used to the darkness -- peter

[deuxième fils] a-t-elle crié, dans sa blouse blanche, les mains ensanglantées quand les cris se mirent à retentir dans la pièce. le deuxième fils. avenir assuré, la famille kerwin aura encore des descendants pour que le nom puisse perdurer. les yeux se sont ouverts quelques jours après, le bleu de l'aîné ne reflétait pas dans ceux de son petit frère, les iris sombres, se mélangeant presque avec la couleur des pupilles. fruit du démon ou défaut de conception, les doutes subsistent encore aujourd'hui quand ce regard en fait parfois frémir quand d'autres préfèrent le fuir. c'est pas tant la crainte associée au nom qu'il porte sur sa carte d'identité, c'est pas tant l'adulation qui cause cet effet, c'est le mystère qui se cache derrière, cette lueur qui n'a rien d'ordinaire, qui n'annonce rien de bon. encore faut-il pouvoir le croiser ce regard, quand il ne foudroie pas quiconque ose le défier, il se baisse, s'incline, devant le premier de la famille, celui aux multiples responsabilités. place de second, quand bien même la famille s'agrandit, il ignore ce qu'on attend de lui, ce qu'il se doit de faire, quel rôle avoir, jusqu'à ce que le temps passe, que les différences se tracent, jusqu'à ce que l'évidence viennent le terrasser. [agacement] de l'ombre dans laquelle il se cache, les arrières pourtant assurés, la famille qui se doit d'être soudée mais le maître qui n'est autre que l'aîné. celui vers qui l'on se tourne en premier, celui de qui l'on parle en premier, peter, lui, que le frère de liam, présent juste pour le seconder. sans jamais broncher, sans jamais oser le contredire, sans jamais secouer la tête, ne faire qu'acquiescer, payer les pots cassés, ramasser la merde causée par le bourbier ou la colère du grand frère. parfait soldat qui doit respecter la hiérarchie, qui parfois aimerait la bousculer pour faire entendre sa voix, son avis, mais la crainte imminente d'en payer le prix qui le fait se raviser, l'obligeant ainsi à mettre de côté ses plus profondes pensées pour ne plus les laisser l'embarquer. [colère] qui grimpe, peine à s'estomper, qu'il tente de combattre pour ne pas la laisser exploser. le silence pour mieux la retenir, les poings contre les murs pour mieux la voir déguerpir quand là, loin de lui, sont les regards qui pourraient finir par le découvrir. combien ça fait mal, combien ça fait chier, de se sentir comme un pion qui doit juste exécuter. combien c'est rabaissant, combien ça blesse, de voir son sang, sa fierté, être aussi la raison des excès. l'envie de le crier, d'aboyer, de faire ouvrir les yeux à ceux qui peinent à le regarder. puis la réalité qui le rattrape, la sensation que le sol se dérobe sous ses pieds et qu'un pas de plus vers la liberté est une brèche de plus dans laquelle s'enfoncer, finissant par le faire se raviser, lui laissant pour seule compagnie cette colère qui finira sans doute par le tuer. [haine] qui coule dans les veines, à laquelle il vient ajouter d'autres poisons comme pour la voir se dissiper, comme si ça pouvait la remplacer ou la faire s'évaporer. l'espoir qu'un jour elle disparaisse, que le chao qu'elle amène en fasse de même. l'alcool n'a pas suffi, la drogue s'y est alors ajouté, mais même à deux ils n'ont pas su la vaincre. tout était bon à prendre pour pouvoir mener à bien cette extermination. l'adrénaline, le danger, toutes ces palpitations engendrées par ces aventures dans lesquelles il s'est lancé juste pour pouvoir se libérer de ces chaînes qui le font suffoquer. mais là encore, l'espoir s'est amoindri. [punition] qui a pointé le bout de son nez comme pour le punir de tous ces excès. l'accident qui est arrivé sans qu'il ne puisse le prévoir, la tête en vrac, le cœur encore trop amoché pour qu'il puisse l'éviter. jambe broyée, amputation annoncée. l'argent claqué dans le fruit des excès placé dans l'achat d'une prothèse de la plus haute qualité. la fois qui aurait pu servir de leçon mais parce que ça n'a ajouté qu'une pierre de plus à ce filet qui le fait couler, il lui en faudra bien plus pour qu'il puisse un jour se relever. la honte camouflée sous ces longs pantalons, derrière le comptoir où l'alcool coule à flot, on ne pourrait pas imaginer qu'il a perdu un bout de lui, le patron. de longs mois de rééducation, la confiance qui ne tient plus qu'à un fil, la descente aux enfers qui continue de le mettre sous tension. [solitude] ancrée dans son quotidien ou devrait-on plutôt dire son enfer, le cercle-vicieux qu'il voudrait juste briser en deux. pourtant bien entouré, dans les fêtes privées, c'est sur son épaule qu'on vient taper pour le remercier de fournir le bonheur dans son petit sachet. distributeur de sourires, la joie de pouvoir s'évader, faire la fête jusqu'à ne plus se rappeler de ce qui a pu se passer, remplir les verres, apporter aux papilles les meilleures saveurs qui ne font que les ravir. c'est auprès de lui qu'on vient se confier, l'âme charitable qui prête toujours une oreille attentive, mais quand il s'agit de parler, de l'ouvrir, plus personne n'est là pour écouter. quand il s'agit de voir plus loin que les petits plaisirs qu'on vient lui acheter, passer au-dessus du nom, de la réputation, y a plus personne pour s'y frotter, plus personne pour creuser. [frénésie] qui vient l'habiter quand c'est trop, ou pas assez. quand le verre est plein, quand il finit par déborder. quand la tête n'est plus capable de stopper la rage de se déverser, besoin imminent de tout évacuer jusqu'à ce que son corps, épuisé, meurtri, finit par céder, s'écrouler. jusqu'à cette prochaine fois, où rechargé, encore habité de ces sentiments néfastes il le pousse une fois de plus à y céder, l'appel bien trop fort pour qu'il ne puisse y résister. et personne ne peut le freiner quand la frénésie vient le posséder, personne ne peut le stopper si ce n'est la mort, un jour, sans doute, qui pourrait venir le sauver.

faiblesse a écrit:

A tes méchantes blessures. anciennement massalia, j'ai récemment décidé de me renommer faiblesse à cause de vos  partenaires qui m'ont obligé à venir ici bien trop parlé de ce forum pour que je ne puisse pas tenter l'aventure. Sinon que dire ? j'ai vingt-trois ans, je sais pas jouer des persos bien dans leur tête, je suis un amour, toujours en train de raconter des conneries avec mes acolytes à qui je fais une dédicace sinon elles vont m'en vouloir  (@Billie McRae & @Neil Kerwin love u) et le plus important surtout : il me tarde de vous découvrir et m'éclater en votre compagnie  
ps : je suis fan du header , really, une pépite !
ps² : je sais c'est vide mais je m'y mets très vite
kezako, ton perso. pré-lien de @Liam Kerwin la tentatrice  

Hé oui, te voilà validé.e !
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois. Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait. Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.