TESSA » J'DANSE AVEC LES OMBRES.

Loin d’être de celles que l’on dompte ou apprivoise, Tessa, elle reste l’essence amochée, qui grogne et ouvre sa gueule, lassée, ayant appris de ses erreurs, en serrant trop fortement ses quenottes. Terminée, la gamine cachée, enfoncée dans une case, Tes, elle s’est affirmée, dès lorsque ses amies l’ont poussé à passer ce casting. Motivée par les amitiés fortes de son adolescence, elle a fait des ravages, la belle, aux galbes enivrants. Il y eut son lot de moqueries, de critiques et de regards mauvais, mais Tes, elle s’est endurcie, ce jour-là. Certainement la goutte de trop, dans ce vase proche de la rupture. L’éclosion, de celle que l’on a trop voulu changer et défoncer, à coup de régimes et propos discriminants. Tessa : elle a une force de caractère qui impose, qui fait peur. Elle n’a pas sa langue dans sa poche, la rage d’un brasier incandescent, flamboyant, dans les prunelles ténébreuses. Les palabres qu’elle distribue sont semblables à des missiles, violents, parfois agressifs, lorsque la joute s’installe. Tessa, elle abrite une douceur et une tendresse, derrière ses élans violents, sauvages. Loyale amie, amante, fille, sœur. Elle est celle qui donne tout, pour ceux qui comptent. Dévouée, passionnée, elle vibre pour les personnes qu'elle aime, Tessa. Rejette, condamne, ceux qui ne la méritent pas, mais pourrait tuer, pour sa famille : la dévotion loin d'être réciproque. Tessa, elle est forte, indépendante : le cœur pur, mais les chimères ont embras(s)é une part de son essence, la menant au plus bas de l'échelle. Là où la noirceur s'accumule, jusqu'à altérer la couleur de la vie. Et elle ne le dira jamais de vive voix, Tessa, qu'elle a effleuré la dépression, qu'elle a songé à ne plus vivre. Tes, elle a apprivoisé les démons, pour ne former qu'une enveloppe explosive, où les émotions sont contrôlées, maîtrisées. Avec son charisme, sa prestance, Tessa, l'on se retourne sur sa frimousse, ses taches de rousseur. Enivrée par la confiance qui émane d'elle, le fait qu'elle soit assumée, mise en valeurs, par ses étoffes.




Le soleil cognait : la radio énonçait la saison un peu plus étouffante, que l’on atteignait des records saisonniers, sur la plage de Tampico. Les dermes collaient, ruisselaient, de ces perles de sueur, désagréables. Frissonnantes. L’on apposait le revers d’une paume, sur la tempe collante, pour faire barrière entre le soleil écrasant et les précieuses prunelles. En tendant l’oreille, l’on parvenait à entendre les cris d’une femme, tentant de mettre au monde son enfant, dans d’affreuses conditions. Un mari absent et une douloureuse épreuve, des douleurs, qui s’envolèrent, lorsque le poupon fut déposé entre ses bras, sur sa poitrine moite. Elle criait, fort, la gamine, ne répondant guère au prénom de Tessa pour l’instant. Ces quelques premières minutes, où la vie semblait plus délicate. La souffrance envolée, pour ne laisser qu’une risette brumeuse de nouveau-né, effleurant l’air, épousant de ses mains innocentes, l’univers l’entourant. Tessa, elle n’a jamais manqué de rien : un frère ainé, des sœurs plus jeunes et une famille qui brillait, par la richesse amassée, par cette demeure qu’ils habitaient. Jurant avec les coins pauvres de la ville. Le cercle familial a toujours été plus ou moins fermé, ici, l’on se joignait à des soirées mondaines, l’on célébrait chaque événement, dans une abondance folle, démesurée. À la manière de Gatsby, dont la fortune impressionnait, mais ne rendait pas heureux, l’on désirait ce que l’on ne pouvait pas obtenir. Les parents, ont rapidement développé une colère envers Tessa, qui avait tout pris de la silhouette plus ronde du paternel. Si l’on connaît les parents toxiques, l’on sait très bien quels genres de propos lui ont été adressés : des 'c’est dommage que tu sois grosse, t’as un beau visage' 'tu serais cent fois mieux plus mince' 'arrête de manger, tu vas encore grossir' ’t’as essayé le sport ?' 'ne porte pas ça, ça fait ressortir ton bide'. Insultes, discriminations, humiliation et une gamine qui ne comprenait pas pourquoi, soudainement, elle ne pouvait plus se joindre aux événements, pourquoi sa famille ne la regardait plus. Pourquoi son frère ne disait rien, se joignait aux palabres rabaissantes, pour ne laisser qu’une poupée pleine de colère et de tristesse. Être rejetée par son propre sang, celui qui cherchait à la faire changer, coûte que coûte. Tessa, elle n’a pas toujours été assumée et décomplexée, parce que c’était même tout le contraire jusqu’à ses seize ans, où elle a rencontré les bons amis : la bande fusionnelle, qui l’a aidée, propulsée, sur la scène de l’amour-propre. Qui l’a guidée, jusqu’à ce casting, qui a chamboulé sa vie entière. Exhibée dans des magazines, par un agent qui a cru en elle, dont les ambitions se mêlaient aux siennes : changer les diktats de la mode, intégrer de la diversité dans les tabloïds et la presse. Tessa, elle gérait, cette carrière naissante et ses études, dont ce stage à Londres, qui l’a poussé à s’envoler, prendre ses valises, s’en aller. Un nouveau pays, signant le nouveau départ, loin de cette famille néfaste, de ces ruines, où trônait un manque de confiance, une tombe creusée par ceux, désireux, de la réduire à une taille. Tess, elle se souvient bien trop de la tourmente de ces centres de minceur, où elle passait l’été, à se restreindre, pour satisfaire les idéaux physiques de sa famille. Et elle a compris, que sa force, était dans sa tête, que ce serait elle qui la porterait, l’aiderait à survivre, à s’accrocher. Puis, y’a eu l’arrivée à Exeter, pour une colocation pas très chère avec ses amies et le début, de sa marque : Venus. Les débuts pudiques, les études couplées et une demoiselle, s’enfonçant, un peu plus, dans une routine, qui lui plaisait : la carrière grandissante, Tess, elle ne s’était jamais imaginé être reconnue dans la rue, prendre des photos avec des admirateurs. Mais, la voilà, la gamine, aux étoiles dans les yeux, ne tardant pas à être remplacées par des larmes, il y a de cela trois ans. Cette nuit, où elle a cru mourir, en se retrouvant entouré par ces hommes, soucieux de son style vestimentaire. Y’a eu l’ombre, qu’est arrivée. Adone, aux yeux ténébreux. Épousant la nuit, d’sa gueule lunaire, sous ses prunelles : tout a démarré de la sorte, comme ces contes de fées, les romans à l’eau de rose. Tessa, le premier amour, destructeur, qui laisse des traces, des cicatrices, sur le cœur. Des tentatives vaines, de l’aider, à sortir de cette putain de poudre, mais elle ne s’est jamais sentie aussi inutile, la gamine. Il partait, souvent, Adone, la laissant sans nouvelles, puis il revenait, toquer à son cœur, priant pour qu’elle le reprenne, qu’elle l’aide. Et ceci, un nombre incalculable de fois, jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, Tes. Une overdose, qu’a failli anéantir tout sur son chemin : l’ultimatum posé, elle ou la drogue. Tessa, elle s’est envolée, parce qu’elle ne s’était pas sentie si vulnérable depuis des années. Et elle a déchanté, Tes, essayant de l’oublier avec le travail, les autres, le monde, sans cesser d’le revoir, au travers des tags, décorant la ville. Tessa, elle vit pour sa marque, son boulot, ses ami(e)s, en plongeant, dans le déni depuis une belle et longue année. Les yeux voilés.

ton pseudo sur la toile. a écrit:

A tes méchantes blessures. tortipouss, elsa, vingt ans, ancienne adèle et ofelia. je suis très contente de revenir, ces mois intenses ont été très compliqués et je commence à me sentir mieux, alors j'espère renaître de mes cendres.
kezako, ton perso. un scénario d'@adone kostas.    

Hé oui, te voilà validé.e !  
Pour débuter ton aventure ici, je te conseille d'ores et déjà de passer dans les fiches de lien pour y déposer la tienne, afin de tisser ta toile sociale. Si tu as des envies de lien, n'hésite pas aussi à faire un tour dans le répertoire, faceclaim des membres du forum, certains te taperont sans doute dans l'œil.
Souci purement administratif et organisationnel, merci de venir recenser ton logement ce qui t'aidera sûrement à envisager des liens, et aussi ton métier merci. + depuis peu, il faut recenser aussi les activités illégales de ton personnage juste là.
La plume te démange, je le sais, je le vois.  Nous avons mis à ta disposition une loterie des rps si tu souhaites confier ton destin au big brother farceur (si t'as le cœur bien accroché, tu vas t'éclater).
Pour ce qui est du reste, le flood, les jeux, nous te laissons vagabonder dans le forum, partir à sa découverte, sur des territoires inconnus, qui sait.  Tu as néanmoins accès à ton mini-flood d'intégration, pour commencer.  

deux activités te sont proposées dès le départ. D'abord, big brother en appelle à toi et à ton arrivée ici pour donner de l'eau au moulin de son site internet nauséabond, big brother.org De plus, une grande soirée a lieu dans le casino du black bird. Tu y as été invité.e, bien que ton invitation semble s'être égarée. Cette soirée est masquée (non dans le sens covid time, cela va de soi ) , le fait d'être caché paraît autoriser l'expression la plus pure de ses démons.