(sordid sinners & splendid sins)

(extravagance) champagne dans les veines et feux d’artifices dans la tête. l’homme de tous les excès, années folles, années floues. le tout qui se perd dans une orgie constante des sens, soirées bacchanales, aurores dionysiaques. (proximité) la main blanche qui se tend vers les pécheurs à l’agonie, salvatrice -- qu’ils pensent. marley n’hésite pas à descendre de sa tour d’ivoire pour fréquenter les carcasses haletantes des miséreux ; il sait qu’il n’y a pas de proie plus docile que celle qui est déjà à l’agonie. ils n’ont jamais aucun scrupule à vendre leur vie déjà à moitié consommée à ce césar aux yeux d’onyx. (charismatique) on le connaît, marlowe. on l’adule, on l’aime, on remarque tout de lui (sauf le sang sur ses mains). idole de l’ère des médias, seuls quelques détracteurs trouvent à redire sur son monopole informationnel, sur l’étau au coeur duquel il enserre l’opinion publique. peu importe. un sourire charmeur et quelques accents ensorcelleurs suffisent à occulter le bon sens populaire. (esthète) dorian gray des jours nouveaux. il aime la beauté, il aime l’art, marlowe (c’est par ce chemin là qu’il est parvenu aux médias, qu’il dit, oubliant de préciser qu’il est entré par la grande porte de l’héritage familial). sculptures, opéras, expositions, théâtres, on le trouve aux premières loges de chaque évènement culturel. dans l’ombre des coulisses, il cherche toujours les artistes les plus désespérés, les illusions les plus malmenées, afin de leur proposer l’issue ziegfeld (alléchante et maudite). mécène parmi les mécènes, il dépense chaque jour des millions dans ces balbutiements de l’art. (manipulateur) sans cesse à proposer des rivières de diamants pour asphyxier ses proies. la vie est un jeu d'échecs à grande échelle pour marlowe, et il n’hésitera pas à sacrifier tous ses pions, pour peu qu’il puisse égorger le roi de l’adversaire. marionnettiste, prestidigitateur, escamoteur — et le fou fait tomber le roi. coups d’état dissimulés par ses coups d’éclat. (vaniteux) son nom en grosses lettres ou la mort. marley s’aime, marley ne cherche pas à s’en cacher. le paroxysme de l’égocentrisme, mais l’orgueil n’a jamais été si bien porté.

(nerveux) dès que le rideau est tombé, dès que la caméra est éteinte, marlowe, il laisse tomber son sourire pour un air renfrogné. les ongles rongés jusqu’au sang, les yeux cernés d’un noir profond, marlowe s’inquiète sans cesse, guette les moindres signes d’un potentiel complot contre lui pour aussitôt trancher la tête des conjurés. la gâchette facile, et les spectres de tous les malheureux qu’il a sacrifiés reviennent le hanter toutes les nuits. un nouveau richard de gloucester, poursuivi par les amers fantômes des crimes passés. (narcisse pathologique, mégalomane) trouble de la personnalité narcissique persistant. diagnostiqué depuis ses vingt-cinq ans, à la suite d’une crise névrotique. les causes semblaient auto-déterminées ; un père manipulateur, vicieux, abusif. un frère choyé en tant qu’héritier désigné. personne n’attendait rien du gamin du milieu, et l’enfant est devenu un véritable monstre d’égocentrisme et d’ambition. les mains qui se mettent à trembler à chaque dépréciation, le sourire factice qui se crispe et les prunelles qui se voilent. la psyché de marley est complètement, absolument tiraillée par le spectre de narcisse. (sadique) la violence associée à la jouissance. marlowe aime faire souffrir les autres, physiquement et psychologiquement. rien à ses yeux n’égale l’extase de voir une pauvre âme tomber à genoux, le souffle coupé par la douleur, la gorge étranglée de sanglots, les yeux noyés de larmes, la voix brisée par les supplications. sa chère femme comme première victime ; le cercle vicieux d’un enfant torturé qui ne puise sa satisfaction que dans la vengeance vaine de son innocence sacrifiée. monstre de barbarie, véritable brute humaine derrière les costumes en soie et les postures guindées. (ambitieux) il n’a jamais hésité, marlowe, jamais hésité à couper les têtes et les ponts pour parvenir là où il voulait aller. un frère jeté au fond du gouffre, une soeur lancée dans la tombe sans un regard en arrière, et des milliers de destins plus insignifiants réduits en poussière — tout ça pour que marlowe ziegfeld touche de ses doigts gantés le froid soleil de la gloire. icare qui plane trop près du soleil, persuadé que jamais les mêmes rayons qu’il a aimé toute sa vie pourraient incendier ses ailes de cire et de sang.





C’est une histoire vieille comme le monde : celle d’une famille qui se déchire et s’entretue au nom de la gloire.
C’est une histoire vieille comme le monde, et pourtant, elle s’apprête à s’écrire de nouveau. Comme si la fin pouvait être différente cette fois.
Les Ziegfeld sont de ces dernières grandes dynasties. Un panthéon moderne de titans façonnant le monde dans l’ombre des géants de l’ère moderne.
Marlowe, il n’était rien. Un enfant parmi tant d’autres, un héritier de substitution derrière le saint des saints, l’aîné.
Marlowe, il voulait être le Tout. Ambitieux à en mourir, résurrection abominable de Richard de Gloucester et de Machiavel dans un seul corps. Assassin, tortionnaire, bourreau.

tw: pédophilie (durant tout ce paragraphe). Y’a son père, d’abord.
Anselm Ziegfeld. Second né de George Ziegfeld. Père de cinq enfants. Monstre d’ambition
Monstre de manipulation
Monstre tout court
Anselm, il est à la tête de S/Z inc, dont il a hérité de son père, et qu’il a volé à sa soeur aînée. Magnat des médias, parmi les plus grandes puissances européennes. Un monstre, on vous dit. Parce qu’Anselm, il aime ses fils un peu trop, admettrait-il sur le ton de l’humour.
Rien de tout cela n’est drôle.
Des trois fils d’Anselm, seul le plus jeune échappe à ses vices indicibles. Les deux aînés, Byron et Marlowe, souffrent en silence.
Il n’a que six ans lorsque le calvaire commence.
Il ne s’inquiète encore que du monstre sous son lit,
Et de celui derrière sa porte.
Le cœur qui se jette par-delà ses lèvres dès qu’il entend le verrou tourner, à la tombée de la nuit. Un soir, alors que le crime se commet, il entend des domestiques rire, sous sa fenêtre.
Comment pouvez-vous rire ?
Je meurs
Si Anselm tue Marlowe tous les soirs, il l’ignore tous les matins. Il n’a d’yeux que pour son frère aîné. Byron se tend aussi lorsque son père passe sa main sur son épaule, et leurs regards se croisent. Compréhension immédiate. Entente muette. Ils ne se diront jamais rien à ce sujet. Tairont leur torture commune. Et ces deux Prométhée s’épanouissent, en dépit du rapace qui leur mange le foie toutes les nuits.
Byron se renferme. Byron s’assombrit.
Marlowe se déploie. Marlowe s’exprime.
Marlowe est terrifié, mais Marlowe veut faire plus que survivre.
Il veut conquérir.

Puis y’a Ambrose.
Ambrose et ses rêves de lune.
Ambrose et ses utopies édulcorées.
Ambrose dont il tombe amoureux lors qu’ils n’ont que quatorze ans et qu’ils construisent sans cesse des châteaux en Espagne. Sa main dans la sienne et il se sent vivre, et ils courent dans les allées du parc au crépuscule, fuyant quelque fatalité qu’ils ne connaissent pas encore. Pour la première fois, Marley n’a plus peur des monstres sous son lit et des démons derrière sa porte. Tout ira bien, qu’il pense, parce que son futur, c’est Amber, et il n’y a pas de lendemain plus brillant que ces yeux opalins.
Mais lorsqu’il s’agit de sceller leur destin, Ambrose fuit.
Ambrose ne veut plus rêver de lune.
Ambrose ne croit plus en ses utopies édulcorées.
Ambrose dont il est toujours amoureux mais qui détourne le regard lorsqu’il met un genoux à terre.
Désolé, Marlowe.
Désolé ?
Ça ne veut rien dire
Rien de tout cela n’a de sens
Désolé
Il ne le reverra jamais
Ambrose a disparu
Ambrose a pris le train de minuit pendant que Marley vomissait ses rêves sirupeux.
Il pense à lui parfois tout le temps
Mais les faits sont là
Il ne le reverra jamais


Mais Dorothea est là. Dorothea, la sœur cadette d’Ambrose. Dorothea et ses larges iris clairs et ses lubies de princesse. Dorothea qui l’aime, qui l’a toujours aimé, jure-t-elle avec de grandes larmes dans les yeux. Ce n’est pas le cas de Marley. Il ne l’aime pas. Il est détruit, Marley, en colère, désespéré.
Ouragans vindicatifs qui font battre son coeur, et il s’amourache de la malheureuse pour toutes les mauvaises raisons. Oeil pour oeil, dent pour dent — la loi du Talion qui s’abat sur la tête d’une innocente. Il veut la faire souffrir — qu’elle pleure, qu’elle saigne, qu’elle paie pour les crimes commis par un frère disparu.
Alors, la tragédie s’échelonne. Elle a des rêves, Dorothea, des illusions qu’elle lui confie sur l’oreiller. Elle veut devenir actrice, enflammer les tapis rouges de son aura, se glisser dans la peau de cent millions de personnages, être adulée et adorée. Mais, c’est bien triste, dit-elle, parce que ses parents ne veulent pas, ne voudront jamais. On n’a pas idée de se vautrer dans les bassesses du show-business lorsqu’on est une Lady comme elle — et ses yeux se perdent, se baissent vers quelque carcasse d’idéaux éventrés par les ambitions familiales.
Moi, je peux t’apporter tout ça.
Elle ne demande pas comment, ne doute pas des capacités d’un héritier de seconde zone à la porter aux sommets de la gloire. Elle lui fait simplement confiance, Dorothea, ne l’aime que davantage ; sans se douter que Marlowe ne jubile qu’à l’idée d’écraser ses candeurs chimériques. Déjà sa main serre la sienne un peu trop fort, la fait souffrir, fait craquer ses articulations délicates. Dorothea ne dit rien. Elle se dit que ce n’est que la violence de l’affection, trop éprise de ses passions de roman pour savoir que la tendresse ne fait jamais mal.
Les noces se tiennent en juin. La famille de Dorothea est récalcitrante, mais ne s’oppose à rien — le Comte de Devon regimbe à l’idée que sa petite dernière épouse le fils d’un magnat. Mais la noblesse anglaise n’a plus les moyens de faire la fine bouche ; ses caisses sont vides, et celles de la grande bourgeoisie débordent. Alors Marlowe lui passe la bague aux doigts, et Charles Courtenay est bien obligé de l’admettre : Dorothea est heureuse. Alors il sourit, se dit qu’il peut bien dédaigner ses principes puristes pour une fois.
Puis, vingt ans plus tard,
L’oreiller de Dorothea est délavé là où ses larmes s’accumulent tous les soirs.
Oh, elle est adulée, Dorothea,
Adorée, même.
Mais pas par son mari.
Un héritier au nom qu’il l'oblige à produire. C’est bien assez. Marlowe est fou amoureux de son rejeton, mais il n’en veut pas d’autre. Alors ce sont les avortements répétés, les avortements forcés. Et Dorothea doit faire bonne figure, à la conférence de presse qui succède à sa cinquième IVG. Elle doit sourire, encenser les médias que possède son mari, cet ectoplasme qui hante ses plus belles ombres. Ce sourire tortionnaire qui la suit partout.
Elle le doit.

Et Dorothea, c’est pas la seule âme qu’il jette au Tartare. Y’a Byron.
Byron qui oublie pas le meurtre de son enfance par le patriarche.
Byron qui en fait des cauchemars toutes les nuits.
Byron, enfin, qui sait se battre, maintenant, qui veut mener la guerre contre Anselm, le faire tomber, une bonne fois pour toute.
Alors, naturellement, il se tourne vers son frère. De sang, et de douleur. Il lui tend la main — ils pourront se venger, s’ils sont deux, qu’il lui dit.
Là où il s’attendait à croiser un regard fraternel, il ne trouve que des yeux vitreux et un rictus machiavélique. C’est sa chance, à cet éternel second, d’enfin mettre la main sur l’héritage familial.
Alors Marlowe n’hésite pas à se ranger derrière son père, derrière son bourreau.
Il n’hésite pas à lui donner les armes pour égorger le fils séditieux.
Il n’hésite pas à accepter les mêmes viols qui révoltaient son frère. Au nom du pouvoir.
Ce fut un sapage de réputation formidable.
Tous les médias d’un pays qui, ensemble, d’une même voix, s’élèvent contre l’enfant maudit. Un héritier vicié, un beau diable, un délinquant, un menteur, un criminel — et on plaint le pauvre géniteur d’avoir engendré un tel Antéchrist, et Marley est là, à chaque conférence de presse, pour consoler son père éploré d’une telle perte. Dès que le rideau tombe, il serre la même main qui l’a assassiné, des années auparavant.
Peu importe.
L’héritage lui semble scellé.

Mais il reste un malheureux détail. Sa sœur aînée. Les Ziegfeld n’ont pas l’habitude de confier des empires aux femmes, il est vrai.
Mais, et si ?
Marlowe n’a pas à s’inquiéter du problème trop longtemps, cependant. Un soir, à trois heures du matin, son beau-frère et cousin frappe à sa porte. Toujours très digne, toujours très froid.
Elle est morte.
Marley sourit.
Marley comprend.
— Personne n’en saura rien.
Il n’a jamais porté dans son coeur l’indigne branche majeure des Ziegfeld. Surtout, il n’a jamais considéré les enfants de sa tante, très justement évincée de l’héritage par son propre père. Mais son cousin ? Un homme de confiance.
Un frère parmi les traîtres.
(Jusqu’à ce que l’un d’entre eux décide qu’il n’a plus besoin de l’autre).
Par un heureux coup du destin, Marlowe devient ainsi l’aîné. L’héritier légitime.
Puis, des années plus tard,
Lorsque son père est tué d’une balle en pleine tête lors d’une conférence de presse,
(Marley n’a pas l’air si surpris que ça lorsqu’on lui annonce la nouvelle,
Marley a vaguement eu l’air de contenir un sourire, d’ailleurs)
Il est couronné Empereur.

Néron
Regardant Rome brûler.

ton pseudo sur la toile. a écrit:

A tes méchantes blessures. toujours la même grande idiote que pour hyacinthe. la seule différence, c'est que je vous aime (un peu) plus que la dernière fois.
kezako, ton perso. un inventé, que je trimbale depuis quelques forums maintenant, et qui a subi une petite refonte pour s'adapter aux tréfonds sordides d'exeter — avec l'aide de mon acolyte de toujours. j'espère que marley vous plaira.

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.