entier. Il n'y a pas d'amour entre vous, il y a l'infinité de cette poésie désarticulée, ce spectacle ardent que vous livrez au ciel, témoin de la superbe jouissance de ce monstre qui palpite en ton bas-ventre.
De nos amours décomposés.
Tu n'as que rarement toléré que l'on te domine, edwin, de cette fierté que tu livres au monde, dans l'impériosité de ton néant. Elle se le permet, pourtant, elle se dresse sur toi comme la reine de tes désirs - pulsions, elle te malmène, de sa passion. Et tu te laisses faire, edwin, les yeux clos malgré l'ardeur de ton arrogance, tu la laisses se jouer -- divine exquise, tu la laisses pianoter de ses reins la musique de ton entrain.
Il est un temps pour disparaître, un autre pour reprendre les rênes de cette divine conquête, pour asseoir à nouveau l'autorité qui est tienne sur ton ensorcelante monture. D'un bras, tu la soulèves, la légèreté plume à l'âme envolée, tu la portes pour parachever cette exquise paresse contre la porte de son cocon. Marquer de ton odeur toutes les infimes parts de son intimité, de son intériorité, retirer ainsi les odieuses traces des amants de la nuit, hors du lit, dans le cœur secret de vos envies.
Et la porte qui claque au rythme de tes mouvements, suit l'ardeur de tes désirs, tes râles qui se joignent aux siens, dans une ultime caresse extasiée.
Comme pour montrer au monde, aux autres, à l'univers tout entier que la divine union qui vous lie ne vacillera sous aucun artifice, et que vous survivrez aux dangers qui malmèneront vos âmes désœuvrées. Envers et contre tous, disent vos cœurs jumelés.
Les épidermes qui réagissent en même temps, aux mêmes mouvements, ses hanches qui vacillent et dansent au même rythme que les tiennes, union sibylline d'un vocable que vous maîtrisez à la perfection, car il vous est secret. Et tu as beau perdre tes reins en d'autres écrins, jamais ils ne se meuvent ainsi, dans le creux de tes reins ; tu lui réserves bien des joyaux, à cette petite perle qui se meurt dans tes bras.
La porte claque toujours, puis elle cesse de se mouvoir, alors que ton souffle se tait enfin. D'un soupir, d'un râle, tu délivres en elle l'impériosité de tes espoirs, ce désir qui est tien de lui redonner vie, de faire trépigner un peu ce cœur trop vide. Objectif que tu t'es donné, comme une mission tyrannique auquel tu t'es tout entier vouée, sans pouvoir surmonter l'échec. Cette montagne que tu dois franchir, d'heure en heure, d'espoir en espoir, ce gouffre que tu dois remplir
-- ce vide que tu discernes toujours au fond de son regard.
Tu embrasses une dernière fois ses lèvres rosées, pulpées, ses lèvres trop peu mordillées, avant de la relâcher, avant de la faire de nouveau tenir sur ses jambes vacillantes. L'instant achevé, le désir surplombé, mais ... -- « Je suis toujours à toi. »
La voix éreintée, comme un besoin de lui dicter ta loi, de lui montrer combien le désir savouré ne change rien à cette ultime vérité, la seule, sans doute, qui vaille pour toi. Car si tu es un être changeant, mouvant, aux valeurs bien trop souvent bafouées, elle n'a et n'aura jamais à souffrir de ces instabilités. S'il n'y a qu'un être auquel tu te voueras pour l'éternité, elle est bien là, devant toi, vacillante devant l'étreinte passionnée, et tu te noieras dans ses mouvances, ses errances.
Elle pourrait te demander de recommencer que ton âme s'ouvrirait pour l'y enlacer.

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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyDim 13 Déc - 14:54

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que font la poésie.
-- (edèle 1).


Adèle, prédatrice. Adèle, féline, aux prunelles folles. L’azur transperçant la voûte et l’océan, une teinte si profonde que l’on s’y perdait, sans retourner sa voie. De ces essences enivrantes, de ces étreintes mortelles, dont l’on ne pouvait se défaire. Le baiser de la mort, Adèle, aux lèvres gorgées d’arsenic, dont chaque effleurement injectait du poison à petite dose, jusqu’à ce que le souffle s’éteigne. Que l’enveloppe repose entre ses bras fébriles, à l’ombre d’un sourire aux lèvres. Vipère aux crocs carmin, à resserrer son étau autour de l’amour, celui qu’elle désirait posséder, au-delà de la vie, de la mort. Adèle, impératrice d’un univers courant à sa perte et ses pulpes percutaient celles de l’âme-sœur, le corps ondulant au rythme des coups de bassins, martelant l’épiderme de l’autre, sans répit. Le peu d’humanité balayé lorsque les corps s’unissaient, violemment, loin de la tendresse. De la fougue pure, de la passion brute. Et des souffles entrecoupés de plaintes enivrantes, baignant la pièce d’un aura fiévreux, endiablé. Elle profitait, de ces enlacements sensuels, pour se vider la tête, ne plus penser aux erreurs cumulées, aux excès qu’elle enchaînait, en oubliant de se questionner. Se tuer peu à peu, tellement qu’elle ne se rendait plus compte, l’extrême devenu usuel. Existence peu vertueuse, s’éloignant de celle qui croupissait dans le passé envolé. Adèle, elle ne pensait à rien de tout ça : le business abandonné, sa famille perdue, les blessures incurables, lorsque son corps percutait celui d’Edwin. Le seul, sûrement, à pouvoir l’aider, en balayant les chimères, le temps d’une heure ou deux. L’unique à s’approcher de son palpitant enchaîné et à esquiver, de temps à autre, les flammes, ne s’enflammant pas immédiatement. Adèle, c’était qu’elle déchaînait les passions et les rouait ensuite de coups, s’en détruisant les phalanges, s’en abîmant l’être, à se donner sans lendemain. Les trous noirs rendus habituels, même si elle ne l’assumerait jamais. Elle ne dirait pas que ce n’était pas la première fois qu’une telle absence de souvenirs se faisait ressentir, galvanisant son essence d’une vague de meurtrissures. Adèle, putain de complexe : une énigme que l’on ne pouvait pas résoudre, un piège se refermant d’un coup sec sur la cheville, lorsque l’attention déviait. Et Edwin, il n’y échapperait pas, se préparant à périr entre les ronces de la fleur épineuse. Adèle, la gamine terrible, dont les dernières plaintes s’élançaient dans les cieux, se perdant dans une transe agréable, qui la secouait de part en part. Jusqu’à ce que les talons retrouvent le sol et que son dos se colle à la porte, martelée, jusqu’à peu. L’expression impériale. Une main dans son dos et l’autre sur sa joue, elle le fixait, d’un rictus narquois, mauvais, les cheveux emmêlés. La déesse sur soie écarlate. « À genoux. » Qu’elle susurrait entre ses lèvres malmenées, resserrant ses doigts sur la gorge d’Edwin. Maigre pression, accentuée par les prunelles hypnotisantes, se penchant de peu sur le corps du brun. Qu’elle tenait du bout des phalanges, maîtresse de sa vie et de sa mort, jusqu’à ce qu’il plie l’échine, qu’il lui donne ce qu’elle désirait. Le sentiment de pouvoir absolu, l’appartenance d’un roi à sa reine et le contrôle total : inquisitrice de ses peines et coups, Adèle. L’absolu dans l’attitude, la tête toujours haute, les ombres teintant les mirettes céruléennes, perforant de part en part. Rien n’était laissé intacte lorsque le diable s’agitait, réclamant sa dose d’intégrale. Une dévotion entière, pour qu’elle puisse s’y jeter à corps perdu, à âme égarée. Faire qu’un, pour toujours et à jamais. Le danger rôdait, zigzaguant entre les simulacres et émanations, d’un geste, l’atteindre, ce goût délicieux de perdition.
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Edwin Fury
" Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir. "

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∴ Pseudo : l'envol.
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∴ Vice : une clope au bec, quelques mélodies qui fusent vers la lune, le sourire éperdu et la bouteille dans la main, à quelques heures sombres déprimantes. Le plus souvent, accroché aux seins d'une jolie femme que tu tètes avidement.
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« Et moi je suis planté au bord d'une saleté de falaise. »

et l'ancre qui s'élance.

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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyDim 13 Déc - 22:50

elle te fera les gestes que font la poésie.

cf adèle.  ☾

L'orgasme végétal, dans ses rondeurs animales.
Tu t'y perds, Edwin, plonge ton regard sur cette nuisette dont tu ne l'as même pas délestée, dans l'ardeur pressée qui est tienne lorsque le monstre se faufile dans ton bas-ventre et laisse ton esprit en berne. T'as les iris en vrac, les reins qui se détraquent, rythme mélodieux, endiablé dont tu la berces, la poupée.
Et tout ça rend comme une valse - ode à l'infinité de vos pulpes qui se rencontrent, l'éternité de vos amours amorcés. Il y a l'alarme qui sonne, la bombe qui frissonne, à tout instant ça peut exploser, et c'est cet orgasme qui te cueille au creux de tes reins, ces jambes qui vacillent sous le poids de ton corps et du sien diablement serrés, accoquinés, l'un dans l'autre, l'un en l'autre, pour toujours, à jamais.
Elle ne semble pas satisfaite, la divine, la reine de tes nuits insomnie, elle a cet air impérial, cette farouche demande au gré de ce demi-sourire qui déforme son visage, et sa voix qui claque, bend the knee, l'atmosphère qui éclate.
T'as ce regard qui se vrille en ses prunelles, inquisition dans ton âme, cet ordre auquel - spectral - tu te plierais allégrement si ta légendaire arrogance ne t'interdisait  de ployer le genou dans la seconde. T'as toujours su dominer ton monde, de cette arrogance dont t'illumines le black bird -  gouffre de ton néant, de ton cosmos, ton univers, et jamais tu n'as été homme à te vautrer dans la luxure d'une soumission exaltée. T'as toujours saisi les cheveux, griffé les seins, monté ses poupées viciées, désarticulées, que tu faisais mouvoir d'un doigt enchanté.
Mais Adèle est l'ailleurs.
D'un regard rieur, tu ploies à sa demande. Ta bouche marque le chemin que tu parcours jusqu'à l'étoile de son astre, elle embrasse et salive tout ce qu'elle rencontre sur son passage, ces seins que tu mordilles de dents agiles et ce ventre que tu domines de ta bouche avide. Cette odeur dont tu l'arroses, sans oublier la moindre particule de cette poussière que tu saisis dans tes bras, étreins, étreins pour qu'elle ne se dilate pas dans le moindre courant d'air. Car elle est cendre, Adèle, et tu la fais revivre dans le feu de ta passion, la modèle dans l'ardeur de ce brasier -- de vos chaleurs corporelles.
À genoux. Tes genoux entrent en contact avec le sol, ce sol froid, dur, et c'est à peine s'il n'y a pas de la vapeur qui vous enveloppe. Tu ne cesses de la regarder, laissant ta langue se jouer, titiller cette astre divine aux formes sanguines.
« Ma reine. » Que tu glisses de ta voix sibylline, ancrée dans le panthéon des mystères.
Et elle s'amuse, ta langue, elle s'aventure dans des océans de délice, dans des vagues -- supplice. Tu ne la lâches jamais du regard, de cette nuque en souffrance, mouvements délicats, mais tu te claquerai des muscles pour un soupir d'Adèle. Ton doigt ne tarde pas - jaloux, à s'inscrire dans ce jeu, et tu sens cette chaleur s'évanouir, se déliter dans la chambre intime, ce cocon qui désormais doit approcher les trente degrés. Ton âme, peu à peu, se sent prête à reprendre et ce jeu, l'éternel, ne trouvera jamais de déclin. La lassitude bien loin de tes appréhensions, alors même que tu t'es toujours écœuré de deux, trois, quatre nuits endiablés.
Adèle est l'ailleurs. Adèle est l'autre.
Et tu ploies le genou devant ton âme jumelle.
Ton regard vrillé dans le sien, à l'affut du moindre soupir, de la moindre émanation de désir dont tu savoures l'odeur. Elle est reine, mais à cet instant précis, c'est toi qui domine le jeu de votre plaisir - et de ta langue experte, tu laisses ta belle se soumettre à ton rythme. L'asservi-e volontaire.

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MessageSujet: Re: ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot.   ((adèle)) elle te fait les gestes que font la poésie. - hot. EmptyJeu 17 Déc - 21:53

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elle te fait les gestes
que font la poésie.
-- (edèle 1).


Adèle, elle ne demandait pas. Elle ordonnait, dictait ce qui fallait faire. La marche à suivre. Elle ne laissait jamais d’autres choix que d’obéir et se soumettre. Peu osaient contester l’autorité presque innée de la superbe, sous peine de subir la foudre et l’orage, qui ne laissait rien intact. Éléments inertes, inanimés. Adèle, elle régnait, en dépit de sa descente aux enfers. Un trône de squelettes et de crânes, égayé d’un tapis de plasma, sur lequel sa charogne s’installait. Impériale. Rien à foutre des autres et d’elle-même, le monde avait perdu sa saveur depuis des années. Inutile de ressasser l’évidence de sa déchéance et du titre balancé aux oubliettes, celui qui aurait pu la propulser au sommet de sa gloire. Elle aurait pu, Adèle, s’enfoncer dans le business et ne plus en sortir, pour se changer les idées, cesser de se malmener, mais rien à faire. La brune arpentait les ruelles du désespoir, passant par un nombre incalculable d’avenues égarées. C’était comme descendre un escalier et ne jamais en voir le bout : une image saisissante du malheur qui l’envahissait. Sourire de bon cœur, elle en était incapable. Sûrement que ses muscles et articulations couineraient, grinceraient, comme cette bicyclette oubliée au fond du garage. Couverte de rouille, à chaque rotation, tout menaçait de s’effondrer, de se réduire en cendres. Peu de personnes pouvaient se venter, de pouvoir lire en elle. Si malheureuse que la brune s’était fermée, enfermée, refermée. Forteresse clôturée à des tours inépuisables. Et Edwin, il s’était faufilé dans une de ses failles, traçant son chemin, prudemment, face à l’impératrice de la surprise. Un lunatisme déroutant. Les prunelles inquisitrices se posaient sur celui qu’elle aimait, Adèle, quelques mots glissés auxquels il s’exécutait. Glissant sur ses genoux, entre ses cuisses, qu’elle écartait, le bassin légèrement en avant. Offerte. Les phalanges se mêlaient à sa chevelure, resserrant leur emprise sur cette tignasse. Imposant sa présence, quand bien même la menait-il par le bout des doigts et de la langue, Edwin. À river ses prunelles des siennes, à la bénir de ses mélodies de bien-être, Adèle, elle oubliait tout entre ses bras. Les jambes en tremblaient, de ce bonheur au bout des lèvres, de cette satanée quiétude, de cette euphorie maudite. Elle serrait, tirait les cheveux, en atteignant peu à peu l’apogée du désir. L’enveloppe fébrile reposant entre ses paumes fermes et elle, Adèle, en sueur, haletante, au souffle court ponctué par des gémissements plus longs. Le bouton rosé sensible aux dernières succions, qui la faisaient sursauter. Un rictus complice. « Connard. » Putain, qu’est-ce qu’elle aimait ça, Adèle. Le voir à ses pieds, juste pour lui soutirer un peu plus de satisfaction. Elle se perdait dans la lueur de ses mirettes, la jolie, quelques secondes avant de le repousser. L’air à nouveau impassible. Les souvenirs revenaient au galop. Aucun répit pour les essences défoncées. « Tu peux partir maintenant. » Elle était ainsi, Adèle, à le repousser, lorsque tout redescendait. L’empêcher de la voir vulnérable, encore, qu’il réalise que ces moments lui faisaient du bien, mais qu’une fois la jouissance passée, elle redevenait cette poupée brisée, détruite, entre ses bras. Une vision qu’elle ne souhaitait pas lui infliger, alors, elle fuyait, Adèle. Prenait la fuite dans le salon, se couvrant d’un peignoir de soie noire. Une énième fois égarée dans ses songes, les mains tremblantes. Luttant pour ne pas saisir le couteau si proche de sa main. Combattant ses pulsions, que de tailler ses veines, de faire couler le cruor à même le parquet sombre. Un duel constant, Adèle. Les paumes pressées sur le comptoir, obnubilée par la lame étincelante. Ne pas craquer. Ne pas. Putain. Les doigts apposés sur la lame. Suffisamment pour s’en tailler les extrémités, l’air de rien. Fêlures dans les prunelles.
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