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 3 am [Brice]

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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


∴ Pseudo : Glacy
∴ Pronom irl : elle/she
∴ Posts : 711
∴ Faceclaim : Demet Ozdemir
∴ Merci à : bertolt ♥ (avatar) ; frimelda (signature)
∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

∴ Présentation : www
∴ Liens : www

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MessageSujet: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptySam 21 Nov - 21:07


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
Il y avait des jours heureux et des jours plus ténébreux. Ce jour-ci faisait parti de ceux plus ténébreux. Une journée qui avait déjà mal commencé. Trop optimiste alors que j'avais cru que la réunion se déroulerait bien. Une réunion atypique qui avait lieu dans une pièce sombre. Au centre une table ronde. Au mur. Un tableau abstrait, des couches de rouge dessus, griffures en diagonale comme si un prédateur y avait laissé son empreinte. Des touches vermeilles et ensanglantées. L'art moderne. Un tableau qui intriguait tous ceux qui franchissaient le seuil de cette porte, mais encore rare étaient ceux qui s'estimaient chanceux de pouvoir en franchir le seuil. Dans cette salle au murs pourpres et obscurs que se déroulait chacune des réunions importantes. Autour de cette table ronde que se réunissait tous les membres importants de la mafia. Parfois des contractants extérieurs qui étaient autorisés à siéger à cette table, parfois des leaders de gangs inférieurs mais là encore peu possédait ce privilège. Cette table à laquelle j'avais pris place depuis cette année. En face mon père. Autour de cette table, les têtes de l'hydre. Tous prêts à écouter et agir. Des soldats dévoués qui n'hésiteraient pas à se sacrifier si mon père l'ordonnait. Personne ne plaisantait avec la mafia. Et personne ne pouvait encore moins sorti vivant de l'organisation. Quand une personne appartenait à la mafia, c'était pour la vie à moins de voir une cible se peindre sur son dos et sur chaque membre de sa famille. Ce qui était déjà arrivé. Une récompense. Une chasse à l'homme organisé pour tuer chaque membre de la famille, femmes et enfants inclus. Il n'y avait nulle possibilité de fermer les yeux ou se prétendre innocent alors que chaque personne qui se trouvait autour de cette table ronde avait du sang sur les mains. Comme il m'avait dit, les fins heureuses n'existaient pas pour les gens comme nous. C'était une erreur de croire qu'il était possible de vouloir résister aux ténèbres et tenter de faire le bien, de vivre. Plus vite, cette part ténébreuse était acceptée et plus vite, il serait possible d'avancer sa vie. C'était seulement en acceptant l'obscurité qu'il était possible d'avoir une sorte de fin heureuse ou de vivre avec ce sang sur les mains.

Des paroles que je comprenais mieux alors que le débat était relancé. Une simple problématique que de décider si oui ou non une menace extérieure devait être exterminée ou s'il valait mieux encore attendre. Une variable à estimer. Une variable à calculer voir à neutraliser et éliminer si besoin est. Une conversation que j'avais déjà eu. Cette conversation-ci qui était toutefois plus délicate. Parce que ce n'était pas cette fois-ci le sort d'inconnus qui était discuté mais le sort d'une personne que je connaissais, que j'appréciais. Ce qu'il n'avait idée. Ce que @Aleks Prestwich n'avait connaissance mais c'était bien son sort qui avait fait l'objet de toutes les conversations alors. La roulette russe aussi simplement que soit. Une chance de s'en sortir. Une partie à laquelle il ne pouvait jouer alors qu'il n'était pas présent dans la salle. Mais ce qui n'importait pas. Ce qui importait était les faits et la renaissance de la mafia russe. Retournant à la tête de l'entreprise familiale. Mafia dont il était l'héritier et les bruits qui couraient dans la rue. Les petits oisillons qui n'avaient tardé à revenir au nid, porteur de la nouvelle. Un risque qu'il représentait. Comme si la Russie n'était pas assez grande pour lui. Lui qui voulait se faire tenir à l'écart de la mafia, il se retrouvait désormais les pieds dans le plat. Ou plutôt il empiété sur nos platebandes, empiétant sur le trafic de drogue. Or la concurrence n'était pas permise. Son sort décidé. Et consciente en sortant de cette réunion que si je n'avais été là, la réunion se serait déroulée autrement. La mission qui reposait sur mes épaules de le faire changer d'avis ou de se ranger du côté du camps des vainqueurs, d'oublier ces idées de grandeur. Trône dont il ne pourrait s'emparer. Ne pouvant le laisser faire. Et ne pouvant pour autant le laisser mourrir. Partagée. L'amitié ou la mafia. La mafia qui passait avait. La famille qui passait avant. Ayant pour le moment réussi à gagner du temps, à suggérer que je pouvais le neutraliser mais j'avais conscience que le temps me filait déjà entre les mains. Consciente que s'il aurait été là, Aleks serait déjà mort. Une balle dans la tête. Mais iln'était pas là ou plutôt il n'était plus là.

La journée qui avait mal commencé et les nuages gris qui continuaient de planer au-dessus de ma tête. Les difficultés qui s'accumulaient. Ce poids qui pesait sur mes épaules. Mais il y avait aussi ce vide au niveau de mon coeur qui se faisait ressentir douloureusement. Il y avait cette brûlure vive. Il avait cette plaie qui était ouverte. En manque. C'était aussi simple cela. Comme une droguée qui avait besoin de sa dose. Comme une fumeuse, en manque de nicotine, qui avait besoin d'allumer son briquet. La difficulté c'était que nulle cigarette ou drogue serait suffisante pour faire cesser le manque, pour me permettre de planer et de l'oublier. Ce ne serait jamais suffisant. Des images qui surgissaient dans mon esprit. Se surpoposant. Encore et encore. Paupières que je fermais. Tentant de reprendre ma respiration doucement. Larme qui coulait de long de ma joue. Perle d'eau salée. Une larme. Et une larme que j'essuyais tout aussi rapidement, d'un mouvement presque rageur. Paupières qui s'ouvraient de nouveau. Il était trop tard pour remuer le passé. Il était trop tard pour s'attarder sur le passé.

Et à la seconde où cette larme avait été balayée, la colère avait commencé à courir dans mes veines. Portable que j'attrapais soudainement. Un message que j'envoyais rapidement. Teddy Bear. Parce que tout le monde avait besoin parfois de serrer un ours en peluche entre ses bras. Un ours en peluche qui n'était pas confectionné de tissus et doux au toucher. Un ours en peluche bien vivant, tout en muscle. Un colosse même. Un ours solitaire auprès duquel j'avais alors besoin de me rattraper. Un message envoyé rapidement. Une réponse tout aussi rapide. Réussisant à m'arracher un sourire. Pianotant sur le clavier de mon portable avant de me diriger vers mon dressing. Ma veste et mon sac que j'attrapais aussi avant de filer non sans attraper des clefs de voiture. Quittant le quartier sud pour me diriger vers une toute autre direction, celle opposée. Me dirigeant droit vers le quartier nord et plus précisément des ruelles plus obscures. Portière refermée. Cette obscurité que je retrouvais. Cette obscurité familière. Prête à danser avec les ombres. L'ombre de ma silhouette projetée sur le mur le plus proche. Et plus loin l'écho des voix. Des fantômes qui se dessinaient dans la nuit. Un squat connu et évité car le foyer des drogués et des dealers. Un squat aucoeur duquel s'était formé un cercle à cet instant. Un simple cercle. Nulle grille. Nul ring. Un combat de rue. Le plan parfait. Le plan parfait pour l'instant pour décompresser. Un plan presque aussi parfait que celui de s'envoyer en l'air. Mais n'ayant pas le coeur pour cela à ce moment. Pour le moment, ce que je voulais c'était taper dans quelque chose. Et l'opportunité parfaite se dessinait devant moi. La silhouette de Brice de repéré. Me dirigeant vers lui. Pichenette sur l'épaule pour attirer son attention. « Hey. »

@Brice Standford


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Brice Standford

Brice Standford


∴ Pseudo : banania.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 307
∴ Faceclaim : bb tom hardy.
∴ Merci à : © stolas.
∴ Âge : trente huit années, les coups et la vie n'a rien épargné.
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : boxeur professionnel, t'essaie de raccrocher mais tu sais très bien qu'tu vis pour ça.
∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
∴ Place : un tout p'tit appart qui paye pas d'mine dans le quartier st sidwells.
∴ Vice : l'alcool, la drogue, la violence, le sexe. y'a que ça d'bon.
∴ Free land :
∴ Triggers, refuse de jouer : racisme, homophobie, viol, violence animale.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, vulgarité, drogue, alcool, sexe.

∴ Présentation : i'm not the one you wanna babble to.
∴ Liens : we can't be cured.

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyLun 23 Nov - 11:47

because it's 3 a.m ☾


azra a écrit:
toi + moi sur le ring ce soir ?
les doigts pianotent sur le cellulaire, déjà vingt-et-une heure. tu viens de rentrer de ta journée d'entraînement, la douche pas encore prise. tu sais que cette proposition, tu ne la refuseras pas. pour la simple et bonne raison qu'une soirée de combat ne se refuse pas. qu'une soirée remplie de sang et de coups ne se refuse pas. bien sûr que t'y seras. t'as qu'ça à foutre de tes soirées, parce qu'elles te rappellent ces années folles, te rappellent ce pourquoi tu vis, ce pourquoi ton coeur bat dans ta poitrine. t'es réellement devenu accro à ces combats illégaux en mettant les pieds à exeter. comme si que cette ville t'appelait, ces débordements, ces prémices d'une vie en virgule, d'un but seul. marché conclu, tu la retrouves à vingt-deux heures, paré à une nuit frivole, une nuit comme tu les aimes. et cette femme à l'autre bout de ton téléphone, celle qui de prime abord te laisse à penser qu'elle n'est qu'un petit papillon, si fragile, si petite, si belle qu'elle se fera attraper en un rien de temps pour compléter une collection déjà bien acquise. cette femme qui t'a, autant le dire, surpris. parce qu'elle a une force mentale incroyable, des coups et des tactiques qu'on apprend pas à tous les coins de rue. azra sait se battre, sait se défendre. sait utiliser à bon escient ce qu'elle a apprit. parce que toi, tu t'en branles de savoir à qui t'a affaire, si c'est une femme ou un homme. la personne sur le ring est tout autant consciente que toi dans quel merdier elle se fourre. et si toi, t'as passé les vingt-cinq années de ta vie à t'entraîner, à parfaire ton expérience, tu sais que là-dedans, t'en apprends plus qu'en une vie d'entraînement. parce que la rue, y'a qu'ça d'vrai. parce que la rue, t'y as passé toute ta vie. parce que mourir sur un ring peut être un rêve pour toi. le meilleur supplice, la plus belle douleur, un merveilleux clap de fin. déjà surpris de te savoir encore en vie à bientôt quarante piges, tu t'sens sacrément chanceux. alors t'en joue. tu joues avec ta vie, avec celle des autres. avec cette idée folle qu'un jour, quelqu'un finira enfin par te porter le coup final. le coup de grâce.

sachant très bien où se trouve cette nuit clandestine, tu t'attarde sous la douche. tu profites d'un moment de répit, même minime. parce que t'en a besoin, tu l'mérite amplement. l'eau brûlante qui coule sur ton corps encore crispé par ta journée, muscles encore chaud, tu sais que ça les repose, que ça t'fait du bien. la fatigue se lit aisément sur ton visage, des traits tiraillés, une barbe négligée, des cernes pouvant accueillir une famille recomposée. ce visage dur et sans expression, où seul ton regard peut parler à ta place. ce regard qui n'vaut pas grand chose mais où tout se passe. ta meilleure arme. cette douche bienfaitrice ne servira à rien avec ce que t'allais vivre dans quelques minutes. mais peut-être qu'au fond, ça t'aide à te préparer mentalement à ce qu'il t'attend. tes pas te mènent automatiquement vers cette table à l'entrée de ton appart, vers ce tiroir qui abrite ta consommation. cette belle poudre magique, cette dose que t'inhalera sans réfléchir, sans scrupule, sans penser à rien d'autre que ce bonheur immense, cette dose d'adrénaline que t'as besoin. et en un cillement, tu t'retrouves là, dans l'coin des camés où une foule s'est déjà réunie. où des cris d'encouragements et de rage se font entendre. t'es bien. t'es frais. t'as hâte. et tu l'attends. t'attends cette femme, celle qui t'a fait ramener là pour te défier, pour la défaire de ce qui la tiraille, de ce qui la tend. un coup porté à l'épaule, ta tête se tourne vers cette personne. la voilà. « encore un peu et j'aurai pu penser que tu t'défilerais. » ton regard se retourne vers ce spectacle. tes yeux scintillent, ton pouls s'accélère. pour toi, ces événements sont mieux que tous les parcs à thème, meilleurs que disney, meilleur que tout.
@azraël yildiz
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyLun 23 Nov - 19:01


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
Son visage qui se tournait lentement dans ma direction. Cette lueur dans son regard. Ces étoiles dans les yeux, scintillantes. « encore un peu et j'aurai pu penser que tu t'défilerais. » Ainsi cette question avait germé dans son esprit. Savoir si je viendrais ou si je ne viendrais pas. M'ayant attendu. Un petit sourire en coin qui naissait sur mon visage. Un visage en partie dissimilé dans l'ombre. Regard fixé devant. Me faisant juste désirer. Ce que toute femme devrait faire selon moi. L'effet escompté. Jouer avec les nerfs ou plutôt jouer avec ses nerfs. Ce n'était pas une simple question de force physique. Ce n'était pas simplement question de savoir qui pouvait taper le plus fort. La résistance  mentale comptait autant que la résistance physique. Et aimant chercher les failles et compter les faux pas. Mais autant consciente qu'il savait que je viendrai. Des messages qui n'étaient jamais envoyés à la légère. Chaque mot qui était pensé. N'agissant pas seulement sur des impulsions. Et il y avait bel et bien ce désir imminent de faire disparaitre la noirceur qui s'emparait de mon corps, de mon coeur, de mon esprit. Ce désir de faire disparaitre cette colère que je pouvais sentir circuler dans mes veines. Cette adrénaline. Ce frisson qui remontait le long de mon échine alors que le combat qui se déroulait précédemment était en train de prendre fin. Il y avait cette fièvre. Il y avait cette lueur dans tous les regards. Ce désir d'en découdre. L'adrénaline. Le frisson. L'argent qui circulait entre les badauds qui entouraient les deux combattants. Des paris qui étaient faits. Pas seulement addict à la drogue. Ayant tous en commun cette même addiction. Le lieu parfait. Celui de tous les vices. Et cette confidence qu'il pouvait sentir à la tonalité de ma voix alors que je reprenais la parole. « T'aurais aimé. »Peut être aurait-il préféré. Sans doute qu'il l'aurait préféré alors que ce soir tous les coups étaient permis. Justement ne souhaitant retenir mes coups. Ce n'était qu'au coeur de l'obscurité, qu'il était possible de faire tomber le masque, de libérer la bête. Bête sauvage qui hurlait en écho dans un coin de mon esprit pour que je la relâche, lui rende sa liberté. Ce soir, il n'y aurait nul besoin de prétendre. Il n'y aurait nul besoin de maintenir de carapace alors que je pouvais laisser les ténèbres m'envelopper. L'opportunité idéale pour évacuer la pression au-delà de simplement gagner. L'opportunité idéale pour cesser de prétendre d'être dans la politesse et le contrôle. Pouvant lâcher prise. Mais le risque existait aussi que l'appel du sang devienne trop fort, qu'il devienne impossible de résister au désir de tuer. Mais d'ores et déjà prête à jouer avec le feu, au risque de me brûler les doigts. Après tout, j'avais déjà vendu mon âme au diable.

Juste devant nous, à quelque pas, les combattants vaincus qui se reculaient pour laisser place à de nouveaux. « Tu viens ou tu te dégonfles ? » Note taquine dans la voix. Sourire aux lèvres alors que sans l'attendre je m'avançais en direction du cercle dégagé, sans un regard pour ceux qui se trouvaient sur le côté, nous entourant. Silhouettes qui s'écartaient sur mon passage. Sifflement lointain. Déjà la foule qui s'animait. Non seulement là pour combattre, mais aussi là pour se divertir. Voulant du spectacle. Ne jetant pas un coup d'oeil pour regarder s'il m'avait suivi. Ne l'attendant pas. N'attendant jamais et s'il se dégonflait, alors simplement un autre prendrait sa place. Cela n'avait pas d'importance. Etant plus intéressée par me battre contre lui, mais ne pouvant rien faire s'il décidait de rester sur le banc de touche. Ces bancs qui semblaient se dessiner alors que la foule se divisait, pour se ranger du côté de leur favori. Croisant le regard d'un des hommes, situé en bordure du cercle, à quelques pas de moi. Ramo. Son regard posé sur moi, ne me quittant pas. Cheveux bruns. Les mêmes origines. La même affiliation. Appartenant à la mafia turque. L'un des leaders des gangs affiliés. Son gang chargé du trafic de drogues. Le coin idéal. Et m'ayant reconnu. Mais la loi du silence qui continuerait de suivre son cours. Il ne dirait rien. C'était tout ce qui comptait. Conscient du risque qu'il prendrait s'il en mentionnait un mot à mon père. Des accords tacites. Mais sa présence signifiait qu'il n'était pas seul et que d'autres membres de son gang se trouvaient là. Regard qui dérivait pour se reporter de nouveau devant moi puis en direction de la masse fantômatique qui jouait des coudes. Un qui s'avançait déjà à titre de présentateur. Paraissant particulièrement shooté. Mais le show restait le show. Et une veste de cuir dont je me débarassais ou plutôt la lançant à Ramo qui je savais en prendrait soin en attendant que j'en vienne à la récupérer. Libre de mes mouvements. Une tenue que certains décriraient comme légère alors que je n'étais vêtue que d'une simple brassière de sport noir et d'un leggings assorti. Mais l'esthétique et l'éthique qui laissait place à la pratique. Un risque pris alors que par la même opportunité, il serait possible d'apercevoir des cicatrices en partie dissimilées. Comme les ailes d'un ange tranchées d'un coup net. Deux fines lignes qui disparaissaient dans l'ombre. Si seulement il n'y avait que ces deux cicatrices alors que pendant ces cinq années mon corps s'était transformé. Cette silhouette fine qui était recherchée dans le domaine du mannequinat qui était restée la même. Une silhouette cisaillée, affinée. Mais des cicatrices étaient venues s'ajouter, créant une carte invisible dans mon dos. Zébrure qui courrait le long de mon épaule droite. L'avant épargné. Mais l'arrière l'était bien moins. Cicatrices que j'avais gagnées lors des combats illégaux, lors de mon entraînement ou lorsque j'en venais à me transformer en l'ange de la mort. Peut être un ange de l'appocalypse qui semait mort et destruction derrière lui, mais un ange qui n'était pas à l'abri des balles qui pleuvaient du ciel. N'étant pas invincible. Et ces cicatrices qui pouvaient attirer l'attention. Mais des cicatrices aussi présentes par le passé. Néanmoins, toutes cicatrices n'étaient pas forcément pas visibles à l'oeil nu alors que parfois existaient celles plus profondes. Et obscurité qui jouait en ma faveur. Me dissimilant. Me sentant dans mon élément, au coeur de la nuit, enveloppée des ténèbres. Ayant raison de croire qu'on ne pouvait échapper à son destin, à la génétique ou aux ténèbres qui nous enveloppait. Ne pouvant y échapper et ayant peut être finalement décidé de les accepter pour le mieux. Et cette lueur que mon adversaire pouvait peut être apercevoir dans mon regard, celle ténébreuse, celle de la folie et qui criait au danger.

@Brice Standford 3 am [Brice] 1627388944 3 am [Brice] 4004990266


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Brice Standford

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyVen 27 Nov - 14:23

because it's 3 a.m ☾


à ses mots, tu pouvais aisément comprendre qu'elle se jouait de toi. qu'elle pourrait penser que tu te défilerais. que tu n'irais pas jusqu'au bout. comme beaucoup. parce que même lors d'un combat illégal, les mœurs restent souvent inchangées. un homme face à une femme. sujet de controverse pour certains, d'autres où la question ne se posait même pas. parce que toi tu t'en fou de savoir qui est en face de toi. parce que personne n'a été forcé à se présenter autour du cercle. personne n'y a été bousculé. et tu l'sais. tu l'sais qu'avec elle, t'agiras comme si c'était un homme qui se présentait à toi. parce qu'elle le veut. pas de différence. pas de dentelle. parce que tu l'as vu se débrouiller, à plusieurs reprises. parce que tu l'as vu gérer, riposter, se protéger. à deux doigts de porter le coup de grâce à son adversaire. tu l'sais qu'elle peut te faire mal, qu'à un moment d'inattention, tu peux tout perdre. tu l'sais. et ça t'excite. ça t'excite de savoir qu'un combat peut signer la fin, ta fin. qu'une femme peut mieux te maîtriser qu'un homme entraîné toute sa vie. et ça t'fait rire. parce que ça changerait la tendance. alors ouais, tu t'en fou de savoir qui s'trouve face à toi. tu t'fous de connaître ou non l'histoire de ton adversaire, de toute cette haine qui se dégage, de ses portes enfin ouvertes, de ces esprits enfin libérés. azra connaissait les termes, peut-être même mieux que toi. tous les coups étaient permis mais tu savais que toi, tu préférais ce pourquoi t'as toujours existé. parce que les poings et les tactiques apprises dans la rue et l'expérience passée peuvent parfois être plus dangereuses qu'une lame.

la foule s'entasse, se bouscule, perd patience. est excitée par le prochain combat. et tu la regarde, un instant. ne la lâche pas des yeux alors que son esprit à elle semble se détacher de son corps. un rictus sur les lèvres, tu sais que tu vas l'apprécier ce combat. torse nu, tu laisse ton t-shirt s'écrouler au sol, se faire écraser par les pas des spectateurs. rien n't'intimide. rien n'te fait peur. il y a une finalité à tout, un début à chacun. l'excitation fulgurante d'une nuit de sang, que tu rentreras chez toi couvert de ton propre sang comme celui d'azra. ce mélange amer, beau, significatif d'un combat mené à bien. d'une suffisance de chacun. parce qu'elle en a besoin. et parce que toi aussi. et comme à ton habitude, tu n'laisse rien paraître. parce que ton visage est fermé, tes yeux parlent pour toi. tous étaient présent pour la même chose. la même soif. le même but. et ton regard plongé dans celui d'azra, tu t'sens prêt. pas besoin de plus d'attente, pas besoin de t'faire languir, toi ou les autres. toi ou elle. « t'aimerais bien. » clin d'oeil à ce qu'elle t'a dit précédemment. l'homme qui s'était désigné présentateur échauffe les foules, les esprits, les corps. ton regard lui n'la lâche pas. le combat commence. ton humanité des rings de boxe reste sur le côté. sur le banc de touche. parce qu'ici, plus aucune règle n'existe. juste toi et ta bonne étoile. le premier coup porté vient de tes mains, un poing collé contre son nez marque le début des hostilités. fais-moi mal, fais-moi ressentir quelque chose. que cette nuit ne soit que le fruit d'une douce violence sans fin.
@azraël yildiz
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyVen 27 Nov - 21:14


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
tw ; mention de violence et mort

Aucun retour en arrière. Ne se retournant pas non plus. Et ne faisant pas non plus demi-tour. Tee-shirt soulevé alors que la foule s'extasait. Le tic tac. L'adrénaline qui courrait dans mes veines. Ce clin d'oeil. « t'aimerais bien. » Et les coins de mes lèvres qui se retroussaient. Le combat qui commençait. Nul feu vert qui n'était donné. Nul signal de départ qui était annoncé. Aucun coup de feu tiré dans le ciel. Le combat qui commença soudainement et tout aussi rapide. Aucune attente. Droit dans le feu de l'action. Fonçant dans le tas sans attendre. Les battements de coeur qui s'accéléraient. La louve qui était sortie. S'élançant au même moment où il fonçait dans ma direction. Colosse. Nul doute qu'il avait acquis sa réputation et que sa réputation le précédait. Nul doute qu'il était un boxeur professionnel alors que sans attendre, il marquait le début des hostilités. Son poing qui heurtait mon nez. Note de sang qui perlait. La première goutte du sang qui s'écrasait sur le sol, dans la poussière alors que je faisais un pas de côté. Me mettant hors de sa porté. Un style différent du sien. Un style distinct. Et ce qui rendait le challenge plus attrayant alors qu'à sa différence, je n'avais rien d'une boxeuse professionnelle. Ayant appris l'art du combat dans la rue. Ayant appris auprès du maître de l'art de la destruction et de la violence. Mais un style de combat aussi différent que celui qu'il m'avait enseigné, alors que j'avais tracé ma propre voix. Me servant de ma taille fine et de mon agilité pour tournoyer. Des pas de danse. Un combat plus mortel. Une chorégaphie. Le rythme qui s'accélérait alors qu'autant que je l'observais, cherchais à jouer avec ses nerfs, la première note de sang qui était tombée n'avait fait qu'éveillé cette rage interne. Et la seconde d'après sur lui. Coup après coup. Détourner l'attention. Ruser pour frapper où cela faisait mal. Sauter. Esquiver. Tournoyer. Jouer avec les ombres. Jouer avec les corps. Jouer avec la vie. Et ce feu, ce feu qui brûlait à l'intérieur de moi alors que mon poing se dirigeait vers sa mâchoire. Parce qu'il n'y avait aucune limite. Parce qu'il n'y avait aucune distinction entre ce magnifique visage et le reste de son corps. Parce qu'il n'y avait aucune limite. Il n'y avait que la douleur. Cette douleur qui s'alimentait dans la souffrance, dans la colère. Cette violence qui n'était ni douceur ni légéreté. La violence à l'état pur. Le masque qui était tombé au sol au moment où il avait réveillé la bête. Laissant derrière cette innocence perdue et ces sourires. Il n'y avait que cette froideur éternelle qui succédait aux flammes. Le monde autour disparaissant. Et un monde que j'étais alors prête à réduire en cendre sans aucune once de remord. Chaque coup infligé sans une once de remord. Ce qui était aussi effrayant. Cette noirceur qui possédait mon corps. Alors que transformé, il n'y avait seulement le désir de blesser mais de le faire souffrir, lui.

Et cette voix interne muette qui hurlait dans un coin de mon esprit. Ce désir interne de crier. Ce désir interne de lui crier dessus ou de le mettre en garde. Et à l'opposé, ce désir encore plus violent de le frapper, de lui faire mal. Comme pour lui faire passer ce message explicite, lui faire comprendre qu'il ferait mieux de reculer. Fuir maintenant. Fuir maintenant avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il n'y ait plus que des ruines et un champ de destruction tout autour de lui. Prendre ses jambes à son cou avant qu'il n'y ait plus que le sang et des os brisés. La bête qui était lâchée. La bête qui était lancée sur sa piste. Et la bête qui ne s'arrêterait pas.

Peut être que le tuer là maintenant serait plus miséricordieux. Preuve de grâce ou de misérorde. Car, s'il ne mourrait pas aujourd'hui, il mourra demain ou dans quelques jours. Personne qui ne pouvait échapper à la mort. Mais la menace planait encore plus autour de lui. Si proche. Cette ombre dans son dos. Ce vautour qui le survolait. Devenue une proie simplement à cause d'une stupide erreur d'un russe. Simplement parce que @Aleks Prestwich n'avait pas pu s'empêcher de reprendre son petit trafic, simplement parce qu'il n'avait pas pu s'arrêter. Ne s'étant pas rangé, non et doutant que quiconque soit au courant de ce fait. Rien qui ne rattachait sa copine de lui, rien qui ne rattachait @Arizona Campbell d'un trafic de drogues. Mais en soit, peu importait si elle était au courant de ce trafic de drogues ou non. Peu importe si elle avait du sang sur les mains ou si elle était aussi blanche qu'une colombe. Peu importait si lui avait du sang sur les mains, s'il était un camé ou s'il était innocent. Le russe s'était tiré une balle dans le pied avant d'accrocher une cible dans le dos de sa copine et de son ami. Certes il y avait encore un espoir. Avec un peu de chance, l'homme accepterait de se ranger. Il accepterait et les miettes seraient balayées, cette histoire oubliée. Mais il y avait aussi une chance qu'il en vienne à continuer son trafic, et que dans ce cas la mort vienne à se rapprocher un peu plus de lui, de ses proches. Alors peut être que ce serait un cadeau que de tuer Brice là maintenant plutôt que de le laisser vivre un jour de plus pour le voir mourir le lendemain.

Ce qui se passerait. Une équipe qui serait envoyée pour les tuer ou plutôt les exterminer. Une équipe ou l'ordre qui me serait donné de couper les derniers fils les retenant à la vie. Un ordre que je ne pourrai contester. Un ordre que je savais que je ne contesterai pas même si je ne battais pas pour les mêmes raisons que mon père. Lui qui se battait pour protéger la terre promise, son territoire. D'autres qui se battaient pour leur famille. Ne me battant ni pour l'un ni pour l'autre. Ne me battant ni pour mon père ni pour la mafia. Volatile. Comme la mort. La mort qui n'avait pas d'odeur. Aucune odeur mais n'étant pas pour autant forcément indolore. Une mort qui pouvait être accordée rapidement mais une mort qui pouvait aussi être lente et douloureuse. Si j'étais celle choisie, la mort donnée serait rapide. Mais si un autre était choisi alors peut être que ce serait une mort lente et douloureuse qui les attendait. Alors peut être qu'il serait plus simple d'en venir à le tuer là maintenant. Peut être qu'il serait plus simple d'attraper un couteau. L'envoyer dans sa direction. Une lame plantée en plein coeur. Ou surgir derrière lui pour trancher le fil de sa vie d'une coupure nette. Rapide. Peut être qu'il serait plus simple de briser sa nuque. Ou peut être qu'il serait encore plus simple d'attraper l'arme la plus proche, de tendre le bras et de tirer. Le doigt pressant la détente. La fin.

Peut être qu'il serait plus simple de le tuer là maintenant que de simplement échangés des coups et de s'amuser comme des enfants cherchant à jouer avec les ombres et défier leurs démons. Car si l'ordre était donné, peu importait que je l'appréciais. Peu importait les sentiments. Peu importait l'amitié. Il faudrait mettre fin à sa vie. Tout sentiment devenant un signe de faiblesse. Il n'était pas dit que le coup ultime serait facile à porter. Il serait certainement moins facile à porté que ces coups échangés alors. Mais, la vie n'avait n'était pas synonyme de facilité. Cela serait trop simple. Et attendre ce n'était que retarder l'échéance. Il n'y avait pas de bonne solution. Il n'y avait qu'un choix. La raison ou l'affection. Or, à ce moment, la balance semblait pencher plus en faveur de la mort alors que mes gestes devenaient plus précis et violents. Il aurait dû écouter. Il aurait dû reculer. Mais désormais il était trop tard pour reculer. Et la douleur physique ou mentale ressentie importait alors si peu. Il était celui qui importait. Le seul alors. Et la bête n'avait aucune pitié. Enragée, elle voulait le voir à terre. Parce que causer la destruction était tout ce qui comptait alors. Qu'à chaque pas esquissé, chaque coup porté ou reçu, la lumière vacillait. La limite entre la conscience et l'inconscience se fragilisait. La limite entre la raison et la folie devenait plus fine. La limite entre la lumière et les ténèbres s'effaçait doucement. La noirceur gagnant du terrain.

@Brice Standford

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Brice Standford

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∴ Âge : trente huit années, les coups et la vie n'a rien épargné.
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∴ Occupation : boxeur professionnel, t'essaie de raccrocher mais tu sais très bien qu'tu vis pour ça.
∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
∴ Place : un tout p'tit appart qui paye pas d'mine dans le quartier st sidwells.
∴ Vice : l'alcool, la drogue, la violence, le sexe. y'a que ça d'bon.
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∴ Triggers, refuse de jouer : racisme, homophobie, viol, violence animale.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, vulgarité, drogue, alcool, sexe.

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyMer 2 Déc - 15:58

because it's 3 a.m ☾


rien d’autre n’a d’égal que la satisfaction de remporter un combat. meilleure qu’une drogue, meilleure que le sexe. parce qu’à ce moment là, tu sens tes muscles se crisper de douleur, tu sens ton corps se raidir et ton cerveau fumer. parce que ces victoires méritées te sont chers. parce que tu vis pour ça. une vie de winner est bien plus intéressante qu’une vie misérable, qu’une âme perdante. perdue. et parce que t’as trouvé ici, dans ces combats illégaux un point de repère. une façon de te remettre les idées en place à chaque fin. tous les coups sont permis. mais si tu devrais tuer quelqu’un ce soir ou comme les autres soirs, tu le ferais avec tes poings. parce que nulle satisfaction est meilleure que le coup fatal. que ce poing arrachant la vie d’un homme. t’as vécu seul. tu t’es entraîné seul. la mort ne te fait pas peur. azra ne te fais pas peur. et pourtant, peut-être que tu devrais flipper. parce que tu vois tout dans ses yeux. tu vois la flamme, tu vois son âme survoler le terrain. tu la vois vide de toute émotions. mais peut-être que c’est elle aussi qui devrait avoir peur. parce que dans ces moments là, la personne face à toi t’es totalement inconnue. parce que c’est dans ces moments là qu’tu vois a qui t’as affaire. qu’tu vois ce dont elle est capable. et toi, pauvre fou, tu t’fou pas mal de savoir si cette nuit serait ta dernière ou non. tu t’fou de savoir si la sienne se finira aussi ce soir. parce que tu t’fou de tout. et tu t’concentres. t’essaies de la suivre alors qu’elle se perd dans ses mouvements. t’attends. juste, t’attends. et t’acceptes. t’acceptes les coups portés, cette furtivité et cette souplesse. cette femme qui n’a rien d’autre dans l’esprit que de t’en faire voir de toutes les couleurs. ça t’amuse. tu t’éclate. ça t’excites. mais rien n’apparait sur ton visage. rien d’autre qu’une âme volatilisée et d’un regard sombre. vague. lointain mais si précis.

« la danse classique, c’est pas ici princesse. » et tu sais que cette phrase prononcée ne la rendra que plus dangereuse. tu l’sais et t’attends qu’ça. parce que t’es venu ici que pour une chose. mais cette part du contrat ne semble pas être aboutie. tu veux du sang. tu veux avoir mal. tu veux aussi la voir souffrir. la voir souffrir elle et tout le monde autour de toi. parce que t’as pas l’droit d’être le seul dans cet état. perpétuellement. parce que tu veux te venger d’une enfance bafouée, gâchée. d’une vie misérable et sans but. d’une vie de solitaire répétée. un ou plusieurs corps morts. entassé. c’est c’que tu veux. c’que t’as toujours voulu. tu réussis alors à la chopper. enfin. son cou bloqué par ton bras tout autour, tu serres. et de son poids plume, elle te survole pour s’écraser au sol. tu n’fais que l’énerver encore plus. parce que putain, t’attends qu’elle te bouffes. parce que si elle ne l’fait pas ce soir, personne n’aura cette occasion. parce que ce soir, tu lui donne la putain d’occasion d’en finir avec ces conneries. d’en finir d’une vie remplie de merde. de sang. de morts. parce que t’as assez vécu. mais si elle n’le fait pas ce soir. toi tu l’feras. tu lui feras rendre son dernier souffle sans jamais le regretter. parce que dans ces moments là, tu n’as rien d’autre qu’un énorme brasier en toi qui ne peut être maîtrisé que part une fin de vie. une fin. de tout.

et de ça, chérie, j’sais pas c’que t’attends. que l’sang coule comme un fleuve d’eau pure, que ce sang versé ne soit bercé que d’une fin tragique. parce que nous sommes nés pour mourir. mourir seul. parce que j’sais tout le feu qui prend possession de ton corps. parce que j’ressens la même chose que toi. parce qu’au fond, on est pareils. parce que toi et moi, ce combo parfait. parce que toi et moi, on veut la même chose. parce que toi, azra, j’te comprend. délivres moi avant que quelqu’un d’autre ne te vole ce droit. mourrons ensembles. laisse moi emporter ton souffle. laisse moi te dévorer.
@azraël yildiz (édit : mais jdufyhz. j’suis si désolée de toutes ces fautes, j’étais sur la tablette. 3 am [Brice] 1260760441 )
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyMer 2 Déc - 23:32


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
Des coups qui étaient portés, des coups qu'il recevait. Mais il ne flanchait pas. Semblant prêt à vouloir mourir. Comme s'il recherchait la mort ou plutôt la souffrance. Cette douleur qu'il semblait rechercher, qui semblait l'animer. Il y avait cette lueur dans son regard. Mais ne pouvant prétendre non plus. Là dans le même but. Et la foule excitée tout autour de nous qui partageait ce même but. Délivré. Envivrée. Le meilleur nectar, celui des dieux. Nulle bouteille d'alcool simplement l'ivresse des combats. Et il n'y avait sans doute nulle meilleure addiction au monde, excepté peut être se faire messager de la mort elle-même.

« la danse classique, c’est pas ici princesse. »« M'appelle pas princesse ! » Sur la même répartie. Lui le sarcasme. Et pour moi cette note d'agressivité. Détestant ce surnom. Une princesse que j'étais bien loin d'être. Une princesse que je n'étais certainement plus. Ayant abandonné la villa ou cette forteresse dans laquelle j'étais en sécurité. Ayant abandonné toute protection pour venir affronter l'obscurité. Troquant les talons à l'aiguille et une robe sexy pour une tenue bien moins féminine. Ayant troqué une cage dorée pour un squat de drogués. Laissant derrière-moi légereté et volupté, remplaçant la chaleur du foyer par la froideur de la nuit, par les coups et la douleur. Princesse qui n'était que gentillesse et douceur. Mais cette douceur qui vivait en moi, elle s'était effacée, remplacée par une froideur glaciale. Comme un coeur qui se changeait en glace. Oeuvre de méduse. Statue de pierre. Si un regard pouvait tuer. Ce même regard que je lui adressais. Des balles à la place des prunelles. Le désir d'appuyer sur la gâchette ou de lui briser les doigts. Certains qui faisaient l'amour, d'autres qui faisaient la guerre. Ce frisson. L'adrénaline qui courrait dans mes veines. Et repartant à l'assault. Guerrier infatigable qui s'emparait de sa lance pour s'élançait de nouveau au coeur de la bataille. Oublié le prince charmant. Oublié les contes de fée. Il n'y avait que le sang et les accrocs de douleur. Mort et destruction se substituant à l'amour et aux pétales de rose. Que dire de plus si ce n'était que j'avais cessé de croire aux éléphants roses qui volaient dans les ciel et aux licornes.

Et ce feu qu'il avait ravivé de plus belle. Ce dont il avait conscience. Cette lueur féline décuplée dans mon regard. Ce désir de mordre. Ce désir de blesser. Crocs entaillant la chair de la proie solitaire. Jouer avec le feu au risque de s'y brûler ou de mourir axphysié. Son bras qui bloquait ma gorge. Le souffle qui commençait à manquer. La respiration qui devenait plus brève. Les battements du coeur qui s'accéléraient. Mon genou qui remontait pour lui portait un coup au niveau de l'entrejambe, s'emparer du bijou de famille. Mais ayant repéré le voleur, il ne pouvait que m'envoyer voler dans les airs. M'échappant à la dérobée. Dos qui heurtait le bitume du square avec violence. Un choc moins brutal que d'heurter une voiture. La violence du geste tout de même. Poupée de cire qu'il avait envoyé voler. Poupée de chiffon qu'il avait jeté au sol comme si elle ne représentait rien. Poids plume que j'étais en effet. Enfant désireux de s'en débarasser. Poupée désarticulée au sol et pourtant encore vivante. Un sourire qui avait fondu, se tordant, remplacé par une grimace de douleur. Egratignure qui resteraient. La morsure de la chair contre la bitume. La chaleur du feu. Des doigts brûlés. Et doigts qui glissaient, dérobant la lame emportée à mes côtés pour la lancer dans sa direction d'un coup sec et rapide. Une lame qui volait dans les airs. Et la pointe de la lame qui venait se planter dans son épaule droite. « oupps...» Cette note de sarcasme alors que je me relevais. « Je suis désolée, je voulais vraiment pas. » En rajoutant une couche. Dramatique. En faisant des tonnes. Un mensonge. Loin d'être désolée. Loin de m'en vouloir de l'avoir viser. La morsure du bitume. La vue du sang. Les règles qui étaient faites pour être contournées. La beauté de ce combat alors que justement tous les coups étaient permis, qu'il n'y avait de limite ni d'interdit. Et cette lueur vengeresse dans le regard alors que je m'élançais dans sa direction. Il voulait souffrir. C'était son choix. Seconde lame sortie et que j'envoyais dans sa direction tout aussitôt. Cible devenue. Une cible vivante, certes, mais il ne restait pas moins une cible. Et le désir de vengeance. Sans doute n'aurait-il dû pas réalisé ce geste. Mais il le voulait. Cherchant la douleur. Une bonne chose, que j'étais alors désireuse de le faire souffrir. Toute pensée miséricordieuse épargnée alors que je me jetais sur lui pour porter mon poing à son visage. Il voulait souffrir. Il n'était le seul. Ce même regard éteint. Ce même regard vide. Toute trace d'humanité disparu parce qu'il n'y avait que ce désir de frapper encore et encore. Aucun but sauf peut être celui de rencontrer la mort et de danser une énième fois avec elle. Flirter avec le danger. Flirter avec la vie. Flirter avec la mort. Le contact de la chair. Attraction physique. Quelques centimètres nous séparant. Le bitume plus proche que jamais. Et ce regard aussi vide. Des yeux bleus de la couleur du ciel, mais pourtant l'impression de se retrouver face au néant. Voûte céleste qu'il était impossible de décrirer par des mots et seulement possible de s'y perdre. Poings que je levais de nouveau en direction du ciel. Des jointures insanglantés. Regard fixé dans le sien. Mais peut être que quand il ne me regardait, il ne voyait pas cette louve solitaire, à la tignasse de jais si ce n'est son reflet dans le miroir. Ange funeste.

@Brice Standford (edit pas c'est trop parfait ta réponse  3 am [Brice] 1260760441 dis-moi si cela te va pour la liberté de mouvements, c'est qu'elle tente de l'abimer juste un tout petit peu  3 am [Brice] 492618270)

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptySam 12 Déc - 13:36

because it's 3 a.m ☾


parce que tu t’en foutait. tu t’en foutait de savoir si tu l’avait blessée. se foutait de savoir si t’allait survivre à cette soirée. se foutait de tout. d’elle, de toi, d’eux. parce que seule la soif de sang était présente. seule l’envie de heurter la sensibilité des plus fragiles, de la broyer et d’attendre qu’elle le fasse en retour. parce qu’à travers cette cette pique lancée, tu savais que t’allais t’attirer les foudres. qu’elle n’allait pas tarder à t’en faire baver en retour. et c’était tout c’qui comptait dans l’fond. parce que tu la vois se relever. tu vois ce regard te brûler. tu la vois s’emparer de sa lame. et tu fais rien pour l’en empêcher. peut-être parce que tu sais comme ça va finir. peut-être parce que tu sais qu’c’est sûrement ta destinée. et cette lame. cette lame que tu vois voler, cette lame que tu sens pénétrer dans ta chaire. cette douleur, ce plaisir. évidemment que tu grimaces. évidemment que t’as l’unique et seule envie de lui briser ses os, d’en finir avec elle. définitivement. mais putain elle te fait te sentir en vie. elle te procure des douleurs et toi, t’es en extase devant ça. la douleur est la seule émotion qui puisse te prouver que t’es encore en vie. la seule sensation. alors t’acceptes. t’accepterais tout. tout ce qui peut te prouver que ton cœur bat encore. toujours. malheureusement. et ton regard croise le sien. et ton sourire s’élargit à ses mots. tu mets du temps, mais tu t’relève. une pause. quelques secondes qui semblent être des heures. en attendant, tu n’regarde que cette faucheuse. que cette femme. et de ton autre main, tu te saisis de la lame plantée pour l’enlever. tes yeux se baissent vers l’arme que tu jètes d’un revers de main. parce qu’au fond, il te faut plus qu’une lame pour en finir avec toi. il faut beaucoup plus que ça.

parce que ta vie, ça fait trente-huit ans que tu la risques. trente-huit ans que tu t’demandes qui réussira enfin à t’ôter l’existence. des primes sur ta tête, des armes pointés droit entre tes deux yeux, des coups de tes parents, de personnes que tu croisais dans la rue tard le soir alors que tu n’savais pas où dormir. et de toutes ces pensées alors que ton regard reste ancré dans l’sien, tu n’la voit pas arriver. tu t’en rends compte uniquement lorsqu’une seconde lame vint perforer ton corps. un gémissement sort de ta gorge, tu la regarde exploser son poing sur ta face, sanglant de tout ton long. étalé au sol comme un moins que rien. évidemment qu’tu souffres. évidemment que tes plaies te brûlent. cette faucheuse sur toi alors que ton dos sent la fraîcheur du béton. tu souris. un sourire muet qui ne révèle aucune expression, qui ne montre rien d’autre que l’envie d’en finir. l’envie d’en finir avec elle parce que c’en était assez. assez de plaies, assez de sang de ton côté. il fallait qu’elle souffre elle aussi. il fallait que le monde autour de lui souffre comme lui présentement. tu regardes son poing se lever une énième fois. ta respiration haletante, tu réussis à bloquer son bras en l’air. tu te redresse pour frapper ton front contre son nez. assez fort pour que tu puisses entendre un craquement. de ton regard fou, tu finis par l’attraper afin d’inverser la tendance. toi sur elle. corps contre cœur. prunelles en feu. désire de vengeance des deux parties. plus de temps pour ces conneries, ton poing cogne sa tempe, à deux reprises. tandis que ton autre bras de libre, malgré la douleur ressentie, compresse son cou. ton corps se penchant encore plus vers elle pour que la pression de ce bras soit plus forte. yeux injectés de sang, tu la regardes. encore et encore. parce que tous les deux, vous n’valez pas mieux qu’l’autre. la tension est palpable alors que les gens autour de vous retiennent leur souffle tandis que d’autres hurlent à la mort. à la fin descente de ces deux protagonistes.

puis tu t’éloigne. relâche la pression de son cou pour la laisser respirer. peut-être est-ce un mauvais choix, peut-être est-ce stratégique, toi même tu l’sais pas encore. tu t’éloigne. lui tournant le dos l’instant de quelques secondes. t’avais sa vie entre tes doigts. t’aurais tout autant pu en finir avec ces conneries. en finir avec elle. enfin. la regarder rendre son dernier souffle. la regarder se vider de toute forme de vie. juste la regarder. à l’agonie. et tu te tiens l’épaule. celle déjà fragilisée par une balle il y a un an d’ça. la souffrance. tu t’empare de ce qui pouvait, jadis, ressembler à un pied de chaise. parce que t’as l’souffle court. parce que l’adrénaline se dissipe. parce que les effets de la poudre magique diminuent. parce que tu sens qu’tous tes sens, tous tes muscles se tendent. et parce qu’avec ce bout de bois, tu veux finir cette mascarade. si l’envie de l’embrocher te titille tant, t’excite, tu t’raisonne à simplement le frapper au niveau de sa cage thoracique, un coup violent qui surprend. qui bloque la respiration le temps de quelques secondes. et de là, cet autre coup porté à la tête, ce bout de bois se brisant en deux en vue de ce coup violent et de cette qualité qui pouvait laisser à désirer. il était temps de lâcher prise. parce qu’il était hors de question que tu sois l’seul à crever ce soir.
@azraël yildiz
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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptySam 12 Déc - 17:54


3 am
Azraël & Brice

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Une machine de guerre. Et cet attrait de dangerosité alors que l'homme paraissait impertubable à la lame qui s'enfonçait dans sa chair. Géant d'acier. Lame qu'il enlevait pour la jeter au sol mais elle n'était que la première. N'attendant pas. N'attendant pas qu'il prenne le temps de respirer. N'attendant pas qu'il reprenne ses esprits alors que déjà j'étais sur lui. Et le poing qui se levait encore. Le sang qui coulait le long des jointures. Soudain ce poing qui est bloqué alors qu'avec violence le premier coup depuis un long moment était ressenti. Ce craquement. Connard. Pouvant pas s'attaquer à un autre point de mon visage que mon nez. Pas le temps de réagir assez rapidement alors qu'il reprenait l'ascendant, inversant la tendance. Mon dos qui heurtait le bitume. Voyant des étoiles. Le voile avec la mort alors que soudainement c'est sa main contre mon cou qui me resserre. Cette force nécessaire pour ôter la vie. Ce souffle qui se cristallise. Les battements de coeur qui s'accélèrent. L'instinct de survie prenant le relai. Le désir de survivre plutôt que de mourir. Suicidaire. Dansant pour la mort. Mais ne voulant mourir. Et des poings qui tentaient de se lever dans le vide pour frapper son thorax. Pour trouver un point dans la cuirasse de l'homme, pour tenter de reprendre le contrôle, pour se défaire de cet étau. Cet étau qui se resserrait. Jouant avec la mort mais n'étant pas invincible. Les griffes de la mort. Si proche. Vision en partie floue. Et jambe que je relevais pour tenter de frapper son entre-jambe une nouvelle fois. C'était une chose d'être le chasseur. C'était une autre chose de passer du chasseur à la proie. Doigts qui recherchaient une pierre. Une arme. Tout pour se détacher de l'étau. Ecarter ses mains à tout prix. Et autour l'agitation. S'il parvenait jusqu'au bout, une guerre qui serait déclenchée. Et homme traqué, homme mort qu'il deviendrait. Et soudain la pression qui disparaissait. Crachant sur le sol. A la recherche d'une bouffée d'oxygène inexpérée. La gorge sèche. Souffle que je reprenais. Regard croisé. Grimaçant. La douleur qui se propageait dans ma tête. Mais me relevant. Plus difficilement. Mais me remettant debout. Les étoiles plus brillantes que jamais dans le ciel. La fâtigue et la douleur qui faisait suite à la flambée d'adrénaline. Pas vacillant. Yeux que je clignais. Comptant jusqu'à trois. Et poings que je relevais alors que Brice avait déjà attrapé son arme. Trop rapide alors que soudainement le choc reçu était autant violent que le précédant. Manquant de retomber sur le sol. Corps vacillant. Corps qui commençait à lâcher.

Et soudainement la tendance qui s'inversait de nouveau. Car c'était une chose de regarder la fille du patron se battre. C'était une chose de garder le silence et d'accepter qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendrait être. C'était une chose de la regarder évoluer et rendre coup pour coup. Cependant, c'était une autre chose de la regarder se prendre une raclée et de la regarder mourir. Soudain c'est une armée qui s'est mise en mouvement. Sans un mot. Parmi cette foule de droguée et de badauds surexités, ils dégainaient les armes d'un même mouvement. Coordonnés. Ramo en tête. Plus loyal à la fille du patron qu'au patron lui-même. Cette fille qu'ils avaient appris à connaitre. Et autant qu'ils les considérer comme membre de leur famille, ils savaient que la réciproque était vraie. Protecteurs. Et soudain les armes qui se pointaient tous dans la direction du boxeur professionnel. Certains qui auraient cru à une mauvaise blague. Mais qui n'en n'était pas une alors que lorsque les armes s'étaient dévoilés, les premiers badauds avaient pris la fuite. Les billets vert qui retombaient dans le ciel. Il n'était plus question de simplement parier et d'assister au combat. Il était question d'éviter les répressailles. Rares ceux qui restaient. L'atmosphère qui se chargeait de l'odeur de la poudre à canon, de testotérone et le combat qui prenait une autre tournure. Alors que soudainement ce n'était plus deux adversaires qui se faisaient face prêts à se jeter l'un sur l'autre, mais une armée qui entourait un seul homme.

Erreur sur la marchandise. Ou un passé, un héritage familial dont je ne lui avais jamais parlé. Un lien qu'il avait pu relier entre ce retour et la rumeur de Big brother mais un nom, un fardeau familial qui n'avait jamais été déposé à ses pieds. Ce lien avec la mafia que je n'aurai peut être pas pensé à dévoilé, mais la décision qui semblait déjà prise si lui, n'était pas capable d'assembler les pièces du puzzle et de les associer entres elles. Sentant le regard de Ramo qui me suivait alors que je me rapprochais de l'homme qui m'avait précédemment coupé le souffle. Une armée qui se déployait d'un seul mouvement et l'énergie qui revenait. Puisant de la force dans leur présence. Souffle que je reprenais. Et regard qui dérivait de nouveau en direction de Brice. La folie qui se substituait à la raison. Cédant aux ténèbres familières alors que l'appel du sang commençait à se dissiper. Pas de plus réalisé en sa direction. « Qu'est-ce que tu vas faire Brice ? Me tuer ? » Regard plongé dans le sien. Ce qu'il voulait. Ce qu'il avait tenté de faire. Ses mains le long de ma gorge. Le parfum de la mort. Mais il y avait une différence entre avoir l'intention de tuer et le fait de passer à l'acte. Il y avait une différence entre tenter de survivre, vouloir mourir et tuer. Bras que je levais vers le ciel. « Je suis déjà morte. » Echo d'un rire ou d'un sourire. L'étant déjà. Ayant creusé ma propre tombe il y a des années. Cette note de sarcasme ou de folie qui succédait à la lueur prédactrice. « Tu aurais pu me tuer. » Si proche. Si près du but. « Tu ne l'as pas fait. Tu aurais dû. » Cela aurait été plus simple.« Tu n'as pas eu le cran. » Son passé ignoré. Peut être qu'il ne l'avait simplement pas voulu pour une autre raison obscure. Pensée rejetée.  « Quand il suffit de quoi... ? » Esprit reprit. Parole plus affermie. Visage qui se dédoublait. Froideur ou folie qui suivait l'agressivité et la volonté de se sentir en vie par tout moyen. La douleur qui me rappelait que j'étais toujours vivante. Ramo qui s'approchait. Me tendait mon arme. Parce qu'il n'y avait pas de règles. Parce qu'il ne savait pas, qu'il aurait dû serrer ses mains encore plus fort contre mon cou. M'ôter ma vie. Parce que je ne la méritais pas. Parce que je riais à la vie et que j'avais choisi le camp de la mort plutôt que la vie. « ... prendre une arme ? appuyer sur la détente et.. » La détonation qui résonna. Et un corps qui tomba. Innocent. Dommage collatéral. Prouver un point. Un concurrent dealer en moins.

M'approchant de lui. Et pointe du canon que je dirigeais cette fois-ci dans sa direction. « Est-ce que tu veux mourir ? » Souffle repris.« Parce que je peux mettre fin à ta vie là maintenant. Comme tu aurais pu mettre fin à la mienne. Il suffit que tu me le dises. » Et éviter par là une mort tragique qui surviendrait par la suite. Tuer par miséricorde. Se venger. Se venger de ces coups portés que j'avais même recherché. Autant à la recherche de la mort que son allié. « Est-ce que tu veux mourir ? » Ou la question était peut être de savoir si je voulais, moi, mourir autant que lui. Ayant choisi de combattre sous l'étendard de la mort mais dans le fond bien désireuse de vivre. La balance qui penchait entre la vie et la mort.

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Brice Standford

Brice Standford


∴ Pseudo : banania.
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∴ Âge : trente huit années, les coups et la vie n'a rien épargné.
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∴ Occupation : boxeur professionnel, t'essaie de raccrocher mais tu sais très bien qu'tu vis pour ça.
∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
∴ Place : un tout p'tit appart qui paye pas d'mine dans le quartier st sidwells.
∴ Vice : l'alcool, la drogue, la violence, le sexe. y'a que ça d'bon.
∴ Free land :
∴ Triggers, refuse de jouer : racisme, homophobie, viol, violence animale.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, vulgarité, drogue, alcool, sexe.

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptySam 12 Déc - 19:25

because it's 3 a.m ☾


de cette tendance qui ne cessait de changer, de cette prise de risque inutile pour certains, importante pour vous. parce que vous en avez besoin. t’as besoin de cette adrénaline pour vivre, t’as besoin de cette violence. pour te prouver à toi même que ouais, t’es toujours vivant. ouais tu ressens toujours les choses. tu ressens la douleur. tu ressens aussi celle que t’infliges et ça, il n’y a pas meilleur sensation que celle là. pas plus importante que ça. et ouais, t’aurais du. t’aurais du mettre un terme à tout ça. t’aurai du la tuer. en finir. parce que ce qui est entrain de se passer, ce revirement de situation n’étais pas prévu. était hors de contexte et surtout inédit. parce que jamais dans un combat légal t’as pu trouver ça. jamais une armée ne s’était levée contre toi, sauf il y a seize ans de ça. avec quinze ans que cavale pour sauver ton cul. mais là, t’avais pas envie de te sauver. t’avais juste envie de voir la suite des événements, de savoir si cette fois ci ta cervelle allait enfin sauter. si ce soir une personne allait enfin se décider à faire exploser cette tête qui n’a que trop souffert. si cette fois, on allait enfin pouvoir t’offrir cette chance de mourir sur le ring. un ring qui n’en est pas un cette fois. mais tu seras mort à travers ta passion. et du reste, tu t’en foutais.

alors tu la regarde. cette femme que tu ne connaissais pas. cette femme qui s’était enfin dévoilée. cette femme qui venait tout juste de tuer un homme innocent, qui n’avait rien demandé de plus qu’un combat de sang. tu regardes son corps inanimé, et tu souris. la mort ne t’effraie pas. un flingue sur la tempe non plus. mais une dizaine d’hommes pointant une arme sur toi avait des effets indésirables sur ta façon de penser. « on est tous déjà mort azra. j’le suis tout autant que toi. » ton regard ne dévie plus. ne te demandant même pas si ses acolytes se sont rapprochés pour t’empêcher de partir. il y a eu un mouvement de foule. une panique générale sur ce qu’il venait de se passer. plus personne ne vous entourait. plus personne sauf ces chiens. ces beaux petits toutous prêts à tout pour aider cette princesse. et l’arme d’azrael de nouveau pointé sur toi, tu t’rapproche. doucement. lentement. t’entends certains charger leur flingue alors que d’autres l’avaient déjà fait bien avant. « vas-y. te gênes pas. apparemment tu demandes pas l’avis des gens avant de les tuer. pourquoi tu demandes le mien maintenant? » tes yeux ne dérivent pas. restent de marbre. ton cœur bat la chamade et pourtant, tu n’le montre pas. « tu sembles pourtant si puissante entourée de tes chiens de garde. que j’te tue ou non, j’t’aurai vraisemblablement rejoint quelques secondes après. » un sourire au bord des lèvres, tu continues à t’approcher jusqu’à ce que l’arme dans les mains de la faucheuse soit posée contre le torse du boxeur. droit sur le cœur. tu n’flanches pas. jamais. « et toi? tu veux m’tuer? vas-y. presse cette détente. » et tu sais que tu ne devrais pas trop l’y pousser. tu sais qu’ta misérable vie est entre ses petites mains. « PRESSE CETTE PUTAIN DE DÉTENTE! » parce que tu perds patience. tes mains tremblent. fini de jouer. t’as plus envie de rire. plus envie d’attendre plus longtemps. « parce que si t’attends que j’te supplie pour m’laisser vivre, tu peux toujours aller t’faire foutre. toi et ta bande de chien enragée. » ta main se pose sur la sienne, tu fais pression pour que l’arme appuie plus fort contre ton torse.

comme si que la terre avait cessée de tourner. tu n’sais plus où t’es, où tu vas et où tu vas finir. dans un caniveau, dans un fossé ou tout simplement ici. « fais les partir. t’as pas b’soin de chiens de garde. surtout pour un combat comme ça. fais les partir d’ici. » ton ton parait calme. étonnamment calme malgré la situation. t’as envie d’mourir? rien ne t’retiens ici. rien n’t’a jamais retenu. ton regard transperce le sien en essayant de savoir à qui il avait affaire. qui se trouvait face à lui. sûrement pas celle qu’elle prétendait alors être. des faux-semblants bien trop somptueux pour être vrais. ironie du sort, toi qui voulais crever là, t’allais être servit. « t’es qui? » questions aux abords simples mais remplie de sens. qui es-tu ma jolie? que m’veux-tu?
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptySam 12 Déc - 22:57


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
« on est tous déjà mort azra. j’le suis tout autant que toi. »« Certains le sont plus que d'autres. » Le regard éteint. Cette lueur d'humanité qui disparait. Cette froideur glaciale. Il n'y a plus rien. Il n'y a peut être plus rien depuis longtemps. Des lambeaux. Des pièces plus obscures. Cette obscurité environnante. Différente. Il y a cette noirceur qui a été vainement repoussée et qui a finalement réussi à prendre possession de l'hôte. Parce que parfois il est plus simple de céder que résister. Qu'à la longue, résister devient juste harassant, lassant. Continuer de porter ce fardeau. Continuer de prétendre que ce nom de famille n'est rien. Ou finalement l'accepter. Déposer les armes. Ce que j'avais fait en acceptant le poids du secret, la loi du silence. Ce que j'avais fait en regardant cet empire continuait de croitre. Et à la place des fondations des os et le sang des innocents comme ciment. Complice dès le plus jeune âge. N'ayant jamais tenté de résister. Ayant fui. Ayant fui de nouveau. Parce que fuir était ce que je savais faire le mieux. Prendre la route. Ne pas se retourner. Avancer tout droit. Cesser de jeter un regard ou un arrière. Mais tôt ou tard la vérité nous rattrapait. Tôt ou tard l'enfant devenait un adulte et comprenait qu'il n'était plus possible de fuir. Comprenait qu'il était impossible de renier cet héritage et que pour avoir sa place, peut être était-il mieux de se faire une place à la table des grands. Ayant accepté depuis longtemps que mon sort était soldé. Ayant accepté la vérité, de vivre avec. Un fardeau accepté autant que le sang qui maculait mes mains.

Cette arme pointée dans sa direction. « vas-y. te gênes pas. apparemment tu demandes pas l’avis des gens avant de les tuer. pourquoi tu demandes le mien maintenant? » Et tes coins de lèvres ne peuvent pas s'empêcher de s'étirer un peu plus. Parce que même quand il a un pied dans la tombe, il continue de résister. Colosse aux pieds d'argent peut être. Réussissant à m'arracher un sourire même dans ces moments, alors qu'en soit il resterait peut être plus simple de lui offrir cette mort que de venir le narguer avec le lendemain. Et avis que je lui demandais bel et bien, alors que je n'avais pas demandé au précédant. Non pas que son avis à l'autre comptait. Son avis, à lui, peut être un peu plus. « T'as qu'à te dire que c'est ton jour de chance... » Toujours ce sourire presque déconcertant comme si on était en train de se raconter des blagues, d'en rire alors que le sujet était bien plus sérieux. Lui ayant proposé de reculer mais il n'avait pas voulu quand bien même il avait sans doute conscience que je ne cherchais que cela, qu'à m'évader et frapper encore et encore. « tu sembles pourtant si puissante entourée de tes chiens de garde. que j’te tue ou non, j’t’aurai vraisemblablement rejoint quelques secondes après. » Et les traits qui se fermaient un peu plus alors qu'autant qu'il se rapprochait, j'approchais le canon de son arme de lui. « Ne les appelle pas comme ça ! Ce ne sont pas mes chiens de garde et tu ne les connais pas. » Tu ne me connais pas non plus. Ce sous-entendu. Loyal oui, mais tout aussi loyale à leur égard. Marque irrespectueuse coincée au travers de ma gorge bien que tout aussi immobile, l'insulte semblait être emportée par le courant. Chassée par l'eau ruisselant. « et toi? tu veux m’tuer? vas-y. presse cette détente. » Est-ce qu'il n'y croyait pas ? Ou est-ce qu'il considérait cela comme une trahison, que cette arme puisse être désormais pointée dans sa direction alors que la seconde d'avant, ses mains enserraient mon cou. « Ce serait de bonne guerre. » Un simple fait. Un simple constat. Cette guerre qui déchirait les territoires. Cette guerre que son propre ami risquait de provoquer en jouant les imprudents, en allant trop loin. Le présage de la guerre et les trompettes qui sonnaient. L'écho des cavaliers à cheval qui se déplaçaient, l'épée en main. Le sang qui coulait des rivières. La guerre qui était aux portes d'Exeter et qui causerait bien des ravages. Une erreur de croire le contraire, alors que la venegance était déjà de mise, que les tensions entre la  mafia irlandaise et celle turque ne faisaient que s'accroître, que la course pour le pouvoir ne faisait que croître en gravité. Et ses mains qui se mettaient à trembler, son malaise qui se faisait ressentir à chacune des secondes qui passaient. « PRESSE CETTE PUTAIN DE DÉTENTE! » Son cri qui déchirait la nuit. « parce que si t’attends que j’te supplie pour m’laisser vivre, tu peux toujours aller t’faire foutre. toi et ta bande de chien enragée. » Main contre la sienne. Mon regard qui ne quittait pas le sien. Comme si je sondais son âme. Comme si à cet instant, à des milliers de kilomètres de là, milles pieds sous terre, son âme pesait dans la balance et devant les juges, il devait se résoudre à expier ses crimes et forfait. « Tu désires tellement mourir et t'es encore plus effrayé de vivre. » Le paraissant et le canon de l'arme que je finissais par abaisser lentement, très lentement avant de me reculer doucement sans le quitter des yeux. « fais les partir. t’as pas b’soin de chiens de garde. surtout pour un combat comme ça. fais les partir d’ici. » « Je t'ai dit d'arrêter de les appeler comme cela. » Farouche. Et ton aussi mordant que froid. Les armes toujours pointées dans sa direction. Ramo qui se rapprochait à mes côtés. Communication silencieuse. Main qu'il posait le long de mon épaule. Avant que d'un même mouvement non sans jeter un dernier regard en direction de Brice, ils n'en viennent à disparaitre dans la nuit, se fondant parmi les ombres. La faucheuse qui avait rendu son verdict. Le combat qui était terminé.

« t’es qui? » « quelqu'un que t'aurait dû fuir des années plutôt... » Cette vérité. Lui et sa curiosité. Voulant comprendre ses techniques de combat. Il aurait mieux fait de fuir des années plutôt quand je l'avais mis en garde. Il aurait mieux fait de ne pas chercher à en savoir plus bien qu'à cet instant il était toujours aussi perdu, ne comprenant pas. N'ayant pas encore compris que la même Azra dont son ami turque lui avait parlé était une seule et même personne. N'ayant raccroché les fils ni assemblé les pièces du puzzle. Le pouvoir qui continuait de résider dans les informations. Et ces informations qui continuaient de lui manquer alors qu'il était toujours autant perdu qu'avant, si ce n'était plus. Arme abaissée et le frôlant alors que j'allais ramasser les couteaux tombés sur le sol. « Tu devrais soigner ton bras. Eviter l'hémorragie. Ce serait stupide de mourir aussi bêtement. » Cette note d'humour. Naturelle. De nouveau détendue. Comme s'il ne s'était rien passé. Comme si j'étais bipolaire ou lunatique, alors que là n'était le cas, simplement en contrôle. Et le dernier jugement qui avait déjà été rendu. Le calme qui succédait à la tempête, comme si je n'avais pas tenté de le tuer quelques minutes plutôt. Comme s'il n'avait pas non plus tenté de me tuer. Et ne l'ayant pas manqué. Bien que lui non plus alors que le long de mon cou était dévoilé encore les marques rouges qu'il avait laissé avec ses mains, qui ne s'effaceraient d'un claquement de doigts et que je ne serai que tenue de camoufler. Couteau que je faisais virevolter entre mes doigts alors que mon regard croisait le sien. La glace et le feu.

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Brice Standford

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyMer 30 Déc - 23:46

because it's 3 a.m ☾


parce qu’il est certain que maintenant, en regardant bien au fond de ses yeux, tu voyais à quel point elle n’avait rien à perdre. tu sais qu’elle est tout aussi morte que toi. tout aussi émiettée. tu la vois. au fond, tu l’as toujours vu mais peut être qu’t’y croyais pas. qu’t’avais pas envie d’le voir. et ce sourire muet qui traverse tes lèvres alors que sa phrase est crachée. au fond, vous êtes pareil. elle te ressemble sur beaucoup de points. un peu trop pour être réel, mais c’est le cas. tu sais pas quoi en penser, en fait, à l’heure actuelle tu n’sais plus faire marcher ta boite crânienne. plus depuis qu’elle pointe sur toi cette arme chargée. non, la mort ne t’fait pas peur. rien sur cette terre n’à pu te faire peur depuis ta tendre enfance. t’en a assez bavé pour pouvoir oser prétendre avoir peur de la mort. parce que cette fin, cette douce fin qui t’attendait et te narguait n’était, en fin de compte, que cette suite logique, que cette attente interminable. que cette douce fin qu’t’accepterais les bras grands ouverts.

et de ces mots prononcés, elle semble piquée. froissée de t’entendre parler d’eux comme ça. pas contente de voir la vérité en face. celle qui saute aux yeux. parce que sans eux, elle sait que la position serait sûrement différente. parce que sans eux, si t’aurais pu la tuer de tes mains, personne n’aurait riposté, personne n’aurait possiblement fait sauter ta cervelle juste après qu’elle ait rendu son dernier souffle. parce qu’elle n’a qu’un mot à dire, qu’un signe de tête à faire pour qu’ils te descendent à tour de rôle. « pas besoin de les connaître quand tu sais qu’t’as juste à dire amen pour qu’ils me foutent en l’air. » véridique. elle l’sait autant qu’toi. et elle voit aussi qu’tu perds patience. qu’au fond, t’en a envie. t’as envie qu’elle y mette fin, qu’elle presse cette détente, qu’elle te libère de cette vie. qu’elle ait ce courage qui te manque. parce qu’à travers la lâcheté du suicide, tu sais qu’jamais tu mettrais fin à tes jours toi même. parce que tu vaux mieux qu’ça. qu’ton rêve est de rendre ton dernier souffle au détour d’un combat. d’un dernier poing levé, d’un souffle court, d’une dernière lueur. tout coque tu veux, c’est enfin d’en finir. simplement. irrévocablement. et de là s’en suit un silence de mort. de plomb. vous vous regardez, vous vous sondez, cherchez à savoir vos plus profonds secrets, ceux si loin ancré qu’il vous serait impossible à dévoiler. et là, tu vois. t’entends. ton regard change. se voile. elle a raison. évidemment. c’n’était pas si difficile à comprendre, tu n’l’as jamais dis, jamais avoué à voix haute, mais c’était la vérité. la vie te faisait plus peur que la mort. l’idée même de savoir qu’elle n’allait pas te tuer te foudroyait sur place. parce que tu sais qu’ta vie continuera. comme d’habitude. et tu n’réponds pas. tu la regarde. pas un mot, pas un son, rien du tout qu’un silence qui ne cessera.

et enfin, vous êtes seuls. enfin, cette adrénaline s’estompe. enfin, tu respires. « j’ai pas peur de toi azra. qui qu’tu sois. » et pourtant, t’aurais du. t’aurais réellement du avoir peur pour ta vie si seulement ça t’faisait quelque chose. comme le commun des mortels. mais il fallait qu’elle le comprenne. qu’elle l’entende. parce que t’en a rien à foutre de c’qu’elle a pu vivre. de ce qui a pu se passer dans sa vie pour qu’elle dérive autant. pour qu’elle soit la femme qu’elle est aujourd’hui. tu t’en foutais parce que la vie des gens ne t’intéressait pas. parce qu’on a tous nos propres emmerdes, nos propres vies et toi y compris. parce que t’as pas l’temps. pas l’temps de t’occuper de la vie des autres, pas le temps de te mêler aux autres non plus. pas le temps. tout simplement. et de cette adrénaline qui s’est estompée, de cette arme à présent hors portée, de cette phrase prononcée de la jeune femme, tu t’souviens que t’es dans l’mal. tu t’souviens qu’elle t’a blessé. tu t’souviens que t’as toujours une lame plantée au niveau de ta jambe. la seconde qu’elle t’a lancée. celle où tu n’as pas eu le temps d’enlever alors que l’unique envie qui te passait à l’esprit était de la tuer. la tuer avant qu’elle ne le fasse. la douleur se ravive enfin. celle de ton épaule alors que ton as était gorgé de sang. celle de ta jambe aussi. et de ce rire rauque, sans vie. « le moins qu’tu puisse faire, c’est de m’aider à m’soigner. » comme si rien ne s’était produit. comme une bande de pote qui venait juste de se chamailler pour se réconcilier en faisant sembler qu’il ne s’était rien passé précédemment. cette femme aux allures folles, toi qui ne valait pas mieux qu’elle. vous vous complétiez parce que vous étiez pareils. deux âmes déchirées, deux âmes qui ne valaient au final, plus rien.
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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyJeu 31 Déc - 15:56


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Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
Il ne les aimait pas cela se voyait, mais pour moi ils étaient la famille. Sans eux, étant trop peu. « pas besoin de les connaître quand tu sais qu’t’as juste à dire amen pour qu’ils me foutent en l’air. » « Je peux très bien te foutre en l'air toute seule, merci. » Mine offensée. Mais il avait en effet raison. Prêt à donner leur vie, pour la mafia, pour mon père et pour moi-même. A vrai dire certainement plus loyale à mon égard qu'ils ne l'étaient à l'égard de Lucifer. Ne les déplaçant pas comme il le faisait. Ne le considérant pas comme des pions. Des êtres humains comme moi. Des émotions. Des rires. Des sourires. Ayant grandi à leur côté. Soudés dans les épreuves. Et tellement qu'il ne savait pas. Mais devant aussi être capable de les regarder en yeux et leur dire de partir en guerre, arme à la main. Des guerres de territoire. Le sang qui coulait. Certains qui ne se relevaient pas. Chacun prêt à donner sa vie pour le système. Ce même système que je haïssais et dans lequel j'étais tombée la tête la première, me laissant happée, devenant une rouage du système. Un monde qu'il était désormais impossible de fuir.

Et de nouveau seuls. Silhouettes dans l'obscurité. « j’ai pas peur de toi azra. qui qu’tu sois. » Mon regard longuement posé sur lui alors que de nouvelles questions surgissaient dans mon esprit. Peut être qu'il ne savait simplement pas. Ayant imaginé qu'il avait lui-même connecté les fils. Ces mêmes fils que j'avais relié entre eux au fur à mesure des mois en comprenant qui il était. Semblant plus au courant qu'il ne l'avait jamais été. « Aleks ne t'as vraiment jamais parlé de moi. » Le prénom du russe pour la première fois mentionnée dans la conversation. Pourtant au courant de l'héritage de ce dernier. En étant certain. Regard toujours posé sur lui alors que j'analysais ses mouvements avant de reprendre la parole tout aussi tranquillement. « Il ne t'as pas parlé de son père ? » Comme marcher sur un fil suspendu alors que je tentais de savoir ce qu'il savait, jusqu'où Aleks lui avait parlé. Certaine qu'il en avait parlé à ses proches mais peut être m'étais-je trompée. Peut être que non le jeune homme n'avait jamais rien dit à Brice. Pourtant certaine qu'Arizona était au courant alors que le dossier qui la concernait avait été grand ouvert, mais son dossier à lui que j'avais laissé de côté pour le moment. Des informations récoltées. Des informations récoltées qui seraient nécessaires si l'homme ne se rangeait pas lors de notre prochaine expédition auprès de la mer. Gravité de la situation alors qu'une balle pouvait toujours se loger dans sa tête, parce que la mafia russe serait simplement en train de renaître de ses cendres. Ayant cru qu'il en aurait parlé à son ami mais cela n'était peut être pas le cas. Ne sachant peut être rien de son père. Ne sachant peut être rien de ces réunions de famille au sommet entre leaders de la mafia. Des jeux de dupes et un échappatoire tout trouvé pour nous deux. L'opportunité parfaite. M'étant peut être trompée alors que je n'avais pas plus cherché, ayant résisté à scrupter le dossier tandis que d'autres dossiers de ses proches avaient été explorés. Alors autant que je le connaissais depuis peut être bien cinq ans, l'homme en face de moi restait un mystère. Un combattant hors pair qui s'était intéressé à moi sur le ring mais donc je ne savais encore tout. Une erreur que je savais que j'avais pu commettre en ne recherchant pas plus alors que dans chaque information, résidait une source de pouvoir. En ayant pourtant conscience alors que des informations parfois insoupçonnées pouvaient être aussi la clef pour la mafia. Un moyen de faire pression sur des adversaires, des concurrents. Un monde dont j'avais tenté de me distancer. Comme s'il y avait deux Azraël. Comme si je possédais plusieurs identités. Ce qui était en partie le cas, alors que cette personne constituée d'ombre et de lumière je ne l'avais pas encore totalement embrassé et accepté. Me cherchant encore. Oscillant sur un fil. Comme Aleks bientôt. Comme lui peut être. Mais un fil qui ne serait pas rompu ce soir alors que le combat était terminé.

M'étant éloignée pour récupérer mes armes non sans lui conseiller de se soigner, comme si de rien n'était. Ce qui n'était pas le cas pourtant. « le moins qu’tu puisse faire, c’est de m’aider à m’soigner. » Yeux levés au ciel.  M'ayant pris pour son infirmière personnelle. Se trompant de personnage. Mais reprenant la parole pourtant. « T'as de la chance que j'ai amené ce qu'il faut. » Etant venue préparée. Lames qui tournoyaient une dernière fois entre mes doigts avant que j'en vienne à les ranger pour me diriger en direction du sac de sport abandonné au milieu du squat de droguée. M'accroupissant. En profitant pour jeter un coup d'oeil à mon téléphone déconnecté. Des appels manqués. Ma petite escapade qui n'était visiblement pas passée inaperçue. Grimace sur mon visage alors que je déposais de nouveau mon portable dans son sac. Ecartant avec douceur les vêtements que j'avais pris en plus. Dépassant le tube de rouge à lèvres, l'eye liner. Laissant aussi au fond du sac les armes que j'avais ajotué en plus là pour finalement trouver le kit d'urgence. Une recherche minitieuse qui avait bien pris plusieurs minutes alors que j'avais repris la manie de trop en mettre dans le sac. Comme si à côté, une dague n'était pas planté dans son épaule ni dans sa jambe. Comme si j'avais tout mon temps. Mais paraissant après tout à ce moment précis bien loin de l'article de la mort. Kit que j'ouvrais en même temps pour me rendre compte que le fameux kit d'urgence était au point mort. Vidé. Ne restant dedans rien. « Rectification, j'ai rien. Mais j'ai autre chose... » Grand sourire que je lui adressais alors qu'il pouvait dire adieu aux désinfectants et aux bandages. Repartant pour revenir quelques secondes plus tard avec cette fois-ci une toute autre lame dans mes mains et un briquet. Cette étincelle dans mes yeux, malicieuse. Ce sourire un peu trop grand sur mon visage. « Tu me fais confiance ? » Briquet que j'allumais. Flamme qui apparaissait, se reflétant dans la lame d'argent. Restant cette solution. Une rapide et une efficace. Presque certaine que grand gaillard qu'il était, cela n'allait pas lui poser de grandes difficultés. Et puis les cicatrices de guerre, ça avait toujours à mes yeux un petit côté badass.

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Brice Standford

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∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyDim 10 Jan - 22:01

because it's 3 a.m ☾


tu n’répond rien. blasé de la situation. énervé du fait qu’elle ait usé de ses gardes pour en venir à ses fins. tu connais le potentiel d’azra, sais qu’elle n’a pas besoin d’eux pour se battre, se défendre ou même ôter une vie. ouais, tu l’sais et tu comprends pas l’arrivée de cette troupe. de ces gens, prêts à te tuer sans broncher par les ordres de la brune. lésé. voilà c’que tu es. peut-être que t’as loupé un train, que tout se faisait en groupe. qu’une personne avait ce besoin de gérer un groupe afin de parvenir à ses fins. mais pas elle. qui était-elle, d’ailleurs. il n’était pas non plus anodin de sortir avec une garde rapprochée. pas anodin de voir un groupe sous les ordres de quelqu’un. cette situation, dans tous les cas, ne l’était pas. alors tu la regarde. elle et ses chiens fous. ces hommes sûrement endoctrinés. la ferveur du temps, le cerveau lavé, paré pour une guerre qu’ils n’ont pas demandé. par simple goût du risque ou par la force, l’adrénaline ou l’ordre. rien était clair. cette soirée tournait à l’envers. loin de tes idées, de ton fonctionnement.

mais peut-être que les réponses à tes questions allaient, en fin de compte, être enfin divulguées. tes sourcils se froncent à l’entente du nom de ton meilleur ami. ton p’tit frère. ton protégé. vous en avez vécu des choses à santa monica, des péripéties, des moments de joies intenses, de confusions, de terreurs. de danger. la vie ne vous a pas épargné à vous deux. lui avec son lien avec la mafia russe, son père, son ex petite amie, la drogue. toi et ton enfance peu glorieuse, le goût du sang, de la vengeance, de la violence. la drogue, l’alcool, le sexe. tout ce qui au fond, t’as pourri la vie. alors tu le regardes. tu la regarde et tu te souviens. tu te souviens de cette discussion, de longues années auparavant, après votre rencontre lorsque aleks t’as parlé de sa vie. azraël. fille du parrain de la mafia turque. celle qui, comme aleks ne voulait pas reprendre les rênes, ne pas être liée à ça. celle qui, dans ton souvenir, était douce, tendre, joyeuse. innocente. toutes ces images mises au feu alors que là, tu sais qu’elle n’est plus. du moins, dans ces moments là. « azraël. » un souffle. une déception? peut-être. tu n’t’attendais pas à la rencontrer. encore moins à savoir qu’elle semblait avoir rejoint papa. « ne m’dis surtout pas que t’es là pour forcer la main d’aleks. » la déception ne sera que plus grande. tes poings se serrent. ta mâchoire aussi, sur le point même de peter toutes tes dents. hors de question qu’il rejoigne la mafia. hors de question qu’il puisse prendre la relève. il perdrait tout. il le sait. « c’est donc ça. tous ces mecs là, c’est les hommes de ton père? » honnêtement, tu comprends pas. rien. et même pas sur de vouloir entendre la vérité.

une vérité sûrement difficile à digérer lorsqu’on sait que tous ces clans, ces gangs te foutent la gerbe. que tout cette haine contre le père de ton meilleur ami a alimenté. continue, persiste encore aujourd’hui alors qu’aleks l’a buté. t’avais pas spécialement besoin d’elle pour te soigner. t’as vécu pire que des lames qui te transpercent. toi qui évite au maximum les hôpitaux après tes combats illégaux, même ceux que ton agent organise d’ailleurs. t’as appris à te soigner, à le faire seul. mais t’avais aussi envie qu’elle répare ce qu’elle t’a fait. à même le sol, tu t’assied, la suis du regard lorsqu’elle va vers son sac, ne la quittant pas des yeux, voyant sa silhouette s’approcher, son sourire joueur, ses yeux qui pétillaient même dans la pénombre. fascinante. mais de nouveau, tes sourcils se froncent, un léger mouvement de recul, à peine perceptible. et toi alors azraël, tu m’fais confiance? « dans tes rêves. » mais tu bouges pas. fallait pas sortir de saint-cyr pour savoir ce qu’elle allait te faire avec la lame. cautérisation. pas l’choix. t’allais douiller. tu vas douiller. tu l’sais. et peut-être qu’au fond, c’est une forme de vengeance de sa part.
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
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a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyDim 10 Jan - 22:53


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
« azraël. » Prénom chuchoté du bout de ses lèvres. Le murmure dela mort. Le souffle de l'ange. Ce coeur qui battait un peu plus vite. Sensation perdue. Ce prénom sur sa langue dont j'en appréciais la teneur. Peut être un goût sucré, une dernière douceur du soir avant que la déception n'en vienne au moment se peindre sur son visage. Ce qui était peut être le plus douloureux. Ne pas être à la hauteur. Essayer encore et encore. Essayer et échouer. Tomber un peu plus bas. Se relever. Se remettre debout pour échouer de nouveau. N'ayant jamais été très douée pour satisfaire aux atteintes. Eternel insatisfait. Et pourtant ce n'était pas Lucifer assis sur son trône d'argent qui me contemplait. Simplement lui. Et pourtant ce pincement au coeur, là où il n'aurait lieu d'être. Ce pincement au coeur en voyant les expressiosn de son visage se transformaient, son visage se refermait. Une statue de glace. Le tableau dépeint qui n'était celui qu'il avait découvert. Et visiblement déçu du résultat. Une oeuvre qui n'était pas à la hauteur de ses espérances. Deux images, une qu'il avait en tête et une autre qu'ils ne réussissaient à superposer, à coïncider. Deux peintures différentes. Le style de l'artiste qui avait évolué. Des scènes romantiques et festives, il s'était mis à dépeindre des scènes bien plus sombres. Les sourires qui avaient disparus. Les touches de couleur vive elle aussi. Ne restant que l'obscurité et des zones grisées.

Ce brouillard dans lequel il était désormais perdu alors qu'il disposait de toutes les pièces du puzzle et tentait désormais de les assembler. L'image d'une jeune fille souriante qui avait disparu, remplacé par une combattante des rues. Il avait appris à connaitre Azra. Mais Azra était aussi une illusion. Un mensonge. Azraël était cette fille souriante qui fuyait la mafia. Azra, celle qui voulait apprendre à combattre, celle qui fuyait les ombres ou son passé. Et désormais ni l'une ni l'autre. Perdue à la croisée des chemins. Un pas dans l'obscurité, tournant le dos à la lumière. Ange de l'appocalypse qui tournait le dos au paradis pour se diriger sur terre à défaut des enfers. Ange déchu que même Lucifer ne pouvait complaire. Une fille qu'il ne connaissait toujours pas. Une étrangère. Deux étrangers perdus dans un square de désert vide de vie. Et cet arrière-goût amer en bouche, cette douleur camouflée derrière un masque de glace. Laissé de côté les sentiments et ne rien laisser entrevoir. Se protéger plutôt que de se mettre à nu. Ne jamais montrer ses faiblesses pour ne pas être brisé. Des  faiblesses qu'il découvrait au fur à mesure, mais des failles qu'il ne connaissait toute. Des failles dans le système qu'il entrevoyait et que je ne connaissais chez lui. Les émotions qui restaient la meilleure arme possible. Aisément manipulables et dissimilés sous un vernis sarcastique alors que je reprenais la parole. « Laisse moi deviner, t'es déçu par ce que tu vois. » Comme si cela n'avait pas d'importance. Ce constat. « Les gens changent. » Et l'explication la plus raisonnable du monde. Ayant changé, comme Aleks et il l'avait tout aussi. Sauf qu'à la différence, la mafia n'était là pour le rattraper.

« ne m’dis surtout pas que t’es là pour forcer la main d’aleks. » Et l'homme qui serrait les poings, laissant entrevoir ce feu qui brûlait en lui. Cette loyauté sans faille. Ce feu qui brûlait et ce regard qui disait que s'il devait prendre une balle pour Aleks, il le ferai sans hésiter. Sa famille. Et un homme qu'il voulait protéger à tout prix. Une menace qu'il savait trop présente mais une menace qui ne s'éloignait pas. Personne qui n'échappait à son héritage ou aux ténèbres, en étant convaincu. Pouvant résister, mais avec Aleks il n'était que question de jours avant qu'il n'en vienne à sombrer de nouveau. Ce que je redoutais. Car s'il ne sombrait ce n'était pas seulement lui qu'il entrainerait dans sa chute. Un plutôt que des milliers. Peut être que cela aurait été plus simple si en haut de ses falaises, je m'étais tournée vers le russe et je l'avais précipiter dans le vide. Sans doute. « Plutôt le contraire...» Un murmure. Et de nouveau ce sarcasme trop reconnaissable alors que je reprenais la parole. « Je ne sais pas si tu connais trop le principe des mafias, mais en général personne n'aime voir des concurrents surgir de l'ombre ou tenter de s'emparer du trône. » Ce que Lucifer ne voudrait certainement pas, qu'un autre vienne pour le trône. Les affaires qui étaient les affaires. Les guerres de territoire qui duraient depuis des millénaires. Préférant qu'il reste loin de la guerre. Le banc de touche qui était un très bon post. Ce qu'il n'avait peut être pas encore compris suffisamment. Mais lui qui pourrait peut être faire mieux passer le message. « Ne t'inquiète pas, je préférerai autant m'assurer qu'il reste à l'écart, bien gentiment. Et je compte sur toi pour qu'il reste sur le bon chemin. » L'étoffe d'un sourire et pourtant ces sous-entendus qu'il pouvait comprendre clairement.

« c’est donc ça. tous ces mecs là, c’est les hommes de ton père? » Ne pouvant que me demander s'il avait cru mais tout aussi honnête, au point où nous en étions, il en savait déjà trop de toute manière. « Oui. » Mais n'étant là ce soir sur ces ordres. « Ne recommence pas comme quoi je suis une princesse. » Détestant ce passage. Ce qui était pourtant en quelque sorte le cas. Connaissant le luxe. Une armée prêt à me défendre. Juste nul prince charmant en vue. Ou le dernier connu qui s'était révélé avoir détruit tout image de la perfection. Laissant derrière de lui des contes de fée en cendre. Un monde sans doute plus doute sombre qu'il ne le paraissait que dans l'imaginaire des enfants.

Cette étincelle dans mon regard et ce mouvement de recul alors qu'il comprenait. Me rapprochant un peu plus. « dans tes rêves. » Un homme qui ne disait pas faire confiance mais qui ne s'enfuyait pas. Au lieu de fuir, il restait immobile. L'adrénaline dans les veines ou simplement ce coeur qui s'amusait à faire un bond en avant. L'ignorant ou presque. Un sourire qui se révélait sur mon visage, se réflétant dans le miroir de la lame d'argent, illuminé par les flammes. Mots murmurés d'une voix suave, délice à son oreille alors que j'avais rapproché mon visage dangereuseuement du sien. Un éclat pour admirer la longueur de ses cils ou les traits ciselés de son visage. « Essaye de ne pas crier. » Main que je posais sur son épaule, appuyant dessus avec fermeté. Ne pas bouger. Rester immobile. La tension dans son corps, dans son muscle. Une musculaire trop parfaite, sur laquelle je ne m'attardais pas. Concentrée alors que tout aussi rapidement, sans attendre son autorisation, ses dernières prières ou sans même le prévenir à l'avance, j'appliquais la lame contre sa chair. Ne restant que la morsure du feu. Toutefois, je n'étais pas si certaine que dans son esprit cette petite flamme qui brillait vivement soit le symbole de la passion.

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyMar 19 Jan - 18:56

because it's 3 a.m ☾


cartes sur table, tout était bien plus clair maintenant. le nom familier, celui des histoires passées de ton meilleur ami. celle qui ne semble plus être la même qui a été décrite autrefois. celle qui semblait avoir un but précis, une âme vengeresse alors que toi, t’as l’impression de t’être fait prendre comme un bleu. celle qui semblait aussi avoir rejoins les rangs de son père alors que son discours semblait en être tout autant d’après aleks. tu la regardes alors qu’elle semble lire en toi. « généralement, les gens changent pas vraiment dans ce sens là. » constat de ta part aussi. un haussement d’epaules. elle faisait bien ce qui l’enchantait. mais par contre, si aleks rentrait dans l’equation, ça allait tout autant être le problème de brice aussi. « pourquoi? » question simple mais tu sais que la réponse serait compliquée. toi qui n’comprend pas pourquoi ni comment peut on en venir à rentrer dans ce genre de moule. la mafia... un vrai bazar. une merde qui ne vous apporterait rien de bon. à vous tous. tous ceux qui sont concernés de près ou de loin. ton regard ne la quitte pas. pas une seconde. tu comprends une chose. rapidement. veut-elle la peau d’aleks? veut-elle s’en prendre à lui? ou plutôt son père. tu n’sais pas. t’es perdu.

et ses explications te font rire. ça t’fais rire rien que de penser qu’aleks pourrait prendre la place de son paternelle après tout ce qui s’était passé. parce que lui est le plus apte de tous à savoir ce genre de choses. qu’entrer dans la mafia, de reprendre le flambeau de son père allait tout lui faire perdre. arizona, toi, sa vie d’antan. tout. mais tu sais aussi qu’il n’a jamais voulu de cette couronne. que les explications d’azrael n’ont ni queue ni tête. « ok corleone on s’calme deux secondes. tu penses vraiment qu’aleks veut s’emparer du trône? tu penses vraiment qu’aleks va vouloir reprendre la main sur la mafia russe après tout ça? j’pensais que tu l’connaissais mieux que ça. » un rire vient s’ajouter à tes paroles. parce que c’est impossible. ou peut-être parce que tu n’veux pas le croire toi-même. « ils sont pas tous comme toi, ceux qui choisissent la facilité plutôt que de se battre pour leur liberté. » et franchement, tu voulais pas rentrer dans ce genre de sujet. parce que tu l’maitrise pas, mais surtout parce que ça ne t’intéresse pas. pas tant qu’aleks reste dans son coin à vivre la vie qu’il mérite de vivre. pas celle d’un mafieux. pas celle où sa vie serait menacée jour et nuit, sans répit. évidemment que tu l’en empêcherait. pas pour aider azrael, mais pour l’aider lui. mais tu sais aussi que t’as pas de soucis à te faire pour ça. qu’il a toujours été catégorique avec vous sur cette possibilité.

au sol, tu regardes la jeune femme s’approcher de toi avec la lame. tu la regarde la brûler alors que tu venais de lui dire, deux secondes plus tôt, ne pas lui faire confiance. mais pas un pas. pas un recul. tu restes là, t’attendant déjà à recevoir cette dose de douleur. vos regards croisés, vos visages si proches, tu serres la mâchoire lorsqu’elle dépose enfin ce feu sur toi. « fils de pute! » automate, pression qui retombe alors que ce souffle chaud parcours ton corps en entier. que cette braise t’allume, que tes muscles se contractent en même temps. t’en a connu des coups, des soins, des souffrances dans ta vie. mais rien de plus puissant qu’un feu à vif. qu’une lame rouge, faisant de ta chaire une simple bouillie. faisant de tes sens un bordel monstre. puis, ton regard rencontré à nouveau le sien. comme si qu’il était capable de calmer tes maux, de calmer ce feu qui menaçait de te faire fondre, de ne laisser de toi qu’un vaste souvenir au milieu d’une braise presque éteinte. un oubli. une noirceur.
@azraël yildiz
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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyMer 20 Jan - 11:28


3 am
Azraël & Brice

« cause it's 3 am »
Enfin il commençait à comprendre, un tant soi peu. « généralement, les gens changent pas vraiment dans ce sens là. » Il n'avait certainement pas tort. Chacun qui avait néanmoins ses raisons. « pourquoi? » « Cela ne te regarde pas. » Froideur totale. Une ligne qui ne serait pas franchi. Un visage qui se dessinait esprit. Comme sentir sa main sur mon épaule. Frisson alors que je chassais les souvenirs douloureux. Raisons et motifs qui ne le regardaient pas. Ne regardant que moi. « Et il faudra plus que ta belle gueule ou un sourire pour que tu le saches. » Non. Ce qui ne serait pas suffisant pour me laisser me dévoiler, et sans doute une bouteille d'alcool non plus. Compliment sur lequel il allait sans doute s'arrêter mais les faits qui n'étaient pas là. Il en faudrait sans doute plus pour que j'en vienne à distiller tout mon passé et raconter des récits d'épouvantes ou parler de moi. Il faudra sans doute attendre des années lumières ou qu'alors je perde la tête. Il y avait des seuils à franchir. Et il était seulement au premier. Loin de franchir le dernier. Loin de découvrir ce qui se passait dans mon esprit. Ne lui demandant pas à lui quelles étaient les raisons pour laquelle il paraissait si torturé. Certes, question qui intriguait mais consciente déjà qu'il ne répondrait pas plus. Et ces combats qui s'arrêtaient en général là. Camarade d'adrénaline sans plus.

« ok corleone on s’calme deux secondes. tu penses vraiment qu’aleks veut s’emparer du trône? tu penses vraiment qu’aleks va vouloir reprendre la main sur la mafia russe après tout ça? j’pensais que tu l’connaissais mieux que ça. » Et partant aussitôt au quart de tour, parce qu'il y avait une précision très importante à faire. « Je viens d'Istanbul, pas de Sicile ! » Des origines dont j'étais fière dans cette ville principalement de nordistes. La où de nombreux étaient venus du nord puis descendus en direction du sud, j'avais fait le trajet inverse. Partis en exil comme de nombreux autres et parfois ce sentiment de nostalgie qui s'emparait de moi, même encore maintenant. Cette ville qui était différente d'Istanbul. Une ville à la fois symbolique, lieu de brassage culturel, avec ses rues familières, avec son soleil tandis qu'ici au coeur de l'Angletterre, le soleil semblait avoir été chassé par la grisaille. Ses origines qu'il était impossible de confondre, bien que partageant peut être ce sang chaud, cette impulsivité alors que je continuais de plus belle. « Je suis turque, pas italienne. »  Au cas où il ne serait pas capable de situer la ville sur une carte géographique. Au cas où il n'avait pas encore compris cette distinction capitale. Pas les mêmes pays. Pas les mêmes villes. Pas les mêmes origines. Pas les mêmes mafias. N'en venant pour ma part à la réduire au port du kilt écossais, aux vieilles ruines, à la cornemuse. Ne l'ayant pas réduit à quelques symboles ou même critiqué sur ses origines, alors n'allant certainement pas encaisser aussi facilement l'insulte. Ce qui en était une à mes yeux, manque de respect alors de la bienveillance surgissait la furie. Visage qui se transformait. Aussi insaissable que l'air alors que je me rapprochais de lui pour enfoncer le clou un peu plus, le poignard un peu plus profondément dans la plaie. « Et je sais pas si c'est de la crédulité, de la naïveté, ou de la stupidité, mais la mafia ne laisse jamais partir ses membres. » N'étant pas certaine si Aleks avait laissé de côté des pans importants de sa vie, de l'histoire. Ne sachant pas s'il avait dépeint la mafia comme un hôtel de luxe, comme la destination de rêve et tropicale. Mais la mafia était loin d'être aussi lumineuse qu'il ne le paraissait. S'il était imaginé des licornes volant dans le ciel, des nuages d'un rose bonbon et d'un bleu turquoise, il faisait de nouveau erreur sur la marchandise. Et s'il avait été déçu en apprenant que j'appartenais à la mafia, il allait tomber du haut de son piédestral. La chute qui allait être brutale. « Alors je peux pas parler au nom d'Aleks, s'il choisira la drogue plutôt que toi ou sa copine, mais je peux mettre ma main à couper que les bras droits de son père aimeraient bien voir l'héritier sur le trône. » Ce qu'il avait peut être peur, qu'Aleks choississe la drogue plutôt que lui, plutôt qu'Arizona; qu'il choississe la mafia plutôt qu'eux. Ne pouvant parler pour lui alors que c'était ce que je tentais de savoir. Mais il commettait une erreur en croyant que la mafia ne viendrait pas chercher Aleks, en croyant que les russes ne voudraient pas sur le trône. Ils ne l'avaient pas tué après la mort de son père. Ils avaient donc un but et au fur à mesure que les branches de la mafia russe, les bras droits s'intéressaient à lui et plus la pression augmenterait. Espérant qu'il en vienne à rester de côté mais n'en n'étant pas certaine. Prise aux doutes. Et plus il riait en écho, plus j'avais envie d'éteindre son rire, de le faire ravaler son sourire. « ils sont pas tous comme toi, ceux qui choisissent la facilité plutôt que de se battre pour leur liberté. » La froideur qui remplaçait toute trace de bienveillance. Masque apposé sur mon visage. S'il m'avait piqué au vif, je ne laissais rien paraitre alros qu'il jugeait simplement, tout en ne connaissant pas mon histoire. « Dit l'homme qui a plus peur de vivre que de mourir. » Ton sarcastique. La joute verbale qui remplaçait celle physique. Ah il était beau l'homme qui craignait en effet de vivre ou se laisser aller, qui ne connaissait que l'adrénaline et la douleur. Autant qu'il était manqué de mon estime, il venait de la perdre. Froideur glaciale comme le blizzard de Sibérie. « Tu me connais pas. »  Je m'étais déjà dévoilée plus que nécessaire mais il me donnait alors plus envie de lui mettre un mur. « Tu n'as aucun droit de me juger. » Froide et glaciale. Ne lui donnant pas ce droit.

Et autant que je pouvais souffler le froid ou le chaud, je savais aussi me montrer professionnelle. Consciencieuse alors que j'appliquais la lame brûlante contre sa peau. « fils de pute! » Ne sachant pas pour les fils, mais doutant que la douleur soit aussi jouissive que de se retrouver dans les bras d'une pute justement. Doigts qui aggripaient un peu plus son épaule, comme les serres d'un aigle. Ongles qui laisseraient leur marque dans sa chair. Concentrée alors que j'en venais finalement à retirer la lame. Du travail propre et soigné comme toujours. « C'est fait. » Me penchant pour jeter un autre regard à l'autre blessure, là où la lame s'était plantée dans sa chair une seconde fois. « L'autre blessure a l'air plus légère, tu veux que je cautérise ou la première fois a suffit ? » Question de supporter la douleur. Paraissant plus craindre la chaleur de la flamme que de se recevoir un coup dans la mâchoire. Moins expressif alors. Ou du moins il s'était exprimé tout différemment. Combat désormais passé. Et peut être simplement le désir de rentrer, de prendre une douche, voir de se rendre dans une chambre d'hôtel pour ne pas se faire remarquer. Ne pouvant réellement rentrer à la villa comme cela, vêtue d'un leggins et d'une simple brassière. En dépit de la veste en cuir, cela ne serait pas suffisant pour éviter les questionnements sans compter l'heure. Retournant vers le sac, chercher mon portable que pour constater des dizaines d'appels manqués et des messages. Débloquant rapidement le téléphone pour regarder les messages.

De Lucifer :  Il n'y a personne dans ta chambre. Où es-tu ? - Qu'est-ce qu'on a dit à propos des règles ? -  Si tu rentres pas de suite, j'envoie Ramo te chercher...

Et les messages qui continuaient. Ne lisant pas le reste. Changeant de destinataire, le nom de Ramo qui apparaissait.

De Ramo  : Il te cherche. T'inquiète je lui dirai rien.

Doigts qui pianotaient sur le clavier rapidement.

De Azra : Je sais  3 am [Brice] 1260760441
De Ramo : Sois prudente avec l'autre.
De Azra : C'est plutôt lui qui devrait être prudent.

L'autre. Ou plutôt sa désignation pour Brice, alors que Ramo ne l'aimait pas et que la petite altercation précédente n'avait pas suffit pour le rendre plus agréable à son égard. Protecteur. Portable que je rangeais alors que je me retournais vers le boxer l'ayant oublié et ayant oublié où j'étais. Enfin pivotant pour me tourner ensuite de nouveau vers le sac que j'attrapais. Mourrant d'envie de prendre une douche.

@Brice Standford   3 am [Brice] 4004990266
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Brice Standford

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MessageSujet: Re: 3 am [Brice]   3 am [Brice] EmptyVen 5 Fév - 22:42

because it's 3 a.m ☾


reniflement dédaigneux, tu la regarde de haut en bas. ouais, tu comprenais pas ce personnage. tu n’comprenais pas comment pouvait-elle passer d’un esprit doux et serein, à quelqu’un d’aussi fermé que toi. t’avais d’autres chats à fouetter, d’autres choses à foutre que d’attendre qu’elle soit mieux lunée. parce que autant toi, les autres ont l’habitude de te voir comme ça, parce que t’as toujours été comme ça. mais de faire affaire depuis quelques mois avec une femme et de voir ce soir une autre facette d’elle était assez déstabilisant, même pour toi. « ça tombe bien parce que la plupart du temps, la vie des autres ne m’intéresse pas. c’qui équivaut à la tienne aussi. » parce que t’allais clairement pas lui courir après pour savoir son histoire. t’as appris à réagir exactement de la même façon que la personne face à toi. juste que tu méprise ceux qui choisissent la facilité plutôt que de se battre pour leur liberté. parce qu’il est clair que c’est toujours plus facile de se battre avec des gens à tes côtés que seul. parce que ces personnes là ne méritent pas le respect. ne méritent rien d’autre que la mort, comme le père d’aleks. comme celui à qui tu as explosé la cervelle.

sa réaction te fait rire. parce qu’elle n’a pas capté la référence du parrain. tu n’dis rien, ne répond rien, la laissant s’emporter seule. pour rien. préférant la regarder, tout simplement. la regarder te traiter ouvertement d’imbécile, te rabaisser alors que c’était un sujet que tu n’maîtrisais pas. mais un sujet pourtant présent dans ta vie depuis ta folle jeunesse. « qu’ils viennent essayer. juste pour rire un peu. » et c’est tout c’que tu trouves à dire. tout c’que tu diras sur le sujet. parce que s’en était assez. si elle avait choisi cette vie, ça la regardait elle. si elle était assez faible pour ne pas tenir tête à papa par peur de finir dans un cercueil, c’était son problème. mais tu connais aleks. tu n’le connaissais pas avant, mais ces huit dernières années, ce n’est pas elle qui l’a connu. mais bien toi. tu sais ce qu’il pense de ça. tu sais qu’il s’est toujours battu, qu’il a fuit pour ne pas finir dans les rangs de son paternel. pour ne pas finir comme lui. et tu sais qu’il continuera aussi longtemps que possible. et peut-être même jusqu’a son dernier souffle. parce qu’il vaut mieux que tous. il vaut mieux que toi. il vaut mieux qu’azraël. que le reste du monde. « je n’juge que c’que j’vois. » voix plate, aucunement impressionné par elle, par son ton ou ses paroles.

dents serrées, insulte craché, ta remémoration se coupe un instant lorsque la lame brûlante vient se poser sur ta blessure. sans objectivité, tu n’sais pas qu’elle douleur est plus insupportable. le feu ou une balle. mais ce soir en tout cas, c’est cette lame rouge vive qui l’emporte. une fois enlevée de ta chaire, bien que ça te brûle autant, t’as l’impression d’être libéré. de respirer de nouveau alors que ton regard glisse sur ta plaie cicatrisée. te relevant enfin, tu titube une seconde avant de garder ton équilibre. secouant la tête avant de lui répondre. « non. ça va. » le reste, tu pouvais gérer. tes blessures, tu les a pratiquement toujours soignées toi-même. ayant côtoyer les hôpitaux que très peu de fois. tu le regarde s’eloigner, jouant avec son téléphone avant de prendre conscience qu’il valait mieux que tu rentres. que t’en avais assez de cette soirée. assez de cette condescendance. assez d’elle et de toi. « j’me casse. merci pour la marque. » faisant référence à la cicatrice qu’elle laissera lorsque ta brûlure sera guérie. reprenant tes biens laissés au sol, te décidant d’enfin retrouver ton appartement, ton lit.
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