she was a gentle sort of horror - holly

01. holly est très peu en contact avec son frère. elle l'appelle plus pour l'engueuler et le sortir de ses ennuis que pour des visites de courtoisie. old habits die hard. elle a toujours l'impression qu'elle est responsable de lui. leur relation en pâtit à cause de cela.  02. si il lui arrive de boire occasionnellement, holly a une peur bleue de finir comme son père. elle garde une bouteille de rhum dans son bureau parfois pour se remonter le moral à la fin d'une enquête mais elle a toujours la boule au ventre, terrifiée de ce que cette bouteille représente et de ce qu'un verre de trop pourrait lui faire. 03. holly est petite, fine et a toujours cet air déterminé sur le visage. elle a un air de poupée endommagée et fragile qui n'est qu'un leurre. elle est capable de mettre à terre un adversaire plus grand qu'elle et le fera avec plaisir. 04. elle a évolué depuis ses 18 ans dans un métier d'homme et est fière d'y avoir fait sa place. elle se sent bien plus à l'aise à tacler des criminels qu'à porter des robes et des talons. 05. control-freak de nature, c'est ce qui fait d'elle une bonne chef. son ton sec et acide peut parfois lui attirer les regards noirs de son équipe mais elle sait que ce n'est pas en étant maternelle avec eux qu'ils arriveront à quelque chose. 06. bosseuse, holly explique sa pauvre vie sociale par le fait qu'elle est trop occupée à faire régner l'ordre et la justice. 07. elle s'autorise l'occasionnelle sortie et coup d'un soir. le matin, elle est toujours la première à être partie. 08. holly ne sait pas mentir. ce sont ses yeux qui la trahisse toujours, des yeux honnêtes, c'était ce que lui disait son mentor. 09. depuis le meurtre qu'elle a commis, holly est souvent prise de crises de paranoïa et de panique, persuadée que quelqu'un la suit pour la ramener aux US et l'envoyer en prison. 10. insomniaque, les rares fois qu'il lui arrive de fermer les yeux, elle voit le fantôme du criminel qu'elle a tué. ces visions ne sont pas seulement la nuit. il lui est arrivé de voir ce fantôme la suivre la journée. 11. holly est catholique bien que peu pratiquante. elle retourne plus souvent à la messe depuis le meurtre, essayant de racheter ses actes. sa foi est importante pour elle et rares sont les jours où elle ne porte pas un pendentif en forme de croix autour du cou. 12. sa foi ne l'empêche pas de porter fièrement son arme à feu, un Glock 26. rangé dans un tiroir au boulot ou accroché à sa ceinture, elle possède également une arme chez elle qu'elle garde cachée.

holly. ta mère, la croyante de la famille, te donne ce prénom afin de t'approcher un peu plus de dieu. qu'il te garde, te dit-elle en te serrant dans ses bras. comme si elle sait déjà que tu vas en baver.

elle disparaît soudainement l'année de tes douze ans. un accident de voiture. aussi con que ça. l'étudiant complètement bourré qui lui a coupé la priorité s'en sort sans une égratignure. il rigole même, incapable de comprendre qu'il vient de prendre la vie, de briser une famille.

alors que tu devrais aller jouer dehors comme les autres enfants, tu comprends pendant les funérailles de ta mère que tu viens de prendre sa place. oublie ton statut de soeur, tu te dis. l'enfance est finie. tu replaces la cravate de ton frère, ajustes le noeud en satin de ta soeur. ton père, lui, a le regard fermé. les nouvelles rides qui se sont ajoutées à son visage pendant la planification des funérailles lui donne des airs de voyou. te saisissant d'un poing de terre meuble, tu le lâches au dessus du cercueil, laissant échapper de tes lèvres une prière apprise par ta mère. tes doigts sales saisissent la croix dorée accrochée autour de ton cou et la noircissent.

ton père sombre rapidement dans la bouteille. il a des moments de lucidité qui te redonne de l'espoir. puis des périodes de trous noirs où il ne se souvient même plus que les bleus infligés à ton frère viennent bel et bien de ses poings. il t'envoie une fois à l'hôpital. ses yeux vitreux dans l'ambulance ne parviennent pas à retrouver le vestige de son impulsive colère. les infirmières ne font rien, les médecins non plus. une carte de visite pour une cure de désintox. c'est tout ce qu'ils lui mettent entre les doigts avant de lui indiquer la porte de sortie.

ta soeur et ton frère grandissent sous ta garde. tu t'occupes de leurs lunchs, de leurs devoirs et de leurs obligations. ton père impuissant, oscille d'un job à un autre et parvient à peine à garder la maison de votre enfance.

un jour ta soeur ne rentre pas de l'école. c'est toi, du haut de tes 17 ans qui te rend au commissariat pour faire la déposition. un avis de recherche est lancé, le corps retrouvé 48h après. elle a été violée puis abandonnée. comme une poupée de chiffon, t'expliques les policiers. tu passes d'abord une fois par jour au commissariat pour demander si il y a eu des avancées dans l'enquête, puis une fois par mois. tu comprends au bout de 9 mois qu'ils sont aussi perdus que ta famille. ils n'ont pas assez d'indices, pas de suspects. toi, tu n'obtiendras pas de réponses, pas de douce vengeance.

c'est abreuvée à cela que tu rentres à l'académie de police. jusqu'ici la vie t'a été injuste. tu veux faire quelque chose. tes yeux brillent d'honnêteté de force et d'espoir. tu découvres après 3 ans d'école et d'entraînement que cela ne suffit pas à trouver la vérité. tu ne comptes pas tes heures. tu passes certaines de tes nuits à dormir sur le canapé dans la salle de pause, entourée de tes dossiers. tu repasses sans cesse en revue les documents dont tu as finalement accès, ceux du meurtre de ta soeur.
accompagné de ton mentor, tu découvres que d'autres familles ont été ainsi brisées ; ta soeur n'est pas une âme égarée. il te faut 4 ans et 7 meurtres supplémentaires pour qu'une étincelle jaillisse enfin.

une forme se dessine autour de l'assassin. vous avez désormais un nom, un visage, un âge, une occupation et même un lieu d'habitation. mais ton mentor est certain : l'arrêter maintenant ne servira à rien, vous n'avez aucune preuve. il faut attendre, le surveiller, le suivre... attendre qu'il s'attaque à une autre et le prendre la main dans le sac.

c'est trop pour toi. il y a eu trop de casse. trop de haine et de questions pendant toutes ces années. pourquoi elle ? pourquoi comme ça ? pourquoi tant de violence sur un si petit corps ? tu ne peux pas attendre. tu conduis ta voiture jusqu'à son domicile comme un automate, ton corps ne répondant plus à ta raison. de son jardin, à l'abri des arbres, tu l'observes. il a l'air si normal. tu vises à travers la fenêtre, attends le bon moment, et appuis sur la gâchette. il s'effondre. une balle aurait suffit mais la deuxième part sous le coup de la colère.

c'est loin dans une forêt obscure que tu t'occupes t'enterrer le corps. tu pensais que la vengeance serait plus savoureuse, plus douce. tu pensais que tu sentirais un poids s'envoler. l'enclume est toujours là, présente dans ta poitrine. cette fois-ci, c'est dans le silence que tes doigts sales saisissent la croix dorée accrochée autour de ton cou et la noircissent... et la rougissent. pas de prière pour les dépossédés d'une âme. ta soeur te pardonnera peut-être un jour de ne pas l'avoir protégée mais ton dieu ne te pardonnera sans doute jamais d'avoir tué.

alors tu fuis, essayant de te repentir ailleurs. tu changes de continent, te perds dans la campagne anglaise jusqu'à arriver à Exeter. c'est là que tu poses ton sac même si tu ne peux t'empêcher de regarder par dessus ton épaule, consciente qu'un jour tu devras rendre compte de tes actes. la partie de cache-cache ne peut durer qu'un temps.

libra a écrit:

A tes méchantes blessures. hello. je m'appelle P. 24 ans, j'essaye de me reposer sur un forum sans prise de tête mais plein de dramas. j'espère que l'intégration se passera bien mais je n'en doute pas, vu ce que j'ai pu voir en passant sur le forum  
kezako, ton perso. inventé.

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.