avant tu riais (adone)

tw : addiction, violence physique et verbale, dépendance, sexualité, maltraitance animale, dépression.

bagarreur | ce besoin extrême de toujours vouloir avoir le dernier mot. Tu n’es pas malade, tu n’es pas dépendant des substances que tu ingères quotidiennement. Ce ne sont pas à eux de te le dire, qui sont-ils pour pouvoir te juger ? As-tu, à un moment, demandé l’avis de quelqu’un ? De ce besoin de prouver que tout va bien, que tu vas bien. Les poings qui se serrent facilement et parfois inutilement lorsqu’un regard est mal tombé, lorsque le mot est mal prononcé. Ça commence par des insultes, d’un dialecte qu’ils ne sont que trop peu à pouvoir déchiffrer, puis les phalanges qui craquent, le taureau fonçant tête baissée sur le voile du toréador, le rouge qui éclabousse ton visage. Tu n’es pas malade, qui sont-ils pour pouvoir le dire ? Connaissent-ils ne serait-ce qu’un dixième de ton histoire ?  

voleur | t’as volé, longtemps tu t’es accaparé des biens qui n’étaient pas les tiens. Aujourd’hui encore il t’arrive de succomber, l’objet qui scintille, tu l’entends qu’il t’appelle. Tu pourrais le revendre à bon prix, peut-être le garder pour l’offrir à la belle d’une nuit. Parfois discrètement quand ta main s’enfonce dans les poches de ces personnes, la combine est tellement facile, tu les bouscule, profitant de la proximité pour dérober ce que tu revendras afin de payer ta came et d’autrefois c’est un vacarme sans nom, des voitures qui sifflent d’une fenêtre cassée, des poubelles qui s'enflamment afin de faire distractions, parfois c’est à l’arraché, pauvre dame qui ne retrouvera jamais son sac, lui aussi, tu le vends, pour quelques livres, il te faut absolument de l’argent.

addict | et tu renifles, trop souvent, trop mécaniquement, c’est devenu une habitude, c’est la dépendance, des yeux qui ne cessent de cligner. Des bras marqués, d’une veine qui aurait pu commencer à se nécroser. Le coeur qui s’accélère, les mains qui deviennent moites, la sueur présente donnant cette impression que tu n’as pas capable de prendre soin de toi. Et c’est le cas, tu es incapable de savoir ce qui serait bien pour toi. Tellement plus facile de t’enfoncer dans ce tunnel sans lumière. Quoi qu’une fois tu l’as vu, une seule fois cette lumière est venue devant tes yeux, presque mort. Des crises qui détruisent les murs de ta chambre, des démences qui s’emparent de ta vision lorsque tu crois être poursuivi par des esprits malveillants. Nouvelle crise de manque. Jusqu’au liquide blanc qui est sorti de ta bouche, qui t’as conduit à l’hôpital, la faucheuse aurait du venir, elle t’a laisser une chance, apparemment tu ne l’as pas saisit.

égoïste | t’as pas le cœur à avoir une famille, parce que t’es sûrement pas né dans celle qu’il aurait fallu. Celle qui aurait dû te porter une main de secours plutôt que de maltraiter à longueur de journée. D’une éducation plus que discutable, on parlait dans ta langue maternelle, celle que t’as jamais oublié, celle que tu balances quand, enfermé dans ta chambre tu maudis d’être dépendant à la cocaïne, à l’héroïne et tout ce que tu arriverais à te mettre sous la langue et dans les poumons. T’as connu qu’une vie entourée de mépris, de saloperies et de coups qu’on donnait parce que t’avais eu le malheur de pas avoir réussi à choper le petit chien dans l’allé. Ils les revendaient les animaux, sans savoir ce qu’ils allaient devenir, ils s’en fichaient, alors s’ils s’en fichaient, toi aussi, c’était la règle. T’aurais voulu avoir un chien, t’en as eu un d’ailleurs, par manque de soin, parce que l’argent manquait, parce que t’étais trop stupide pour voir que tu faisais des conneries, il est mort, d’un combat que t’as perdu, que t’as du l’enterrer avant de le pleurer. On dit que t’as pas d’empathie, t’en as surtout pas quand il s’agit de tes propres intérêts et que t’as besoin d’un rail pour aller bien.

antisocial | la jolie maison au jardin bien entretenu t’en veux pas. Tu sais même pas si tu serais capable de vivre jusqu’au mois prochain, chaque jour quand tu sors t’es dans la peur qu’on vienne enfoncer une lame dans ton coeur, qu’on vienne te tirer une balle entre les deux yeux. Des fréquentations douteuses que tu as eu, que tu as encore, des coups de main que tu as demandé sans te douter qu’un jour il faudrait les payer. Incapable de pouvoir aimer, ou de continuer à aimer. On pense que t’es qu’un égoïste, que t’as pas de coeur, t’en as sûrement un assez grand pour savoir que tu ne veux pas emmener cette fille avec toi dans les méandres d’un enfer qui lui serait insurmontable.

dessin | de cette passion pour le graphisme, le seul don qui est tombé du ciel, qui fait de toi un être exceptionnel. Le dessin que tu manies d’une main de maître, des œuvres qui décorent les murs de la ville sous le pseudonyme d’Anone. C’est étrange cette faculté que tu as de pouvoir te concentrer lorsque tes mains s’emparent d’un stylo, d’un bout de craie ou d’une bombe de peinture. D’ordinaire hostile à toute forme de rapprochement, d’amitié que l’on voudrait bien t’accorder, d’une confiance que tu n’accordes à personne, même ceux qui veulent t’aider tu penses qu’un jour ils pourraient te trahir. Lorsque les premiers traits sont faits, lorsque imprégner par l’osmose entre toi et le support, vous ne faites plus qu’un. Il pourrait t’arriver n’importe quelle chose, le sol pourrait s’ouvrir sous tes pieds que tu ne le remarquerais même pas. Le street art est ta passion, si bien qu’Exeter n’est pas la seule ville où tu as laissé ta signature. Des gamines qui viennent t’observer, il n’est pas rare qu’elles te demandent un dessin qu’elles se feront tatouer, c’est facile de t’approcher, dans cette danse animée. T’aurais pu te faire un nom, tu aurais du te faire un nom. Mais t’as été manipulé, vidé des billets que tu avais accumulé, l’entreprise fermée, elle se foutait de toi, de tous les autres, alors tu t’es promis de ne plus jamais être trop crédule.

lâcheté | tu quittes Exeter comme on claque des doigts. T’es qu’un lâche, quand les choses vont mal tu préfères fuir, abandonner plutôt que lutter pour t’en sortir. Ton seul point d’ancrage reste le Shelby’s Inn, d’une relation née entre les héritiers, ils t’accueillent, t’acceptent, dans tes travers, dans ton envie d’en finir aussi grande que celle d’un jour pouvoir t’en sortir. Cette chambre réservée, bien souvent malmenée lors des crises que tu fais. Insupportable pour le voisinage, certains ne manquent pas de frapper à ta porte, tais toi Adone ! Ou tues toi, ça sera plus facile. Quelques billets qu’ils t’ont glissé pour payer ton loyer, lorsque tu repeignais les murs éclatés de violences. Tu pourrais leur dire merci, t’en es incapable, bien plus facile de prendre la fuite quand le vent tourne en ta défaveur. Parfois fantôme, des séjours plus ou moins longs que tu y fais, lorsque tu quittes l’hôtel, qui sait lorsque tu reviendras. Mais t’es comme ça.

facilité | parce qu’il était plus facile de l’abandonner. Parce que c’est sans amour, juste une pulsion que tu dois extérioriser pour le plaisir de te vider. Elles sont quelques unes à être entrée dans ta chambre, parfois tu les présentes comme ta muse, d’autres fois elles ne sont que des amies de passages, mais bien souvent c’est à l’arrière d’une voiture que ça se passe. C’est sâle, pas de quoi imprégner les mémoires, c’est facile parce que tu n’as pas à te retourner pour l’interpeller, une fois l’affaire terminée, c’est chacun reprend son chemin. T’as été amoureux qu’une seule fois, à moins que ça ne soit simplement pour te rassurer que ton coeur peut encore battre dans un corps aussi mort. Elle aurait pu t’aider, elle en a accepté des choses, belles et horribles. T’as espéré t’en sortir mais quand le sachet est arrivé, t’as rapidement flanché. Elle t’a laissé, à moins que ça ne soit toi qui te soit une fois de plus volatilisé. Plus facile de la moquer plutôt que de l’aimer.

voyeur | tu ne peux t’empêcher de la surveiller, de la regarder, de la regretter. Elle a tiré un trait sur toi avec tellement de facilité. Elle a refait sa vie sans imaginer que tu l’observes, que c’est son visage que tu dessines dans le petit carnet qui jamais ne te quitte. Seule fidélité que tu as depuis des années d’ailleurs. La plus belle chose qui te soit arrivée, la chose que tu regrettes le plus également. Pourquoi elle aurait le droit au bonheur alors que toi tu sombres, un peu plus chaque jour. Pense-t-elle encore à toi ? Probablement pas, mais toi, tu n’arrives pas à l’oublier, alors pour te venger, personnellement, pour penser qu’elle n’a pas prit possession du moindre de tes pores, tu préfères t’envoyer en l’air avec la première inconnue que tu payes. Minable que tu es.

infidèle | tu n’aides personne autre que toi-même. Tu ne portes allégeance à personne. D’un double jeu que tu mènes, d’un gang à l’autre que tu passes si facilement, au plus offrant, à celui qui voudra bien te donner de quoi tenir ne serait-ce qu’une nuit supplémentaire. Ça t'attire bien souvent des problèmes, combien de fois es-tu rentré le visage amoché ? Le sang coulant sur tes vêtements, la douleur d’un réveil après avoir posé le pied sur le sol. Des cicatrices qui marquent ton corps, un jour tu finiras mort ! Probablement que le Shelby’s Inn aurait pu être défiguré par ta faute ? Des questions qui martèlent ton esprit. T'as bien été capable de peindre l'ange de la mort tout simplement pour qu'elle efface l'ardoise des dettes que tu cumulais avant de te retourner vers d'autres pour obtenir un peu de poudre, que tu n'as toujours pas payé.

solitude | seul, tu l’as été, seul tu l’es et seul tu le resteras. C’est bien souvent dans ta langue natale que tu exprimes cette phrase. Des mains qui t’ont pourtant été tendues, de celles que tu n’as jamais voulu prendre. Mâchoire serrée, pensant qu’ils avaient pitié de toi et ça, tu n’en voulais pas. Mais si tu trouvais un peu, si au moins ta dépendance ne t’enfermerait pas dans une bulle qui n’est pas réconfortante comme tu le penses, tu les verrais, tous ceux qui ont voulu t’aider, tout ceux qui ont tendu leurs mains dans l’espoir de t’en faire sortir. Ceux qui finalement t’ont laissé, incapable de supporter le fait que tu t’enfonçais. Tu t’es forgé à travers l’image que tu n’étais qu’un objet que l’on pouvait utiliser simplement suivant les envies du moment. Des coups de pieds reçus parce que tu n’avais pas assez volé, fallait bien que tu te débrouilles, ne serait-ce que pour manger. T’as l’impression d’être seul, t’as le besoin d’être seul, à moins que ça ne soit cette carapace qui empêche les autres de s’approcher, pour ne pas les décevoir. Un peu plus encore. Mais si tu levais un peu ton nez, tu les verrais… Richard et Alto, au moins eux.

destructeur | tout ce que tu as un jour construit, tu l’as détruit. Tu te détruis chaque jour un peu plus, tes talents qui risquent de finir cacher si tu ne décides pas de te reprendre en main. Des amours que tu as brisé parce que tu étais incapable de les protéger, elles ont été détruites, souvent amochées, d’une menace qu’ils te faisaient pour que tu les paies très rapidement. Certaines ont prit la fuite, parce qu’elles ne voulaient pas mourir, mais il y en a une qui est restée, parce qu’elle ne voulait pas que toi tu meurs. C’est elle que t’as le plus bousillée, c’est elle que tu as le plus moqué, c’est son appartement que tu as saccagé, encore une crise que tu ne pouvais contrôler. La folie et la panique. Tu l’as détruite, mais tel un phoenix, elle est remontée, comme elle le faisait à chaque fois, jusqu’à ce que tu ne la brises, encore et encore.

tics : tu n’aimes pas le silence, tu ne le supportes pas, incapable de t’endormir si un air n’est pas joué juste derrière. La télé est trop souvent allumée, elle abrutie mais elle te berce. Le silence te faire peur, de ces voix qui ne cessent de réclamer un peu de substances. | régulièrement tu passes devant le centre pour toxicomanes, parfois l’envie d’y aller est forte, tu montes quelques marches, mais tout aussi rapidement tu les descends, pourquoi tenter de te sauver quand tu sais qu’un jour ou l’autre tu retomberas ? | cette ville est tout autant un cocon que jamais tu ne quitteras, qu’un enfer que tu rêves un jour de pouvoir quitter, la question est, de quelle manière ? | des dettes qui s’accumulent, des jeux d’argents que tu fais dans l’espoir d’un jour t’enrichir, mauvaise main, un oeil noir au dessus de tes épaules, tu ne gagnes pas, alors tu demandes du temps, pour pouvoir trouver la somme que tu dois. | plus aucun contact avec “ta famille” pour peu qu’elle puisse encore porter ce nom. Des caravanes que tu vois pourtant à la sortie de la ville, des menaces qu’ils profèrent si jamais tu oses y remettre un pied, tu les as quitté, jamais plus tu ne seras accepté. | blacklisté de nombreuses boîtes, des bagarres que tu as commencé, des verres que tu as éclatés, ce n’est même pas la peine de vouloir y entrer, tu as déjà trop fait parler de toi. | plusieurs jours tu portes les mêmes vêtements, d’un style très simple, le plus souvent un jogging, tu ne sais pas faire de machine, tu ne sais tout simplement pas t’occuper de toi. Combien de temps déjà que tu n’es pas allé chez le coiffeur ? | la mauvaise bouffe, de celle que l’on trouve dans les fast-food bas de gammes, quand encore tu as de quoi te payer à manger, c’est souvent le distributeur automatique de l’hôtel que tu maltraites dans l’espoir d’avoir ne serait-ce qu’un paquet de chips. | ils te connaissent au Shelby’s Inn, une chambre attitrée où l’alcool t’es prohibé, le mini bar n’est jamais renfloué, alors tu t’en vas toquer à chacune des portes qu’ils occupent, qui sait, il y en a quelques uns parfois qui en ont marre et qui te refilent ce qu’ils ont ou ce qu’il reste.

l. a écrit:

A tes méchantes blessures. je suis presque une trentenaire, je fais genre que je le vis bien alors que c'est pas vraiment le cas en fait y'en a de la bouteille dans le monde rpgique par contre, je me souviens de mes premiers forums à 3 lignes ! Si la fille de mes débuts et celle que je suis maintenant se rencontraient, bah wouahouh "t'en as fait du chemin depuis !" "t'as vu un peu ?" puis je traînais tellement devant ce forum, fallait que je laisse tenter ! PUTAIN IL EST BEAU (fallait que ça sorte désolée), en vrai je suis pas mal dispo, j'essaye en général de répondre deux fois par semaine à mes rp et de ne pas trop me noyer dans mes mp, ah oui, je suis littéralement incapable de tenir une timeline ! (je sais qu'on est plusieurs dans le cas alors montrez-vous et me laissez pas toute seule ) puis voilà quoi, vous êtes beaux et j'ai tellement lu d'éloges sur ce forum (notamment via le discord des rpgistes) je parle beaucoup parfois aussi, j'espère que ça vous gêne pas ?
kezako, ton perso. bah c'est un paumé quoi mais y'a que moi qui ait le droit de le dire ! C'est le pl de @Richard Cloven et j'espère de tout mon coeur que le personnage lui plaira (d'habitude j'envoie un MP avec mes idées mais j'avoue que j'ai été pas mal inspirée pour le personnage, mais attends toi à en recevoir en patate maintenant !!)

Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait.  Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.  

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.