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 Bloodshot [Brice]

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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


∴ Pseudo : Glacy
∴ Pronom irl : elle/she
∴ Posts : 711
∴ Faceclaim : Demet Ozdemir
∴ Merci à : bertolt ♥ (avatar) ; frimelda (signature)
∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

∴ Présentation : www
∴ Liens : www

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MessageSujet: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyMer 30 Déc - 22:20


Bloodshot
Azraël & Brice

« Losing focus, losing moment. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La sonnerie. Encore cette sonnerie de téléphone. Ce message robotique. Coupant court à la conversation. Doigt qui glissait de nouveau sur l'écran tactile. Laissant sur l'écran téléphonique des gouttes de sang. Essayant encore. Ce n'était pas compliqué de répondre ? Ce n'était pas compliqué de décrocher un téléphone non ? Il paraissait que si alors à chaque fois le téléphone résonnait dans le vide. Et pourtant aucun prénom en tête. Aucune autre personne immédiate vers laquelle me tourner alors que je tentais pour la énième fois de l'appeler. Le souffle court. Les battements de mon coeur accéléré. « Décroche. Décroche.  Décroche. » Un chuchotement. Une requête urgence. Comme une prière. Le téléphone qui semblait sonner dans le vide encore et soudain le déclic, celui qui signifiait que l'interlocuteur venait de décrocher. « Tu peux pas répondre au téléphone dès qu'il sonne ?! » Si j'aurai pu lui parler doucement, gentiment, l'adrénaline et peut être la colère, la peur ne pouvait que me conduire à m'énerver contre lui. Des reproches reconnaissables. En colère alors que cela ne lui arrivait jamais de décrocher directement. Cela ne lui arrivait jamais de répondre à des messages, ou mes messages alors que la simple action ne prenait que quelques secondes. Sans doute ce qu'il m'énervait le plus dans le fond. Ce que je ne pouvais avouer directement, mais qui m'énervait qu'il n'en vienne simplement pas à me répondre. Comme il l'avait fait là. Et pourtant une absence de réponse qui pouvait aussi s'expliquer communément par l'heure tardive. Passé quatre heures du matin. L'aube qui n'était pas encore levé. En plein coeur de la nuit. Le commun des mortels qui était simplement en train de dormir, ayant succombé aux bras de morphée. L'homme qui était peut être en train de dormir comme n'importe quelle persone. Ce que j'aurai dû faire. Ce que je n'avais fait. Ce qui aurait été préférable alors que je me retrouvais désormais pourchassée, traquée. Plaquée dans l'ombre. Capuche rabattue sur mes cheveux bruns. Une arme entre mes mains. Et un sweat trempé de sang. Gémissement que je ne pus retenir. S'échappant de mes lèvres alors que mon regard s'était reposé sur la tâche de sang qui s'était agrandie sur mon sweat. La douleur qui devenait plus forte. Empreinte de sang qui glissait le long du mur alors que je tentais de reprendre l'équilibre. « J'ai besoin que tu viennes me chercher. » Les dents serrés pour tenter de faire taire la douleur. Faire taire cette douleur grandissante alors que la fleur aux pétales rubis éclorait de plus belle. Souffle que je reprenais difficilement alors qu'au fur à mesure, mon souffle était de plus en plus irrégulier, comme les battements de mon coeur.

L'adrénaline qui courrait encore dans mes veines. Un souffle court alors que c'était dans les ruelles obscures que j'avais dû fuir, suivi de près, encore suivi. Dissimilé dans un recoin mais l'ombre était sur mes traces. Comme un loup ayant flairé l'odeur du sang. Traquée. De chasseur devenu une proie. Ce que j'étais devenue. Et j'avais aussi une conscience de minutes avant que je n'en vienne à me faire choper ou que j'en vienne à faire un malaise. « Je suis suivie... et j'crois que j'vais tomber dans les pommes... » Vacillant. Et conversation téléphonique qui se ponctuait par le silence alors que je tentais de repérer un signe. « suis à l'angle de la 13... et 15e à Sidwells. » Ruelles qui se croisaient. Devant soit fuir. Toujours être en mouvement pour ne pas être repéré, pour ne pas être piégé mais cette force ou cette énergie que je ne possédais plus. Oubliant que je n'étais pas wonder woman. Oubliant que si je laissais la mort dans mon sillage, je pouvais aussi mourir. Le vent qui avait changé de direction. Souffle de plus en plus court et goutte de sueur qui coulait le long de mon front. Main que je tentais d'appuyer un peu plus contre l'hémorragie. Balle qui était rentée mais qui n'était pas ressortir. Et le sang qui coulait. Des rivières de sang. Et l'homme que je venais d'appeler que je commençais à oublier. Commençant à perdre conscience. Commençant à oublier la distinction entre la réalité et l'imaginaire, entre l'inconscience. Conscience que je devais garder. Mais longtemps que je ne m'étais pas retrouvée dans une telle situation. Visage que je tournais vers la gauche, à l'écoute des moindres bruits. A l'affût du moindre son qui me ferait sursauter, qui me dirait que cette ombre était là toute prête. Consciente qu'elle n'avait pas abandonné et que l'endroit ne tarderait pas à grouiller, de lumières alors que derrière moi ce n'était pas des roses que j'avais laissé, mais un cadavre. Fuir ou rester là. Lui faire confiance ou juste tenter d'aller plus loin, de dépasser mes limites. Sans pour autant savoir où aller, alors que la villa Yildiz était hors limite. Non pas que j'étais alors en état de me rendre à l'autre bout de la ville ou même réussir à réfléchir correctement. Presque à laisser les limbes de mon inconscience m'emportait alors que lentement mon corps glissait le long du mur, laissant derrière moi cette fois-ci des empreintes écarlates. Dansant avec les ombres.


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Brice Standford

Brice Standford


∴ Pseudo : banania.
∴ Pronom irl : elle.
∴ Posts : 307
∴ Faceclaim : bb tom hardy.
∴ Merci à : © stolas.
∴ Âge : trente huit années, les coups et la vie n'a rien épargné.
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : boxeur professionnel, t'essaie de raccrocher mais tu sais très bien qu'tu vis pour ça.
∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
∴ Place : un tout p'tit appart qui paye pas d'mine dans le quartier st sidwells.
∴ Vice : l'alcool, la drogue, la violence, le sexe. y'a que ça d'bon.
∴ Free land :
∴ Triggers, refuse de jouer : racisme, homophobie, viol, violence animale.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, vulgarité, drogue, alcool, sexe.

∴ Présentation : i'm not the one you wanna babble to.
∴ Liens : we can't be cured.

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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyJeu 31 Déc - 1:53

bloodshot ☾

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quelque chose te dérange. quelque chose ne va pas. le sommeil profond, un bruit de fond, t’arrives pas à émerger. et quand tu penses que c’est enfin terminé, ce bruit recommence. encore et encore. un sursaut s’en suit. un réveil brutal, frappé par ce foutu téléphone qui ne fait que vibrer. de cette lumière qui t’aveugle, de ce cœur qui s’emballe alors que tout semblait frapper sur ton corps. t’essaie de te calmer, téléphone en main, tu grognes, détestant être réveillé de la sorte. surtout à cette heure là. surtout lorsque l’alcool ingurgité quelques heures plus tôt semble encore couler dans tes veines. son nom affiché, tu fronces les sourcils, te demandant ce qu’elle allait encore te faire. ce qu’elle te voulait. « tu peux pas m’lâcher la grappe quand t’es censée dormir?! » toi et ta mauvaise humeur, toi et ton réveil de choc que tu hais tant. toi et le fait que tu n’sois indéniablement pas du matin. même si le mot matin était bien trop avancé pour toi et tes yeux encore collés. tu saisis pas, tu saisis rien. rien n’va, tu n’écoutes pas. atterris encore. quelque chose cloche. quelque chose ne va pas. elle n’est pas comme à son habitude, quelque chose semble se passer, son ton a l’air plus soucieux, plus grave. sa respiration saccadée, elle semblait tout autant souffrir. la main sur le visage, tu la laisse remonter jusqu’à tes cheveux, cherchant à comprendre ce qu’il était entrain de se passer. tu la laisse parler, mais la laisse aussi dans un silence de mort. tu veux la suite. elle a besoin de toi. pourquoi toi en particulier? pourquoi pas un de ses sbires ou une autre de ses fréquentations? tu ne sais pas. t’auras sûrement jamais la réponse mais il fallait que tu l’aides. étonnement, tu t’inquiétais, ça semblait sérieux alors lorsqu’elle te dit où elle se trouve, tu te décides enfin à te lever de ton lit. « ok, ok. j’arrive. tu bouges surtout pas d’où tu t’trouves. » le téléphone dans la poche de ton jogging, t’enfile un t§shift à la hâte, chausse tes baskets et dévale les escaliers de ton immeuble, manquant de te fracasser les chevilles à chaque sauts que t’effectuais.

l’air frais de la nuit te claque la tronche, elle se trouve à quelques rues de toi. pas si loin, puisque dans ton quartier. tu regardes à droite, puis à gauche. le sang s’échauffe, l’alcool semble s’être évaporé. t’essaies de pas trop t’faire de films tant qu’tu ne la pas vue de tes propres yeux. elle semblait mal en point certes, mais toujours en vie. t’espérais juste que ce soit toujours le cas lorsque t’arriverais à elle. alors tu cours. tu cours comme si que ta propre vie en dépendait. prenait le temps de regarder chaque ruelles sombres. chaque traces qui pourraient t’aider à la retrouver plus vite. puis tu vois des taches de sang au sol. ces grosses gouttes qui semblent s’arrêter enfin vers une ruelle à quelques mètres de toi. le souffle court, t’y fonces, ne sais pas c’que tu pourrais y trouver. un corps sans vie, une femme inconsciente, un troupeau encerclant leur proie. mais le silence te prouve que les deux premières possibilités l’emporteraient sur la troisième. « azra... » que tu souffles alors qu’elle semble être au bord de l’inconscience. t’agenouillant à ses côtés, regardant cette énorme tâche de sang sur son sweat-shirt. « azra, c’est moi, t’endors pas j’te ramène chez moi. » pas l’temps d’appeler les secours, pas l’envie non plus. tu sais qu’elle n’souhaitait pas ça, autrement elle ne t’aurait sûrement pas appelé. un bras sous ses genoux, l’autre derrière sa tête, tu la soulèves. pas de temps à perdre. il fallait faire vite. quitte à cracher tes poumons en rentrant, il fallait que tu traces, que tu cours ans même prendre le temps de reprendre ta respiration. le cœur à deux doigts de sortir de ta cage thoracique, tu retournes sur tes pas, faisant bien attention à ce que personne ne vous suive. que vous ne croisiez personne.

arrivé à l’appart, tu la pose sur ton lit, dans ta chambre. t’aurais pu la laisser dans sa galère, peut-être qu’elle l’aurait mérité. peut-être que c’est ce qui l’attendait dans tous les cas. te venger de ce qu’elle t’avait fait la dernière fois. il fallait une fin à tout. la vie ne tenait qu’à un fil et peut-être que c’était pas ton problème au final. peut-être qu’elle le méritait. mais tu l’voulais pas. tu voulais pas la laisser. tu voulais l’aider. tu n’saurais l’expliquer mais tu sais qu’tu la laisseras jamais seule. abandonnée. déchirant son sweat avec tes mains, tu vois qu’elle continue de perdre du sang. beaucoup trop. et tu la vois somnoler, prête à fermer les paupières. « dors pas! dors surtout pas! j’ai pas fais tout ce chemin pour que tu m’clamse dans les mains. » tu lui files des gifles, sûrement bien trop grande, mais l’adrénaline était à son comble. elle ne mourra pas. sûrement pas ici dans ta chambre. pas aujourd’hui. t’as jamais extraite de balles de ta vie. tu te soignes toi même après tes combats, une égratignure, une plaie ouverte, un coup de couteau. mais pas une balle. tu cherches partout, dans tes tiroirs, dans la salle de bain, une pince à épiler. ça a du bon en fin de compte de ramener des femmes la nuit. elles oublient toujours quelque chose. c’est là qu’tu t’bénis de rien avoir foutu à la poubelle. des bandages, de quoi désinfecter, tu la retrouves. « ça va faire mal. j’vais t’enlever la balle, bouges surtout pas. » foutant du désinfectant sur la plaie et sur la pince à épiler, tu sens que tes mains tremblent. t’es pas à l’aise, tu veux pas la faire souffrir. pas comme ça. tu t’saisis de la bouteille de whisky pour prendre une longue gorgée. ça t’fous un coup de speed, ça te brûle la gorge mais au moins, tes mains ne tremblent plus. la pince dans le trou, tu l’enfonces, profondément. tu cherches, fouilles, trifouilles. tu la sens. enfin. ça t’paraît long. interminable et tu sais qu’au fond, c’est le cas. que le temps passe, les minutes défilent. t’as l’impression de ne pas y arriver, jamais. et tu l’entends gémir, tu l’entend et la sens se tortiller. « bouges pas, putain! » drôle. drôle de lui gueuler dessus pour te foutre un coup de stress en plus. la balle se retrouve enfin entre les fers de la pince, tu tires. lentement, minutieusement. lui fou une claque de l’autre main quand tu la sens partir. puis tu tires d’un coup sec. la balle enfin extraite, tu la jette sur le lit, la pince avec. maintenant, une autre chose à maîtriser. le sang qui coulait encore plus. tu savais qu’il faudrait la recoudre, mais tu savais gérer ça. t’avais le matos pour. l’habitude surtout. c’était maintenant le sang qui t’inquiétait le plus. tu fais pansement. les draps, les bandages, les compresses, tout y passe. « t’as pas intérêt de crever chez moi. » sarcastique, pas l’moment mais quand tu paniques, c’est la seule chose qui t’maintiens là.
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

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∴ Âge : 28 ans
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∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyJeu 31 Déc - 12:12


Bloodshot
Azraël & Brice

« Losing focus, losing moment. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un grognement. L'ayant réveillé. Ayant réveillé le démon en lui. De mauvaise humeur. « tu peux pas m’lâcher la grappe quand t’es censée dormir?! » L'ayant mis de mauvaise humeur. Mais à cet instant un détail qui n'était pas important. Simplement heureuse et aussi énervée qu'il est finalement décrochée. Peut être plus heureuse qu'en colère bien que rien n'était dit, que l'homme pouvait aussi me raccrocher au nez aussi rapidement. Ce qui aurait pu faire sans difficulté alors que peu à peu je perdais le contact avec la réalité, que le téléphone commençait doucement à glisser entre mes doigts, rattrapé de justesse alors qu'il manquait de se fracasser contre le bitume. « ok, ok. j’arrive. tu bouges surtout pas d’où tu t’trouves. » « j't'attends.. » Presque un grognement. Ou un murmure. N'allant nulle part. Ne bougeant pas. Mais n'étant pas alors en état d'ajouter des notes sarcastiques ou de lui dire que de toute façon je ne risquais pas d'aller trop loin avec cette balle logée dans mon corps, les flics sur mes talons. Il y avait trop de risque d'être piégée, d'être arrêtée. Il y avait trop de risque aussi que je n'en vienne à m'échapper pour m'évanouir quelques pas  plus loin. Me contentant d'être là. Une situation qui me convenait pour le mieux. Celle de ne pas bouger. Celle de rester là. Ce désir soudainement imminent de se recroqueviller sur moi-même, de me faire plus petite alors que la nuit devenait plus glaciale, que le froid était tenace, que la température continuait de chuter et que le sang continuait de s'écouler le long de mon corps. Paupières qui se fermaient et que je penais à rester ouvert. Une situation dont j'aurai pu rire si je n'étais pas aussi mal en point. Une situation dont je pourrai peut être rire par la suite alors que je me retrouvais à morfler sur le bitume, le long du mur. Prête à danser avec la mort, prête à tomber dans ses bras sans sourciller, sans se battre. Et me retrouvant de nouveau à danser. Cette fois-ci entre les ombres de la réalité et de l'inconscience alors que je glissais. Respiration courte. Poupée de cire abandonnée au bord de la route. Désarticulée. Vulnérable. Chasseur devenue proie. De  la tueuse, devenue victime. Et sombrant. Ou peut être que pour une fois, je n'avais pas envie de me battre, comme cette fois où je l'avais laissé presque me tuer. Acceptant la défaite. Cette défaite ou cette gifle que j'avais reçu en pleine figure lorsque le canon s'était pointé dans ma direction et que j'avais compris que cette fois-ci je ne pourrai pas rire au nez de la mort. Quel bel ange de la mort et de la destruction je faisais. Un ange de l'appocalypse qui chutait du ciel. Ses ailes coupés. Tombant. Paupières fermés. Cils noir. Pointe de noir et de rouge écarlate. Attendant la mort. Regardant la barque mené par Charon s'approchait de moi. Un retour en enfer. Toujours plus proche de Lucifer. Mais si j'avais été juge et exécuteur, la situation était différente quand je me retrouvais prête à grimper dans cette barque, emportée vers l'oubli. Cette vie trop merdique. Et se laisser aller qui semblait être une douce alternative à la vie, pour y échapper, pour échapper à la culpabilité, pour échapper à la mafia, pour échapper à Lucifer, pour échapper à la solitude, pour échapper à cette vie dénuée de sens. Sombrant.

Et cet écho de pas dans ma direction que je n'entendais même pas. Perdu ce désir de rester vigilant, à l'affût. S'il aurait été un policier, alors le glas aurait sonné. Chanceuse. Peut être. Une présence qui se rapprochait. Une ombre. Peut être celle de la mort venue refermer ses mains le long de mon cou. Un autre odeur. Un autre parfum que celui des ténèbres. Une autre voix. Un prince charmant au regard d'acier ou particulièrement inquiet. « azra... » Des paupières qui s'ouvraient et se refermaient. Mèche de cheveux bruns qui retombaient sur mon visage. Comme un songe. Son visage en partie distingué dissimilé dans l'obscurité. « .. brice... » Un chuchotement. Un prénom murmuré sur mes lèvres. Géant qui s'agenouillait  à mes côtés. « azra, c’est moi, t’endors pas j’te ramène chez moi. » Peut être que j'aurai pu en rire si j'étais totalement consciente. Evidemment que c'était lui. Ne pouvant être personne d'autre alors que c'était lui que j'avais appelé. Juste la pointe d'un sourire alors que chaque mot paraissait percuté mon esprit avec bien plus mon lenteur. Ne retenant que la fin. Un chez soi. Ne me rappelant plus la signification de ce mot, alors que ce n'était pas la villa yildiz qui étai certainement le foyer idéal à mes yeux. Une demeure que je continuais de fuir alors que sans réussir à me poser je parcourai les ruelles obscures au coeur de la nuit. Toujours en mouvement. Toujours en train de fuir. Aspirant à me sentir en sécurité, à me trouver un chez-moi, mais ne semblant jamais être le bon moment. Et c'était presque avec une douceur trop surprenante que le géant en venait à me soulever dans ses bras. Le laissant faire sans protester. M'aggripant simplement un peu plus. Comme un petit animal sauvage blessé et perdu. Comme ces mots silencieux murmurés. Cette pensée. Ne me lâche pas. Princesse emportée dans les bras de son prince. Ange déchu. Et le trou noir alors que le trajet n'était entrevu, que je fermais les yeux simplement à un moment donné. Les bruits de son pas. Me laissant sombrer au rythme régulier des battements de son coeur. Mélodie à mes oreilles.

Somnolant en partie. Et un réveil plutôt brutal alors que c'était à coup de gifles qu'il me réveillait. Tout pour le conte de fée. Ces conneries. Cette stupidité de croire que la belle au bois dormant se réveillerait lorsque son prince l'embrasserait. L'amour qui était plus fort que tout. Selon les contes du moins, car dans la réalité, c'était autre chose. Une violence de gifles qui était comme une douche froide. « dors pas! dors surtout pas! j’ai pas fais tout ce chemin pour que tu m’clamse dans les mains. » Des yeux désoormais bien ouvert. Et son visage qui n'était pas que celui dessiné dans un songe. Alors que c'était bien lui qui se trouvait en face de moi. « T'es venu. » Une évidence. Ou une tentative de reprendre contact à la réalité alors que l'homme s'agitait de plus belle. Tentant de me redresser que pour pousser un grognement de douleur. « j'vais pas clamser.. » Dansant avec la mort. N'allant au final peut être pas mourir là maintenant ou ce contact brutal avec la réalité qui rallumait la petite flamme dans mon regard. « ça va faire mal. j’vais t’enlever la balle, bouges surtout pas. » Mon regard qui rencontrait les siens. Rien de nouveau au soleil. La douleur déjà trop quotidienne. Un peu plus ou un mois, peu importait. Clignant des paupières alors que je reprenais la parole, peut être cette fois-ci plus fermement non sans que voir ses mains tremblaient. « extrait là et ensuite brûle la plaie. » Parce que le feu était plus rapide que les sutures, que la douleur serait toujours là. Que cette cicatrice qui se dessinerait ne viendrait que rejoindre celle qui se dessinait le long des mes côtes, mais qui étaient pourtant moindre sur mon ventre à la différence de sur mon dos. N'étant pas la première fois que je me prenais une balle excepté que normalement, le travail était plus propre, mieux fait. L'homme qui prenait une gorgée de whisky et poussant un soupir. Ne se faisant pas confiance et anxieux. Il ne manquerait plus qu'il manque la balle ou vienne à aggraver la plaie. Peut être qu'en partie conscience mais certaine d'un fait. « j'te fais confiance. » Ne sachant pas jusqu'où mais lui faisant suffisamment confiance pour l'appeler au milieu de la nuit, pour qu'il en vienne à m'enlever une balle. Des mots qui n'auraient peut être pas dû s'échapper de mes lèvres. Le coup de pression peut être en trop. Ma tête qui retombait en arrière sur le lit en partie défait. Et un carnage qui commençait. Gémissement qui s'échappait de mes lèvres. Et ne pouvant m'empêcher de me tortiller alors que l'homme loin de mener la pince à épiler comme il le fallait semblait ne pas s'en sortir. « bouges pas, putain! » Sombrer qui semblait une belle alternative. Immobile que je tentais d'être alors qu'il triturait non sans me réveiller là encore avec gifles pour finalement réussir à ôter la balle. Sombrant de nouveau parce que c'était plus facile ou simplement happé dans ces rêves dénués de sens. Là où l'odeur de la fumée était réelle. Prisonnière dans un étau de fumée. Des flammes partout, des flammes qui dévoraient les biens. Et ce coup de feu. Yeux qui se fermaient et qui se rouvraient. Une balle qui avait été ôté. Sang qui teintait les couvertures et qui ne tardait pas à teinter les bandages. « t’as pas intérêt de crever chez moi. » Sarcasme mais le risque toujours là alors que la fièvre pouvait surgir. Respiration courte reprise. Le désir de se rouler en boule et de ne plus bouger pendant des jours. Couverture que je remontais un peu. Ayant froid. « T'es mignon quand t'es inquiet. » Déliant un peu ou cessant de trop réfléchir. Les mots qui sortaient tout seul alors qu'en effet, il l'était. Un ours en peluche plutôt qu'une bête effrayante. Un animal sauvage prêt à affronter sans pitier des hommes et femmes sur le ring de boxe, à les démolir et un homme aussi emplis de douceur dans ses gestes. Trop reconnaissante et trop vulnérable. Dangeureusement vulnérable. Et ne l'ayant pas été depuis un moment. Mais pour le moment nul désir de bouger. Ce qui aurait été le choix raisonnable que de fuir, de lui filer entre les doigts. Pour ne pas l'importuner plus. Pour ne pas l'entraîner plus dans les ténèbres. Pour ne pas lui passer ce fardeau qui devenait de plus en plus lourd sur mes épaules. Pour ne pas s'impliquer plus. Ce qui aurait été plus simple. Mais cette autre voix qui me soufflait de rester de là, de simplement fermer les yeux. Et pourtant la peur encore présente. Celle se faire happer par des rêves qui ne laisserait en bouche qu'un goût amer, celui de la culpabilité. Rester conscient qui peut être mieux.  Frisson glacial dans mon dos. Ce même dos sur lequel se dessinait symétriquemet deux longues cicatrices, traçant un v. Dessinant les ailes d'un ange qui auraient été coupés net à la base. Et des doigts qui venaient s'aggriper maladroitement aux siens. « Parle moi de toi... du vrai toi.. » Un murmure. Et un homme que je ne connaissais pas mais auquel je n'avais pas hésité à confier ma vie. Un gouffre. Lui qui en savait trop. Et moi qui en savait trop peu. Peut être aussi ce désir de s'échapper de nouveau de la réalité l'espace d'un instant, de la froideur et de la douleur.



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Brice Standford

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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyMar 12 Jan - 17:15

bloodshot ☾

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réveil brutal, paroles tranchantes, sèches. mais rapidement envolées. elle était en danger. azra n’allait pas bien. mais tu ne comprenais pas pourquoi elle t’appelait toi. pourquoi, il n’etait pas plus qualifié que ses hommes de mains qui eux, sauraient quoi faire. tu l’sais que l’hopital serait à proscrire. ton palpitant s’emballe au fur et à mesure qu’elle te parle. à bout de souffle, cet ange déchu qui, à l’habitude, se retrouve souvent en position de force, est ce soir, en position de faiblesse. ses mots se heurtent à l’agonie, aux portes de l’autre monde, tout n’était sûrement qu’une question de minutes. il fallait agir. il fallait que tu bouges. que tu réagisse et vite. il ne t’a pas fallut trop de temps pour la retrouver et la ramener directement chez toi, sans même poser de questions. un mince sourire s’affiche sur tes lèvres lorsqu’elle semble soulagée de te voir enfin là, venu pour elle, pour la secourir alors que l’inquiétude et la contrariété trahissaient les traits de ton visage.

tes draps se retrouvaient tachés de sang, bientôt ton matelas subirait le même sort. mais honnêtement, tu t’en fou. tu te fou de tout ce qui peut t’entourer. le plus important était d’extraire la balle du corps de la belle. de la victime. de celle qui se retrouve en bien fâcheuse posture. tes yeux dérivent vers son visage en quelques secondes lorsqu’elle te donne l’indication de brûler la plaie. flashback, tu te souviens comment faire puisqu’elle a du user de cette technique pour en faire de même avec toi à votre dernière rencontre. tu parles pas, ne réponds pas, fronce tes sourcils. évidemment que c’etait la première fois que tu allais devoir t’atteler à brûler une plaie. bien sûr que t’allais pas tourner de l’oeil mais disons que pour une première, tu t’attendais à avoir quelqu’un d’autre à tes côtés plutôt que d’une femme prête à tourner de l’oeil si tu te dépêchais pas. mais bizarrement, ses mots qui suivis te donna du courage. parce qu’il t’en fallait et parce que t’avais surtout pas le choix. mais cette phrase prononcée alors que toi, la dernière fois, lui avais dis droit dans les yeux que tu ne lui faisais pas confiance te retournais le ventre. « ouais bah tu devrais pas. » un soupire. une pause. un briquet à essence, une lame au dessus. t’attend qu’elle soit assez rouge, assez brûlante pour qu’elle puisse largement faire l’effet attendu. un rire. peut-être par nervosité. par ironie. mais azrael avait toujours le mot qui n’allait pas en condition. « j’m’inquiète surtout pour mes draps. » faux. mais même dans ces moments là, tu n’avoueras rien. jamais. oui t’es inquiet. parce que tu veux pas qu’elle meure. pas comme ça et encore moins par ta faute parce que ta tête est ailleurs. parce que t’es pas médecin et qu’tu flippes de lui avoir fait encore plus de mal sans que tu t’en aperçoive. mais plus le temps de réfléchir. les compresses enlevées, tu ferme ton briquet pour le laisser tomber au sol et dépose la lame sur sa plaie. quelques secondes, le temps que ce soit refermé, le temps qu’elle ne saigne plus. un temps interminable pour toi alors que tu la sens gigoter, que tu reconnais la douleur présente.

lame enlevée, t’essuie les dernières gouttes, fait en sorte de la nettoyer alors qu’elle te pose cette question. question intime. question répondue uniquement à aleks et arizona. deux personnes uniquement. pas plus. passé peu glorieux, carapace pour te protéger du monde qui t’entoure. « pour que tu l’utilise contre moi quand t’iras mieux? » yeux rivés sur les siens, tu ne sourcilles pas. ne détourne pas. parce que tu veux pouvoir lire en elle, être assurément rassuré sur le fait qu’elle n’osera jamais se servir de tes faiblesses contre toi. de ton passé. de tout. tu veux pouvoir prétendre lui faire confiance mais faudrait-il encore qu’elle te le prouve à son tour. dans tous les cas, t’avais pas vraiment le choix. loin d’être medium, loin de prédire l’avenir, c’était quitte ou double. alors tu te lèves, vas lui chercher un verre d’eau frais, le lui tend tandis que tu te rassois à côté d’elle. « ok... j’ai toujours été quelqu’un qui cachait ses vraies émotions derrière une carapace. j’ai toujours été seul. j’ai grandis seul, mes parents ne m’ont jamais assumé, n’ont jamais voulu de moi. alors j’étais le p’tit écossais sans famille, sans repère qui errait dans les rues. celui qui se bagarrait pour un oui ou pour un non, pour un regard de travers, pour une phrase mal interprétée. je trainais toujours avec des sans abris qui me faisaient boire et m’incitait à prendre de la drogue pour me réchauffer les soirs d’hiver. » tu ne la regarde plus. ça devenait beaucoup trop intime, beaucoup trop dérangeant. mais comme tu venais de commencer, il te fallait le terminer. « j’me plaisais dans cette vie. j’avais peur de rien. j’me disais que la mort n’était pas pire que la vie que j’avais. et comme tu l’sais, j’le pense toujours aujourd’hui. puis j’ai commencé la boxe. très tôt. j’pensais juste pour extérioriser toute la rage que j’avais, toute la colère mais en fait j’y ai trouvé une passion dedans. donc j’ai commencé des entraînements plus poussés, plus intenses jusqu’a faire mon premier combat. le premier que j’ai gagné. puis y’en a eu d’autres. ça s’enchainait tellement que pour me maintenir éveillé, j’prenais de la poudre, des médicaments pour m’empêcher de dormir, de penser à la fatigue. puis y’a seize ans, j’ai assisté à mon dernier combat en écosse, contre un mafieux. j’le connaissais pas, j’savais même pas qui il était mais j’l’ai battu. j’ai gagné et empoché un très bon chèque. j’comprenais pas au début pourquoi ils me payaient autant, j’le prenais pour un mec lambda qui devait sûrement en avoir chier lui aussi pour arriver là. mais en fait non. lui et ses hommes ont mis un prix sur ma tête, ont fait en sorte de me traquer pour me tuer. parce que j’avais touché son égo, parce que je l’avais humilié. alors j’ai du fuir mon pays. j’ai choisi santa monica sans réfléchir, espérant d’une vie plus posée. mais disons que les vieux démons ne sont jamais vraiment loin. j’avais vingt-trois ans, j’etais un gamin paumé qui comprenait pas c’qui lui arrivait. » seconde pause. yeux rivés sur le mur face à lui, flashback, souvenirs d’une vie passée, d’une jeunesse loupée. d’une enfance brisée. vie chaotique sur bien des points. « bref, j’ai continué ma vie, j’ai pas arrêté la boxe, mais j’étais encore plus fermé qu’avant. très secret. j’ai rencontré une femme, j’suis resté six mois avec elle. j’l’ai quitte quand elle m’a dit m’aimer. parce que j’étais pas capable de le faire en retour. pas capable de le lui dire. c’était la seule relation sérieuse si on peut appeler ça comme ça. j’ai toujours enchainé des relations sans lendemain, préférant ne pas m’attacher, me le refusant. encore aujourd’hui. parce que j’suis pas un homme qu’on peut aimer. j’suis pas celui qui peut le faire non plus. j’ai jamais appris ça. jamais baigné dans l’amour. j’comprend pas ce genre de choses. puis j’ai rencontré arizona en premier. j’pensais pas m’y attacher mais elle est devenue la seule femme importante pour moi. c’est plus qu’une simple amie. et quelques années après, j’ai rencontré aleks. lui non plus j’pensais pas qu’il aurait eu cet impact dans ma vie. ces deux là sont ma seule famille. les seules personnes pour qui j’pourrais prendre une balle. à qui j’donnerai ma vie. » mots forts, mais tu les pensais. ces deux là avaient la plus importante des places dans ton cœur et dans ta vie. tu l’as toujours su et tu n’la jamais caché. « et y’a deux ans de ça, les mafieux écossais m’ont retrouvés. une flic à prit contact avec moi pour me prévenir parce qu’elle les surveillait de son côté. » l’irlandaise. kayla. « a deux, on a voulu s’en occuper. seuls. mais ils ont été au courant, alors à santa monica, ils nous ont enlevés, faire vivre des heures de calvaire et torture. m’demande pas comment, mais on a réussi à les tuer. j’ai pu enfin tuer celui qui, pendant quinze ans m’a volé ma vie. j’ai décidé de repartir en écosse, mais j’y suis pas resté longtemps. aleks et arizona sont venu ici à exeter alors je les ai rejoins. » le principal à été dit. première fois que tu te confessais comme ça à une personne que tu n’connaissais pas réellement. tu sais qu’elle ne te jugeras pas. au pire des cas, tu t’en foutrais royalement. t’es un homme solitaire, celui qui se refuse d’aimer, qui éloigne tous ceux qui veulent entrer dans ta vie, qui repousse les femmes qui veulent du sérieux avec toi par peur de les blesser. t’es un con avec un caractère de connard, mais dans l’fond, tu sais que tu restes un type bien. assez bien pour les empêcher de perdre leur temps avec toi. « j’parle jamais de ce genre de choses. à personne. »
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


∴ Pseudo : Glacy
∴ Pronom irl : elle/she
∴ Posts : 711
∴ Faceclaim : Demet Ozdemir
∴ Merci à : bertolt ♥ (avatar) ; frimelda (signature)
∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

∴ Présentation : www
∴ Liens : www

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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyMer 13 Jan - 13:07


Bloodshot
Azraël & Brice

« Losing focus, losing moment. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Etant à ce moment sincère quand je lui indiquais lui faire confiance. Ne sachant pas jusqu'à quel point mais lui faisant suffisamment confiance pour prendre soin de moi. Un bon début. « ouais bah tu devrais pas. » Mon regard qui rencontrait le sien. Ce même conseil. Le même que je lui avais donné à quelques mots près que de se détourner, de s'éloigner. Il n'avait pas bougé alors et je ne bougeais pas non plus à ce moment là. Maitre de mes choix ou du moins de ceux-ci. Et de toute manière, incapable d'aller bien loin tant que la balle n'était pas extraite, n'était pas cautérisée. « Laisse-moi en être le juge, tu veux. » Une tentative de détendre l'atmosphère alors que je reposais ma tête sur le lit, non sans agripper du bout de mes doigts les draps. « j’m’inquiète surtout pour mes draps. » Un peu trop tard cette question. Une réplique qui m'arrachait un fantôme de sourire alors que je pouvais néanmoins sentir la nervosité irradiait de son corps. Nerveux et l'alcool qui ne semblait pas avoir suffit pour le calmer suffisamment. Ces hommes. Mais n'étant pas vraiment en état d'argumenter, alors je ne pipais un mot. Me préparant simplement à sentir la douleur irradiait dans tout mon corps. Cette douleur qui se répandait. Le feu qui se répandait dans mon corps. L'image de feu d'artifice ou feux de l'enfer. Brûlure à vive. Doigts qui aggripaient un peu plus les bords du tissus. Mouvement de réflexe de vouloir lutter contre la lame, contre cette source de chaleur mais aussi cette nécessité de rester immobile, détendue pour laisser l'homme faire son oeuvre. Une douleur éphémère. Et la douleur qui disparaissait alors qu'il écartait la lame de ma chair. Mon souffle que je reprenais. Reposant la tête contre le matelas. Reprenant ma respiration.

Cette question auquel il ne s'attendait pas. Cette question intime. Cette méfiance dans son regard ou cette hésitation. « pour que tu l’utilise contre moi quand t’iras mieux? » « Non. » Jamais. Ne détournant pas le regard. Des prunelles qui n'étaient que le reflet de mon âme. Nul mensonge. Juste cette simple et implacable vérité, aussi lisse et tranchante que la paroi rocheuse. Verre d'eau que j'attrapais avec délicatesse pour en boire une gorgée avant de le reposer à côté tandis qu'il s'installait à mes côtés. Et pour un homme qui parlait peu, à chaque fois qu'il prenait la parole, il ne pouvait que captiver l'attention. A chaque fois qu'il parlait, c'était pour direprononcer des mots justes. L'envie de dormir qui disparaissait alors que je me laissais emportée par ses mots.

Comme l'impression de me retrouver à côté de lui alors que son regard devenait plus vague, plus fuyant tandis que cette histoire devenait plus intime, tandis qu'il affrontait ses démons. Larmes qui montaient au coin des yeux pour ce petit garçon qui n'avait choisi cette vie. Mais câlin qu'il repousserait sans doute. Des mots qui n'étaient pas prononcés alors que timidement mes doigts venaient s'emparer des siens, comme pour lui dire et lui montrer qu'il n'était pas seul. Ce qu'il n'était pas. Cette image de cet homme brisé qui ne pensait pas savoir aimer mais qui pourtant au fond de lui le savait. Cet homme qui s'était relevé encore et encore. Et comprenant mieux pourquoi il était si désireux d'éteindre une partie de son esprit. La drogue, l'alcool, le sexe qui lui permettait d'effacer la douleur autant que l'adrénaline lui rappelait qu'il était encore vivant. Suspendue à ses lèvres alors il racontait ce cavaire qu'il avait vécu, me permettant de mieux comprendre son dégoût pour la mafia. Souffle retenu alors qu'il racontait son kidnapping, n'entrant dans les détails et ne pouvant que trop vivement imaginer la scène qui s'était produite. Ne m'étant rendue compte que j'avais retenu ce souffle que lorsque ses mots s'éteignaient. La fin de son histoire et mes doigts qui n'avaient pas quitté les siens. Mon regard toujours rivé dans sa direction alors qu'il reprenait doucement la parole, comme pour me planter un poignard dans le coeur ou me faire tomber amoureuse de lui un tout petit peu plus. « j’parle jamais de ce genre de choses. à personne. » Et c'était encore plus solennel ce moment qu'il m'en parle à moi.

Des doigts qui quittaient délicatement ses mains pour venir encadrer son visage. Mon regard qui ne le quittait pas. Emue et autant sincère. « Tu es un homme bien.» Ce que je pensais. Bien plus que je ne pourrai jamais l'être. Un survivant. « Tu as fait ce que tu devais pour survivre, pour protéger ta famille. » Ne devant avoir nul regret, nulle culpabilité alors qu'il n'était un monstre dépeint dans les contes. Tout au contraire. Et si je m'étais toujours doutée que derrière cette carapace d'ours solitaire, il y avait un homme bien, un coeur qui battait, j'en avais une nouvelle fois la confirmation. Comme à mémoriser les traits de son visage, dérivant de ses yeux à la courbe de ses lèvres. Le désir de l'embrasser que je réfreignais.

M'en obligeant alors que lentement j'ôtais les doigts de son visage. M'écartant légèrement parce que j'avais alors besoin de cette distance ou plutôt que lui en aurait besoin. Reprenant mon souffle. Pouvant sentir les battements de mon coeur qui s'accéléraient alors que délicatement, je reprenais la parole, croisant son regard avec plus timidement. « Me fais pas regretter de me confier à toi... parce que je l'ai jamais fait.. auprès de personne... »... même si je sais que tu vas me haïr pour cela. Don't break my heart. Don't break my trust. Une supplication. Ou une prière alors qu'il était le premier. Le premier à qui je parlerai de ce qui s'était passé il y a 10 ans. De ce qui s'était passé ol y a 5 ans. Il avait une idée de qui j'étais, m'ayant vu dans les rues d'Exeter, m'ayant croisé dans les combats illégaux mais il ne connaissait pas toute la vérité. Il ne savait pas qui j'étais réellement, ce que j'avais fait, à quel point j'étais différente que lui. Son âme qui paraissait si pur à comparaison. Il disait avoir des démons et il en avait, mais j'avais le sentiment qu'un fossé nous séparait. Peut être ce fossé qui me donnait l'impression que cette fois-ci il fuirait encore bel et bien jusqu'à l'autre bout du monde pour ne pas me croiser de nouveau. Un choix. Un simple choix. Celui de sauter sans savoir ce qui se trouvaiat de l'autre côté du précipice. Peut être une descente en enfer, un aller simple vers le septième cerle. Mais connaissant déjà ce monde, dont j'en parcourai les limbes. N'étant plus effrayée par cette personne que je craignais de devenir et que j'étais devenue, mais lui qui pouvait l'être. Sa vie qu'il n'avait pas choisi mais ayant choisi la mienne.

Et me lançant. Regard posé sur lui alors que jecommençais par ce même point de départ, notre enfance et une enfance différente. « Je suis née à Istanbul, au coeur de la mafia turque. Une cuillère dorée dans la bouche. Une famille puissante, unie en apparence. Mais j'imagine que derrière chaque porte, il y a des squelettes. Un empire bâti sur le sang et les cadavres. J'avais des parents, une famille mais dans le fond j'étais seule. Seule dans une demeure trop grande, où les femmes n'ont pas leur place, où la loi du silence règne, où tout ce qui se passe est tu.. les coups de feu dans la nuit, les malettes qui passent de main en main, les hommes qui viennent dans la nuit et ne ressortent jamais. J'imagine que comme tout enfant, j'aurai dû dormir, mais chaque fois c'était plus fort que moi, il fallait que j'aille au plus près, que je vois s'ils sortaient vivants ou non de là... » La famille Yildiz qui paraissait parfaite de l'extérieure. Riche. N'ayant pas besoin de se préoccuper de ses banalités communes, de devoir trouver un toit, de la nourriture pour ne pas avoir le ventre creux une nuit de plus. Une vie rêvée. Mais une vie qui était une illusion. Tout qui n'était qu'illusion alors qu'il suffisait de gratter derrière la couche de peinture pour se rendre compte que le portrait dressé n'était pas aussi parfait qu'il ne le paraissait. Tout sous contrôle. La recherche de la perfection. La recherche des regards. Mais cette belle demeure et ces robes, cet argent à claquer n'était rien sans la chaleur d'un foyer. La chaleur d'un foyer que je n'avais jamais connu, du moins pas auprès d'eux alors que de la grande demeure tout sonnait creux et vide. Il n'y avait que des ombres, des fantômes et ces secrets qui étaient étouffés. Ce film d'horreur en quelque sorte. Nul éclat de joie ou de rire. Une vie dans la rue qui aurait été plus heureuse alors que les seuls moments de normalité étiaent ceux que je passais avec Zeynep ou avec les gangs ou lors de ces repas de famille entre mafieux auprès d'Aleks. La normalité qui avait un goût différent au sein de la mafia. La normalité qui n'existait pas et la vie qui ressemblait plus à des transactions, des sourires de glace et de politesse, des malettes échangés et des corps abandonnés. N'ayant jamais été crédule. N'ayant jamais été naïve mais comme tout ceux qui se touvait dans la mafia, j'avais fermé les yeux, acceptant ce qui se passait et me taisant. Parce que la loi du silence et du sang étaient plus importantes que le reste.

Continuant. « Aleks ne t'as pas menti en me décrivant autrement, dans ces réunions de mafia. On faisait tout à l'époque pour s'échapper, pour fuir nos responsabilités, pour fuir cet héritage trop opressant. Choisir la vie plutôt que la mort. J'étais quelqu'un d'autre alors, mais de nouveau tout a changé quand on a dû partir précipitemment il y a 10 ans. » Et c'était vrai, comme je lui avais dit la première fois. Les gens changeaient mais n'ayant pas tout le temps été ainsi, aussi secrète, aussi glaciale prête à abattre des gens de sang froid. A un moment j'étais pleine de vie, resplendissante. Dansant pour la lumière. Posant sous les feux du projecteur. Ces moments où j'avais été le plus libre, les plus humaine comme lorsque j'étais arrivée ici pour la première fois. Mais notre venue ici qui n'avait rien de réjouissante alors que c'était dans la nuit obscure, dnas la précipitation et dans les flammes qu'il avait fallut courir. S'échapper. Les coups de feu. Et Lucifer qui avait été en danger pour la première fois. Une simple erreur. Un entrepôt brûlé et une réputation qui partait en fumée. « Partir en exil, où plutôt fuir ceux qui voulaient notre peau. Mon père a rebâti un empire et Exeter. Et de nouveau, j'ai mis toute mon énergie à m'esquiver de cette maison trop vide pour aller faire la fête. Ce que j'adorai, c'était de poser, d'être mannequin. Chaque opportunité était bonne pour ne pas retourner là-bas, pour ne pas voir la violence. Je continuais de fermer les yeux et de me taire, mais j'étais un peu plus libre. » Un rêve réel. Celui de devenir mannequin et une carrière qui avait pris forme avec l'aide de certains. Mais une carrière lancée qui avait aussi pris fin subitement alors que l'odeur de la poudre de canon m'avait rattrapé.

Bouche qui devenait plus sèche. Verre d'eau que j'attrapais pour boire une nouvelle gorgée. Le regard qui devenait plus lointain. Cette partie qui était plus difficile à raconter. Le jour où tout avait changé. Cette note d'amertume en boouche. « Puis tout a changé il y a 5 ans lorsque j'ai fugué. Tout le monde a cru que j'étais partie par amour. Le scandale étalée dans la princesse parce que l'héritière fortunaire s'était enfuie avec son garde du corps. Mais c'est faux. » Ce qu'ils avaient tous cru. La nouvelle diffusée. La fureur de mon père qu'il était facile d'imaginer comme l'air stupéfait de ma mère. Plus facile de croire que sa fille était partie car ayant une relation illégitime plutôt que pour d'autre raison. Une affaire qu'il avait peut être aussi tenté d'étouffer car portant atteinte à son honneur, à sa réputation. Une belle histoire pourtant. Comme un conte de fée. Mais là encore ce n'était pas la vérité. Azraël qui n'avait pas offert tout de suite son coeur à cet autre ange des abysses, à Abbadon. « A ce moment-là j'étais pas encore amoureuse. J'ai pas fui par amour. J'ai fui cette personne que je craignais de devenir. » La vérité. Craignant de devenir un monstre. Ayant peur de cette noirceur qui était moi. Ayant peur de cette personne que j'étais devenue à l'instant où j'avais commis l'irréparable. Souffle que je reprenais. « Ce soir-là, je suis devenue pour la première fois un ange de mort. Le premier meurtre. Lucifer a mis l'arme dans ma main et incapable de lui résister, je lui ai donné mon âme. Choissisant de tuer celui qui avait décidé de renverser l'étoile du matin. » Peut être que ce n'était que le destin, après tout mon prénom faisait lui-même référence à cet ange de la mort que j'étais devenue. Déployant mes ailes. Cette arme que j'avais prise. N'ayant pas manqué mon coup. Ayant regardé cet homme que je connaissais se mettre à genou. Et ayant tiré. N'ayant pas manqué ma cible. Ne l'ayant jamais manqué par la suite non plus. Comme si la mort faisait partie de moi. Comme s'il avait eu raison depuis le début, que j'étais comme lui, que je ne pouvais renoncer à l'attrait des ténèbres, à cet héritage tâche de sang. Je l'avais choisi lui. Devenant le parfait soldat. Devenant sa création, son chef d'oeuvre. Ce soir-là j'avais vendu mon âme au diable. Et là où j'aurai pu refusé, où j'aurai pu fuir alors qu'il ne m'aurait forcé physiquement, j'avais pris l'arme et j'avais tiré. Coupable. Ayant commis le premier meurtre. Et pourtant au fond de moi, ce sentiment d'avoir fait justice alors que la colère s'était emparée de moi contre cet homme qui avait tenté de détruire ma famille. Cette mort rapide et fulgurante que je lui avais accordé là où Lucifer aurait passé des heures. Et cette colère, cette noirceur, cette absence d'émotions m'avait paralysé. « Et cela m'a terrifié. Cette part d'ombre en moi. Cette obscurité. J'ai fait mon sac et je ne suis pas retournée. » Ayant fugué. M'éclipsant dans la nuit. Terrorisée par cette part obscure que je possédais et ce choix que je ne regrettais pas.

Et justement notre histoire était différente. Nous étions différentes. Lui se battait pour rester en vie. Il avait tué pour ne pas mourir. Certes, il succombait aux addictions au risque de se tuer, jouant avec sa propre vie, mais il ne jouait pas avec celle des autres. Là où il tentait de se battre à sa manière, je détruisais au contraire tout sur mon passage. Otant des vies sans remord. Presque à vous glacer le sang.  Reprenant la parole, presque plus froidement, parce que parfois il était plus simple d'endormir ses émotions, de les éteindre ou de faire comme si. « Mais c'est la différence entre nous deux. Face à cette vie merdique, tu as fait ce que tu devais pour survivre. Tu n'avais pas le choix. Mais moi j'ai choisi. J'ai cédé aux ténèbres ce soir-là et de nouveau. Parce que c'était plus simple. Parce que c'était plus facile. Parce que je ne voulais plus être cette fille vulnérable. Alors je suis devenue quelqu'un d'autre, j'ai appris à me battre. J'ai appris à tuer. » Mais je ne m'étais pas arrêtée là. N'ayant pas appris à tuer et combattre pour me défendre si je me retrouvais en position de faiblesse. Ayant appris à tuer pour tuer. N'ayant pas résisté à l'appel du sang. Mon addiction. « Et j'ai tué encore. Mes mains sont rouge de sang. J'ai conclu un pacte avec le diable et j'ai laissé cette bête en moi être libre. Acceptant d'être un monstre. » Ce que j'étais. Ce que je reconnaissais être. Un monstre. Digne héritière de mon père. Son sang qui coulait dans mes veines. Exactement comme lui. Ce qu'il n'était peut être pas facile de dire à voix haute mais qui restait cette implacable vérité. N'étant pas quelqu'un de bien comme lui. Et étant de moins en moins quelqu'un de censé alors qu'à chaque jour qui passait, la frontière entre le bien et le mal s'effritait. A chaque jour qui passait, je m'enfonçais un peu plus volontairement dans l'obscurité à défaut de voir d'autres chemins, ou cette lumière au bout du tunnel.

Vivant dans l'obscurité et pourtant dansant avec les ombres avec un sourire aux lèvres. Ayant réellement cru avoir rencontré mon âme soeur dans les ruelles obscures d'Exeter. Ayant réellement cru avoir trouvé cet amour qui l'effrayait. « Et malgré ce fait, pendant un moment j'étais libre. J'étais heureuse. Je n'ai jamais eu d'Aleks ou d'Arizona. Je l'ai eu lui et pendant un moment, j'ai cru que j'avais trouvé mon chez-moi, mais je m'étais trompée. L'amour n'est pas censée faire souffrir, du moins je pense pas. Alors j'ai déchiré la page et je me suis pas retournée. » A la fin, tout était parti dans les flammes. Un nom au bout des lèvres que je ne prononçais pas. Son fantôme que je fuyais. Larme silencieuse qui coulait le long de mes joues alors qu'en repensant à cet amour brisé, ma voix chancelait de rage et d'émotions. « Au moins, quand on est seul, on ne peut blesser personne et personne ne peut nous blesser ou briser notre coeur en des milliers de morceaux. » Ce que je croyais et expliquant pourquoi je pouvais aussi comprendre pourquoi il fuyait l'amour et ne se laissait l'opportunité de s'attacher. Etre seul c'était être assuré de ne pas être blessé ou de ne pas blesser les seuls. Mais être seul était aussi un fardeau. Un poids sur les épaules. Des valises que je tranais derrière moi et une histoire qui aurait pu s'arrêter là mais qui ne s'arrêtait pas là. Un regard que je détournais, main en partie tremblante qui attrapait le verre d'eau. Comme si se noyer dans un océan, se laissait submerger pourrait suffire à être apaisé, à effacer les remords et les pêchés. Verre que je reposais.

Son regard que je rencontrais de nouveau. Reprenant la parole alors que je reprenais la parole, tout aussi sincère qu'auparavant. « A vrai dire j'étais même pas censée revenir. Après tout, Azraël est morte il y a 5 ans. Cette fille que j'étais avant n'existe plus. Mais la mafia irlandaise a tenté de tuer mon père, alors j'ai assasiné le commanditaire. Un oeil pour un oeil. Il ne le sait pas. Et je ne lui dirai pas. Il ne comprendrait pas, qu'autant que je peux le haïr, à la fin de la journée, il reste mon père. » Azraël qui n'était pas censé renaitre de ses flammes. Azraël qui était censée avoir disparu à jamais mais tout qui avait changé de nouveau lorsque j'avais appris que l'ancien patron du bordel voulait tuer mon père. Ma vie qui aurait été plus simple si je l'avais mourir. La vie de nombreuses autres personnes qui aurait été plus simple si je n'avais rien fait. Mais j'en avais été incapable. Incapable de le laisser mourir. Plongeant dans la lâcheté. Refusant d'être courageuse ou de laisser la vie d'un être éteinte à jamais pour en sauver des centaines. Refusant de le laisser mourir alors que chaque jour sans hésiter, sans sourciller j'en tuais d'autre. N'étant pas Aleks. Et un choix que j'avais fait en âme et conscience alors qu'aussi furtivement j'étais entrée dans le bureau du bordel, pour tuer le patron. Un crime propre et parfait. Il n'avait pas souffert. Il n'avait vu que le sourire sur mon visage et l'éclat de la vengeance alors qu'on ne touchait aux miens. Ce qui était contradictoire alors qu'autant que j'étais désireuse de voir le règne de Lucifer prendre fin, je restais incapable de lui faire le moindre mal. Mais que consciente que lui pouvait me faire souffrir et en faire souffrir d'autres. Cette partie qui était plus délicate. Cette partie qui le concernait. Sans aucun doute qu'il me haïrait encore plus après. En étant certaine. Mon regard qui rencontrait le sien alors que de nouveau lentement, je reprenais la parole. « Mais pourtant je sais, qu'arrivé à un moment, il me demandera de reprendre l'arme entre mes mains et de tuer pour lui. Il l'a déjà fait. Il le refera. Sauf que cette fois, ce ne sera pas des concurrents, des traitres, ce sera ceux que j'aime. Parce que l'amour est une faiblesse. Et ce moment-là, j'aurai que trois choix : tenter de retarder Lucifer en sachant qu'il arrive toujours à ses fins, assister à la mort de ce que j'aime ou les tuer moi-même. » Larmes qui scintillaient dans mes prunelles parce que j'étais déjà confrontée à ce choix. « La vérité, c'est que j'ai aucune idée de comment l'arrêter ! Ni de stopper cette guerre qui approche ! » Ne sachant comment faire. « Mais je vais devoir faire un choix... parce que cette fois-ci, c'est la vie d'Aleks dans la balance. » Vérité que je délivrais. Parce que le russe avait replongé. Parce que partant de ce point, nous étions deux ennemis et qu'il m'avait déjà prévenu. Or sa vie qui n'était pas la seule dans la balance. « La sienne, celle d'Arizona... et la tienne. » Maintenant, il savait. M'étant mise à nue et la vérité qui avait été dévoilée. Reprenant la parole très lentement. « T'aurais dû me tuer cette nuit là. Cela aurait été plus simple pour nous deux.  » Parce que désormais, je devais faire un choix. Tenter d'arrêter Lucifer, lui faire changer d'avis. Assister impuissante à leur mort. Ou devoir les tuer moi-même.


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Brice Standford

Brice Standford


∴ Pseudo : banania.
∴ Pronom irl : elle.
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∴ Faceclaim : bb tom hardy.
∴ Merci à : © stolas.
∴ Âge : trente huit années, les coups et la vie n'a rien épargné.
∴ Pronom inrp : il.
∴ Occupation : boxeur professionnel, t'essaie de raccrocher mais tu sais très bien qu'tu vis pour ça.
∴ A Exeter depuis : juin 2020.
∴ Statut : éternel célibataire, la seule et unique fois où t'as osé te poser, ça n'a duré qu'six mois.
∴ Place : un tout p'tit appart qui paye pas d'mine dans le quartier st sidwells.
∴ Vice : l'alcool, la drogue, la violence, le sexe. y'a que ça d'bon.
∴ Free land :
∴ Triggers, refuse de jouer : racisme, homophobie, viol, violence animale.
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence, vulgarité, drogue, alcool, sexe.

∴ Présentation : i'm not the one you wanna babble to.
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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyJeu 14 Jan - 15:05

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son corps qui se tortille, elle qui tente de se contenir alors que tu vois, que tu connais la sensation. elle t’impressionnera toujours par sa force de caractère. ta mission s’achevait dès lors où la lame fut enlevée de sa peau. te restera plus qu’a voir pour cette nuit si elle se porte bien et ensuite, tout sera terminé. enfin. parce que la voir dans cet état te rendait malade. te donnait envie de la venger, de t’attaquer à ceux qui l’ont blessé. et tu n’sais pas si c’est du aux événements, mais elle te semble curieuse. moins sauvage. plus confiante à tes côtés. et de ta part, c’est peut-être un manque de confiance, mais tu te devais tout de même de lui lancer une pique. de savoir si elle allait vraiment se servir de tout ça contre toi une fois qu’elle sera sur pieds. parce que t’accordes pas ta confiance aussi facilement. parce que pour toi, ça veut dire beaucoup, énormément. c’est une protection, une zone de sûreté que peu sont enclin d’y franchir. parce qu’il est plus facile pour chacun de montrer son mauvais côté. plus facile de la jouer détestable pour que personne ne soit déçu. blessé en pensant avoir affaire à quelqu’un de bien. quelqu’un d’autre. une idée, un fantasme. une frontière. puis tu t’décides de lui parler. de tout lui dire. que tu sens ses doigts s’accrocher aux tiens, lentement, doucement. discrètement. et tu n’les sens que lorsqu’elle resserre cette étreinte. étonnement, ça t’fait du bien. ça te donne du courage. assez pour tout lui balancer. assez pour te dire que tu n’le regrettera sûrement pas. mais l’homme que tu es devenu aujourd’hui ne peut être changé. toi qui a passé toute une vie à te façonner cette carapace, avec l’expérience de la vie, du temps. tu sais que tu seras toujours cet homme là, et qu’au fond, tu n’regrette aucunement tes actes. récit terminé, tu ne peux que plonger ton regard dans le sien lorsqu’elle prend ton visage entre ses petites mains, ses doigts fins. son regard ténébreux mais si doux et rassurant. étrangement, t’as l’impression de la redécouvrir. et tu sens que cette partie confession t’affaibli. vous affaibli tous les deux. que ton regard dérive, lui aussi, sur ses lèvres. son cou. que t’aimerais lever cette barrière, baisser les armes pour cette fois. complètement. que les battements de ton cœur s’accélèrent, que tu sens son souffle chaud sur ton visage, qu’il te suffit de quelques centimètres pour tout lâcher. mais que tu n’oses. tu la laisse s’éloigner, restant sur ce qu’elle te dit, ce qui pourrait te rassurer mais auxquels tu n’crois pourtant pas. mots que tu n’peux prononcer. peut-être avait-elle raison, peut-être pas. tu avais une idée bien précise du genre de type que tu étais, et tu sais que ça restera ainsi jusqu’à ton dernier souffle. que ton image n’a pas à être redorée. et que quand bien même elle puisse avoir raison, tu seras toujours celui qui foutrait tout en l’air. par peur.

goût amer dans la bouche lorsque cette phase s’éteint, tu la regarde de nouveau alors qu’elle semble vouloir se confier à son tour. tu n’en demandais pas autant, pensant qu’elle ne le ferait pas, que tu n’pourrais comprendre son choix de vie, ce qui l’a amenée à être ce qu’elle était aujourd’hui. mais tu l’écoutes. attentivement, buvant chaque mots, chaque phrases qu’elle crachait. tu sentais le désarroi, le choix d’une vie manquée, ayant combattu ses démons, en vains. souhaitant ne pas devenir l’ombre de son paternel, ne pas vouloir reprendre les rennes, ne pas vouloir de cette vie de mafieux. évitant. encore et toujours. jusqu’a ce jour. oui, tu l’ écoutes attentivement parce que tu sais que ce moment là ne durera pas éternellement. que cette trêve sera sûrement levée dès l’aube. dès qu’elle sera sur pieds. que ce moment aussi intime qu’il puisse l’être, de cette proximité avec une femme que tu n’as jamais réellement eu ne se taise. enfance compliquée, vie dictée par un patriarche accro au pouvoir. enfant née dans une mauvaise famille, dans celle qui ne l’aidera pas à avoir une vie descente, normale. banale. elle a plus de sang sur ses mains que n’importe qui que tu as pu rencontrer jusqu’a aujourd’hui. vie de tourmente, de tumulte. et tu comprends tous ses liens. tu comprends qui elle est, qui est son père et ce qu’il désire. qu’il ne s’agissait aujourd’hui plus d’elle mais d’autres potentielles victimes. tes meilleurs amis, toi. « as-tu réellement que ces trois choix? » tu vois dans son regard toute la peine qu’elle ressent. tu sens qu’elle est perdue. qu’elle ne sait pas comment agir. ce qu’elle doit faire. mais si réellement elle n’avait que ce léger panel de choix, il n’allait pas être compliqué à faire. parce que pour toi c’est assez évident. pas de questions à se poser. « tu sais très bien que tu n’as pas le droit de toucher à aleks et arizona. et que ça ne restera pas sans conséquences. » pas réellement des menaces, plus de la prévention. parce qu’en touchant à eux, de près ou de loin, tu n’pourrais rester là les bras ballants. que ces deux vies là n’etaient pas à discuter. « ton père peut pas choisir de qui ici peut vivre ou non. s’il se sent en danger pour quoi que ce soit, c’est qu’il sait que son heure est proche. que son règne est terminé. tuer des gamins qui n’ont pas assez vécu pour s’offrir leur propre souvenir d’une vie entière. » et ton cœur loupe un battement lorsqu’elle t’affirme avoir dû la tuer l’autre nuit. que tout serait plus simple. tu comprends les choses. la comprend. mais dans tous les cas, ta loyauté ne sera sans faille. hors de question que ta seule famille ne soit tuée par ces mains. ta main se pose sur son cou, l’enroule mais doucement. tu ne recherches pas à lui faire de mal, à la menacer. non. un désir qui longe ton échine depuis de longues minutes maintenant. ton visage se rapproche dangereusement du sien alors que ces dernières paroles viennent faire taire un volcan en irruption. « et si j’t’aide? si j’te demande de me tuer moi, mais de les épargner eux. le feras-tu? » t’es lèvres effleurent les siennes alors qu’un frisson parcours ton corps entier. que tes paroles deviennent des murmures à peine audible, que seule azrael serait en mesure d’entendre. « ou je peux t’aider à ce que cette guerre n’éclate pas. tout n’est pas obligé de se finir en bain de sang. regarde toi ce soir azra. si être en vie n’etait pas ton souhait, ton réel souhait, tu ne m’aurais pas appelé. parce que tu sais que j’te laisserais jamais crever comme ça. » parce que si cette guerre explose, tu n’auras plus rien. perdant tous tes repères, tout ce qui te maintiens encore en vie aujourd’hui. la perdras aussi. définitivement. quelque soit votre relation aujourd’hui, elle a gagné sa place dans ton cercle si fermé. mais risque aussi de la perdre.
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


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∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyJeu 14 Jan - 16:10


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Azraël & Brice

« Losing focus, losing moment. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« as-tu réellement que ces trois choix? »« Je peux pas le tuer. Et je peux pas laisser quelqu'un le tuer. Alors oui, je n'ai que ces trois choix. » Je savais qu'il lisait la douleur dans mon regard autant qu'il comprendrait la vérité. Il n'y avait pas d'autre choix. Il n'y avait pas d'autres alternatives. Ce homme que je ne pouvais pas tuer. Cet homme que j'étais incapable de tuer, parce que ce sang coulait dans nos veines, parce qu'il était mon père. Cet homme qui faisait de moi son esclave, qui avait mis des chaines à mes pieds et dont j'étais incapable de me libérer. Loyal à sa famille autant que je l'étais. Cette loyauté. Cette loyauté qui avait des limites, mais qui m'empêchait de commettre l'irréparable, de lui ôter la vie. Un choix qu'il ne pouvait peut être pas comprendre alors qu'au contraire, Aleks, son meilleur ami l'avait fait. Choisissant de survivre. Choississant l'amour. Mais comme j'avais dit à ce dernier, je n'étais pas certaine de choisir l'amour. L'amour m'avait détruit une première fois. Il était parti. Ou peut être que j'étais partie la première. Et l'amour faisait mal. L'amour qui était aussi une faiblesse. Car autant que j'étais incapable de le tuer, j'étais incapable de laisser quelqu'un le blesser. Incapable de laisser quelqu'un lui faire du mal ou le traîner dans la boue. Protégeant les miens. Prête à tuer ceux qui oseraient lui faire du mal. Ce que j'avais fait. Sans hésiter. Le coeur glacé, j'avais appuyé sur la détente sans le regretter. Un choix que je ne regrettais pas. Un choix que je ne regrettais pas. Un choix et des convictions qui sous-entendait que s'il tentait de s'en prendre à lui, que ce soit lui, Aleks ou Arizona, nous deviendrons des ennemis. Mais des ennemis que nous étions peut être déjà alors que leur vie était dans la balance.

Comme courir après des chimères en croyant qu'il serait possible de se frayer un chemin jusqu'à son coeur. Son coeur. Ce coeur barricadé derrière des murailles de ronce et dont je n'étais même pas certaine qu'il me laisserait dérober la clef. N'étant même pas certaine qu'il me laisserait le dérober. Comme il l'avait dit, il ne s'attachait pas. Il enchainait les relations. Il ne s'attardait pas, par peur. Ne franchissant ce pas. Si dans sa vie de baroudeur, il n'avait jamais cessé de courir, alors je n'étais pas certaine que je serai suffisante pour le forcer à jeter l'ancre. Il était plus certain qu'il ne jetterai l'ancre à ce port. Ne s'arrêtant que rapidement pour repartir le lendemain, avant que l'aube ne soit levée. Repartant en mer, affronter les tempêtes et boire du rhum, là où il était libre. Seul capitaine de son coeur. Et n'étant certainement pas celle qui accepterait de n'être qu'une passagère dans sa vie. Pas seulement parce que nous commencions à ne plus être des étrangers l'un par l'autre. Ce n'était pas moi.

Lui confiant mon histoire, mon passé. Mais n'étant pas encore prête à lui confier mon coeur et alors que cette vérité s'établissait, que je devrai certainement les tuer, je ne pouvais que me demander en effet si ce n'était pas un doux rêve. Une illusion. Etant toujours son ennemie à la fin de sa journée. Un fossé qui nous séparait. Le Roméo et Juliette des temps modernes. S'il n'appartenait pas à une famille mafieuse ennemie, il ne restait pas moins que si Lucifer voulait le tuer, lui, Aleks et Arizona, alors nous n'étions pas dans le même camp. Ne sachant même plus à vrai dire dans quel camp je me trouvais. Entre affection et loyauté, il y avait une différence. Et qui me disait que si je me sacrifiais pour eux, si je prenais le risque d'affronter Lucifer, de le retarder qu'ils feraient de même. Effrayée de me sacrifier du haut de la falaise. Effrayée qu'il n'y ait nulle main pour me rattraper et m'empêcher de tomber. S'il était prêt à prendre une balle pour eux, était-il prêt à me prendre une balle pour moi ? Et mon cerveau qui dérivait, fruit de mes fantaisies alors que nous n'étions pourtant rien promis, que nous nous devions justement rien.

« tu sais très bien que tu n’as pas le droit de toucher à aleks et arizona. et que ça ne restera pas sans conséquences. » « tu penses vraiment que si je décide de les tuer, je t'épargnerai toi ? » Si un mourrait, les deux autres mourraient. Il n'y avait pas de mi chemin. La mort ne faisait pas dans la demi-mesure. Et je n'avais jamais fait dans la demi-mesure auparavant. Pas quand je devenais un ange de la mort. Laisser un s'échappait et c'était risquer de voir la mort se retourner contre soi. Personne qui ne s'en était réchapper. Personne qui ne réchappait à la destruction et la mort. La mafia turque qui n'était jamais désireuse de laisser une personne en vie pour que celle-ci en vienne à faire passer le message. Ne laissant pas un des morts parler. Ne laissant pas une histoire être racontée. Ne laissant pas les rumeurs se répandre. Ne laissant pas la peur se répandre. Il n'y avait pas besoin. Quand l'ordre donné, alors tous ceux qui étaient désignés devaient mourir sans effection. Et personne n'avait jamais d'exception, que trop conscient des réprésailles qui s'en suivrait. Un lot d'âmes. Et parce qu'Aleks avait merdé, parce qu'il avait choisi de replonger, alors désormais leur sort était lié. Me demandant s'il croyait vraiment que s'ils mourraient, lui resterait en vie, animé de son désir de vengeance. Cela ne fonctionnait pas ainsi. Ce n'était pas les règles du jeu. Et lucifer créait ses propres règles et s'assurait que chacun les appliquer à la suite. Il était possible de tenter de les contourner, mais il fallait être particulièrement fou ou n'avoir rien à perdre. Je n'étais pas certaine qu'il appartienne à l'une ou l'autre de ces deux catégories. Alors sans doute deux ennemis, prêts à partir en bataille, s'affronter. Ce dont j'avais conscience avant même de prendre la parole. Issue fatidique et pourtant cette pièce lancée en l'air qui continuait de tourner dans les airs, qui n'était retombée. Le sort de cette issue qui n'était pas encore scellé. Pas tant que la pièce ne serait retombée.

« ton père peut pas choisir de qui ici peut vivre ou non. s’il se sent en danger pour quoi que ce soit, c’est qu’il sait que son heure est proche. que son règne est terminé. tuer des gamins qui n’ont pas assez vécu pour s’offrir leur propre souvenir d’une vie entière. » « Crois-moi, il peut. Son règne n'a pas pris fin avant, il ne sera pas terminé aujourd'hui. » Ni demain d'ailleurs.

Alors sans doute aurait-il était plus simple qu'il en vienne à me tuer ce soir-là. Mon regard qui ne le quittait pas. Immobile alors que sa main se rapprochait de mon visage, se posait sur mon cou. La marque qu'il avait laissé qui avait disparue. La sensation, non. Battements de mon coeur qui s'accéléraient un peu plus. Frisson qui descendait le long de mon échine alors qu'il rapprochait son visage. « et si j’t’aide? si j’te demande de me tuer moi, mais de les épargner eux. le feras-tu? » Souffle qui se mêlait. Le désir. Ce feu dans mes veines. Bien piètre escroc qui s'était fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte. L'emportant avec lui. Peut être lui offrant même sur un plateau d'argent. Ayant conscience dans le plus profond de mon être que même si je pouvais clamer le contraire,  j'étais incapable de le tuer. Tout comme j'avais été incapable de le tuer la première fois. Stupide ou faible ? Mais peut être que ce n'était pas à cet exact moment précis que l'escrot accomplit son méfait. Peut être que c'était un tout ou ces petits détails qui me donnaient pour la première fois envie de baisser les armes même sans savoir  ce qui m'attendait au tournant. « ou je peux t’aider à ce que cette guerre n’éclate pas. tout n’est pas obligé de se finir en bain de sang. regarde toi ce soir azra. si être en vie n’etait pas ton souhait, ton réel souhait, tu ne m’aurais pas appelé. parce que tu sais que j’te laisserais jamais crever comme ça. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Entrant en collision. Mes lèvres contre les siennes. Le feu de la destruction. Et quitte à sombrer et être damné pour l'éternité, autant que ce soit dans le feu et la passion.


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MessageSujet: Re: Bloodshot [Brice]   Bloodshot [Brice] EmptyMar 26 Jan - 13:08

bloodshot ☾

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perdue, meurtrie. parce que ses choix se résumaient seulement à devoir vous tuer, vous. et ça, tu n’comprends pas. tu n’comprends pas pourquoi elle continue de subir ça. pourquoi doit-elle subir les désirs les plus pervers de son paternelle. tu sens l’histoire recommencer. celle d’aleks mais pour azra, cette fois-ci. cette histoire où le père ordonne de mettre fin aux jours de ceux à qui elle tien le plus. de tirer un trait sur une certaine humanité, sur un futur, des amis, une famille. parce qu’elle allait vous tuer tous les trois, elle ou lui. une famille recomposée, celle où aucun sang ne vous unis, uniquement le choix et la loyauté sans faille. parce que tu préfères qu’on te torture toi, qu’on te tue toi plutôt qu’eux. alors non, tu n’comprend pas son choix. tu n’comprends pas pourquoi elle s’obstine à être aux services d’un homme qui semble se contre foutre de ce que sa propre fille, son propre sang, sa propre chaire puisse ressentir. qu’il se fout qu’elle puisse être attachée à vous. à aleks, tout du moins, parce que tu n’sais pas ce qu’il en est de toi ou d’arizona. ça t’attriste, dans l’fond. ça t’rends amer, mutin. parce que tu n’sais pas quoi lui répondre, parce qu’on doit tous faire des choix dans la vie, lorsqu’une personne nocive ne souhaite que son propre bonheur, pas celui de sa fille, celui de ses proches. si aleks a pu mettre un terme à cette relation familiale toxique, tu sais qu’azrael pourra aussi le faire. mais le veut-elle vraiment? au final, peut-être que tu te trompes sur elle, peut-être qu’elle n’est pas à sauvée, qu’elle baisse les bras si facilement alors que trois vies sont en jeu. trois personnes qu’elle a apprit à connaître dont une qu’elle connaît depuis toujours. mais t’aimais croire que la raison l’emportera. qu’elle se réveillera un beau matin, que quelque chose ou quelqu’un lui fera prendre conscience que rien ne sert de devoir agir ainsi. t’es loin d’etre l’homme modèle, celui qui calcule tout, celui qui n’est que paix et amour alors que tu sais très bien que tu es l’opposé de ça. mais à côté d’elle, tu te sens comme un ange, comme celui qui n’a jamais fais plus de mal que ça. que les compteurs étaient remis à zéro. mais tu sais que même si aujourd’hui, tu t’rends compte que tu tiens à elle, demain tu serais prêt à l’affronter, à tout faire pour que tes meilleurs amis puissent vivre leur vie. parce que rien de plus ne comptait.

tu comprends mieux. son passé, son parcours. sa vie. elle qui semblait te faire assez confiance pour des confidences, ou alors peut-être trop à l’ouest à cause de sa blessure, une légère faille dans ce qui semblait être un temple de glace. et un sourire s’accroche à tes lèvres, ce sourire qui se veut sans émotions, brisé. parce que tu sais que tu te battras. contre elle, contre n’importe qui et tu te fous de savoir que tu allais en crever, que tu finiras au sol, inerte. tu te fous des conséquences, tout ce que tu veux, c’est les protéger. « j’me répète sûrement, mais j’ai pas peur de toi. j’ai pas peur de ton père. tu connais ma plus grande peur et ma plus grosse faiblesse. si faut que je crève en me battant pour leur vie, je le ferai. si faut que ce soit toi qui m’tue eh ben félicitations, t’auras au moins réussi là où beaucoup ont échoués. » c’était pas comme si azrael était la première personne à vouloir ta peau. pas comme si ce serait la première fois que tu défiais la mort. et si jusqu’a aujourd’hui t’as pu t’en sortir indemne, tu n’sais pas ce qu’il se passera par la suite. « tu t’sers de nous pour pouvoir te rapprocher de ton but? » si la réponse était positive, sûrement que ça t’blesserait. ça te décevrais. tu sais pas c’que t’attends d’elle, c’que tu peux en tirer ou ce qu’elle en tirera d’autre. tu n’sais rien. mais c’que tu veux, c’est qu’elle lâche l’affaire, qu’elle arrête ça. parfois, une vie ne vaut pas mieux qu’une autre, qu’un homme qui mérite de mourir le sera, mais que ceux qui n’ont rien demandés en soient épargnés. parce qu’aleks n’a jamais choisi cette vie de mafieux, de grandir dans cet environnement, qu’Arizona et toi n’avez rien à voir dans tout ce merdier, mais qu’azrael non plus. qu’elle aussi était un dommage collatéral. ayant grandit dans une famille qui n’avaient sur leurs mains que du sang. du sang et cette soif de pouvoir, cette soif si grande qu’elle pourrait mettre en péril l’humanité s’il fallait.

parce que tu veux trouver une solution à tout ça. tu veux l’aider elle. au même titre que les aider eux. parce que tu sais, tu vois qu’elle en souffre, tu vois qu’au fond d’elle, elle ne veut pas ça. n’a jamais souhaité ça. se retrouver dans ce cercle vicieux, ce temple de feu où la seule solution est de servir un homme de pouvoir. tu veux l’aider. et tu t’rends compte que t’y tiens plus que de raison. que tu n’veux pas la laisser seule. la laisser gérer ça seule. que tu n’veux pas qu’elle s’en veuille, qu’elle en bave. parce qu’elle reste un être humain. i’m only human after all. tu ne peux pas. ne peux pas l’abandonner comme ça. la laisser seule. ces mots que tu penses, ceux qui raisonnent dans tes oreilles alors que les battements de ton cœur tambourinent en même temps. passion dévorante, celle qui ne peut se taire, celle qui fait du bien. celle qui arrache et peut aussi tuer. cette passion qui s’éteindra demain ou jamais. un fil électrique qui voyage dans tes veines, une onde de choc qui frappe ta poitrine alors que vos lèvres se rencontrent, que ce baiser naît. people help the people. peut-être que ce sera toi qui l’aidera. qui l’aidera à faire ce choix. à tout oublier. à t’oublier toi-même. baiser ardent qui n’veut se taire alors que ta main qui se trouvait sur sa nuque descend le long de son dos, doigts qui glissent, paume sur ses reins, paume sous ses fesses pour la rapprocher un peu plus de toi. désir partagé, tu sens qu’elle le veut, qu’elle le désire autant que toi. brasier qui menace, feu qui te prend des pieds à la tête, celle qui te rend fiévreux et désireux d’en redemander. encore plus. toujours. mais brasier qui te ramène à la raison lorsqu’un léger gémissement, une plainte tu par cette collision te rappelle qu’elle n’a pas toute sa forme. et que tu n’veux pas profiter d’elle. pas ce soir. pas elle. « azra.. » souffle reprit, souffle court alors que vos lèvres se quittent, que ton regard, de feu, celui qui n’a qu’une envie, qu’une idée, ce regard qui ne la quitte pas. « tu devrais te reposer. » première dans ta carrière de tombeur. première fois que tu n’va pas au bout. première fois que tu n’veux pas profiter d’un moment de faiblesse. ou peut-être parce que tu sais que ce n’est pas qu’un moment de faiblesse. mais plus que ça. plus que de mots qui peuvent le décrire. « j’vais dormir sur le canapé, appelle-moi si t’as besoin de quelque chose. » tu n’lui laisse pas le temps de redescendre, tu t’en va. peut-être que t’avais raison d’agir comme ça. peut-être que t’es qu’un gros con qui n’a rien compris. peut-être était-ce même la seule fois où vous auriez cette proximité, ce moment si intime. plus intime qu’une partie de sexe, plus intime que tout ce que t’as connu. mais tu sais que dans l’fond, ça vaut plus que ça.
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Azraël Yildiz
L'ange de la mort

Azraël Yildiz


∴ Pseudo : Glacy
∴ Pronom irl : elle/she
∴ Posts : 711
∴ Faceclaim : Demet Ozdemir
∴ Merci à : bertolt ♥ (avatar) ; frimelda (signature)
∴ Âge : 28 ans
∴ Occupation : Business woman ; mannequin ; ange de la mort
∴ A Exeter depuis : 10 ans, depuis ce soir où elle est partie en exil
∴ Statut : Bien piètre escroc qui s'est fait dérobé son coeur sans s'en rendre compte ♥
∴ Place : au coeur de la mafia turque ; au QG de la villa Yildiz ; dans les quartiers sombres d'Exeter
∴ Vice : L'appel du sang et de la mort ; les combats illégaux ; la mafia
∴ Free land : BarbieEdwinAlyonaBrice #1AleksArizonaAdèlePeterBrice #2CinaedMoiraLipVictorya


a une cicatrice en forme de v + des petites cicatrices (brûlures, marque de balle) formant une constellation dans don dos ;
ne sort jamais sans être armée ;

∴ Triggers, refuse de jouer : pédophilie ; zoophilie, nécrophilie
∴ Warnings, va être amené.e à jouer : violence ; uc

∴ Présentation : www
∴ Liens : www

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Bloodshot
Azraël & Brice

« Losing focus, losing moment. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Trois vies sur la balance. Un plutôt que trois. Un choix. Une trahison. Choisir la raison ou les sentiments. Raison qui m'intimidait de rester auprès de Lucifer. Coeur qui m'intimidait d'emprunter un autre chemin. Et lui qui me voyait dépourvu de raison. Situation inversée. Attendant que j'ai cet électrochoc. Cette loyauté face à laquelle il se heurtait. Cette notion de la famille. Cette notion différente.   Une histoire différente. Des liens qui restaient, qui nous entravaient. Des liens qui connectaient des milliers de personnes. Comme des étoiles scintillantes dans la voûte céleste. Rare étoile filante parcourant le ciel. Chutant. Le moment de faire un voeu avant qu'il ne soit trop tard. « j’me répète sûrement, mais j’ai pas peur de toi. j’ai pas peur de ton père. tu connais ma plus grande peur et ma plus grosse faiblesse. si faut que je crève en me battant pour leur vie, je le ferai. si faut que ce soit toi qui m’tue eh ben félicitations, t’auras au moins réussi là où beaucoup ont échoués. » « Je sais. » Deux mots solennels. Je le croyais. Je savais qu'il disait la vérité. Il n'avait pas peur de moi malgré tout ce que je venais de lui raconter. Il n'avait pas eu peur la première fois non plus. Ne s'étant pas enfui quand j'avais tué de sang froid. N'ayant ni peur du monstre, ni peur de m'affronter. Un père qu'il ne craignait pas non plus. Pourtant une erreur. Mais une erreur excusable alors qu'il ne craignait pas la mort. Ce qui le rendrait peut être plus attirant aussi. Le fait qu'il n'est pas peur, ni même de mourir alors que quelques minutes avant, il était prêt à échanger sa vie pour les leurs. Mais les règles qui ne fonctionnaient pas ainsi. Une âme ne pouvait être échangée contre les autres. Et sachant aussi que s'il le proposait de nouveau, je ne pourrai que refuser son offre. Prêt à se sacrifier. Et peut être pas si prête que cela à le voir mourir. Mais au-delà de ces mots, du fait qu'il ne craignait pas physiquement ou même que je puisse le tuer, ces mots étaient aussi empreints d'une certaine puissance. Se répétant et ne me craignant pas. Ce qui m'effrayait aussi, qu'il n'ait pas peur alors que je laissais derrière-moi la destruction.. Tout ce que je touchais se changeant en ruines. Mon regard qui ne le quittait pas. « Je n'ai pas peur de toi non plus. » Sous-entendu. Peut être différent du sien. Pour lui indiquer que je n'avais pas tant peur qu'il soit une menace mais que je n'avais pas peur des ombres qui rongeaient sa vie. N'ayant pas peur de lui, même s'il ne pourrait que tenter de fuir comme je tenterai certainement de le faire.

It comes and goes in waves. Venant et repartant. Les vagues heurtant le rivage avant de se reculer avec douceur puis de revenir mordre le sable. La morsure de l'eau salée. Emportant avec elles, les doutes, les incertitudes. Laissant les nageurs vulnérables au coeur de cet océan. Perdu au milieu des flots. Radeau qui partait à la dérive.  Le naufrage imminent. Peut être se rapprocher, tenter de vaincre l'océan. Peut être faire le choix de se laisser emporter. Attendant que les vagues viennent pour tout submerger. Venant et repartant. Autant menaçantes qu'apaisantes. Ce sentiment de paisibilité. Apportant après leur passage ce sentiment de plénitude. Mesi une étendue bleu à affronter, à apprivoiser. L'océan qui était le maître et les pêcheurs malencontreux prêts à périr en mer. L'un des risques à prendre le large.  Un choix. Une traversée qui pouvait se révéler épique. Digne de l'odyssée. Le chant ensorlant des sirènes. Marins emportés dans les profondeurs, bercés par leur chant captivant. Ayant perdu la raison. Laissant ces créatures aquatures aussi magnifiques que dangereuses s'emparer de leur coeur et dévorer leurs âmes. Un voyage périlleux. Mais peut être de l'autre côté, la terre promise. De nouvelles landes à conquérir. Le sable fin. Les coquillages aux teintes de nacre. Les palmiers s'agitant au vent et au pied une bouteille de rhum. Le paradis. Peut être qui sait qu'au cours de leur périple, de l'or serait trouvé. Des matelots fiers alors qu'ils étaient partis pour de long mois, laissant derrière femme et famille. Le coeur gros alors qu'ils s'éloignaient pour de nouvelles aventures. Appartenant à la mer. Et peut être ce retour soudain, les bras chargés de cadeaux et de lingots. Des trésors découverts. La destination qui n'était peut être pas aussi importante, aussi belle que le voyage. Et peut être que ce serait un trésor plus merveilleux qu'ils rencontreraient à la fin de leur traversée.

« tu t’sers de nous pour pouvoir te rapprocher de ton but? » « Je me sers de beaucoup de gens... » Ce qui était la vérité. Me servant de nombreuses personnes. Manipulant Moira pour me rapprocher de son père. Le manipulant lui pour me rapprocher de son boss, ou tentant de le manipuler. Manipulant ceux que je pouvais. La fin qui justifiait les moyens. Certains mensonges qui ne faisaient aucun mal. Des écrans de fumée de partout. Des non dits. Des points d'interrogation. Un mystère épaissi. Des réponses insatisfaites. Des sourires charmeurs. Un masque. Toujours. Un masque que j'enlevais que trop peu de fois, seulement en ceux en qui j'avais confiance. Et le nombre de personnes en qui j'avais confiance se comptaient sur le bout de doigts. Et même ceux à qui je faisais confiance, je ne leur disais pas tout. Traçant des lignes et faisant attention à les contourner. Il y avait trop souvent une part de manipulation mais ainsi était-ce. Préférant manipuler que d'être manipulée. Préférant tuer que d'être tuée. Cependant, il avait tort sur ce point. « Mais non je ne me sers pas de toi. » Il disait vous, mais à la fin c'était lui qui comptait.  Et jusqu'à lors n'ayant jamais joué avec lui. L'ayant mis en garde. Mais ayant joué, non. Peut être une voix dans un coin de ma tête qui s'indignait qu'il puisse penser ainsi, mais alors il paraissait simplement avoir le besoin d'être rassuré ou d'avoir la confirmation, celle qu'il n'était pas pris pour un con. Mais ne jouant pas. Et espérant aussi qu'il ne jouerait pas autant qu'il pouvait jouer avec d'autres femmes. Ce que je ne lui demandais pas. Gardant ses doutes alors que je répondais à sa question. « Ni d'eux. » Ne me servant pas d'Aleks, ayant plutôt été au contraire clair. Le but qui n'était pas de s'emparer du trône russe, plutôt pour le moment d'éviter que l'héritier en vienne à mourir. Le choix pas encore tout à fait. Et si je pouvais danser un peu plus longtemps avec Lucifer ou le retarder sans doute le ferais-je.

Des points d'interrogations alors que peut être, qu'il ne voyait là qu'un oiseau aux ailes brisées, qu'il aurait besoin de soigner. Peut être qu'il voyait là, une poupée brisée par la vie, qu'il serait prêt à recoudre. Et sans doute était-ce vrai. J'étais brisée. Peut être que nous l'étions un peu tous. L'âme en peine. Des chaines nous retenant. Tentant de survivre. Des morceaux rafistolés. L'eau sombre. Des rivières de sang. Corbeau noir s'envolant dans le vent. Des chants lointains. Note de compassion. Volonté d'être charitable enveres son prochain. Peut être.

Son aide qu'il avait après tout proposé. Celle de trouver une autre solution. Il n'avait pas tort en disant que si je cherchais la mort, plutôt que la vie, je ne l'aurai pas contacté. Mais il ne pouvait m'aider. Ayant cet espoir de pouvoir sauver la partie. Mais ce n'était pas possible. Les dés étaient déjà lancés. Les alternatives restreintes. Me retrouvant face à l'impossibilité de le tuer. Me retrouvant face à l'impossibilité de le dénoncer et laisser succomber cet empire, comme on laisserai tomber un chateau de cartes. Non pas que j'étais tant attachée un système, mais derrière un système, il y avait des personnes. Il y avait un équilibre. Il détestait la mafia, ces guerres de territoire. Mais derrière même ce désordre, une certaine paix régnait. Un fil simple sur lequel chacun marchait. Un équilibre à maintenir. Sans mafia, ce serait le chao. Si un tombé, alors les autres voudraient le remplacer. Une relation compliquée. Peut être espérant dans le fond le voir chuter de son pédestral et autant désireuse de le protéger parce qu'il était mon père. La fuite qui n'était une option. Pouvant aussi renoncer à les tuer, mais alors d'autres s'en chargeraient à ma place. Et doutant que ceux-là en viennent à se transformer en ange de la miséricorde. Alors coupant court aux tentatives pour arguer, aux mots, aux ombres qui planaient au-dessus de nos têtes, je scellais ses lèvres d'un baiser.

Ballets de danseurs. Premier pas lent. Et de nouveaux pas. Une cadence qui changeait. Langue qui cherchaient la sienne. Ses mains qui délaissaient ma nuque. Le désir à fleur de peau. Voulant plus. Battements de coeur qui s'accéléraient. Doigts qui cherchaient à aggriper. A trouver un point d'ancrage. Rapprocher les corps. Diminuer la distance, les centimètres. Navire qui se rapprochait. L'abordage. Les cordes lancées. Une tempête. Et pourtant nul orage à l'horizon. Plutôt une explosion. Des feux d'artifices. La chaleur des flammes. Le feu de la passion. Les mouvements qui commençaient à devenir plus frénétique. Cherchant plus. Cet instinct primaire. Ou ce désir ardent, brillant. Ce désir partagé alors qu'en l'espace d'un baiser, toutes les craintes s'étaient envolées. Disparues dans un nuage de fumée alors qu'avec autant de ferveur, il répondait à ce baiser. Cette saveur alcoolisée. Bouteille abandonnée plus loin, d'ores et déjà oubliée, comme la douleur. Gémissement qui s'échappait de mes lèvres. Douleur ou plaisir.  

« azra.. » Un murmure. Le souffle court. Les palpitations. « tu devrais te reposer. » Douceur de ces mots. Une caresse. Et sans doute aussi la première fois que le boxeur était pris d'état d'âme. Tentant de réfreigner la passion. Comme si j'étais une poupée de porcelaine qu'il avait peur de brisé en milles morceaux. Mais déjà des morceaux étaient brisés. Ecoutant la raison plutôt que ses sens. Peut être la crainte que tout ceci ne soit qu'une illusion. Peut être la peur de se laisser emporter dans ce tourbillon, dans cette passion qui possédait à la fois le goût de la destruction et de la perfection. « j’vais dormir sur le canapé, appelle-moi si t’as besoin de quelque chose. » Et il s'enfuyait. Fuyant ce lit qui semblait désormais bien froid. Alors que j'avais tendance à disparaitre dans les ombres, il était le premier cette fois-ci à fuir et disparaitre dans la nuit. L'observant silencieuse alors que l'homme s'éloignait pour me laisser me reposer. Le repos qui m'avait pourtant déserté. Abandonné tout désir de someiller. Au contraire les yeux grands ouverts. Soupir alors que je me laissais retomber en arrière. Dos qui heurtait les couvertures. Première fois à tout. Première fois que je me confiais. Et la première fois que je me retrouvais face à un homme qui préférait réfrégner ses désirs pour aller dormir sur le canapé. Plafond que je contemplais, comme si dans cette obscurité je pouvais apercevoir des étoiles scintillaient. Nulle voûte céleste à contempler. Les minutes passant. Ou peut être les heures, à contempler le plafond. Ne me rendant compte alors que pendant un bref moment le temps avait cessé de s'écouler avant de reprendre son cours. Et silencieusement me redressant. Resserrant le pled autour de moi. Froideur de la pièce. Ce désir de tromper la solitude. Me levant doucement. Tout en douceur pour ne pas réveiller la douleur, pour ne pas rouvrir la plaie. Pas la première fois. Pas la dernière. Et pourtant arrêtée par un pansement. Sourire amusé qui se peignait sur mon visage alors que tout aussi silencieusement que d'habitude j'en venais à m'approcher de la porte laissée ouverte. Sans un bruit. Des pas aussi feutrés qu'un chat. Cette habitude prise à peine enfant alors que les marches grinçantes de l'escalier étaient descendus. Toujours plus proche. Toujours plus proche des ombres et de l'obscurité. Cette maudite curiosité. Cette volonté d'en savoir plus. Cet apprentissage silencieux. Cette loi du silence qui avait été respectée, jamais brisée. Apprenant à danser avec les ombres et à marcher dans la nuit sans un bruit. Aussi un avantage pour surgir d'entre les ombres. Digne ange de la mort. Mais ne poursuivant ce soir des squelettes ou des silhouettes terrifiantes. Me sentant en sécurité. Une demeure que je ne connaissais pas mais ce fin filet de lumière suffisant pour me repérer. Doucement que je me dirigeais vers le canapé, là où il était parti se reposer. Peut être dormant déjà. Trop loin pour voir sa poitrine se soulevait, pour constater s'il dormait ou non. Trop seule pour repartir dans cette chambre qui semblait alors bien vide sans sa présence. Les limites qui avaient déjà été franchies de toute façon. Des limites qui avaient été franchies la seconde où j'avais décidé de tout lui raconter, de m'ouvrir à lui et qu'il en avait de fait. Peut être que nous en viendrons tous deux à devenir ennemi le lendemain, qui savait. Mais pas ce soir. Cette trêve silencieuse. Ces non dits et cette passion qu'il avait éteint à sa manière. Silencieusement que je m'approchais du canapé et de cette silhouette endormie. Ne restant là à le contempler s'endormir. Ne me saisissant d'un couteau pour lui tailler la gorge. Ne m'emparant de sa vie. Au lieu de cela, comme un petit féliné, j'en venais à me blottir contre lui. Me faisant une place silencieuse sur ce canapé de fortune qui n'était pas aussi grand et moelleux que le lit mais suffisant pour accueillir deux personnes. Chanceuse. Peut être à la recherche d'un peu de chaleur ou de ce sentiment de sécurité. Enfin prête à fermer les yeux et prête peut être à se laisser aller aux bras de morphée. Ayant cru que j'aurai fui mais ne fuyant pas, au contraire me rapprochant. Voulant peut être cesser de faire semblant pour une nuit. Rendre les armes. Un moment qui était peut être de ce fait plus solennel, plus intime. La rencontre entre la panthère et l'ours. Une histoire des plus surprenantes dont la fin n'était encore écrite, ni connue.


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